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Les projections de Meadows de 2002

Publié : 02 juin 2008, 07:42
par AJH
fletcher a écrit :En 1989, j'avais applaudi cette découverte et 18 ans plus tard, aujourd'hui, j'ai tourné ma veste.

Si ce " truc " fonctionne, je n'ose pas imaginer les répercutions néfastes pour la planète.
Energie gratuite= croissance à l'infini et achèvement de la destruction de la Terre.

Mais d'autre part, l'expérience l'a prouvé, malgré un pétrole peu cher, la pauvreté a perduré.
Tout cela est sujet à débat.
Pour information les projections de Meadows en 2002 (The limits to growth - 30 year update) avec une énergie abondante et pas d'autres actions correctives..

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Traduction de la légende (à la volée)
"Si les ressources non renouvelables sont doublées par rapport au scénario 1, et que l'on postule que les avancées technologiques dans l'extraction des ressources soient capables de remettre à plus tard l'augmentation des coûts d'extraction, l'industrie peut croître 20 ans de plus. Le pic de population sera de 8 milliards en 2040 à de plus hauts niveaux de consommation. Mais les niveaux de pollution bondissent ( hors du champ du graphique), diminuant les rendement des terres et nécessitant d'énormes investissements dans la récupération de l'agriculture. En définitive la population décline à cause des pénuries de nouriture et des effets négatifs de la pollution sur la santé."

Re: [Fusion froide]

Publié : 02 juin 2008, 11:42
par AJH
Pierre M. Boriliens a écrit :
AJH a écrit : Traduction de la légende (à la volée)
"Si les ressources non renouvelables sont doublées par rapport au scénario 1, et que l'on postule que les avancées technologiques dans l'extraction des ressources soient capables de remettre à plus tard l'augmentation des coûts d'extraction, l'industrie peut croître 20 ans de plus. Le pic de population sera de 8 milliards en 2040 à de plus hauts niveaux de consommation. Mais les niveaux de pollution bondissent ( hors du champ du graphique), diminuant les rendement des terres et nécessitant d'énormes investissements dans la récupération de l'agriculture. En définitive la population décline à cause des pénuries de nouriture et des effets négatifs de la pollution sur la santé."
Bravo ! On crève tous la gueule ouverte, mais tout va bien, la croissance de l'industrie est sauve !
T'as rien compris... c'est s'il n'y a pas d'actions correctrices dans les années qui viennent (mais je reconnais que ce qu'on fait actuellement est trop timide...)
Il y a ensuite 8 scénarios avec jusrement diverses actions correctrices... mais dans quelques jours (si j'ai le temps) vous aurez un résumé...

Re: [Fusion froide]

Publié : 02 juin 2008, 11:47
par Krom
Zut, grillé.

C'est effectivement un scénario "BAU", et ça, on sait très bien que ça marche pas, que l'énergie soit limitée ou non. Si l'énergie n'est pas limitée, cela dit, on a aussi plus d'énergie pour régler nos problèmes - qui sont politiques : si on arrive pas à interdire aux industriels de polluer, c'est pas parce qu'on a de l'énergie disponible ou non.

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 03 juin 2008, 10:26
par Graine d'Etoile
Quel couplages utilisent ils dans leur modele entre production agricole et pollution?
Dans la version precedente si je me souvient bien si les ressources n'étaient pas limitantes, c'était la pollution qui limitait la production agricole, qui déclenchait la baisse de la population.

Dans la situation que nous voyons ces dernieres années, le décrochage entre production et demande de produits agricoles a probablement d'autres raisons que la pollution (à part peut être les récoltes australiennes des deux dernieres années si on veut mettre la secheresse locale sur le compte du RC).

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 03 juin 2008, 11:38
par AJH
Graine d'Etoile a écrit :Quel couplages utilisent ils dans leur modele entre production agricole et pollution?
Dans la version precedente si je me souvient bien si les ressources n'étaient pas limitantes, c'était la pollution qui limitait la production agricole, qui déclenchait la baisse de la population.

Dans la situation que nous voyons ces dernieres années, le décrochage entre production et demande de produits agricoles a probablement d'autres raisons que la pollution (à part peut être les récoltes australiennes des deux dernieres années si on veut mettre la secheresse locale sur le compte du RC).
Meadows considère dans ce scénario 2 que pour augmenter la production alimentaire, compte tenu de l'hypothèse que les ressources non renouvelables sont abondantes, il y aura une utilisation plus importante des engrais, des pesticides et des autres "agricultural inputs" , et que c'est la pollution qui aura un effet majeur sur la fertilité (productivité) des sols qui déclinera dramatiquement à l'approche de la première moitié du 21° siècle..
La productivité des terres diminuerait d'après lui de 20% entre 2000 et 2030 (et il prévoit en plus une forte érosion des terres arables), ce qui fait que la production alimentaire mondiale commence à chuter en 2030 (alors que la population arrive à 8 milliards).
C'est pourquoi le scénario suivant inclue les mêmes données, avec en plus un considérable effort technologique concernant le contrôle de la pollution (réduction de 4% par an de la pollution émise par unité produite depuis 2002 ... hélas, on n'en a pas pris le chemin dirais t-on).

Dans cette hypothèse du scénario 3, la production alimentaire chute plus doucement à partir de 2025..

Bon, si je vois que ce sujet intéresse les oléocéniens, je vais "construire" l'article que kje suis en train d'écrire ici même... en repartant depuis le début (j'avais présenté uniquement le scénario 2)

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 03 juin 2008, 14:26
par AJH
Tiens, on en parlait
Ban Ki-moon: la production alimentaire mondiale doit augmenter de 50% d'ici 2030

La production alimentaire mondiale doit augmenter de 50% d'ici 2030 pour faire face à la crise actuelle, a estimé mardi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, en ouverture du sommet organisé jusqu'à jeudi à Rome sous l'égide de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

"Le monde doit produire plus de nourriture (...), 50% de plus d'ici 2030, afin de répondre à la demande croissante", a fait valoir M. Ban. Les Etats, préconise-t-il, doivent alléger les restrictions sur les exportations et les tarifs douaniers frappant les importations.

Certains pays ont "pris des mesures limitant les exportations et imposant des contrôles sur les prix. Ils n'ont fait que fausser les marchés et pousser les prix vers le haut", a déploré le secrétaire général des Nations unies.

Il est nécessaire "d'améliorer l'accès des personnes vulnérables à la nourriture et prendre des mesures immédiates en ce sens" dont la fourniture de semences et d'engrais aux petits producteurs et la levée des restrictions sur la circulation des biens agricoles.

Dans un message, le pape Benoît XVI a de son côté souligné combien "la faim et la malnutrition sont inacceptables dans un monde qui, en réalité, dispose de niveaux de production suffisants, des ressources et du savoir-faire pour mettre un terme à ces tragédies et leurs conséquences".

Les chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Rome pour chercher des réponses à la flambée des prix alimentaires doivent favoriser le développement des agricultures locales, notamment en Afrique, s'ils veulent éradiquer la faim chronique dans le monde, estiment les experts.

Le développement agricole dans les pays pauvres a été "horriblement négligé", a déclaré Duncan Green, directeur de l'organisation non gouvernementale (ONG) britannique Oxfam, avant l'ouverture du sommet.

L'aide d'urgence d'un milliard de dollars (625 millions d'euros) collectée récemment par l'ONU pour faire face à la crise alimentaire pourrait indiquer que la communauté internationale est plus disposée à prendre des mesures ponctuelles de court terme que d'investir pour aider les pays pauvres à se nourrir dans la durée.

"Nous progressons sur les situations d'urgence, mais les choses se détériorent dans la lutte contre la faim chronique", souligne M. Green. "Même en 2006, qui a été une bonne année pour les récoltes, 850 millions de personnes ont souffert de la faim", précise de son côté Raj Patel, un économiste auditionné en mai par le Congrès américain sur la crise alimentaire. "Cela s'inscrit dans une crise chronique qui est récemment devenue aiguë", en raison de la hausse des prix des denrées, ajoute-t-il.

La spéculation sur les prix des produits alimentaires, l'utilisation croissante de cultures pour la production de biocarburants, l'augmentation des prix du pétrole ont également contribué à aggraver la crise, jugent des spécialistes. Les chiffres d'organisations internationales comme le Fonds monétaire international (FMI) montrent que la demande accrue en biocarburants contribue à hauteur de 15 à 30% dans la flambée actuelle des prix, selon Frédéric Mousseau d'Oxfam.

"Les réserves alimentaires sont à leur plus bas niveau depuis 25 ans, et le marché est dès lors vulnérable à tout changement de politiques" comme les aides accordées par les Etats-Unis ou l'Union européenne à la production de biocarburants, a ajouté M. Mousseau.

Le chef de la délégation américaine, le secrétaire à l'Agriculture Ed Schafer, a pour sa part déclaré lundi que les biocarburants ne représentent que 2 à 3% dans l'augmentation prévue cette année, 43%, des prix alimentaires. AP

http://www.boursorama.com/international ... ws=5562533

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 16 juin 2008, 10:12
par AJH
rapport 2002 de Meadows
une bonne présentation de ce livre par Luc Sema,
( paru le 20 septembre 2007 sur http://developpementdurable.revues.org/ ... t4422.html )

1- Lors de sa parution en 1972, le rapport du Club de Rome (dit Rapport Meadows et intitulé Limits to Growth ou Halte à la croissance ?) avait connu un certain retentissement. En 1992, il avait fait l’objet d’une première mise à jour, intitulée Beyond the Limits. Enfin, en 2004 paraissait une seconde mise à jour qui, jusqu’ici, n’a pas été traduite en français : Limits to Growth. The 30-Year Update.

2- Les auteurs ont jugé cette mise à jour nécessaire pour deux raisons : d’une part, pour faire le point sur les scénarios élaborés en 1972 et sur leur degré de conformité à la réalité, et d’autre part pour souligner la gravité de la situation actuelle.

3- Selon les auteurs, la réalité est relativement conforme aux prévisions de 1972 : en effet, dans les différents scénarios alors élaborés, la croissance était assurée au moins jusqu’en 2015, et c’est seulement ensuite que devait advenir une rupture. Celle-ci prendrait la forme soit d’un effondrement, soit d’une adaptation de l’humanité à la contrainte environnementale, c’est-à-dire d’un apprentissage progressif du respect des limites de la planète.

4- C’est justement parce que leurs prévisions semblent se concrétiser que les auteurs ont ressenti le besoin de souligner la gravité de la situation. Car selon eux, depuis le début des années 1990, nous sommes déjà au-delà des limites environnementales, ce qui signifie que notre civilisation n’est pas durable et que nous courrons à la catastrophe. Or, pour éviter que cette catastrophe ne devienne réalité, il faut du temps : nous disposions de 50 ans en 1972. Il ne nous en reste plus que 10 ou 15, ce qui est dérisoire si l’on considère la lenteur et l’inertie des logiques économiques et sociales.

5- Au cœur de cet ouvrage se trouve le concept d’overshoot, que certains auteurs traduisent par « dépassement » ou « surchauffe », et qui signifie que nous sommes déjà au-delà des limites de la planète. Le premier chapitre du livre s’ouvre sur cette définition : « to overshoot, cela signifie aller trop loin, aller au-delà des limites, par accident et sans en avoir l’intention » (p. 1). L’overshoot vient toujours de la combinaison de trois facteurs : « (1) un changement rapide, (2) des limites à ce changement, et (3) des erreurs ou des délais dans la perception de ces limites et dans le contrôle de ce changement » (p. 5).

6- En 1992, le fait que nous soyons déjà en overshoot était surtout une intuition. Mais en 2004, les auteurs s’appuient largement sur la notion d’empreinte écologique et saluent le travail de Mathis Wackernagel dans la création de cet indicateur. En s’appuyant sur des données chiffrées, ils estiment que notre empreinte écologique a dépassé la « capacité de portage » de la planète dans les années 1980, et qu’elle n’a jamais cessé d’augmenter depuis lors. Il est donc urgent de trouver une stratégie de sortie de crise afin que cet overshoot ne devienne pas effondrement.

7- En partant de ce constat, les auteurs analysent les différentes dimensions de cet overshoot (chapitres 2 et 3) et dressent onze scénarios d’effondrement ou d’adaptation qui pourraient mettre fin à cette situation insoutenable (chapitres 4 à 8) : on y retrouve des scénarios d’épuisement des ressources fossiles, d’élévation du niveau de pollution, d’érosion des sols, d’innovations technologiques majeures, d’intervention politique déterminée… Aucun de ces scénarios n’a valeur de prophétie, mais tous doivent être considérés comme des avertissements : « L’éventail des futurs possibles recouvre une grande variété de chemins. Il y aura peut-être un effondrement brutal ; il est aussi possible qu’il y ait une transition en douceur vers la soutenabilité. Mais les futurs possibles n’incluent pas une croissance infinie des flux matériels. Ça n’est pas une option dans une planète finie. » (p. 13)

8- Il faut également souligner l’optimisme (relatif) du cinquième chapitre, intitulé « Back from beyond the limits », qui raconte le succès de la lutte contre les CFC responsables du trou dans la couche d’ozone : si les signaux d’alarme sont pris au sérieux et si l’action politique est suffisamment déterminée pour réorienter le marché et l’innovation technique, alors l’humanité est capable de mettre un terme à l’érosion de son environnement en inventant des activités respectueuses des limites environnementales.

9- En définitive, cette mise à jour du rapport Meadows a les mêmes défauts que les versions précédentes : il s’agit d’une approche globale, qui considère la planète comme un tout indivisible, sans s’attarder sur les différences entre les territoires ou sur les inégalités entre les populations. De plus, l’élaboration de scénarios à long terme pour l’ensemble de la planète est un exercice difficile. Cependant, la mise à jour des données et l’intégration de la notion d’empreinte écologique enrichit considérablement la réflexion et fournit de bonnes bases pour la fixation d’objectifs globaux et locaux de soutenabilité.

10- L’absence de traduction de ce livre est un symptôme de la difficulté de la société française à s’emparer du thème des limites de la planète et de leur rôle dans la définition d’un développement durable. Les auteurs estiment que 10 à 20 ans seront encore nécessaires pour que ce thème devienne consensuel et débouche sur des politiques globales et locales. D’ici-là, ils préparent une troisième mise à jour de leur rapport, prévue pour 2012.

Luc Sema

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 16 juin 2008, 11:26
par ticaribou
Plein de grands "maux" qui ne sont que le reflet de la cause des maux justement.

L'homme est une espèce comme une autre, dans une chaine où il devrait garder sa place, c'est-à-dire respecter les autres espèces , faune et flore. Enlevez les prédateurs des herbivores, ils vont se multiplier, manger jusqu'aux racines des plantes et transformer leur lieu de vie en désert. Et finalement ils provoquent aussi leur extinction.

Si l'homme acquiert une énergie infinie, se multiplie à l'envie, et tout cela en détruisant le milieu qui le fait vivre, on obtient le même scénario. C'est "soleil vert" dans toute sa splendeur.

L'erreur de départ c'est de se placer en dehors de la chaine, se croire supérieurs aux autres espèces, estimer que la disparition d'espèces à cause de notre pollution c'est pas grave . J'en arrive à estimer que vivement la disparition de l'homme, c'est la planète qui pourra enfin souffler.

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 16 juin 2008, 11:43
par thorgal
ticaribou a écrit : L'erreur de départ c'est de se placer en dehors de la chaine, se croire supérieurs aux autres espèces, estimer que la disparition d'espèces à cause de notre pollution c'est pas grave . J'en arrive à estimer que vivement la disparition de l'homme, c'est la planète qui pourra enfin souffler.
si tu veux mon avis, ce que tu exprimes ici, c'est en fait de l'anthropocentrisme mais à travers un prisme "misanthrope" probablement issu d'une certaine morale. L'humain n'a pas à disparaître, il a sa place dans l'ordre des choses, même s'il ne la comprend pas forcément ou se fait une idée fausse de celle-ci. Etant données les qualités qui lui sont propres (instincts + rationnalité / logique), son évolution n'aurait pas pu être différente que celle que nous connaissons (je pense). Il n'y a rien à souhaiter dans tout ça. S'il disparaît, ce sera le fait d'un phénomène naturel, qui s'est produit d'innombrables fois pour d'autres espèces disparues. Quant à la planète, encore une fois, je vois pas pourquoi elle "soufflerait" : l'avénement du genre humain, aussi bref soit-il à l'échelle géologique, fait partie de l'histoire planétaire au même titre que l'oxygénation de l'atmosphère ou le "règne" des dinosaures (et leur extinction). Pour mettre les choses un peu plus en perspective, quand la planète s'est mangé par le passé des caillous d'une taille que tu n'imagines pas, est-ce qu'elle a eu chaud et a soufflé une fois les cataclysmes "oubliés" ? est-ce qu'il n'aurait pas mieux valu pour la Terre d'éviter ces grosses caillasses pour préserver ... quoi au juste ? des bactéries ? une certaine concentration en gaz truc ou bidule ? où est la morale dans tout ça ?

tu vois ce que je veux dire ?

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 16 juin 2008, 11:54
par GillesH38
pour soutenir Thorgal, les autres planètes du système solaire ont des conditions de vie (!) bien pires que tout ce que l'homme pourra provoquer sur la Terre, des atmosphères glaciales ou torrides, plein de composés chimiques agressifs (y a de l'acide sulfurique dans les nuages de Vénus par exemple), et personne ne se demande si elles "soufflent" (ou "souffrent") ou pas...;-)

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 16 juin 2008, 12:40
par ticaribou
GillesH38 a écrit :pour soutenir Thorgal, les autres planètes du système solaire ont des conditions de vie (!) bien pires que tout ce que l'homme pourra provoquer sur la Terre, des atmosphères glaciales ou torrides, plein de composés chimiques agressifs (y a de l'acide sulfurique dans les nuages de Vénus par exemple), et personne ne se demande si elles "soufflent" (ou "souffrent") ou pas...;-)
c'est vrai !
beau sujet de philo en ce jour de bac :
l'homme peut-il être pire que les calamités naturelles ? consciemment ? est-ce déjà écrit ou l'homme a-t-il le choix ?
vous me ferez 6 pages là-dessus ! :D

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 16 juin 2008, 12:43
par thorgal
:lol:
il va falloir définir certaines références pour pouvoir délimiter la sémantique du "pire" et des "calamités", établir une échelle de "valeurs" à définir également. En outre, il y aura aussi l'aspect "conscience" qui par extension pourrait dériver vers la "morale" ... c'est un sujet hyper balaise que tu nous a pondu là! =D> =D>

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 16 juin 2008, 13:21
par epe
thorgal a écrit :si tu veux mon avis, ce que tu exprimes ici, c'est en fait de l'anthropocentrisme mais à travers un prisme "misanthrope"
Ce qui peux conduire à des situations d'un cynisme épouvantable. Ca c'est passé je crois en Afrique du sud il y a quelques années, des éléphants trop à l'étroit dans leur réserve naturelle transportés à grands frais par hélicoptère vers une réserve voisine... pendant que les populations indigènes alentour de la réserve crevaient de faim! Utilisons notre génie humain pour sauver à tout prix la nature et les espèces menacées, dans un esprit écologiste intégriste qui oublie d'intégrer l'humain à l'écosystème, et laissons crever ces nègres, s'ils se multiplient ils vont bouffer "nos" éléphants...

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 16 juin 2008, 13:28
par nemo
Ce qui montre que c'est l'homme qui souffre de cette situation. La disparition de l'homme serait une solution radicale pour mettre fin à la souffrance de l'homme. :mrgreen:

Re: Les projections de Meadows de 2002

Publié : 16 juin 2008, 14:33
par ticaribou
qu'on ne se méprenne pas sur ce que je voulais dire : l'homme a besoin des plantes et des animaux pour vivre, il fait partie d'un système complexe où le fait de supprimer un maillon de la chaine entraine des conséquences énormes sur toute la chaine. Il n'est pas question de privilégier la vie de 10 éléphants sur des centaines d'hommes . Juste préserver un équilibre qui permette la vie tout simplement.