Saratoga Elensar a écrit :On peut alors s'attendre à un boom des prix et à une sèvere récession mondiale, ce qui dans un cas aura tellement détruit de demande que l'offre en sera supérieure et alors les prix baisseront pour empecher la rentabilité de production de ces fonds.
Dans l'autre cas, si la demande reste à un niveau très élevé et les prix de meme, malgré une destruction importante de la demande, les couts de production à la hausse seront accompagnés sans doute d'un revirement d'investissements des pays producteurs vers les solutions d'urgences étant donné que les niveaux de production seront encore trop faibles pour compenser la chute inexorable...malgré une diminution de la vitesse de déplétion.
J'ai du mal à comprendre, par exemple :
si la demande reste à un niveau très élevé ... malgré une destruction importante de la demande
C'est en fait beaucoup plus simple que cela : avec la pénurie d'offre, les prix monteront juste ce qu'il faut pour détruire la demande had hoc, pas plus. Par exemple, en se tournant vers les transports en commun, vélos, voitures de ville électrique (genre Twike) la société peut, sans réél dommage, économiser plus de la moitié du pétrole destiné aux transports. Soit entre 1/4 et 1/3 de la consommation globale. Ou encore 15 ans de déplétion à 2%. De quoi permettre à ces nouveaux champs (Tupi et ses petits frères) d'arriver à maturité. Ils ne compenseront certes pas le déclin (sauf si d'autres provinces pétrolières du même genre sont découvertes). Mais celui ci sera fortement atténué.
Du coup, la socièté aura un nouveau répit pour continuer l'adaptation.
En effet, le point crucial sera le taux de déclin. Avec 1% c'est gérable, à 3% cela tourne à la catastrophe.