[Raffinage] la question qui tue !

Discussions libres mais portant sur le thème général de la déplétion.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 30 déc. 2014, 15:44

Les plus grandes raffineries au monde ( supérieures à 400 000 b/jour)

Image

Fiche pédagogique Raffinage pétrolier (connaissancedesenergies.org)
La raffinerie de Ras Tanura (Jubail) en Arabie Saoudite d’une capacité de raffinage de 400 000 barils par jour, cofinancée par Saudi Aramco et Total, coûte environ 10 milliards de dollars

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 15 févr. 2015, 21:16

En France, restructuration du raffinage

Un plan de restructuration du raffinage en France sera par ailleurs présenté au printemps, après l'annonce jeudi de la suppression d'environ 180 des 580 postes de la raffinerie anglaise de Lindsey, dont la capacité de raffinage sera réduite de moitié, soit 5 millions de tonnes par an.

Malgré un rebond de la marge de raffinage européenne l'an dernier, le secteur demeure en surcapacité chronique face à une consommation de carburants en baisse sur le Vieux Continent.

"Cette tendance lourde ne va pas s'inverser", a prévenu lors d'une conférence de presse le directeur général Patrick Pouyanné, qui a pris les rênes du groupe après la mort accidentelle de l'emblématique PDG Christophe de Margerie en octobre dernier.
extrait de http://www.challenges.fr/entreprise/201 ... diete.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 09 mars 2015, 21:39

Inquiétudes sur l’avenir de la raffinerie de Donges

09 Mars 2015 meretmarine.com

Image

La crise du raffinage se poursuit en Europe, victime d’une surcapacité dans ce secteur d’activité. Malgré la fermeture de quatre raffineries dans l’Hexagone depuis 2009 (il en reste huit), la situation ne s’améliore pas et les opérateurs peaufinent des plans d’action.
Total, qui exploite les raffineries de Donges (Loire-Atlantique), Feyzin (Rhône), La Mède (Bouches-du-Rhône), ainsi que Grandpuits et Gonfreville-l'Orcher en Seine-Maritime, représentant près de 4000 emplois, prépare ainsi une nouvelle restructuration de son outil de raffinage tricolore. En février, le groupe français n’avait pas caché que La Mède et Donges étaient en difficulté. « En France, deux de nos raffineries sur cinq perdent de l'argent, dont l'une lourdement. Nous réfléchissons à la transformation des activités pour avoir des sites durables », avait indiqué Patrick Pouyanné. Le directeur général de Total parlait de « décisions au printemps », excluant néanmoins des fermetures de sites et des licenciements. L’un des enjeux devrait être, notamment, d’augmenter la production de gasoil face à l’essence. Mais aussi, dans le cas de Donges, solutionner les problèmes liés au passage d’une voie ferrée (avec notamment le TGV Paris-Saint-Nazaire-La Baule) au beau milieu d’installations classées.

Les élus locaux se mobilisent

Alors que l'échéance des décisions approche, les collectivités locales s’inquiètent. C’est le cas notamment des Ligériens qui ont rencontré le 6 mars, à Paris, Patrick Pouyanné. « Élément structurant de l'emploi local, la deuxième raffinerie de France emploie 700 personnes dans 40 métiers différents. 1 500 emplois induits sont également concernés par son activité », ont rappelé les élus de la région des Pays de la Loire, du département de la Loire-Atlantique, de la Communauté urbaine de Nantes et de la Communauté d’agglomération de Nantes Saint-Nazaire. Suite à ce rendez vous, ils ont demandé à l’Etat « de relancer au plus vite la concertation sur le contournement ferroviaire de la raffinerie afin de réunir toutes les conditions pour la pérennisation et le développement du site industriel sur le bassin nazairien ». Les collectivités se sont également déclarées prêtes « à étudier toutes les solutions permettant à la raffinerie de Donges de garantir sa place dans le Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire ».

Premier client du port de Nantes Saint-Nazaire

A GPMNSN, quatrième grand port généraliste français, on s’inquiète vivement de l’avenir de la raffinerie et, plus généralement, de la baisse significative des trafics énergétiques, qui représentent les deux tiers du volume traité par Nantes Saint-Nazaire. « Le port est en croissance sur les activités de diversification mais cela ne compense pas la baisse des trafics énergétiques. En 5 ans, nous avons perdu 6 millions de tonnes, dont 4 sur le gaz naturel liquéfié et plus de 1 million sur le pétrole », explique la direction du port. Alors qu’une amélioration semble poindre à l’horizon pour le GNL, l’avenir de la raffinerie de Donges est considéré comme crucial. Mais, explique-t-on au GPMNSN, les trafics ont évolué et la production du site n’est plus adaptée. « Donges surproduit de l’essence, qui était exportée il y a quelques années vers les Etats-Unis, ce qui n’est plus le cas. Aujourd’hui, cette essence part sur la façade atlantique, où d’autres capacités se sont développées, notamment à La Rochelle ». Avec un trafic de 14 millions de tonnes, soit désormais plus de la moitié des volumes traités par le port ligérien (26 millions de tonnes en 2014), le pétrole et donc la raffinerie de Donges sont le principal client du GPMNSN, non seulement en volumes, mais aussi financièrement. La pérennité et la relance de cette activité est donc considérée comme stratégique car, sans elle, Nantes Saint-Nazaire n’aurait plus de grand port maritime que le nom.
http://www.meretmarine.com/fr/content/i ... -de-donges

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 10 mars 2015, 20:23

Pétrole: plus du quart des raffineries européennes fermera d'ici 2040

10 mars 2015

L'activité de raffinage de pétrole en Europe devrait connaître une sévère restructuration qui se traduira par la fermeture de 25% à 30% des sites d'ici à 2040, a estimé mardi Francis Duseux, président de l'Union française des industries pétrolières.

On estime qu'on devrait avoir une restructuration d'environ 25 voire 30% du raffinage à l'horizon 2035-2040, soit la fermeture de 20 à 30 raffineries sur les 79 actuellement en activité dans l'Union européenne, a déclaré le dirigeant de l'Ufip, lors d'une conférence de presse sur le bilan annuel de l'industrie pétrolière française.

Les raffineries européennes souffrent depuis plusieurs années de la baisse de la demande de produits pétroliers finis en Europe, en particulier d'essence.

Leur taux d'utilisation est tombé à 79% en 2013, contre 89% en 2005, a rappelé M. Duseux. A ce niveau là, vous avez du mal à être profitable, a-t-il souligné.

La marge brute des raffineries européennes s'est ainsi établie à 22 euros par tonne en 2014, et à 20 euros en moyenne entre 2009 et 2013, quand il faudrait 30 euros par tonne pour équilibrer les coûts, selon le dirigeant.

Et si, sur les deux premiers mois de 2015, cette marge est passée à 45 euros, les surcapacités sont telles que cela ne saurait durer, a-t-il estimé.

Le secteur subit aussi une concurrence accrue des autres zones géographiques: Inde et Arabie Saoudite ont augmenté leurs capacités de raffinage, tandis que les Etats-Unis, soutenus par le boom des hydrocarbures de schiste, ont fortement réduit leurs importations de produits pétroliers et commencent même à en exporter.

Le président de l'Ufip a également mis en cause la réglementation, qu'il juge extrêmement pénalisante. Il avertit que certaines compagnies préfèreront fermer des sites plutôt que d'effectuer les investissements rendus nécessaires par la directive européenne sur les émissions industrielles et déplore que des normes spécifiques à la France viennent se surajouter au cadre européen.

Il appelle aussi à un rééquilibrage de la fiscalité entre l'essence et le gazole, aujourd'hui favorable à ce dernier alors que les raffineries françaises produisent surtout de l'essence.

Interrogé sur les pertes du secteur en France, il a rappelé que Total avait accusé à lui seul 200 millions d'euros de pertes sur ses cinq raffineries françaises en 2014, et que le groupe pétrolier représentait environ 50% des capacités de raffinage du pays.

Total a annoncé en février la suppression de 30% des effectifs de sa raffinerie anglaise de Lindsey et fera des annonces au printemps concernant ses raffineries françaises. Il a toutefois affirmé qu'aucun site industriel français ne serait fermé.

La France compte quatre autres raffineries, deux détenues par Esso, filiale française du géant pétrolier américain ExxonMobil, Lavéra, propriété de Petroineos, et Berre, détenue par LyondellBasell, en cours de fermeture.

L'Union européenne comptait encore 101 raffineries en activité en 2007, un chiffre tombé à 79 l'an dernier, tandis que d'autres ont vu leur capacité réduite. Au total, la capacité de raffinage du continent a baissé de 11% depuis 2007, a précisé l'Ufip.
http://www.romandie.com/news/Petrole-pl ... 573670.rom

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 12 mars 2015, 18:15

Confronté à de lourdes pertes en France, Total entame la réorganisation de son raffinage

Usine Nouvelle Par Ludovic Dupin - Publié le 12 mars 2015

Face à un raffinage structurellement en déficit, Total va prendre des mesures. Deux de ses cinq sites seront concernés. L'un, à La Mède, sera converti à la production de biocarburant. L'autre, à Donges, sera modernisé.

Patrick Pouyanné, le directeur général de Total, va faire des annonces sur la réorganisation de son outil de raffinage en France au printemps prochain. Pas de fermeture en vue mais, a minima, une reconversion. Sous pression du gouvernement, le géant pétrolier s'était engagé en 2010, en fermant la raffinerie de Dunkerque, à ne pas toucher à ses cinq raffineries restantes pendant cinq ans. A l'approche de l'échéance 2015, les syndicats s'inquiétaient d'une nouvelle fermeture alors que le raffinage français continue à encaisser de lourds déficits, liés aux surcapacités européennes ainsi qu'à la prise en étau entre les Etats-Unis dopés au gaz de schiste et les raffineries géantes asiatiques.

De sources syndicales, après une réunion qui s'est tenue avec la direction le 9 mars dernier, la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), structurellement déficitaire, va mettre fin à son activité traditionnelle pour produire des biocarburants à base d’huiles végétales. Même si cette reconversion n'induira pas de licenciements secs comme s'y est engagé Total, les syndicats s'interrogent sur le devenir des 430 salariés du site. Le plan de reconversion sera inspiré de celui qu’a connu le site pétrochimique de Carling (Moselle) en 2014. Un vapocraqueur y a été fermé et remplacé par une unité de fabrication de résines.

Un quart des raffineries européennes à fermer

Une autre raffinerie sera concernée, celle de Donges (Loire-Atlantique). Pas de changement d'activité cette fois, mais, sans doute, une modernisation pour rendre le site rentable. Total avait déjà mené un tel investissement sur sa grande raffinerie de Normandie. Cela avait permis de la rendre plus flexible, tout en diminuant la production de 16 à 12 millions de tonnes par an.

La France n'est pas la seule touchée, puisque Total a également prévu de diminuer la capacité de sa raffinerie britannique de Lindsey. Car ce n'est pas que la France qui est touchée, mais bien l'ensemble du secteur européen. A en croire l'Union française des industries pétrolières (Ufip), 25 à 30 % des 79 raffineries du Vieux Continent fermeront d'ici 2035-2040. La France a déjà participé à ce processus de rationalisation. Entre 2009 et 2014, le nombre de sites actifs est passé de douze à huit. Avec la conversion de La Mède, le nombre de raffineries traditionnelles devrait tomber à sept.
http://www.usinenouvelle.com/article/co ... ge.N318770

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 02 avr. 2015, 21:36

Esso : les nouvelles normes de soufre, la bonne affaire

le 01/04/2015 lemarin.fr

La raffinerie Esso de Gravenchon, en Normandie, regarde avec gourmandise les nouvelles normes sur la zone Seca Manche-mer du Nord qui limitent à 0,1 % le taux de soufre des combustibles marins depuis le 1er janvier.
L’une des deux usines françaises du géant pétrolier américain sort désormais davantage de MGO (marine gas-oil), un produit plus noble que le fuel qui présente aussi l’avantage d’utiliser des molécules que le raffineur ne peut pas mettre dans le gas-oil routier.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... ne-affaire

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 19 avr. 2015, 12:39

Total va supprimer 178 postes à la raffinerie de la Mède

16 Avril 2015,

Même si Total a déjà annoncé par anticipation qu'il n'y aurait pas de destruction d'emplois et qu'aucun site ne sera fermé, la compagnie pétrolière vient d'officialiser ce jeudi le projet de réorganisation de ses raffineries dans l'Hexagone, avec 178 départs volontaires sur 430 postes à la raffinerie de la Mède (Bouches-du-Rhône), qui cessera fin 2016 son activité de raffinage de pétrole brut et sera reconvertie notamment dans la production de biocarburants.

Le plan prévoit également la modernisation de la raffinerie de Donges (Loire Atlantique) pour produire des carburants adaptés au marché européen. L'ensemble représente un investissement de 600 millions d'euros.

Total souligne qu'aucun site ne sera fermé

Total qui exploite cinq sites de raffinage en France souffre, comme l'ensemble du secteur européen, de surcapacités dans un contexte de baisse de la demande de produits pétroliers. Face à cette situation, le groupe a présenté jeudi lors d'un comité central d'entreprise (CCE), à son siège de La Défense, un plan de réorganisation de ses raffineries sur plusieurs années.

Si, en 2009-2010, l'officialisation de la fermeture de la raffinerie des Flandres à Dunkerque avait provoqué un tollé (plusieurs semaines de grève, des milliers de tonnes de pétrole brut bloqués), Total a tenté de rassurer les 3 800 salariés qu'il emploie dans cette activité. Patrick Pouyanné, le directeur général de Total, avait déjà annoncé lundi, dans «Les Echos», qu'aucun site ne serait fermé et qu'aucun salarié non cadre ne serait conduit à une mobilité forcée.
................
http://immobilier.lefigaro.fr/article/q ... 7eebe77ba/

parce qu' on consomme moins :

Image

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 24 avr. 2015, 19:44

Usine Nouvelle du 23 Avril 2015

Alors on apprend qu' à la Méde ils vont traiter 650 000 t d' huiles végétales usagée.

Mais d' ou viendra cette huile ? Mystére et boule de gomme. :-k
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 27 avr. 2015, 12:42

energy_isere a écrit : .....

Mais d' ou viendra cette huile ? Mystére et boule de gomme. :-k
Ce post du jour viewtopic.php?p=375795#p375795 vous dévoilera qu' il ne s' agira pas d' huile usagée de notre territoire, et qu' en plus ça sera minoritaire dans l' approvisionnement.
Ce qui sera majoritaire, et ça TOTAL n' en fait pas publicité c' est l' huile de palme. :shock:
Ce qui provoque la vive inquiétude des producteurs d' huile de Colza.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 17 sept. 2015, 18:21

La hausse des marges de raffinage profite à Esso France

le 16/09/2015 lemarin.fr

Esso France a pu tirer parti de la hausse des marges de raffinage. Ces marges sont passées de 15 à 50 euros par tonne entre les premiers semestres 2014 et 2015. Dans ce contexte, la filiale française de l’américain ExxonMobil a accru les volumes de brut traités de 7 % sur la période, à 7,7 millions de tonnes. Ce malgré l’arrêt planifié de plusieurs unités de sa raffinerie de Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime).
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... sso-france

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 01 nov. 2015, 12:43

ExxonMobil va augmenter les capacité de son hydrocraqueur à Rotterdam pour utiliser des sous produits lourds
ExxonMobil will expand the hydrocracker unit at its Rotterdam refinery to upgrade heavier byproducts into cleaner, higher-value finished products, including EHCTM Group II base stocks and ultra-low sulfur diesel, to meet growing global market demand.

30/10/2015 euro-petrole.com

The refinery, operated by Esso Nederland BV, will use ExxonMobil’s proprietary hydrocracking technology and be the first to produce EHC Group II base stocks in Europe. Base stocks are the primary ingredients used in the production of high-quality lubricating oils and greases. Group II base stocks are higher in performance, resulting in advantages in many lubricant and process oil applications.

“This investment demonstrates ExxonMobil’s long-term view and disciplined investment approach,” said Jerry Wascom, president of ExxonMobil Refining & Supply Company. “Despite a challenging industry environment, we are committed to our long-term strategy of investing in projects in advantaged locations where we can continue to increase competitiveness and profitability.”

ExxonMobil’s Rotterdam refinery, one of the most energy efficient in Europe, plays a key role in the region and marketplace as a manufacturer of low-sulfur petroleum products and chemical feedstocks. Following the expansion, the hydrocracking process will use proprietary catalysts applied in a unique refinery process configuration to efficiently produce both high-quality base stocks and ultra-low sulfur diesel.
................
http://www.euro-petrole.com/exxonmobil- ... -n-i-12171

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 16 janv. 2016, 19:30

Colas met en vente sa raffinerie de Dunkerque

15 janv 2016

Le conseil d'administration de Colas, numéro un mondial de la construction de routes, a décidé l'arrêt de l'activité de production et de vente de produits raffinés en France. Dans un communiqué paru jeudi 14 janvier 2016, le groupe français annonce donc la cession de sa raffinerie de Dunkerque.

La production et la vente de produits raffinés ne fait plus recette pour Colas. Les pertes opérationnelles courantes de cette activité se sont élevées à 22 M€ en 2012, 46 M€ en 2013 et 64 M€ en 2014. Elles devraient être de l'ordre de 75 M€ en 2015. Fin 2014, Colas avait d'ailleurs supprimer les lignes de production d'huiles de base pour se recentrer sur le bitume. Avec pour objectif de retrouver une rentabilité en 2016 ou en 2017. La baisse du prix du brut entraînant une baisse du prix de vente des produits raffinés anéantissent ces objectifs.

Colas préfère donc cesser ses activités dans ce domaine et donc céder la société SRD (Société de la raffinerie de Dunkerque) qui gère la raffinerie de Dunkerque (111 salariés). Elle produisait 300 000 tonnes de bitumes par an, 280 000 tonnes de lubrifiants, 30 000 tonnes de spécialités (paraffines ou extraits) et 220 000 tonnes de fuels.

Créée en 1932 sur un ancien terrain d'aviation par la Raffinerie des pétroles du Nord (groupe Pétrofina), la raffinerie de Dunkerque a été entièrement détruite par des bombardements allemands en 1940. Elle sera reconstruite et remise en service en 1952 par la Société générale des huiles de pétrole (SGHP) devenue la Société française des pétroles BP. A la faveur de plusieurs fusions, la raffinerie passera entre les mains de Mobil puis d'ExxonMobil pour devenir la Société de la raffinerie de Dunkerque (DR) détenue à 50% par ExxonMobil, à 40% par TotalFinaElf et 10% par BP. En 2010, Colas acquiert 100% du capital de la SDR.
http://www.econostrum.info/Colas-met-en ... 21330.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 29 mars 2016, 21:11

Esso va investir 90 millions d'euros en deux ans dans sa raffinerie de Fos-sur-Mer

Par JEAN-CHRISTOPHE BARLA Usine Nouvelle le 29 mars 2016,

Si certains de ses concurrents sur l'étang de Berre ont arrêté le raffinage ou restructurent leurs installations, le groupe pétrolier Esso entend pérenniser pour longtemps son usine de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) par un vaste programme de modernisation.

Président d'Esso France, Hervé Brouhard refuse systématiquement de dire si l'activité de la raffinerie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) a bénéficié de l'arrêt de celle de LyondellBasell à Berre-l'Etang (Bouches-du-Rhône). Il reste tout aussi mutique sur les perspectives que pourrait lui ouvrir la conversion de la raffinerie de Total à La Mède en bioraffinerie. Mais il admet que "les conditions de compétitivité changent autour de l'étang de Berre".

Peu importe à ses yeux les choix de ses concurrents, le groupe pétrolier renforce les performances de son unité qui a célébré ses 50 ans en 2015. "Nous inscrivons vraiment l'unité dans le long terme avec un programme d'investissement de 90 millions d'euros sur deux ans qui va nous permettre d'augmenter une nouvelle fois notre capacité de production de gazole, de poursuivre la réduction de nos coûts énergétiques et de revenir à nos niveaux de fiabilité et de sécurité les plus élevés", indique Stefanie Daehne, la directrice du site.

En 2015, la raffinerie a atteint un taux d'utilisation de 83%, en progression par rapport à 2014 (79,5%), mais encore en deçà du record de 2012 (91,7%). "Nous y étions en décembre et espérons nous y maintenir cette année", indique Hervé Brouhard pour qui "l'Etat doit aider l'industrie du raffinage à restaurer sa compétitivité, en éliminant les sur-réglementations et en réduisant les prélèvements fiscaux et sociaux, pour l'encourager à engager des investissements réellement productifs".

30 millions d'euros dès 2016

A Fos, tout en s'attachant à améliorer son impact environnemental afin de retrouver ses meilleurs résultats en termes d'émissions de SO2 et de CO2, Esso s'efforce de donner l'exemple. En 2015, l'entreprise a démarré un nouveau kerofiner qui lui permet de produire 300 000 tonnes supplémentaires de gazole par an. Depuis 2008, la production de gazole s'est accrue de plus de 800 000 tonnes. "Nous produisons plus de gazole que d'essence", précise Stefanie Daehne.

Parmi les chantiers programmés en 2016, le remplacement du réacteur du cracking catalytique et un projet, baptisé "Naphta Hydrofiner", destiné à optimiser la consommation énergétique. Les travaux et équipements devraient représenter une dépense d'une trentaine de millions d'euros. Six ans après son dernier grand arrêt, un autre chantier se profile pour l'an prochain avec un budget estimé à une soixantaine de millions d'euros. La raffinerie Esso de Fos-sur-Mer emploie 300 personnes pour une capacité de 6,7 millions de tonnes
http://www.usinenouvelle.com/article/es ... er.N385133

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 09 sept. 2016, 20:56

L'ancienne raffinerie Petroplus de Strasbourg-Reichstett engage sa reconversion

AFP le 08 sept. 2016

L'ancienne raffinerie du groupe suisse Petroplus à Reichstett (banlieue de Strasbourg), fermée en 2011, sera reconvertie en une vaste zone économique et naturelle, ont annoncé jeudi les promoteurs du projet, qui souhaitent y accueillir plus de 2 000 emplois dans les prochaines années.

La reconversion a été officiellement lancée jeudi, avec le début des démolitions des anciennes installations pétrolières, a constaté un journaliste de l'AFP. Le projet, piloté par l'Eurométropole (communauté urbaine) de Strasbourg et le propriétaire privé du site, comprend un parc d'activités économiques de 85 hectares, une zone de 144 hectares qui restera naturelle, et 238 hectares à répartir entre espace naturel et extension de la zone d'activités.

La reconversion est pilotée par la société privée française Brownfields, spécialiste de la transformation de grandes friches industrielles qui a acquis les terrains. Brownfields va engager 30 millions d'euros pour financer les travaux de démolition, de désamiantage et de dépollution des sols, ainsi que le réaménagement spécifique du parc d'activités, qu'il conservera sous le nom d'"EcoParc".
........................
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... ion-160908

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 02 nov. 2017, 20:30

Le scénario 2°C implique la fermeture de 25% des raffineries d’ici à 2035

Usine Nouvelle Aurélie Barbaux le 02/11/2017

Selon la dernière étude de Carbon Tracker, environ un quart des capacités mondiales de raffinage ne seront plus viables économiquement et devront être fermées d’ici à 2035 dans si l’on veut limiter le réchauffement climatique à 2°C.

Il faut laisser un maximum d’hydrocarbures dans le sol, si l’on veut limiter le réchauffement climatique à 2°C à la fin de ce siècle. Après avoir démontré qu’un tiers des investissements prévus dans le pétrole d’ici à 2025 seraient non rentables si l’on se tient aux objectifs de l’Accord de Paris, le think tank Carbon Tracker, dont l’objectif est de réorienter les investissements des acteurs de l’Oil & Gas, s’attaque aux capacités de raffinage.

Baisse de la demande de 23% en 15 ans.

Dans son dernier rapport, publié à la veille de la Cop 23, qui se tient à Bonn, en Allemagne, du 6 au 17 novembre, le groupe de réflexion explique qu’environ un quart des capacités mondiales de raffinage ne seront plus viables économiquement et devront être fermées d’ici 2035 dans un scénario de demande compatible avec un réchauffement limité à 2°C. Ce dernier implique en effet une baisse de la demande en pétrole de 23% en quinze ans. La valorisation totale du secteur pétrolier serait alors amputée de moitié, les bénéfices cumulés des entreprises (147 milliards en 2015) étant eux aussi diminué de moitié.

"Le raffinage souffrira plus que la production"

Pour arriver à cette conclusion, Carbon Tracker a analysé 492 raffineries, soit 94 % des capacités mondiales de raffinage et utilisé les données statistiques du cabinet de conseil Wood MacKenzie. “Si l’on parvient à limiter le réchauffement climatique à 2°C, le secteur du raffinage souffrira beaucoup plus que celui de la production, puisque cela générera des surcapacités structurelles et un environnement de marges faibles dont la seule issue serait une réduction soutenue des capacités” , analyse Alan Gelder, vice-président chargé de la recherche de Wood MacKenzie.

Total, dont 12% des résultats opérationnel est lié au raffinage avec une marge moyenne de seulement 3 dollars par baril (contre 5 pour Shell et 7 pour BP), explique le rapport, est prévenu.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... 35.N608473

Répondre