[Raffinage] la question qui tue !

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 01 déc. 2017, 19:02

Pourquoi Total a investi 1,1 milliard d'euros dans sa raffinerie d’Anvers

Usine Nouvelle le 01/12/2017

Total a inauguré le 30 novembre les nouveaux équipements de sa plateforme intégrée raffinage-pétrochimie d’Anvers (Belgique). Avec cet investissement, Total ne fait pas que parachever la modernisation de ses installations européennes.

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Malgré les nuages bas et la pluie glaciale, lors de l’inauguration des nouveaux équipements de la plateforme intégrée raffinage-pétrochimie de Total dans le port d’Anvers (Belgique), le 30 novembre, régnait une ambiance chaleureuse. Il est vrai que dans ce contexte de prix du pétrole durablement bas, un investissement de 1,1 milliard d'euros dans un site industriel pétrochimique avait de quoi réchauffer les cœurs des participants, à commencer par le maire d’Anvers, le Ministre-Président des Flandres, le vice-Premier ministre Belge et l’ambassadrice de France venus inaugurer le site aux côtés de Patrick Pouyanné, PDG de Total.

Pour le groupe pétrolier français, numéro deux du raffinage en Europe derrière Exxon, et de la pétrochimie derrière Dow Chemical, cet investissement n’est pourtant qu’une étape dans la modernisation de son outil industriel. Mais les choix technologiques réalisés en Belgique sont riches d’enseignement sur la stratégie de Total en matière de transition énergétique. Pourquoi, alors que l’Europe souffre encore de surcapacité de raffinage, Total a-t-il réalisé cet investissement entre 2014 et 2017.

Miser sur les plateformes intégrées

D’abord, Total a décidé de concentrer ses investissements sur ses six plateformes intégrant raffinage et pétrochimie qu’il possède en France, en Belgique, aux États-Unis, en Arabie Saoudite, au Qatar et en Corée du sud (où des investissements ont été annoncés en avril 2017), au détriment des sites spécialisés. En France, les trois raffineries ont ainsi été fermées et reconverties, en centre de formation à Dunkerque (Nord), à la pétrochimie de spécialité à Carling-Saint-Avold (Moselle) et en bioraffinerie à La Mède sur la commune de Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône). Cette dernière devrait entrer en production d’ici à la fin 2018.

Produire des carburants moins polluants


Ensuite, si la demande en pétrole doit continuer à augmenter, la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique change peu à peu la demande. Le fioul lourd émetteur de soufre et de particules est pointé du doigt. Et une nouvelle réglementation va par exemple obliger les navires à réduire leurs émissions de soufre. Total peut les aider. À Anvers, il vient d’investir 700 millions d’euros dans OPTARA, un nouvel équipement comprenant une unité de désasphaltage et un hydrocraqueur, pour convertir plus de fioul lourd qui lui arrive de la zone ARA (Amsterdam, Rotterdam et Anvers) en produits légers à basse teneur en soufre.

Augmenter encore la part du gaz


Enfin, l’avenir de Total est définitivement orienté vers le gaz plutôt que le pétrole, comme carburant mais aussi pour la pétrochimie. Total a donc investi 350 millions d’euros dans ROG, une unité récupérant les gaz riches produits par la raffinerie pour les convertir en matière première, et 50 millions d’euros dans le projet Ethane, qui a permis l’adaptation d’un des deux vapocraqueurs et de la logistique du site pour pouvoir importer et traiter de l’éthane. "Les vapocraqueurs d’Anvers pourront traiter dorénavant jusqu’à 60 % de charges avantagées dérivées du gaz dont les prix sont moins élevés que le naphta issu du pétrole, contre 30 % [avant l’investissement]", a expliqué Bernard Pinatel, directeur général de la branche Raffinage-Chimie de Total.

Étonnamment, cet investissement a aussi bénéficié de la chute des cours du pétrole brut en 2014. "La baisse des prix a augmenté la demande, explique Patrick Pouyanné. Et comme nous n’avons pas totalement répercuté la baisse sur nos prix, nous avons pu dégager une marge supplémentaire." Une marge qui a notamment permis à Total de décidé cet investissement XXL à Anvers.
https://www.usinenouvelle.com/article/p ... rs.N621893

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Message par energy_isere » 13 mars 2020, 20:27

Total lance la modernisation de sa raffinerie de Donges

EMMANUEL GUIMARD Usine Nouvelle 13/03/2020

Total confirme le lancement travaux de modernisation de sa raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) où elle installera une unité de désulfuration des gazoles. Un investissement de 350 millions d’euros auquel s’ajoute 150 millions d'euros pour le contournement de ce site Seveso.

Total annonce l’attribution à la société italienne Kinetics Technology du contrat d’ingénierie et de construction de la nouvelle unité de désulfuration des gazoles sur sa raffinerie de Donges (Loire-Atlantique). Le groupe confirme ainsi le départ officiel d’un investissement de 350 millions d’euros, annoncé en 2015.

Entre-temps, il est passé par un long processus d’études et d’autorisations. Le projet vise à "produire un carburant moins soufré, conforme aux normes européennes", fait savoir la direction de la raffinerie. Cet équipement devrait être opérationnel début 2023.


Hydrogène

Dans le processus de raffinage, cette unité intervient juste après la distillation, première étape du traitement du pétrole brut qui permet de décliner différents produits dont les essences, gazoles, kérosène, etc. Cette unité permettra donc d’atteindre une meilleure désulfuration en complément d’unités similaires, situées plus en aval dans la chaîne. Cette installation nécessitera, pour son fonctionnement, des volumes d’hydrogène en quantités supérieures à ce que la raffinerie peut actuellement produire. C’est Air Liquide qui réalisera cette unité, la seconde sur le site, et qui en assurera l’exploitation.

Contournement ferroviaire

Cet investissement va de pair avec le contournement ferroviaire de la raffinerie par le nord, qui représente par ailleurs un investissement de 150 millions d’euros, financé pour un tiers par Total. Car, curieusement, la voie ferrée Nantes-La Baule-Le Croisic, traverse littéralement le site industriel de Total, classé Seveso. "L’Etat, les collectivités locales et Total ont confirmé leur engagement à réaliser le contournement ferroviaire du site. SNCF Réseau, en charge de cette déviation, a mené les procédures d’autorisation et commence les travaux pour une mise en service effective en 2022", précise Total. Le groupe pétrolier étudie enfin le regroupement de ses quatre salles de contrôle, chargées de conduire les vingt unités du site, dans un seul lieu, pour un pilotage plus efficace de l’ensemble.
https://www.usinenouvelle.com/article/t ... es.N940156

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Message par energy_isere » 07 sept. 2020, 10:46

Un pipeline fissuré affaiblit la raffinerie de Grandpuits

Usine Nouvelle 06/09/2020

Selon les syndicats, Total pourrait arrêter les activités de raffinage à Grandpuits (Seine-et-Marne) pour reconvertir le site. L’entreprise a assuré qu’une fermeture ne fait pas partie des hypothèses étudiées.

Les problèmes sont liés au pipeline d’Ile-de-France (Plif) qui fournit une très grande partie du pétrole brut de la raffinerie. L’oléoduc, qui s’étend sur plus de 250 km, a connu deux fuites, la première, en 2014, en Seine-Maritime, la seconde, en février 2019, dans les Yvelines. Aujourd’hui, le Plif ne fonctionne qu’à 70 % de sa capacité, comme la raffinerie de Grandpuits qui transforme en temps normal 4,9 millions de tonnes de pétrole brut par an. Cette activité ralentie menace sa rentabilité.

"L’intégrité économique à long terme de Grandpuits repose avant tout sur la viabilité du Plif, commente le groupe pétrolier. Total n’est pas prêt à travailler avec des unités qui ne présenteraient pas toutes les garanties nécessaires à leur bon fonctionnement."

Il y a toujours des problèmes de microfissures. "Nous étudions le coût de son remplacement", indique le groupe. Les résultats de cet audit pourraient être connus à l’automne. Grandpuits compte environ 400 salariés auxquels il faut ajouter des centaines d’emplois indirects.
https://www.usinenouvelle.com/article/u ... ts.N996339

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par Jeuf » 07 sept. 2020, 12:56

energy_isere a écrit :
07 sept. 2020, 10:46
Un pipeline fissuré affaiblit la raffinerie de Grandpuits

Usine Nouvelle 06/09/2020

Selon les syndicats, Total pourrait arrêter les activités de raffinage à Grandpuits (Seine-et-Marne) pour reconvertir le site. L’entreprise a assuré qu’une fermeture ne fait pas partie des hypothèses étudiées.

Les problèmes sont liés au pipeline d’Ile-de-France (Plif) qui fournit une très grande partie du pétrole brut de la raffinerie. L’oléoduc, qui s’étend sur plus de 250 km, a connu deux fuites, la première, en 2014, en Seine-Maritime, la seconde, en février 2019, dans les Yvelines. Aujourd’hui, le Plif ne fonctionne qu’à 70 % de sa capacité, comme la raffinerie de Grandpuits qui transforme en temps normal 4,9 millions de tonnes de pétrole brut par an. Cette activité ralentie menace sa rentabilité.

"L’intégrité économique à long terme de Grandpuits repose avant tout sur la viabilité du Plif, commente le groupe pétrolier. Total n’est pas prêt à travailler avec des unités qui ne présenteraient pas toutes les garanties nécessaires à leur bon fonctionnement."

Il y a toujours des problèmes de microfissures. "Nous étudions le coût de son remplacement", indique le groupe. Les résultats de cet audit pourraient être connus à l’automne. Grandpuits compte environ 400 salariés auxquels il faut ajouter des centaines d’emplois indirects.
https://www.usinenouvelle.com/article/u ... ts.N996339
Et cette rafinnerie permet d'avoir une chaine de valorisation locale de pétrole extrait en Ile-de-france et Champagne. Il n'y en a pas beaucoup, mais quand même un peu. C'est un élément d'autonomie énergétique nationale.

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Message par energy_isere » 22 sept. 2020, 20:11

Seine-et-Marne: Total va cesser le raffinage sur le site de Grandpuits

AFP parue le 22 sept. 2020

Le groupe Total va arrêter les activités de raffinage sur le site de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) et doit annoncer jeudi un projet de reconversion, a-t-on appris mardi de source syndicale, confirmant une information du Figaro.

Les précisions sur ce projet de reconversion appelé "Galaxie" doivent être annoncées lors d'une réunion du CSEC (comité social et économique central) au siège du groupe pétrolier à la Défense (Hauts-de-Seine) puis à la raffinerie de Grandpuits.

"Cette reconversion pourrait entraîner la suppression de 200 postes chez Total sur les 450 et de 800 autres chez les sous-traitants", craint la CGT, qui assure que la raffinerie sera convertie en "plateforme de bioplastiques".

"Ce ne seront pas des licenciements secs mais des départs à la retraite non remplacés ou des mobilités internes vers d'autres sites de Total", a précisé à l'AFP Thierry Defresne, délégué syndical central CGT Total Raffinage Pétrochimie.

"Il est inutile de jouer à se faire peur. Le projet pour Grandpuits sera responsable dans toutes ses dimensions; investissements nouveaux et gestion du personnel. Personne ne perd son emploi chez Total lorsqu'il y a des évolutions industrielles", a assuré à l'AFP le groupe Total.

"A Carling (Moselle) ou la Mède (Bouches-du-Rhône) par exemple, il n'y a eu aucun licenciement, mais des départs à la retraite et des mobilités internes vers d'autres sites de l'entreprise", a également souligné le géant pétrolier français.

"Il y a de l'argent pour faire des transformations mais pas pour sauvegarder des emplois dans une raffinerie qui peut encore fonctionner 20 ans", a regretté la CGT.

Selon le syndicat, "la direction a mis un coup d'accélérateur sur le bio partout en France et compense par des importations de pétrole".

Sur les huit raffineries françaises, en comptant la bio-raffinerie de La Mède, cinq dépendent du groupe Total, deux d'Esso (Exxon-Mobil) et une de Petroineos, celle de Lavera également dans les Bouches-du-Rhône.
https://www.connaissancedesenergies.org ... its-200922

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Message par energy_isere » 24 sept. 2020, 12:28

Total: Arrêt du raffinage et projet de reconversion à Grandpuits

le 24/09/2020 Usine Nouvelle par Benjamin Mallet

Total a annoncé jeudi un projet de transformation de sa raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) en une plate-forme "zéro pétrole", le groupe prévoyant dans ce cadre un investissement de plus de 500 millions d'euros à horizon 2024 ainsi que 135 suppressions de postes sur le site.

A l'horizon 2024, la plate-forme de Grandpuits accueillera des activités de production de biocarburants, majoritairement destinés au secteur aérien, ainsi que de production de bioplastique, de recyclage de plastiques et d'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques.

Total a précisé dans un communiqué qu'il conduirait ce projet sans aucun licenciement, grâce à des départs en retraite anticipés et des mobilités internes vers d'autres sites du groupe, "en fournissant à chaque collaborateur une solution adaptée à sa situation".

Dans un communiqué, la CFDT a prévenu qu'elle n'accepterait "aucune suppression d'emploi".

"Salariés de Total, salariés des entreprises contractantes ou salariés des entreprises sous-traitantes, personne ne doit être laissé sur le bord de la route !", ajoute la Fédération Chimie Energie de la CFDT, qui appelle la direction de Total à "être honnête et très clair dans l’explication qui sera faite aux élus sur les choix industriels et sociaux à venir".

La décision d'arrêter le raffinage à Grandpuits fait suite à un audit mené sur le pipeline d'Ile-de-France (PLIF) - le reliant au port maritime du Havre et permettant l'approvisionnement en brut de la raffinerie -, après des fuites survenues en 2014 et 2019 qui ont conduit à réduire la pression maximale d'utilisation du PLIF et à limiter le fonctionnement de la raffinerie à 70% de sa capacité, menaçant ainsi sa pérennité.

Il ressort de l'audit que le remplacement du PLIF "est la seule solution pour revenir à un fonctionnement normal de la raffinerie, mais nécessiterait un investissement de près de 600 millions d'euros", a expliqué Total.

"Pour cette raison, compte tenu des orientations en termes de transition énergétique retenues par la France à horizon 2040, Total fait le choix d'arrêter le raffinage de pétrole et d'engager une transformation industrielle du site grâce à un programme d'investissement majeur."

AUCUNE INCIDENCE SUR LES STATIONS-SERVICE ET LES AÉROPORTS D'ILE-DE-FRANCE

En parallèle, le raffinage du pétrole brut à Grandpuits s'arrêtera au premier trimestre 2021 et le stockage de produits pétroliers fin 2023, "sans aucune incidence sur le bon fonctionnement" des stations-service et des aéroports d'Ile-de-France qui seront approvisionnés par les raffineries de Donges (Loire-Atlantique) et de celle de Normandie.

Sur les 400 postes que comptent aujourd'hui la plate-forme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville (Yvelines), 250 postes seront maintenus. En outre, 15 emplois supplémentaires seront créés à Grandpuits dans une unité d'emballage en aval de l'unité de bioplastiques.

Total estime également que les chantiers générés par ses investissements permettront également de créer jusqu'à 1.000 emplois pendant les trois années de construction des nouvelles unités.

Le groupe ajoute avoir réalisé une cartographie des entreprises partenaires intervenant sur la plate-forme, qui représentent l'équivalent de 300 emplois à temps plein. Il s'engage à "accompagner chaque entreprise concernée par l'évolution du site" et dans sa nouvelle configuration, de continuer à "faire appel en priorité à ses entreprises partenaires", représentant 200 emplois à temps plein.

La future usine de biocarburants de Grandpuits, majoritairement destinés au secteur aérien et dont la mise en service est prévue en 2024, aura une capacité de traitement de 400.000 tonnes par an.

Elle sera alimentée majoritairement par des graisses animales en provenance d'Europe et des huiles de cuisson usagées qui seront complétées par des huiles végétales de type colza, à l'exception de l'huile de palme.
https://www.usinenouvelle.com/article/t ... s.N1008624

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Message par energy_isere » 22 nov. 2020, 01:46

China Is Set to Eclipse America as World’s Biggest Oil Refiner[/b]

Bloomberg 21 nov 2020

Earlier this month, Royal Dutch Shell Plc pulled the plug on its Convent refinery in Louisiana. Unlike many oil refineries shut in recent years, Convent was far from obsolete: it’s fairly big by U.S. standards and sophisticated enough to turn a wide range of crude oils into high-value fuels. Yet Shell, the world’s third-biggest oil major, wanted to radically reduce refining capacity and couldn’t find a buyer.


As Convent’s 700 workers found out they were out of a job, their counterparts on the other side of Pacific were firing up a new unit at Rongsheng Petrochemical’s giant Zhejiang complex in northeast China. It’s just one of at least four projects underway in the country, totaling 1.2 million barrels a day of crude-processing capacity, equivalent to the U.K.’s entire fleet.

The Covid crisis has hastened a seismic shift in the global refining industry as demand for plastics and fuels grows in China and the rest of Asia, where economies are quickly rebounding from the pandemic. In contrast, refineries in the U.S and Europe are grappling with a deeper economic crisis while the transition away from fossil fuels dims the long-term outlook for oil demand.

America has been top of the refining pack since the start of the oil age in the mid-nineteenth century, but China will dethrone the U.S. as early as next year, according to the International Energy Agency. In 1967, the year Convent opened, the U.S. had 35 times the refining capacity of China.

The rise of China’s refining industry, combined with several large new plants in India and the Middle East, is reverberating through the global energy system. Oil exporters are selling more crude to Asia and less to long-standing customers in North America and Europe. And as they add capacity, China’s refiners are becoming a growing force in international markets for gasoline, diesel and other fuels. That’s even putting pressure on older plants in other parts of Asia: Shell also announced this month that they will halve capacity at their Singapore refinery.

There are parallels with China’s growing dominance of the global steel industry in the early part of this century, when China built a clutch of massive, modern mills. Designed to meet burgeoning domestic demand, they also made China a force in the export market, squeezing higher-cost producers in Europe, North America and other parts of Asia and forcing the closure of older, inefficient plants.

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“China is going to put another million barrels a day or more on the table in the next few years,” Steve Sawyer, director of refining at industry consultant Facts Global Energy, or FGE, said in an interview. “China will overtake the U.S. probably in the next year or two.”

Asia Rising
But while capacity will rise is China, India and the Middle East, oil demand may take years to fully recover from the damage inflicted by the coronavirus. That will push a few million barrels a day more of refining capacity out of business, on top of a record 1.7 million barrels a day of processing capacity already mothballed this year. More than half of these closures have been in the U.S., according to the IEA.

About two thirds of European refiners aren’t making enough money in fuel production to cover their costs, said Hedi Grati, head of Europe-CIS refining research at IHS Markit. Europe still needs to reduce its daily processing capacity by a further 1.7 million barrels in five years.

“There is more to come,” Sawyer said, anticipating the closure of another 2 million barrels a day of refining capacity through next year.

Chinese refining capacity has nearly tripled since the turn of the millennium as it tried to keep pace with the rapid growth of diesel and gasoline consumption. The country’s crude processing capacity is expected to climb to 1 billion tons a year, or 20 million barrels per day, by 2025 from 17.5 million barrels at the end of this year, according to China National Petroleum Corp.’s Economics & Technology Research Institute.

India is also boosting its processing capability by more than half to 8 million barrels a day by 2025, including a new 1.2 million barrels per day mega project. Middle Eastern producers are adding to the spree, building new units with at least two projects totaling more than a million barrels a day that are set to start operations next year.
...................


https://www.msn.com/en-us/money/markets ... d=msedgntp

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 20 mai 2022, 11:50

Plateforme TotalEnergies de Feyzin : dans les coulisses du grand arrêt
Depuis le 23 mars, les unités pétrochimiques de la plateforme de Feyzin sont à l’arrêt. Pourtant, le site s’apparente à une véritable fourmilière. 170 entreprises et 1500 intervenants effectuent des opérations de maintenance

le 06 mai 2022 journal-du-btp.com

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Audrey Desfeve - Tanneguy Descazeaud, directeur de la plateforme TotalEnergie de Feyzin, devant les installations habillées d’échafaudages.

C’est un événement qui a lieu tous les sept ans : le grand arrêt des unités du secteur pétrochimie de la plateforme TotalEnergies de Feyzin. Une vaste opération de maintenance, chiffrée à 63 millions d'euros et qui vise à ouvrir, nettoyer et inspecter l’ensemble des installations. Ces dernières sont mises à l’arrêt afin de réaliser les travaux nécessaires. Ces derniers ont commencé le 23 mars et se termineront fin mai. Ils visent à renforcer la sécurité et apporter des améliorations techniques.

Plateforme de Feyzin : une fermeture de neuf semaines

Aussi, "pendant ces neufs semaines, la plateforme ne produit pas d’éthylène et de propylène. Nous constituons des stocks en amont, sur notre site de l’Ain", explique Tanneguy Descazeaud, directeur de la plateforme. Ces produits sont de grands intermédiaires de la chimie et permettent de fabriquer des emballages, des isolants, des encres, etc. Ce grand arrêt se prépare deux ans à l’avance. Les gigantesques échafaudages, qui habillent les installations, sont par exemple montés six mois en amont.

Une base-vie gigantesque

170 entreprises - toutes certifiées MASE - pour la plupart locales, sont mobilisées, à l’instar de Siemo, entreprise solaizarde qui a monté les échafaudages. La société lyonnaise GL Events s’est attelée à la construction de la gigantesque base-vie de 30 000 m² qui a été installée au nord de la plateforme, pour accueillir les équipes.

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Elle comprend notamment 150 modules de bureaux, vestiaires et sanitaires, un chapiteau de 1 500 m² aménagé en bureaux et un restaurant de 600 m². Mais on ne rentre pas dans la base-vie d’une des plus grandes plateformes pétrochimiques de France comme dans un moulin ! Il faut passer par la "Safety street", où sont présentées toutes les règles de sécurité des lieux.
https://www.journal-du-btp.com/platefor ... 07999.html

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 28 mai 2022, 15:14

Début du démentelement de la raffinerie de Tenerife aux Canaries
Tenerife starts the dismantling of the Cepsa refinery as a symbol of energy transition
24/05/2022
https://www.euro-petrole.com/tenerife-s ... -n-i-23929

Image
La raffinerie a été fermée en 2015. En 2018, il a été annoncé que la raffinerie serait démantelée
https://gaz.wiki/wiki/fr/Refiner%C3%ADa ... e_Tenerife

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 29 mai 2022, 09:12

Les raffineries, goulet d'étranglement qui aggrave la flambée de l'essence aux Etats-Unis

AFP•29/05/2022

Malgré un prix de l'essence record aux Etats-Unis, les raffineries américaines ne parviennent pas à rattraper la demande, faute de capacités suffisantes, après une série de fermetures ces dernières années, contribuant à la flambée du carburant.

La semaine dernière, le taux d'utilisation des raffineries aux Etats-Unis est monté à 93,2%, le plus élevé depuis décembre 2019, rompant avec la tradition d'un mois de mai habituellement dédié à la maintenance, avec une utilisation limitée des installations.

Pour autant, les réserves américaines d'essence ont encore baissé, à un niveau plus vu à cette époque de l'année depuis huit ans, alors que ce week-end, férié aux Etats-Unis (Memorial Day), marque le début de la grande saison des déplacements routiers.

"On va à la faillite" du système, prévient Robert Yawger, analyste de Mizuho Securities.

"Le manque de capacité de transformation" du pétrole en carburant, qui s'ajoute au décollage des prix du brut, "a fait massivement grimper les prix du raffinage (...) ces derniers mois et mené à des prix record pour l'essence et le gasoil", selon le cabinet Eurasia Group.

Le tarif de l'essence enchaîne les sommets historiques aux Etats-Unis, en hausse de plus de 70% sur un an. Les analystes de JPMorgan Chase le voient même s'envoler encore de plus de 30% durant l'été, à plus de 6 dollars le gallon (3,78 litres).

Le nombre de raffineries en activité a chuté de 13% en dix ans et est aujourd'hui le plus faible de l'ère moderne.

Aux fermetures planifiées, est venue s'ajouter l'explosion de la raffinerie PES de Philadelphie, la plus importante installation du nord-est des Etats-Unis, en juin 2019, qui a été suivie par la condamnation définitive du site.

"C'est un sujet de préoccupation croissante aux Etats-Unis, parce qu'on a perdu plus d'un million de barils par jour de capacité en un an", selon Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Aux premiers mois de la pandémie, certains sites avaient été fermés pour s'ajuster au ralentissement de la demande, mais tous n'ont pas été remis en service depuis, comme celui de Gallup (Nouveau-Mexique), propriété de Marathon Petroleum.

La plupart des grands raffineurs ont initié la conversion de certains de leurs équipements pour produire du biocarburant, ce qui entraîne la suspension temporaire de leurs activités.

Et dans le cas de HollyFrontier, la transition vers le carburant renouvelable a, par exemple, fait passer la capacité de son installation de Cheyenne (Wyoming), de 52.000 à 6.000 barils par jour.

- "Ca sent mauvais" -

Les tensions structurelles ont été encore accrues par la guerre en Ukraine, qui a poussé une partie de l'Occident à se passer de la Russie, grand pourvoyeur de produits raffinés, en particulier du gasoil.

Cette situation a entraîné une demande accrue à l'export pour le carburant produit aux Etats-Unis, et déséquilibré encore un peu plus le rapport entre offre et demande.

"Vous pourriez reconstituer des capacités dans le nord-est (...), mais ce sont des investissements qu'il faudrait rentabiliser sur 10 ou 20 ans", avance Richard Sweeney, professeur d'économie de l'environnement au Boston College. "Or, la tendance générale est celle d'une industrie en déclin."

"Une raffinerie prend cinq ou six ans à construire, (...) sachant que la demande pour vos produits va probablement aller décroissante", abonde Bill O'Grady, de Confluence Investment Management, "donc il y a très peu d'incitation à investir".

Beaucoup des grands raffineurs américains ont d'ailleurs choisi de consacrer une part significative de leurs profits actuels à des rachats d'actions et au versement de dividendes plutôt qu'à des investissements massifs.

La dernière ouverture d'une raffinerie majeure aux Etats-Unis remonte à 1977, et seuls cinq nouveaux sites ont été inaugurés ces vingt dernières années.

"Ce qui complique encore le problème, c'est qu'aucune collectivité ne veut de raffinerie" sur son territoire, souligne Bill O'Grady. "C'est sale, ça peut exploser, ça sent mauvais."

"Les gouvernements essayent de devenir plus responsables sur le plan environnemental et dissuadent l'investissement dans le raffinage (...) mais on se retrouve avec une pénurie de capacités", fait valoir Phil Flynn de Price Futures Group.

Pour lui, "il va falloir qu'on trouve un équilibre entre nos rêves ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) et la réalité qui consiste à essayer de fournir le marché" avec des produits pétroliers, en attendant que l'offre d'énergie renouvelable soit suffisante pour s'y substituer.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a68de630a8

Paulad
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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par Paulad » 29 mai 2022, 12:44

Le pic par le manque de raffineries ?? Cela fait sens au vu de ce qui écrit dans l'article ? Qui a envie d'investir dans la transformation d'une ressource qui sera bientôt en déclin ?

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par Jeudi » 29 mai 2022, 13:05

Paulad a écrit :
29 mai 2022, 12:44
Le pic par le manque de raffineries ?? Cela fait sens au vu de ce qui écrit dans l'article ? Qui a envie d'investir dans la transformation d'une ressource qui sera bientôt en déclin ?
Oui, ce serait une forme de pic demande, ou peut-être devrait-on dire un pic d’investissement? Mais je me demande quelle est la part réelle d’anticipation d’une baisse de la demande versus le résultat de l’activisme vert: cibler les banques et fonds de retraites pour qu’ils sortent du secteur semble surprenamment efficace (plus qu’essayer de stopper les subventions etatiques!)
Quand rien dans l’univers ne te contredit, ça veut dire que tu n’écoutes pas.

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 04 juin 2022, 13:35

suite de 3 posts au dessus.

Et si effectivement les USA ne construisait plus une seule raffinerie chez eux comme le pense le CEO de Chevron ?
Chevron CEO Says No New Refineries In U.S—Ever

By Julianne Geiger - Jun 03, 2022

Chevron CEO Mike Wirth’s view of U.S. refineries is that there will never be another new refinery building in the United States.

High prices at the pump have triggered a host of discussions around where the market constraints are, but current refinery utilization in the United States—which is at more than 90%--combined with low product inventories and sky-high refining margins, indicates that the bottleneck to getting more gasoline to market is the refining segment—not pumping crude.

But according to Wirth, there may be no relief in sight. In an interview with Bloomberg Markets, Wirth describes his rationale for that belief:

“Building a refinery is a multi-billion dollar investment. It may take a decade. We haven’t had a refinery built in the United States since the 1970s. My personal view is that there will never be another refinery built in the United States.”

According to Wirth, oil and gas companies would have to weigh the benefits of committing capital ten years out that will need decades to offer a return to shareholders “in a policy environment where governments around the world are saying ‘we don’t want these products to be used in the future’”.

In Wirth’s view, they are receiving mixed signals in these policy discussions.

“We need to sit down and have an honest conversation—a pragmatic and balanced conversation—about the relationship between energy and economic prosperity, national security, and environmental protection. We need to recognize that all of those matter.”

Wirth reiterated the industry view that oil and gas producers take a long view of the market fundamentals of supply and demand when settling on capital expenditures. And according to Wirth, it takes years for decisions made today to result in oil.

The unique circumstances of the past two pandemic years have only sought to exacerbate the lag between demand and supply as industry workers fled the industry and wells and refineries were taken offline—some never to return.
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... SEver.html

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 16 mars 2024, 10:58

Pétrole: l'avenir des raffineries françaises en question

AFP le 16 mars 2024

Une des plus grandes raffineries de France à l'arrêt pour des fuites, une autre victime d'un incendie, une demande de produits pétroliers en baisse: à l'heure de la transition écologique, le climat n'est pas au beau fixe pour les employés des plateformes pétrolières françaises.

En février, la raffinerie de Donges (Loire-atlantique), la deuxième de France, a été mise à l'arrêt pour des problèmes de corrosion et de fuites, avant un redémarrage complet espéré pour début avril.

"Les outils sont en train de payer l'absence de maintenance suffisante pendant des années et des années", peste Eric Sellini, cordonnateur CGT au sein du pétrolier TotalEnergies.

Un grief que réfute la direction du groupe: "Nous ne faisons pas d'impasse ni sur la sécurité, ni sur l'entretien nécessaire", a déclaré à l'AFP Jean-Marc Durand, directeur raffinage et pétrochimie Europe.

La demi-douzaine de raffineries conventionnelles qui demeurent en France représentent entre 5.000 et 10.000 emplois directs, selon l'Ufip, le syndicat des entreprises pétrolières.

TotalEnergies n'est pas le seul à avoir connu des incidents récents: la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme, près du Havre, a été victime le 11 mars d'un incendie dans une unité de distillation, qui a fait cinq blessés légers.

Un incident que la CGT du groupe ne relie pas à un problème de maintenance.

En revanche, les représentants du personnel déplorent "un désinvestissement industriel", dit Germinal Lancelin, délégué CGT de la raffinerie.

- Compétitivité -

Les représentants du secteur récusent tout procès en vieillissement: "certaines unités datent d'il y a quelques décennies, mais tous les cinq à six ans, on est intervenu pour régler les problèmes, donc on ne peut pas dire que le parc est vieillissant", assure à l'AFP le président de l'Ufip, Olivier Gantois.

"Ce qui est certain, c'est que ça fait 50 ans qu'on n'a pas construit de raffineries en France, et on n'en construira pas de nouvelles", ajoute-t-il toutefois.

Un constat qui s'explique par plusieurs facteurs. Un déficit de compétitivité, pour commencer.

Le raffinage doit acheter son énergie pour fonctionner, en particulier du gaz et de l'électricité. Or "le gaz naturel en France coûte de façon stabilisée à peu près deux fois plus cher qu'il ne coûtait avant Covid. Et avant Covid, il coûtait déjà beaucoup plus cher que ce qu'il ne coûte en Amérique du Nord", souligne M. Gantois.

"En Europe, l'énergie est chère, or pour raffiner il faut beaucoup d'énergie", renchérit M. Durand, qui nuance toutefois: "on ne reste pas les bras croisés, on investit pour réduire nos consommations d'énergie, on travaille tous les jours à essayer de garder une compétitivité".

Autre caillou dans la chaussure, le recul de la demande de produits pétroliers, avec un chauffage au fioul en perte de vitesse et l'électrification progressive du parc automobile.

A la raffinerie de Donges, TotalEnergies va toutefois investir 350 millions d'euros dans une nouvelle unité de raffinage pour produire des carburants répondant aux spécifications européennes, de quoi battre en brèche l'idée d'une disparition à moyen terme.

- Moindre besoin de personnel -

Mais c'est une exception, estime la CGT du groupe: l'heure est davantage à la conversion des raffineries en bio-raffineries, qui produisent des carburants à base de biomasse, comme à La Mède (Bouches-du-Rhône) et Grandpuits (Seine-et-Marne), des projets qui se sont soldés par des restructurations.

Ces deux sites sont ainsi passés chacun de près de 400 salariés à environ 250, selon la direction.

La CGT assure qu'un projet de ce type est dans les tuyaux pour la raffinerie de Feyzin, dans le Rhône.

"On réfléchit en permanence à ce qu'on doit faire sur chacune de nos plateformes", répond Jean-Marc Durand.

"Quand on prend les scénarios prospectifs de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), même dans le scénario Zéro Emission nette (à 2050) qui est le plus radical en termes de transformation et de défossilisation, le monde consomme encore du pétrole et la France aussi", souligne Olivier Gantois.

"En 2050, en France, il y aura peut-être encore une, voire plusieurs raffineries qui traiteront du pétrole", dit-il. "Mais il y en aura d'autres qui n'en traiteront plus, et il est probable que celles qui traitent encore du pétrole traiteront à ce moment-là un mélange de pétrole et de biomasse".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-240316

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