[Raffinage] la question qui tue !

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 30 nov. 2012, 15:54

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Usine Nouvelle du 29 Nov 2012

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 13 déc. 2012, 19:36

Le site de Petroplus est mis à l'arrêt à partir d'aujourd'hui
Le contrat de six mois conclu avec Shell arrive à expiration. Les syndicats craignent que les coûts de redémarrage ne découragent les candidats potentiels à la reprise.

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 02 avr. 2013, 17:11

Esso accroît la production de gazole de sa raffinerie de Fos-sur-Mer

02 Avril 2013 Usine Nouvelle

Après 65 millions d'euros d'investissements en 2011 et 2012 pour optimiser ses performances, la raffinerie va encore investir en 2013 afin d'adapter son outil à la demande française de gazole.

"Il faut vraiment parvenir à un rééquilibrage progressif de la fiscalité sur le gazole et l'essence. En augmentant légèrement chaque année les taxes sur le gazole et en baissant tout aussi légèrement celles sur l'essence, il est possible, à budget constant, d'aboutir en cinq ans. C'est vital pour l'outil de raffinage français, contraint d'exporter l'essence qu'il produit, et pour le commerce extérieur, les importations de gazole représentant 20 milliards d'euros sur un déficit total de 70 milliards d'euros", explique Francis Duseux, président d'Esso France, venu à Marseille le 29 mars exposer les résultats et perspectives du groupe.

En attendant une décision gouvernementale sur le sujet, Esso modifie son outil, notamment sur la raffinerie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), d'une capacité de 6,9 millions de tonnes. "En 2012, le gazole a représenté plus de 45 % de notre production, explique le directeur Erik van Beek. Nous allons investir 6 millions d'euros sur 2013-2014 5 pour améliorer notre tour sous vide, renouvelée en 2007, pour poursuivre notre adaptation à la demande du marché français."


Pour Francis Duseux, ces transformations constituent, avec le réseau de distribution Esso, une clé de la conquête de parts de marché. "Aujourd'hui, tous produits confondus, nous sommes à 19 % alors qu'Esso pèse près de 30 % de la capacité française de raffinage. Nous avons donc une marge significative de progression."

Le président d'Esso France juge la raffinerie comme "l'une des plus performantes au monde dans le groupe" grâce à un taux d'utilisation de 90 % en 2012 et 23 ans consécutifs sans accident avec arrêt. En partenariat avec Air Liquide, elle a entrepris l'extension de son réseau d'oxygène pour approvisionner son craqueur catalytique. La dépense s'élève à 5 millions d'euros.

Et dans un souci de meilleure compétitivité, elle prévoit également d'améliorer la récupération d'énergie sur son unité de gazole. "L'efficacité énergétique contribue à réduire nos coûts et nos émissions. Nous nous inscrivons vraiment dans une vision de long terme", assure Erik van Beek.
http://www.usinenouvelle.com/article/es ... er.N194291

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Message par energy_isere » 16 avr. 2013, 15:38

La raffinerie Petroplus définitivement fermée:

16 Avril 2013 ROUEN, Seine-Maritime/PARIS (Reuters)

Le tribunal de commerce de Rouen a sonné mardi le glas des espoirs de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) en rejetant les deux offres en lice au dernier jour de la date-butoir fixée avant la fermeture définitive.

Au terme d'une année de douches écossaises pour les 448 salariés du site, deux dossiers, ceux des groupes panaméen Netoil et libyen Murzuk Oil, avaient été jugés recevables début avril par les administrateurs judiciaires.

"Le tribunal a jugé qu'aucune des offres examinées (...) ne présentait les capacités financières et techniques suffisantes pour assure la reprise pérenne de Petroplus", ont indiqué les administrateurs judiciaires dans un communiqué.

Ils précisent que cette décision "entraîne donc la cessation définitive d'activité de la société (...) et malheureusement le déclenchement dans les jours prochains de la procédure de licenciement collectif des salariés", ont-ils ajouté, précisant que le comité d'entreprise se réunirait le 18 avril.

..........................

"Petit-Couronne produit environ 120.000 barils par jour, ça représente 15 millions d'euros de produits.(..) On ne peut pas confier des installations de cette importance à des entités qui n'ont pas la solidité financière requise", a déclaré à Reuters Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).

.................
La saga judiciaire pour la reprise de la raffinerie aura duré plus d'un an, après la faillite de sa maison-mère, le groupe suisse Petroplus fin janvier 2012
http://www.boursorama.com/actualites/la ... 49c1b3056f

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Message par energy_isere » 02 mai 2013, 18:43

Dossier de 6 pages sur le raffinage dans La Recherche de Mai 2013.

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 14 juin 2013, 18:25

Le pétrolier Total maintient ses 10% de parts dans le doublement de la raffinerie de Laffan au Qatar

leblogenergie Avril 2013

Le raffinage mondial se déplace à grands pas des pays consommateurs qui possédaient les technologies de la pétrochimie et où il était traditionnellement installé, vers les pays producteurs qui veulent profiter de la ressource constituée par la valeur ajoutée du raffinage et de la pétrochimie associée. Ce mouvement d’intégration aval a été lancé par exemple ces dernières années à grande échelle par l’Arabie Saoudite qui construit en 2013 deux grandes raffineries de 400 mille barils par jour de capacité: celle de Jubail avec le français Total qui devrait être opérationnelle à la fin de l’année et celle de Yanbu dans laquelle le chinois Sinopec est associé et qui est planifiée pour produire à la fin 2014. Par la suite deux projets saoudiens de raffineries de mêmes tailles seraient à l’étude: celui de Jazan (2016) ainsi qu’une extension de la raffinerie de Petro Rabigh. A l’issue de ces programmes l’Arabie sera devenue un exportateur mondial majeur de produits raffinés et probablement un moindre exportateur de pétrole brut.

Il n’est pas nécessaire de sortir de la promotion Voltaire pour raisonnablement prévoir que dans les décennies à venir le raffinage pétrolier va se concentrer chez les pays producteurs de pétrole ou de gaz (Moyen-Orient, Afrique, États-Unis, Russie, etc.) qui profiteront d’une ressource abondante et peu onéreuse, alors que les raffineries occidentales plombées par le coût de la matière première importée et rare, les règlementations, les contraintes écologiques et le niveau des salaires au sein des raffineries fermeront ou réduiront la voilure. La raffinerie invendable de Petroplus, à Petit Couronne malgré les vains efforts du puissant Ministre voisin, illustre ce processus en cours.

Pour un pétrolier non américain, tel que le français Total, il apparaît alors impératif d’être associé à plusieurs projets de raffinage d’avenir au sein de pays producteurs. La raffinerie de Jubail constituera par exemple une source de revenus importante pour cet industriel de plusieurs milliards de dollars. Mais par ailleurs, Qatar Petroleum vient d’annoncer son intention de lancer le doublement de capacité de sa raffinerie de 162000 barils/jour de Laffan qui valorise les condensats de gaz de l’immense gisement gazier offshore des North Fields en les convertissant en naphta, kérosène et gazole. Le pétrolier Exxon Mobil qui détient 10% de la première tranche n’est plus associé à cette extension, par contre Total conserve les 10% de parts qu’il détenait dans la première phase. Ceci est à souligner et valorise de toute évidence le Pétrolier français. Mais peu comprennent l’importance du raffinage de nos jours? Et pourtant Patrick Pouyanné, responsable du pôle Raffinage Pétrochimie semble être l’homme qui monte au sein de Total.
http://www.leblogenergie.com/2013/04/22 ... -au-qatar/

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 12 janv. 2014, 20:47

Nouvelles fermetures en vue pour le raffinage européen

AFP 12 Janvier 2014

L’horizon reste sombre pour le raffinage européen, secteur chroniquement mal en point dont le déclin de rentabilité ne pourra être enrayé qu’au prix de nouvelles fermetures de sites, avertissent des spécialistes.
«L’industrie du raffinage perd de l’argent», déplore le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, interrogé par l’AFP.

«Avec les pertes que le secteur a enregistrées en 2013, il est probable qu’il y aura d’autres restructurations», prédit-il.

Pour la France seule, les pertes sont estimées entre 700 et 750 millions d’euros, à cause d’un nouvel effondrement des marges de raffinage, après une brève embellie en 2012.

Cette marge, qui résulte de la différence entre le prix des produits raffinés et celui du pétrole brut, ne couvre plus l’ensemble des frais des raffineurs. «Elle a atteint en moyenne 18 euros la tonne alors que l’équilibre se situe à environ 31-32 euros», selon M. Schilansky.

Le constat vaut pour toutes les raffineries européennes, qui souffrent d’une demande en baisse, d’une compétitivité érodée et d’une concurrence internationale accrue.

«A part fermer, il n’y a pas vraiment de solution afin que celles qui restent puissent bénéficier d’une marge positive», abonde Olivier Abadie, spécialiste de l’aval pétrolier au cabinet de recherche IHS.

En Europe, la consommation de produits pétroliers a reculé en moyenne de 2% par an depuis 2006 en raison de la crise économique, de la tertiarisation de l’économie, de normes environnementales plus sévères et d’une efficacité énergétique accrue, selon l’association de l’industrie pétrolière européenne Europia.

A cela s’ajoute une structure de production inadaptée à la demande: les raffineries produisent trop d’essence et pas assez de gazole, à la marge pourtant plus élevée. En France, ce carburant bénéficie d’une fiscalité avantageuse et représente plus de 80% des volumes écoulés dans les stations-service.

Les raffineries sont dès lors contraintes d’exporter leurs surplus d’essence et les distributeurs doivent importer massivement du gazole.

«Elles seraient plus rentables si elles pouvaient produire plus de diesel», mais la crise qui frappe le secteur l’empêche de réaliser ces investissements lourds pour s’adapter, explique M. Abadie.

La France épargnée à court terme

Dans le même temps, le débouché majeur que constituaient les Etats-Unis pour les exportations européennes s’est tari et de nouveaux acteurs apparaissent en Asie et au Moyen-Orient.

Soumises à moins de contraintes environnementales, les raffineries américaines ont gagné en compétitivité grâce à l’essor des hydrocarbures de schiste qui leur donne accès à des matières premières bon marché. Le pays est lui-même devenu exportateur.

«L’énergie représente 60% des coûts opératoires en Europe et seulement 30% aux Etats-Unis», relève M. Schilansky.

Conséquence: depuis 2009, le nombre de raffineries est passé de 102 à 87 en Europe, et de 12 à 8 en France, dont cinq exploitées par Total.

Pourtant, la surcapacité persiste. Elle est estimée à environ 10%, soit environ 70 millions de tonnes par an, estime l’Ufip, selon laquelle «il faudra encore réduire les capacités».

Même une reprise économique durable ne changerait pas la donne «tant que l’Europe devra payer son énergie deux fois plus cher que les Etats-Unis», estime Alain Mathuren, d’Europia, alors que de nouvelles législations environnementales européennes pourraient entraîner plusieurs milliards d’euros de charges supplémentaires pour le secteur (Total, Eni, Repsol, Shell...)

Dans l’immédiat, l’Hexagone échapperait aux coupes sombres. «Total s’était engagé, à la fermeture de la raffinerie de Mardyck (en 2010), à ne pas fermer d’autre raffinerie dans les cinq ans, ce qui réduit le risque de fermeture en France à court terme», selon Olivier Abadie, d’IHS. «Le pays de loin le plus excédentaire en Europe en termes de capacité de raffinage est l’Italie».

Premier raffineur européen, Total prévoit environ 500 millions d’euros de pertes en France pour sa branche raffinage-pétrochimie en 2013. Ses capacités ont diminué de 23% entre 2006 et 2011 et une réduction supplémentaire de 20% est prévue d’ici à 2017.

«Réduire les capacités ne signifie pas nécessairement fermer des sites», prévient toutefois une porte-parole du géant pétrolier. Il s’agit de «produire moins mais mieux» et de poursuivre la stratégie de rapprochement des activités de raffinage et de pétrochimie qui a permis de dégager 100 millions de dollars de synergies l’an dernier.
http://www.liberation.fr/economie/2014/ ... een_972208

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 05 févr. 2014, 18:23

Le raffinage français pris dans une tenaille de compétitivité

05 Fev 2014 Usine Nouvelle

Pris entre la compétitivité du gaz de schiste américain et les performances des installations asiatiques, le raffinage européen continue à s’enfoncer dans la crise et laisse présager de nouvelles fermetures de sites dans les années à venir.

Lors de son bilan 2013 et de ses perspectives 2014, l’Union française des industries pétrolières (Ufip) a dressé un bilan sombre de l’état du raffinage français et européen, déjà souffrant depuis plusieurs années. En 2013, la situation ne s’est pas arrangée. La marge moyenne du raffinage s’est située à 18 euros par tonne, alors que le point d’équilibre se situe aux alentours de 21 à 25 euros. Ainsi, l’année passée, les opérateurs pétroliers ont perdu 700 millions d’euros.

Une somme conséquente alors que le secteur du raffinage a déjà été très rationalisé depuis 2009. Il y a 5 ans, l’Hexagone comptait 12 raffineries. Il n’en reste que 9 aujourd’hui. La production est passée de 98 millions de tonnes à 74,8 millions de tonnes. C’est presque un quart de la production qui a disparu alors que la consommation française n’a reculé que de 7% sur la même période. Sans compter que les raffineries encore actives n’ont un taux d’utilisation que de 70 %, ce qui est très faible.

De nouvelles fermetures en France

"Le secteur est pris dans une tenaille de compétitivité entre les Etats-Unis et l’Asie", explique Jean-Louis Schilansky, président de l’Ufip. D’un côté, le secteur européen est concurrencé par le raffinage américain qui bénéficie de prix bas grâce au gaz de schiste. Les installations américaines exportent leur diesel sur le marché européen et leur essence sur le marché africain, où elles concurrencent les exportations du Vieux Continent.

De l’autre, l’Asie et le Moyen-Orient s’équipent de nouvelles raffineries hyper-performantes et de grandes dimensions. "Le raffinage est touché en premier car nous sommes une industrie de base, mais d’autres secteurs vont peu à peu se retrouver dans la même situation", explique Jean-Louis Schilansky.

La France a particulièrement pris conscience des difficultés du raffinage après que Total avait décidé, en 2010, de fermer sa raffinerie des Flandres, puis avec la chronique de la fermeture de la raffinerie Petroplus à Petit-Couronne (Seine-Martitime) entre 2012 et 2013. L’Ufip laisse penser que d’autres fermetures de raffineries, du moins au niveau européen, vont se produire dans les années qui viennent. "Je ne connais pas les décisions des opérateurs. L’Italie, qui a encore 12 raffineries, est sans doute plus exposée que la France", essaie de rassurer Jean-Louis Schilansky. Toutefois, l’Hexagone compte encore les premières capacités de raffinage européen (24%), juste devant la Grande-Bretagne (22%).
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... te.N238250

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Message par energy_isere » 07 févr. 2014, 18:47

en rapport avec le post ci desssus.


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Il (jean-Louis Schilanski de l' Ufip) fait aussi le constat de la « tenaille » dans laquelle se trouve désormais pris le raffinage européen, entre le raffinage américain à nouveau compétitif et les nouvelles raffineries du Moyen-Orient et d’Asie performantes et proches des marchés en croissance. Depuis 2004, la demande pétrolière française n'a cessé de baisser, avec une accélération bien visible en 2009. Idem en Europe, ce qui a entraîné un ajustement à la baisse de la capacité de traitement du raffinage. Les Etats-Unis possèdent un faible coût de l'énergie concernant le raffinage, soit 30% du coût opératoire contre 60% en Europe. Le taux d'utilisation des raffineries approche les 90% contre seulement 75% en Europe.

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dans http://www.enerzine.com/10/16902+les-ca ... ufip+.html

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 02 avr. 2014, 21:17

BP va fermer une raffinerie en Australie, 355 emplois supprimés

02 Avril 2014 Libération

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé mercredi la fermeture d’une raffinerie en Australie, qui va se traduire par environ 355 suppressions d’emplois.

BP a indiqué dans un communiqué qu’il comptait «arrêter d’ici mi-2015 les opérations de raffinage dans sa raffinerie de Bulwer Island à Brisbane (Queensland, est) d’une capacité de 102.000 barils par jour».

Selon Andy Holmes, président de BP Australie, c’est «la croissance de très grandes raffineries dans la région Asie-Pacifique» qui a signé l’arrêt de mort de cette raffinerie en «entraînant des changements structurels dans la chaîne d’approvisionnement en carburant en Australie et en mettant une pression commerciale énorme sur les unités de plus petite taille».

«La meilleure option» pour BP sera donc désormais «d’acheter des produits dans d’autres raffineries», a-t-il ajouté.

La fermeture de cette raffinerie va entraîner la suppression de 355 emplois. «BP emploie actuellement 380 personnes dans la raffinerie, un nombre qui devrait chuter à environ 25 d’ici mi-2015», a précisé le groupe.
http://www.liberation.fr/economie/2014/ ... mes_992571

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 09 avr. 2014, 12:18

Usine Nouvelle du 03 Avril 2014
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par mobar » 13 avr. 2014, 20:30

Pas de quoi s"étonner que les capacités de raffinage décroissent.
Avec des capacités de production en déplétion, c'est un peu normal non?
#-o
Si à cela on ajoute l'amélioration des procédés, le raffinage de pétrole conventionnel ne peut que décroitre en terme d'unités opérationnelles
Au final, il disparaitra, dans moins de vingt ans, fini, acabo, terminé à part peut être quelques raffineries implantées sur des champs récemment mis en exploitation
:wtf:
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par Pi-r2 » 14 avr. 2014, 20:20

en fait pour l'instant la capacité de raffinage dans le monde continue à augmenter. Il n'y a qu'en Europe (région mature qui a commencé sa décroissance de consommation pétrolière) que le raffinage est en difficultés.
les bonnes idées triomphent toujours, c'est d'ailleurs à cela qu'on reconnait qu'elle étaient bonnes

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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par mobar » 14 avr. 2014, 23:37

Pi-r2 a écrit :en fait pour l'instant la capacité de raffinage dans le monde continue à augmenter. Il n'y a qu'en Europe (région mature qui a commencé sa décroissance de consommation pétrolière) que le raffinage est en difficultés.
Ce qui ne fait qu'augmenter les surcapacités globales

Il suffit pas de construire des capacités de raffinages pour augmenter la production de produits pétroliers, il faut aussi les alimenter
Les hydrocrackeurs qui traitent du pétrole lourd ne ressemblent pas aux raffineries qui réalisaient de la distillation depuis les années 70 qui ont de moins en moins de pétrole léger pour les alimenter

Globalement moins de pétrole et un pétrole plus lourd, des raffineries obsolètes qu'il faut fermer ou reconvertir pour traiter un pétrole plus lourd, plus soufré et plus couteux à transformer

Même l'Asie voit sa production de produits raffinés décroitre malgré des capacités en croissance dont la plupart sont sous utilisées par manque de flux adaptés
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: [Raffinage] la question qui tue !

Message par energy_isere » 15 avr. 2014, 12:23

mobar a écrit : [.....
Globalement moins de pétrole et un pétrole plus lourd, des raffineries obsolètes qu'il faut fermer ou reconvertir pour traiter un pétrole plus lourd, plus soufré et plus couteux à transformer
Ben non, la production de pétrole n' a jamais été aussi haute.

Et puis les pétrole des schiste des US sont plutot de bonne qualité et non lourd.

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