tita a écrit : ↑22 juin 2020, 08:45
Jeudi a écrit : ↑22 juin 2020, 00:03
Les 5 premières minutes incluent l’affirmation que les renouvelables ont besoin de métaux rares qui produisent de la radioactivité et des villages de cancers. Cela te paraît un bon portrait, objectif plutôt qu’idéologique, de la situation dans les renouvelables?
viewtopic.php?f=15&t=9410&start=120#p343792
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/a ... _3216.html
https://legrandcontinent.eu/fr/2018/01/ ... aux-rares/
Alors je ne sais pas dans quelle mesure les informations de ces articles sont fiables. Ensuite, d'autres pollutions toxiques (industrie textile) semble créer ces "villages de cancers". Mais surtout, les besoins en métaux rares des EnR ne sont pas si évidents que ça. Je ne vois pas la nécessité pour le PV. Par contre, j'imagine que c'est nécessaire pour les grosses éoliennes afin de réduire le poids de la génératrice (c'est de l'hypothèse de ma part). Et la rareté de ces métaux est très
Donc... Non, l'affirmation est gratuite et pas étayée. Y'a d'autres imprécisions dans la vidéo, comme l'affirmation que la France importe de l'électricité... C'est plus compliqué que ça, vu que c'est une exportation nette. Et bien sûr que c'est plus compliqué qu'un résumé de 5 minutes! Mais l'augmentation des équipements électriques des ménages suite à l'installation des centrales nucléaires dans les années 70 est une réalité documentée par exemple. L'effet Jevons est une réalité. L'accoutumance au confort est une réalité.
La phrase "Il n'y a pas d'énergie magique" est pour moi une affirmation très juste.
Effectivement, j'avais revu mes positions à ce sujet. Le photovoltaïque ne nécessite pas forcément de matières rares
On parle de terres rares pour des types de capteur particulier à haut rendements. Mais on n'a pas besoin d'avoir un haut rendement par unité de surface, car la surface n'est pas franchement un facteur limitant : qu'on ait des capteur à 12 ou 20% de conversion ne change pas vraiment la donne pour un projet de conversion, de potentiel.
Le vrai problème pour le photovoltaïque est l'alternance jour/nuit, qu'on peut pallier avec des STEP, mais bien plus embêtant, été/hiver pour un pays comme le notre et tous les voisins au nord et à l'est.
Mais dans heuresement, dans les pays affectés par la chaleur (qui sont d'ailleurs les plus peuplés), il n'y a pas ce problème de déphasage production/besoin en hiver.
Ont été évoqués aussi des besoins en aluminium pour faire les supports de capteurs.
Tout cela demanderait à être calculer. Avec moins de consommation d'électricité, et moins de matière alloué à des production clairement nuisibles (les avions, pour commencer), plus de ressources à affecter au PV, il est possible qu'il y ait largement assez de ressources pour construire un système électrique basé sur le PV. Le silicium, l'aluminium ne sont pas rares.
C'est vrai pour une première génération de matériel, et pour peu qu'on sache recycler l'essentiel de la matière mis en oeuvre, et qu'on ait oublié cette volonté de croissance...les générations suivantes de machines demanderont beaucoup d'extraction de minéraux, et il y en aura pour des siècles.
En effet, pour les éoliennes, c'est une autre affaire, il y a besoin de métaux précieux pour des aimants qui soient assez légers pour être portés dans les nacelles.
Quand on calcul un mix énergétique pour l'avenir, c'est quelque chose à prendre en compte.
Jancovici le fait ici pour la France :
https://jancovici.com/transition-energe ... -fastoche/
je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est dit mais ce n'est pas le sujet
à part ça, difficile de trouver des infos
peut-être cette page :
https://decrypterlenergie.org/la-rarete ... ouvelables
EDIT :
J'avais lu ce livre et n'était pas vraiment convaincu de l'imminence d'une problème de ressource.
Un seul point peut interroger, ce sont les ressoucres en argent avec un fort déployement du PV. Si ce métal n'est pas substituable, et que les stocks de la croute terrestres sont vraiment limités, on peut envisager une moblisation de l'argent en stock dans les divers objets produits des décennies voire siècles passés, mais quel est ce stock? est-il négligeable ou pas devant celui de la croute terrestre? De nouvelles recherches en perspective.