On va morfler...

[Alturiak]

Oui. Et c'est bien plus encore pour d'autres pays (jusqu'à 40% du PIB, voire plus...)

C'est un des secteurs pour lesquels il va falloir songer à la reconversion... Mais peut-être moins vite que d'autres secteurs (pêche, etc.)

[cedcoul]

Vacances de qualité n'est pas synonyme de vacances chères.

Dans cette histoire ce sont les professionnels du tourisme qui morflent / vont morfler, pas les vacanciers. Sauf ceux qui ne peuvent - ou ne veulent - se passer des activités les plus pétro-dépendantes, donc l'avion ou la voiture, puisque 90% des émissions de GES - et donc de la dépense énergétique - dus au tourisme concernent le déplacement du lieu de résidence au lieu de vacances.

Sans avion, sans voiture et sans forcément beaucoup d'argent on peut passer de très agréables vacances.

En France on aura moins de touristes étrangers mais plus de touristes francais qui ne pourront plus payer l'avion pour aller loin.

Au final ceux qui vont morfler le plus, ce sont les pays pauvres où pratiquement tous les touristes viennent de loin.

[Alturiak]

Oui, oui, c'est ce que je dis dans mon dernier message.

Je ne pensais pas qu'à la France (ou à l'UE, ou à l'OPEC) lors de l'écriture du message cité. Il y a un "on" dans le titre du fil, mais mon analyse était globale.

[Alturiak]

C'est un des secteurs pour lesquels il va falloir songer à la reconversion...

Mais à quoi ?

Eh oui, bonne question ! (Ai-je dit que j'avais la réponse?)

[Alturiak]

Je le voyais plus comme une litote. "Il va falloir songer à la reconversion", comprendre "on a intérêt à se bouger maintenant si on ne veut pas se retrouver dans une bien fâcheuse situation sous peu"...
Localement la solution consiste à réaliser cela avant son voisin pour pouvoir réagir à temps, globalement le problème reste entier et beaucoup se retrouveront dans la précitée fâcheuse situation.

[Alturiak]

Je le voyais plus comme une litote. "Il va falloir songer à la reconversion", comprendre "on a intérêt à se bouger maintenant si on ne veut pas se retrouver dans une bien fâcheuse situation sous peu"...
Localement la solution consiste à réaliser cela avant son voisin pour pouvoir réagir à temps, globalement le problème reste entier et beaucoup se retrouveront dans la précitée fâcheuse situation.

Moi je dirais plutôt avec son voisin... C'est là que le clivage politique commence !

Ah Pierre, tu me fais rire ! Tu cherches tant et tant les signes d'un système (politique, économique, - si peu - social) que tu abhorres que tu en viens à croire que tout le monde le défend.

[transhuman]

Juste une remarque : il y a bien un "système" : C'est celui du mélange de la social democratie avec l'economie de marché.
Le dosage des deux composantes varie selon les pays mais c'est la base.

Le problème actuel dont découle tout les autres ( RC, PO, destructions diverses ... ) est que l'economie de marché est basée sur la concurrence des acteurs entre eux.
Dommage ! Tant qu'une faible partie du monde ( Europe + Amerique du Nord ) avait la plus grande part des ressources , l'aspect "concurrentiel" de l'economie de marché etait discrétement passé sous silence.
Dès les années 80 celà n'etait plus possible avec l'émergence du Japon puis des "dragons" sud asiatiques.

Actuellement il est pas possible de modifier l'economie car tout le discours politique et social s'est structuré durant les trentes glorieuses où les partisans de la sociale démocratie on voulu croire que c'etaient la complémentarité et la coopération qui sont les bases de l'economie de marché.
Là aussi les années 80 ( Reagan, Tatcher ) ont détruit leurs illusions et affichés la vérité sans fard.

Problème : le discours, l'appropriation intellectuelle des réalités economiques sont largement restées bloquées au niveau des années 70. De l'impossibilité de concevoir la violence economique et la brutalité concurrentielle empêche de trouver des solutions alternatives. Cf le PS français.