Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Discussions libres mais portant sur le thème général de la déplétion.

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tzecoatl
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Message par tzecoatl » 17 mai 2006, 19:56

Ok, l'histoire nous dira quand on a produit le plus de pétrole. En tout cas, la production d'hydrocarbures actuelle ne répond plus à la totalité des besoins, dans le cas où la Chine libéralisait entièrement son économie.
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Message par Pm-maroc » 18 mai 2006, 17:35

tzecoatl a écrit :Ok, l'histoire nous dira quand on a produit le plus de pétrole. En tout cas, la production d'hydrocarbures actuelle ne répond plus à la totalité des besoins, dans le cas où la Chine libéralisait entièrement son économie.
Bonjour,

Désolé de débuter ma présence sur ce forum avec une opinion divergente à la votre. Il est vrai que les croissances conjuguées de la Chine et de l'Inde conduit à faire croitre la demande mondiale en pétrole à des niveaux proches du maximum de capacité de raffinage. Comme dans toutes activités de production, le secteur pétrolier dispose de nombreux points nodaux dans lesquels une sous capacité est susceptible d'entrainer une limitation de production livrée. Dans le pétrôle cela est particulièrement vrai du raffinage qui a connu un sous investissement cronique pendant plusieurs décennies (en particulier dans les pays occidentaux). L'une des principales raisons de la hausse du pétrôle relativement peu évoquée a été la pleine capacité des infrastructures de raffinages, elle va progressivement être amoindrie par l'entrée en service de nouvelles capacités de production.

La hausse du prix du pétrole rend en outre des réserves précédement identifiées mais à l'époque non rentables (les sables bitumineux par exemple) désormais rentables. Le Canada est ainsi passé du bas de la table en terme de réserves à la deuxième place mondiale ! Cette conjecture économique tend donc à augmenter les réserves connues sans pour autant nécessiter des investissements d'explorations supplémentaires. Si on considère le pique de production champs par champs, il est vraissemblable que les principaux champs pétrolifères exploités depuis une quarantaine d'années s'en approchent (pique établie en mer du nord et au sud des USA (texas et golf du mexique), possible dans les principaux champs du golf, etc ...). Au niveau mondial et globale, la situation est toutefois plus contrastée bien que les nouvelles découvertes ne couvrent pas la production mondiale. La mise en production de champs jusqu'ici non rentables et l'augmentation du pourcentage d'hydrocarbures pouvant être extraits des gisements tendent à augmenter la durabilité d'une production de pétrole pour encore quelques années.

Après ces mauvaises nouvelles, voici les bonnes. Le prix actuel du baril va rendre rentable la mise en place de systèmes d'économies de carburants déjà développés et commercialisés (système stop & go de Valéo par exemple), on peux raisonnablement espérer une augmentation de l'efficience énergétique des véhicules de 30% avec des technologies existantes et ceci sans réel impact économique pour le consommateur sur la durée de vie de son véhicule. Une économie certe insuffisante mais qui tend dans la bonne direction en attendant les nouvelles générations de modes de propulsion (hydrogène, électricité, biocarburants, ...) et qui généralisée permettrait une économie globale de 9% de la consommation mondiale de pétrole (le transport compte pour environ 30% de celle-ci).

Elle rend de plus certaines énergies renouvellables plus intéressantes financièrement. De nombrux projets sont actuellement développés car ces formes d'énergies permettent de mieux contrôler le coût futur de l'énergie (le gros de l'investissement est au départ) et donc de proposer des contrats de gestion sur le long terme des principaux services d'infrastructures (eau, électricité, ...) d'un projet. Cette hausse du prix du baril rend toutefois également la solution charbon encore plus tentante pour de nombreux pays (USA et Chine en tête), ce qui est très très préoccupant en matière de changement climatique (entre le cancer et le choléra, le préfère le pétrole cancer au charbon cholera. Les deux tuent mais pas à la même vitesse!).

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Message par energy_isere » 18 mai 2006, 19:07

Pm-maroc a écrit :La hausse du prix du pétrole rend en outre des réserves précédement identifiées mais à l'époque non rentables (les sables bitumineux par exemple) désormais rentables. Le Canada est ainsi passé du bas de la table en terme de réserves à la deuxième place mondiale ! Cette conjecture économique tend donc à augmenter les réserves connues sans pour autant nécessiter des investissements d'explorations supplémentaires.
Certes, mais n'oublie pas de dire que l'exploitation des sables bitumineux au Canada demande des investissements colossaux en production !
Et n'oublie pas de dire que l' atteinte à l' environnement est autrement plus grave que pour le pétrole conventionel.

Autrement, bienvenue sur oléocéne. :)

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Message par Pm-maroc » 18 mai 2006, 19:59

Les investissements colossaux sont rendus possible uniquement par un prix du baril fort (la taille de l'investissement était donc induite). Effectivement l'exploitation des bitumineux n'est possible qu'en abattant la forêt. Les normes environnementales canadiennes rendent obligatoire une replantation après exploitation mais le coût en terme de biodiversité n'est pas bien établie. Je n'ai pas vérifié mais je doute que de telles normes soient appliquées au Vénézuela (également riche en bitumineux) qui risque d'aller droit dans le mur en matière d'environnement.

Ces bitumineux sont de plus beaucoup plus chères à raffiner que le pétrole conventionnel. C'est une des raisons pour laquelle, à mon avis, les majors ne se précipitent pas dessus mais laissent une bonne part de l'exploitation à des entreprises moyennes (qu'elles pourront toujours acquérir ultérieurement).

Mon propos était essentiellement de préciser qu'il serait faux d'imputer la hausse de la consommation uniquement sur la demande chinoise (freinée ou pas), qu'il serait réducteur de ne l'imputer uniquement sur le secteur du transport et que de baser un pique de production mondial sur les gisements existants est trompeur. Le pique de production va arriver, c'est la seule certitude que nous avons. Je ne partage toutefois pas la croyance qu'elle va survenir à moyen terme (5 à 10 ans) mais plutôt dans les 15 à 20 prochaines années.

Le principal problème est que 15 à 20 ans, ce n'est pas grand chose en terme de planification économique et que peu de pays cherchent réellement à se préparer à l'inéductable. L'abandon britannique tout sauf rhétorique de ses objectifs volontaires de réduction des gaz à effets de serre en est une illustration frappante. Il est en grande partie le fait de la réactivation de centrales thermiques au charbon afin de substituer aux centrales ... au pétrole devenues non rentables.

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Message par tzecoatl » 18 mai 2006, 22:16

Enfin, la Chine est le 2nd consommateur de pétrole au monde. Avec une croissance proche de 10% l'an, plus l'Inde qui tourne à 6 %, la consommation risque toujours de tirer vers le haut, alors que la production stagne (champs en exploitation maximale, problèmes de raffinage, terrorisme, guerre, problèmes techniques, etc).
Ce n'est pas accuser la Chine de tout les maux de relever ces faits, mais plutôt prendre conscience à quel point la mondialisation (car tel est bien le vecteur de notre situation) bouleverse la donne. Mais ici n'est pas mon propos d'incendier la mondialisation, certains secteurs ici se frottent les mains du renchérissement des produits du secteur primaire.


Donc, le décrochage de la production par rapport à la consommation n'est pas loin, si ce n'est déjà le cas : cependant, la production peut continuer encore à augmenter un peu, notamment du à l'effet d'aubaine de cours hauts.

Comme toi Pm-maroc, je ne peux me réjouir que cela soit une ouverture pour d'autres modes de production (biocarburants agricoles allégeant les tensions sur les marchés des produits agricoles bons pour les agriculteurs notamment, autre répartition géographique de l'activité économique). Mais comme tu le soulignes, l'argent n'ayant pas d'odeur, des industries très peu écologiques (bitumes, charbon) s'engouffrent déjà dans la brêche.

Inutile de gamberger sur la date effective du peak oil, car les experts sont réduits à exprimer leurs "sentiments" sur des chiffres souvent inexacts, voire mensongers.
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Message par greenchris » 18 mai 2006, 23:24

Pm-maroc a écrit :
tzecoatl a écrit :Ok, l'histoire nous dira quand on a produit le plus de pétrole. En tout cas, la production d'hydrocarbures actuelle ne répond plus à la totalité des besoins, dans le cas où la Chine libéralisait entièrement son économie.
Bonjour,

Désolé de débuter ma présence sur ce forum avec une opinion divergente à la votre. I
il est vraissemblable que les principaux champs pétrolifères exploités depuis une quarantaine d'années s'en approchent (pique établie en mer du nord et au sud des USA (texas et golf du mexique), possible dans les principaux champs du golf, etc ...).
Ce n'est pas vraisemblable, le pic est passé aux USA tout entier depuis 1970 !!!!! le royaume uni depuis 2000 et la norvège depuis 2000.

Quand à l'hydrogène que tu cites plus bas, ce n'est pas une source d'énergie, mais un vecteur d'énergie, comme l'électricité, il faut toujours une source d'énergie pour le fabriquer, ça ne résoud en rien le problème énergétique actuel et à venir.
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Message par Wolfric » 19 mai 2006, 04:09

Bonjour PM-Maroc

Dans l'ensemble ce que tu amène peut sembler bien raisonné mais les fondement scientifiques et économiques n'y sont pas.

Au niveau de la production des sables bitumineux, on ne peut que difficilement augmenter la production à plus de 5 Mbpj d'ici 5 ans. Présentement la production n'est que de 1,5 Mbpj. Demeurant au Canada (Québec) j'ai une bonne idée des raisons des limites physiques de la production de sables bitumineux.

Il est vrai que les réserves sont volumineuses mais la vitesse d'extraction ne permet pas le même taux de production que l'Arabie ni la vitesse d'augmentation qui en ferait un swing producer.

Pour extraire le bitume, il faut de grande quantités d'eau et de gaz naturel. La production canadienne de gaz naturel est en déclin et l'installation de nouvelles usines de régazéification est problématique dans plusieurs endroit au Québec. En plus il est possible que le SCO (Shanghai Cooperation Organization) rende plus difficile l'importation de gaz naturel de la Russie. Sans compter que le nombre de bâteau pour le transport est limité et que la production est en elle même relativement près du plateau. En général le gaz naturel est beaucoup moin fongible que le pétrole. Il y a eu des analyses pour mettren en place une usine nucléaire pour fabriquer la vapeur nécessaire à l'extraction. Le projet à été abandonné pour l'instant, on verra pour plus tard.

L'inflation causé par l'augmentation du nombre de travailleur est aussi une contrainte. En effet Shell, Syncrude et les autres entreprises ont de la difficulté à recruter suffisament de nouveaux employés. Il existe aussi une pénurie de pneu pour les camions benne géant. Cela limite de ce fait l'expension de la production.

Il faut aussi compter que l'ensemble de la capitalisation nécessaire augmente avec l'augmentation récente du prix des matières premières (cuivre, aluminium, acier, pétrole, ciment, asphalte et autres produits pétrolier). Les projets pétroliers au moyen Orient on vu leurs coûts tripler par rapport a il y a 2 ans. C'est la même chose au Canada, peut-être pire dû à l'augmentation récente du dolars canadien.

Au niveau énergétique il y a aussi le rendement énergétique possiblement négatif d'une bonne partie de ces réserves. En effet lorsque la production de pétrole à partir de bitume demande plus d'énergie que cela en produit, ll devient donc inutile et destructif d'en produire. Lorsque le pic de pétrole sera dépassé et que cela se reflètera dans les prix du gaz naturel, l'exploitation des sables bitumineux sera probablement hasardeuse.

Pour ce qui est des alternatives, elles seront testés jusqu'a ce que le pic ne sera pas dépassé. Toute tentative de produire des véhicule individuels a partir d'hydrogène tien du farfelu ou du ridicule. Les lois fondamentales de la physique démontre que l'hydrogène demande 71% plus d'énergie a produire que ce que l'hydrogène va fournir en énergie. De plus mettre en en place une infrastructure "théorique" de stations d'hydrogène demande au moins 20 a 30 ans en investissement en capitaux. Mais la techologie n'est simplement pas développée et elle ne le sera pas.

L'éthanol est une farce qui fera probablement rire bien des enfants dans 5 ou 6 ans. Voir les études de Pimentel à ce sujet (cherche dans google ou sur le site www.hubbertpeak.com

Le Bio-diesel à un petit peu d'avenir mais il ne faut pas rêver.
Dernière modification par Wolfric le 19 mai 2006, 15:07, modifié 1 fois.
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Message par toto » 19 mai 2006, 08:29

J'aurais dit la meme chose mais en moins bien. Merci Wolfric pour tes explications.
A part ca, bienvenue PM-Maroc.
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Message par energy_isere » 19 mai 2006, 10:06

Wolfric a écrit :
L'éthanol est une farce qui fera probablement rire bien des enfants dans 5 ou 6 ans. Voir les études de Pimentel à ce sujet (cherche dans google ou sur le site http://www.hubbertpeak.com.

Le Bio-diesel à un petit peu d'avenir mais il ne faut pas rêver.
L' éthanol du mais US est une farce (rendement energétique proche de 1 voire un peu inférieur à 1).
Mais l' éthanol de la canne à sucre du Brésil est energétiquement interessant (l'aspect ecologique restant en suspens).

Va voir les fils consacrés à ces sujets dans la rubrique energie.

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Mathieu G.
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Message par Mathieu G. » 19 mai 2006, 10:18

Je replace le lien de Hubbert peak ici, vu qu'il ne marche pas au-dessus à cause d'un point en trop: http://www.hubbertpeak.com/
Et je cours lire l'article sur l'éthanol.

vincent128
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Message par vincent128 » 19 mai 2006, 11:23

petit complément : l' éthanol de la canne à sucre du Brésil est energétiquement interessant (l'aspect ecologique et social restant en suspens).
Le fond de l'air est frais.

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Message par energy_isere » 19 mai 2006, 12:26

Oui, tout a fait ! L'aspect social : les travailleurs coupeurs de cannes gagnent une misére et s'ereintent à longueur de journée. Et beaucoup d'accidents.

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Message par sceptique » 19 mai 2006, 14:39

Pour l'hydrogène et les voitures un exemple simple :
une centrale au fuel (ou au gaz) produit de l'électricité, qui par électrolyse donne de l'hydrogéne. Celui-ci est compressé, transporté (attention aux fuites : c'est le gaz le plus fuyant qui existe) distribué et enfin utilisé dans la pile à combustible de la voiture. A chaque étape il y a une perte au niveau rendement.
Bilan : avec x litres de fuel (ou équivalent gaz) on parcourt via l'hydogrène y km. Et bien, en mettant directement le fuel dans un moteur classique on fait plus de kilomètres :-D :-D Et c'est beaucoup plus simple !
Conclusion : l'utilisation massive de l'hydrogène n'arrangerait rien pour le PO, sauf à couvrir la planète de centrales nucléaires et etre confronté en quelques années au pic de l'uranium.

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Message par toto » 19 mai 2006, 15:07

L'uranium, ça ne pique pas!
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Wolfric
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Message par Wolfric » 19 mai 2006, 15:22

Pour en revenir a une date probable du pic pétrolier, je crois que nous sommes en train de le dépasser et cela se confirmera d'ici 1 an ou 18 mois.

Les problèmes d'approvisionnement actuel du Bengladesh, de l'Inde, de l'Indonésie, démontre la difficulté d'augmenter la production d'énergie pour suffire à la demande.

Le Zimbabwe est aussi en difficulté mais cela réside dans les problèmes causés par la réforme agraire. Par contre on peu étudier les effets qu'aura une interruption de l'utilisation du pétrole pour la production alimentaire. En effet le président de ce pays a de facto créer une pénurie alimentaire en faisant passer la production agricole industrielle en production agricole artisanale sans machines, avec peu de pétrole. En résulte une diminution grave des exportations de produit agricoles et la crise qu'ils connaissent en ce moment.

Pour l'occident la date du pic pétrolier n'est pas vraiment importante. Tant que le dollar américain et l'ensemble du système financier existant est en place, le pétrole pourra être transférer vers l'Europe et l'Amérique du Nord.

Les attaques récentes sur le dollars américain (Rouble, Euro, Yuan) offre un des deux choix à la FED :

1. Faire plonger le dollar américain
2. Faire plonger l'économie américaine

Je pense que dans les deux cas, l'économie américaine et les marchés financiers seront affectés.

Pour ce qui est de la chute probable du dollar, cela ce produit en ce moment même avec une possibilité de chute financière vers l'automne.

Dans l'ensemble l'information que je consulte a ce sujet provient du site anglophone Financial Sense

Il est certain que l'atteinte du pic pétrolier contribue à accélérer les mouvements politiques et financiers. Il ne faut pas s'attendre a ce que tout a coup les traders disent "Le pic est dépassé, on est foutu! vendons tout!" Il est probable qu'a moyen terme cela influence négativement les marchés.

Une chose est certaine, on va être la pour le voir!
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