Petit récapitulatif de la situation.

Discussions libres mais portant sur le thème général de la déplétion.

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Yoyo
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Message par Yoyo » 05 nov. 2007, 15:33

En fait tout dépend du nombre que tu prends entre l’énergie qui arrive en altitude et qui chauffe l’atmosphère, et sans compter la partie d’énergie reflétée dans l’espace la nuit, et même le jour celle qui ricoche sur l’atmosphère, ou l’énergie qui arrive à la surface de la terre elle-même.
Mais la fourchette raisonnable c’est entre 50 et 300 Gtep pour l’énergie reçu par notre planète du soleil sur un an.
A moins que je me sois planté grave ds les calculs ! Si vous avez d’autre source faites les moi parvenir^^
Merci.

Et perso je préfère prendre les valeurs les plus basses parce qu’on connais tous la différence entre les valeurs théorique et réelle il y a cas voir nos débit de ligne adsl…

ABC
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Message par ABC » 05 nov. 2007, 16:23

energy_isere a écrit :
ecoute ce que dit Mme Lagarde aux Français :
Jugeant la "situation douloureuse", Mme Lagarde a estimé qu'il n'y avait "aucune raison que le pétrole baisse aujourd'hui". Elle a souligné que le pétrole était "une denrée qui va devenir de plus en rare", que "la demande est de plus en plus forte" et que la spéculation actuelle a pour effet d'augmenter les prix.
c'est clair me semble t' il ......
En quoi est-ce clair? C'est un enfonçage de trois portes ouvertes:
1) "Le pétrole est une denrée qui va devenir de plus en plus rare". Ben oui, puisque c'est non renouvelable. :roll:
2) "La demande va devenir de plus en plus forte". A moins d'une récession mondiale, c'est certain.8-)
3) "La spéculation actuelle a pour effet d'augmenter les prix". Les marchés de matière première sont toujours sujet à de la spéculation :-D .

Bref, une déclaration pour ne rien dire(pas étonnant de la part de Madame Lagarde).

Jägermeifter
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Message par Jägermeifter » 08 nov. 2007, 22:38

Pour citer un autre rapport officiel français qui parle de ce sujet et également peu optimiste, on peut citer également L'industrie pétrolière en 2006, publiée par la DIREME (DGEMP).

On peut y lire
Avec une moyenne, en 2006, de 66,11 dollars par baril ($/b) pour le Brent ICE, le cours du brut a progressé de près de 20 % par rapport à celui de 2005 (55,25 $/b) après le bond de 50 % constaté en 2005. L’année 2006 voit les prix du pétrole poursuivre leur progression et même atteindre un record historique, le 8 août, à 78,65 $/b. L’ensemble des acteurs se résout, peu à peu, à intégrer que le pétrole va rester une source énergétique limitée, qui doit donc rester chère sur le long terme. Le retour en force du nationalisme pétrolier, qui marque l’année 2006, accroît la pression à la hausse sur les cours à long terme.
Année après année, les projections sur l’augmentation de la production non-OPEP se révèlent toujours trop optimistes et doivent, en conséquence, être fortement révisées à la baisse. De plus, l’industrie pétrolière doit faire face à un déclin accéléré des zones matures de production (la production baisse de 0,4 Mb/j [soit - 9 %] entre 2005 et 2006 en Mer du Nord), sans pouvoir compenser cela par des investissements dans des zones de production qui restent fermées aux investissements étrangers (Arabie Saoudite) ou qui deviennent de plus en plus inhospitalières (Venezuela, Russie).

Gaz
L’année gazière 2006 s’est caractérisée par de curieux records. Le 14 mars, le prix spot au Royaume-Uni atteint un record absolu, faisant du gaz britannique le combustible le plus cher au monde, alors que le 2 octobre, le prix spot au Royaume-Uni devient brièvement négatif.
L'année 2006 s’ouvre sur une crise entre l'Ukraine et la Russie qui demande une augmentation du prix du gaz de 50 $ à 230 $ pour 1 000 m3 (de 3 à 16 €/MWh), ce quicorrespond aux prix auxquels la Russie vend
son gaz en Europe. Faute de solution négociée,la Russie interrompt, le 1er janvier 2006, seslivraisons à l'Ukraine, et les pays européenssont touchés par des baisses de livraisons le 1eret le 2 janvier.

Les prix du gaz en Grande-Bretagne étaient, jusqu'en 2003, parmi les plus bas d’Europe, mais ils ont depuis augmenté rapidement à mesure que le pays devient importateur net. Le déclin plus rapide que prévu de la production en mer du Nord a pris de court l'ensemble des opérateurs gaziers et les nouvelles infrastructures réalisées en 2005 ne sont pas suffisantes pour passer sereinement l’hiver 2005/2006. La fermeture, le 16 février, suite à un incendie, du plus gros stockage britannique (Rough) va obliger les autorités à lancer, le 13 mars, une alerte (« Gas Balancing Alert ») indiquant qu’il n’y aurait pas assez de gaz pour satisfaire la demande. Les prix s’envolent alors et atteignent 127 €/MWh, le 14 mars. En prévoyant le pire, les marchés poussent les prix à des niveaux records, générant ainsi une destruction de la demande.

Pétrole
Dans un contexte de capacités de production presque saturées et de demande mondiale dynamique, les pays producteurs ont une position renforcée. Dans les trente dernières années, les compagnies internationales privées ont assuré 40 % des nouvelles mises en production. Dans les trente prochaines années, les compagnies nationales (celles dont la part de l’Etat est supérieure à 50 %) fourniront 90 % des nouvelles productions selon l’AIE.
La production de pétrole brut est assurée à plus de 50 % par les compagnies nationales (les compagnies russes comme Lukoil sont incluses, même si l’actionnariat de cette dernière est détenu à 20 % par Conoco- Philipps). De plus, elles contrôlent 83 % des réserves prouvées (955 milliards de barils) tandis que les compagnies internationales privées (« majors ») en contrôlent moins de 10 %. Les compagnies nationales ne représentent toutefois qu’un peu plus de 30 % des investissements de l’industrie pétrolière.
Les recettes considérables engrangées par les pays producteurs en raison du niveau élevé des prix, ont souvent excédé leurs prévisions.
Aussi, ne sont-ils pas incités à augmenter leur production ni à permettre aux compagnies internationales privées l’accès à leurs gisements. L’accès aux réserves prouvées de pétrole brut est restreint aux seules compagnies nationales pour 35 % de ces réserves (Arabie Saoudite, Mexique, Koweït) ou très limité pour 32 % (Iran, Irak, Algérie, Russie, Venezuela).
Dans ce contexte, le renforcement du nationalisme pétrolier des pays producteurs (Russie, Venezuela, Algérie) peut inquiéter les pays consommateurs.

Bon, j'ai sélectionné les phrases mais en même la version édulcorée de nos hauts fonctionnaires du ministère à de quoi inquiéter.

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