sceptique a écrit :Effectivement, dans le premier post le gars, s'en va "ailleurs" pour fuir le danger. Or en cas de crise pétrolière très grave, toute l'économie mondiale sera emportée. Résultat : il n'y a pas "d'ailleurs" ou aller.
Il n'y a pas d'"ailleurs" si on considère que cet "ailleurs" est une espèce de terre promise permettant d'échapper aux affres du PO/RC.
Par contre il y a des endroits où il sera probablement moins difficile de vivre (dans le cas hypothétique, où l'économie mondiale est "emportée").
Je pense que la clé est d'aller dans ce genre d'endroit (à chacun de trouver midi à sa porte) tout en vivant bien si les effets du PO/RC restent limités et permettent à notre société occidentale de survivre en l'état.
C'est la philosophie de Sharon Astyk, cf.
A la fin, c’est là qu’en arrive ma propre analyse. Si je me trompe sur ce qui arrive après le pic, quel prix ai-je payé ? Je n’aurais jamais été professeur de littérature Anglaise. Mes enfants devront peut être obtenir une bourse pour l’université, ou nous devrons prendre une hypothèque sur nos terres. Nous aurons peut être manqué quelques opportunités. Mais en général, j’ai une vie que j’aime maintenant, du travail que j’aime maintenant, une famille dont je ne pourrais pas autant profiter si je travaillais à temps plein à l’académie. J’ai un sentiment imparfait de sécurité, mais néanmoins infiniment supérieur à celui que j’aurais eu autrement. Au final, les limitations de mes choix sont supportables. Si j’avais choisi autrement, pourrais-je dire la même chose ? Sans doute j’aimerais mon travail, mais les risques pour le futur de mes enfants me sont inacceptables. D’autres feraient un autre choix, et je ne sais pas s’ils sont mauvais – seul le temps le dira.
La difficulté (et l'intérêt) est de concilier sa préparation personnelle avec le risque que le PO/RC ne soit finalement pas si problématique.