Re: Revenu inconditionnel
Publié : 13 juin 2013, 09:37
@ Jeuf, ton propos corrobore le mien, et tous les arguments pour répondre à ton propos je les ai déjà évoqué :
- Aucune société moderne ne souhaite payer cher le "poubelier" ou le "balayeur" c'est une mauvaise allocation de ressource (poste de coût uniquement), ou si tu veux non productive. Pour être clair je ne défends pas ce point de vue, je t'explique ce que la plupart du monde pense. Preuve s'il en est : on a "importé" plusieurs millions de personne pour satisfaire notre besoin de main d’œuvre pas chère et pas regardante.
- C'est scientifiquement prouvé, il y a des études sur le sujet : même parmi les bonnes volontés, il y a toujours une proportion constante de gens qui fuit les corvées collectives. Si tu te poses la question de ce que ferait un individu sans contrainte de ressources, regarde les gens sans contraintes de ressources, il n'y en a pas beaucoup qui passent le balai dans leur propre appartement, et encore moins qui bossent sur les chantiers.
- On ne peut pas non plus réduire tous les boulots "corvées". Quid des boulots productifs qui ne peuvent pas être réduits : le manœuvre en maçonnerie ou le mec qui fait des projections de peinture en usine ? On arrête de produire ? On produit moins ? Comment finances tu ton système avec de moins en moins de production ? Quant à supposer qu'il n'y a pas de travail "si affreux"... As tu déjà étalé de l'enrobé en plein cagnard ? Passé ta journée dans une cabine à peinture de type poudre ? Passé l'aspirateur et nettoyé les bureaux suffisamment longtemps pour souffrir de TMS ? Désamianté des bâtiments ? Ramassé des centaines de salades à la chaine ? Fait de la maçonnerie en plein hiver ? A tout ces boulots là, je préfère ton revenu minimal sans hésiter un instant.
- Tout système qui fonctionne pas trop mal n'est pas principalement basé sur le fait de changer les mentalités. On adapte l'idéologie à l'humain, et pas l'inverse...
Après, libre à toi d'y croire et de promouvoir tout cela, libre à toute société de mettre en place cela. Si ça passe, tu sais ou me trouver : dans mon jardin à gratter ma guitare, à regarder mes salades pousser, attendant mes amis pour le méchoui.
- Aucune société moderne ne souhaite payer cher le "poubelier" ou le "balayeur" c'est une mauvaise allocation de ressource (poste de coût uniquement), ou si tu veux non productive. Pour être clair je ne défends pas ce point de vue, je t'explique ce que la plupart du monde pense. Preuve s'il en est : on a "importé" plusieurs millions de personne pour satisfaire notre besoin de main d’œuvre pas chère et pas regardante.
- C'est scientifiquement prouvé, il y a des études sur le sujet : même parmi les bonnes volontés, il y a toujours une proportion constante de gens qui fuit les corvées collectives. Si tu te poses la question de ce que ferait un individu sans contrainte de ressources, regarde les gens sans contraintes de ressources, il n'y en a pas beaucoup qui passent le balai dans leur propre appartement, et encore moins qui bossent sur les chantiers.
- On ne peut pas non plus réduire tous les boulots "corvées". Quid des boulots productifs qui ne peuvent pas être réduits : le manœuvre en maçonnerie ou le mec qui fait des projections de peinture en usine ? On arrête de produire ? On produit moins ? Comment finances tu ton système avec de moins en moins de production ? Quant à supposer qu'il n'y a pas de travail "si affreux"... As tu déjà étalé de l'enrobé en plein cagnard ? Passé ta journée dans une cabine à peinture de type poudre ? Passé l'aspirateur et nettoyé les bureaux suffisamment longtemps pour souffrir de TMS ? Désamianté des bâtiments ? Ramassé des centaines de salades à la chaine ? Fait de la maçonnerie en plein hiver ? A tout ces boulots là, je préfère ton revenu minimal sans hésiter un instant.
- Tout système qui fonctionne pas trop mal n'est pas principalement basé sur le fait de changer les mentalités. On adapte l'idéologie à l'humain, et pas l'inverse...
Après, libre à toi d'y croire et de promouvoir tout cela, libre à toute société de mettre en place cela. Si ça passe, tu sais ou me trouver : dans mon jardin à gratter ma guitare, à regarder mes salades pousser, attendant mes amis pour le méchoui.