Oil Man blog.lemonde Mathieu Auzanneau.

Discussions libres mais portant sur le thème général de la déplétion.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
phyvette
Modérateur
Modérateur
Messages : 12420
Inscription : 19 janv. 2006, 03:34

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par phyvette » 20 déc. 2010, 12:19

Nouvel article sur Oil-Man l'auteur y évoque l'entrée en déplétion de la production pétrolière de l'Iran. Matthieu Auzanneau il faut bien l'admettre est souvent en pointe sur l'information énergétique. Si il suppute avec retenue que la production de pétrole de l’Iran serait sur le point d’entrer en déclin, il se pourrait bien que se soit en fait une réalité.

L'iran 6% de la production mondiale en déplétion voila une novation d'importance, après l'Indonésie un nouveau poids lourd de l'OPEP qui à terme ne deviendrait importateur net vers 2014-2015.


LIRE l'article
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

Avatar de l’utilisateur
Grib
Kérogène
Kérogène
Messages : 10
Inscription : 29 janv. 2011, 18:01

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par Grib » 09 févr. 2011, 22:48

Nouvel article :

09 février 2011
Wikileaks : l’Arabie Saoudite ne peut plus augmenter sa capacité de production de brut

http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/02/ ... n-de-brut/

Avatar de l’utilisateur
Alter Egaux
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 4301
Inscription : 08 févr. 2006, 15:18
Localisation : Ile de France
Contact :

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par Alter Egaux » 10 févr. 2011, 08:22

On en parlait sur un autre fil.
Wikileaks : l’Arabie Saoudite ne peut plus augmenter sa capacité de production de brut
On attendait avec impatience la publication par Wikileaks de câbles de l’ambassade américaine en Arabie Saoudite. Nous voilà servis.

Les Etats-Unis redoutent que l’Arabie Saoudite, 1er producteur et exportateur mondial de pétrole, n’ait pas assez de réserves de brut pour empêcher une escalade inexorable des prix du baril dans les années à venir, selon des câbles de l’ambassade américaine à Riyad analysés par le Guardian.

Rien de vraiment neuf sous le soleil du golfe Persique. Enfin presque…

Dr Sadad al-Husseini, ex n°2 de l’Aramco [DR]
Transmis entre 2007 et 2009, les câbles des diplomates américains rendent compte des pronostics déjà connus de Sadad al-Husseini, ex-n°2 de la Saudi Aramco, la compagnie pétrolière nationale saoudienne. Sadad al-Husseini, ancien patron de l’exploration de l’Aramco, a prévenu à plusieurs reprises que l’Arabie Saoudite ne sera jamais capable d’atteindre un niveau de production suffisant pour faire face à l’augmentation prévue de la demande mondiale de pétrole.

En 2009, l’Arabie Saoudite a extrait de son sol 9,7 millions de barils par jour (mb/j), soit 12 % de la production mondiale. En 2005, elle a pu atteindre un record de 11,1 mb/j.

L’Arabie Saoudite, qui dispose du cinquième des réserves de la planète, est souvent présentée comme le seul producteur mondial majeur qui puisse encore augmenter substantiellement ses extractions dans les années et les décennies à venir. Dans son dernier rapport annuel, l’Agence internationale de l’énergie s’attend ainsi à voir la production saoudienne monter jusqu’à 14,6 mb/j. En 2004, sous l’administration Bush, Washington allait jusqu’à évoquer 22,5 mb/j.

C’est précisément à cette époque que Sadad al-Husseini, alors fraîchement retiré de son poste à la direction de la Saudi Aramco, a fait son apparition dans la diplomatie du pétrole. Ce qu’il explique dans les câbles révélés par Wikileaks, il l’avait déjà dit à plusieurs journalistes (dont moi, en 2005) : l’Arabie Saoudite ne pourra jamais atteindre 12,5 mb/j, faute de réserves exploitables suffisantes.

Autrement dit, la “banque centrale du pétrole”, ainsi que l’on surnomme le très riche royaume arabe, est déjà parvenue à sa capacité de production maximale. Pour Sadad al-Husseini, l’Aramco ne saurait aller guère au-delà de sa capacité actuelle : 12,19 mb/j, d’après les chiffres fournis par le département de l’énergie américain.

Avec 9,7, mb/j extraits en 2009, la marge de manoeuvre de l’Aramco reste pour l’instant appréciable. A elle seule, l’Arabie Saoudite dispose aujourd’hui de 70 % des capacités de production inutilisées.

Mais la demande mondiale de brut est repartie à la hausse, tirée par la forte croissance des pays émergents. Elle a déjà dépassé son niveau antérieur à la crise de 2008.

Pour Sadad al-Husseini, un pétrogéologue né en Syrie et formé aux Etats-Unis, les extractions saoudiennes devraient se maintenir sur un plateau situé entre 9 et 12 mb/j durant une quinzaine d’années. Seulement, le Dr. Husseini a l’art de rester très évasif lorsqu’on lui demande quand ce plateau a débuté…

[En 2007, à l’occasion de mon second entretien avec Sadad al-Husseini, publié par LeMonde.fr, j’ai acquis la conviction qu’il agissait comme une sorte de “voix off officielle” de l’Aramco.]

Sadad al-Husseini a répété aux diplomates américains son diagnostic sur l’avenir de la totalité de la production de pétrole mondiale.

Il est probable, selon lui, que cette production mondiale soit très proche de son maximum, ou qu’elle l’ait déjà atteint.

Ce qu’il y a de vraiment nouveau dans ces câbles, c’est qu’ils viennent compléter les indices d’une inquiétude de Washington vis-à-vis de l’avenir de la production saoudienne.

En novembre, j’ai publié une enquête montrant que Twilight in The Desert, un livre qui accuse l’Aramco de surestimer ses capacités futures de production, est la source décisive de deux rapports récents du Pentagone envisageant des pénuries mondiale de pétrole « sévères » à partir de 2012.

En juillet, le roi Abdallah a déclaré : « J’ai ordonné d’interrompre toute exploration pétrolière afin qu’une part de cette richesse soit préservée pour nos fils et nos successeurs, si Dieu le veut. »

L’incertitude de Washington à l’égard de la Saudi Aramco mérite de retenir l’attention. Scellée en 1945, l’alliance entre Washington et Riyad est l’une des plus stables de l’ère moderne. Durant trois décennies, avant de devenir la Saudi Aramco, l’Aramco tout court (qui signifie Arabian American Oil Company) était la propriété de quatre des principales compagnies pétrolières américaines : Exxon, Mobil, Socal et Texaco.

En dehors de Riyad, s’il y a une capitale au monde où l’on sait peut-être ce que contiennent les sous-sols saoudiens, c’est bien Washington.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

Avatar de l’utilisateur
Tovi
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2220
Inscription : 15 sept. 2008, 23:25
Localisation : Nantes
Contact :

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par Tovi » 07 avr. 2011, 08:58

04 avril 2011 Plus de pétrole dans 50 ans, prévient HSBC
Dans “49 ans”, il pourrait ne plus rester de pétrole exploitable sur Terre, “même si la demande n’augmente pas”, prévient la banque HSBC dans un rapport de prospective publié le 22 mars [pdf, 5 Mo]. “Nous sommes convaincus qu’il ne nous reste qu’une cinquantaine d’années de pétrole”, insiste, dans une interview accordée à CNBC, l’auteur principal de l’étude, Karen Ward, qui occupe la fonction de senior global economist au sein de la deuxième banque mondiale.



L’adaptation à la raréfaction du pétrole sera “longue”, “par conséquent, la pression sur les carburants fossiles pourrait être à la fois persistante et douloureuse, tant les prix du pétrole sont sensibles à tout déséquilibre mineur entre demande et offre d’énergie”, précisent les auteurs du rapport.

“Il existe une solution”, indique la banque londonienne, “mais il est improbable que de nouveaux gains d’efficacité [énergétique] et le déploiement de sources d’énergie faiblement carbonées se matérialisent sans une pression à la hausse encore plus forte sur les prix des carburants fossiles.”

“Les substituts, tels que les biocarburants et le pétrole de synthèse obtenu à partir de charbon, pourraient compenser une chute de la production de pétrole conventionnel, mais uniquement si les prix moyens du pétrole dépassent 150 dollars le baril”, affirme HSBC.

L’Europe, faute de disposer de sources d’énergie suffisantes, devrait être “la grande perdante”, selon le rapport.

La raréfaction du pétrole n’implique pas que “la menace du réchauffement climatique” va s’éloigner pour autant, mettent encore en garde les analystes de HSBC. “Les objectifs de croissance seront plus faciles à atteindre que les objectifs climatiques”, écrivent-ils.

HSBC rejoint la liste déjà longue de sources solides (la Lloyd’s, Chatham House, le Pentagone, le département de l’énergie américain, la Bundeswehr, Petrobras, le commissaire européen à l’énergie, le représentant de l’Iran auprès de l’Opep, le Houston Chronicle, le directeur scientifique de l’Agence internationale de l’énergie, etc.) qui tirent vigoureusement sur la sonnette d’alarme, afin de pointer un risque de pénuries graves sur le marché pétrolier dès la décennie présente.

Lorsque les analystes de HSBC avancent qu’il ne devrait plus y avoir de pétrole dans 49 ans, ils sous-entendent que les problèmes de pénurie devraient commencer bien avant 2060. En effet, les champs de pétrole ne s’épuisent pas du jour au lendemain : après un “pic” ou un “plateau ondulant” de production maximale, l’extraction des puits pétroliers amorce toujours une période de déclin plus ou moins rapide.


HSBC souligne de plus que le risque de pénurie existe “même si la demande n’augmente pas”. Tirée par la croissance des économies émergentes, la demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 1 % en 2011, d’après l’Agence internationale de l’énergie. Elle atteindra probablement cette année 89,4 millions de barils par jour (Mb/j), contre 87,9 Mb/j en 2010.

L’Agence internationale de l’énergie table sur une demande mondiale de 99 Mb/j en 2035, dans son scénario médian. Son scenario ‘’business as usual'’, qui ne fait que regarder où mène la tendance actuelle, propose une demande de 107 Mb/j en 2035.

D’après le pdg du groupe pétrolier français Total, Christophe de Margerie, “il serait déjà très satisfaisant d’arriver à 95 Mb/j“.

Le groupe Total et le groupe brésilien Petrobras sont les deux seules firmes pétrolières majeures qui tiennent un discours relativement pessimiste concernant l’imminence d’un pic de la production mondiale de pétrole.

IHS-CERA, un institut d’analyse privé étroitement lié à de grands industriels de l’énergie anglo-saxons, estime qu’il n’existe pas de limite immédiate au développement de la production mondiale de carburants liquides [pdf, 1.6 Mo]. D’après IHS-CERA, même si la production de pétrole conventionnel ne pourra plus guère augmenter, le développement massif des pétroles non-conventionnels permettra à l’offre totale de carburants liquides de continuer à croître jusqu’en 2035. Ensuite, la production mondiale restera sur un “plateau ondulant” jusqu’aux alentours de 2055, avant d’amorcer son déclin final, indique ce scenario de référence de l’industrie pétrolière publié en novembre 2010.

La production mondiale de pétrole conventionnel a atteint son maximum historique, et n’augmentera plus “jamais”, a admis dans son dernier rapport annuel l’Agence internationale de l’énergie, chargée de conseiller les pays riches de l’OCDE et basée à Paris.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
Forum des discussions libres

Avatar de l’utilisateur
valid
Goudron
Goudron
Messages : 131
Inscription : 16 mai 2007, 14:28
Contact :

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par valid » 28 avr. 2011, 13:18

Vers un recul des exportations saoudiennes de brut, prévient Riyad
Ça se précise, et ça se complique. Un haut responsable saoudien a annoncé le 27 avril que la production du royaume « n’augmentera pas (…) pendant les cinq prochaines années », et admis que la hausse rapide de la consommation intérieure saoudienne devrait entamer les capacités d’exportation du premier producteur mondial. Majed Al Moneef, gouverneur saoudien de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), prévient enfin que les extractions saoudiennes n’atteindront pas 10,8 millions de barils par jour (Mb/j) avant 2030 (contre 8,2 Mb/j en 2010), ce qui représente un niveau nettement inférieur aux projections antérieures.
Source
Webcuration sur la Contrainte Carbone
Twitter : @CarboContrainte

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27541
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par GillesH38 » 28 avr. 2011, 13:32

...n’atteindront pas 10,8 millions de barils par jour (Mb/j) avant 2030
c'est logiquement inattaquable, et ça ne signifie pas du tout qu'elles atteindront 10 Mbl/j après 2030 bien sûr ... :-D
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

epe
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1465
Inscription : 22 juin 2005, 16:33
Localisation : 15' de Lille, de l'autre côté de la frontière

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par epe » 28 avr. 2011, 13:58

J'ai quand même un peu de mal à comprendre la communication saoudienne : Un jour ils ont des millions de barils sous le coude, le lendemain ils ne peuvent pas produire plus avant au moins 5 ans, un jour ils sont en plein développement de capacités de production supplémentaires pour atteindre une production record, le lendemain il n'y a rien de très prometteur à l'horizon 2030 dans le meilleur des cas. A se demander s'il y a encore un vrai patron d'aramco ou s'il y a des dissensions au sommet de l'entreprise voire de l'état lui-même...
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks

Avatar de l’utilisateur
akochan
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 875
Inscription : 15 mai 2008, 19:02
Localisation : même les chats sont surpris par la crise

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par akochan » 28 avr. 2011, 14:08

Dans la présentation de Bernard Durand, rien n'est mentionné sur la consommation de carburant en agriculture. Est-ce par ce que ce n'est qu'un résumé non exhaustif ou bien ce monsieur a-t-il oublié qu'il mange trois fois par jour?
C'est vrai que l'on enarle pas souvent, mais les pays producteurs consomment eux aussi de plus en plus. Ce n'est de toute façon pas avec les biocarburants (qui représentent toutefois deux millions de baril a l'heure actuelle) que l'on va pouvoir résoudre le déclin de la production. La production de nourriture est quand même le point le plus préoccupant. Au moyen âge, 30% des surfaces étaient affectées pour nourrir le bétail en tant que force de traction. Il y a quelque chose que je n'ai jamais compris, c'est pourquoi on a jamais développe le développement de l'huile végétale brute dans les exploitations? Au lieu de cela on nous impose un nouveau carburant (gazole non routier) qui va poser plus de problèmes qu'il n'en résout. Seul le constructeur deutz-fahr avait proposé sur le marché un tracteur roulant à l'HBV, mais depuis plus rien...
Se nourrir avec un pétrole en hausse continuelle va poser de plus en plus de problèmes...sans compter que des pays comme l'Arabie saoudite devienne de plus en plus dépendant de leur importations alimentaires.

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27541
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par GillesH38 » 28 avr. 2011, 15:48

epe a écrit :J'ai quand même un peu de mal à comprendre la communication saoudienne : Un jour ils ont des millions de barils sous le coude, le lendemain ils ne peuvent pas produire plus avant au moins 5 ans, un jour ils sont en plein développement de capacités de production supplémentaires pour atteindre une production record, le lendemain il n'y a rien de très prometteur à l'horizon 2030 dans le meilleur des cas. A se demander s'il y a encore un vrai patron d'aramco ou s'il y a des dissensions au sommet de l'entreprise voire de l'état lui-même...
il y a une nuance entre les deux discours : l'un parle des capacités de production, et l'autre des capacités d'exportation. Ils reconnaissent que leur croissance de consommation intérieure est telle qu'ils ne pourront de toutes façons pas exporter plus.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Avatar de l’utilisateur
Silenius
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1735
Inscription : 06 avr. 2007, 00:56

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par Silenius » 29 avr. 2011, 00:24

akochan a écrit : Il y a quelque chose que je n'ai jamais compris, c'est pourquoi on a jamais développe le développement de l'huile végétale brute dans les exploitations? Au lieu de cela on nous impose un nouveau carburant (gazole non routier) qui va poser plus de problèmes qu'il n'en résout. Seul le constructeur deutz-fahr avait proposé sur le marché un tracteur roulant à l'HBV, mais depuis plus rien...
l'HBV produite a la ferme n'est pas normée, et sans norme pas de garantie constructeur pour les moteurs. En Allemagne, il y a une norme (teneur en phospholipides, etc...)
Dernière modification par Silenius le 29 avr. 2011, 00:27, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Silenius
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1735
Inscription : 06 avr. 2007, 00:56

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par Silenius » 29 avr. 2011, 00:27

Et simultanément, un autre article du Monde annonce que Total rachète la majorité du fabriquant Américain de photovoltaique SunPower, le timing est parfait, sont trop fort chez Total !

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 12987
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par kercoz » 29 avr. 2011, 08:32

akochan a écrit : La production de nourriture est quand même le point le plus préoccupant. Au moyen âge, 30% des surfaces étaient affectées pour nourrir le bétail en tant que force de traction. Il y a quelque chose que je n'ai jamais compris, c'est pourquoi on a jamais développe le développement de l'huile végétale brute dans les exploitations?
Salut Akochan.
Plus de 30% meme puisque la rotation triennale : Blé/avoine / jachère consacrait plutot 66% a l'animal , (ce qui au 12e siecle , avec l'invention de l'etrier , aurait permis a la france , grace a sa cavalerie en armure sup a ttes les cavaleries europeeennes de dominer l'europe )....Mais faut pas le dire trop fort , c'est un argument pour les partisans du craburant .
Ceci dit , il serait normal qu'il soit destiné a l'agriculture EXCLUSIVEMENT (ou peut etre aux toubibs et aux pompiers) . La perméabilité actuelle (3 à 10% ds le carburant) est plus que pervers , a mon sens) .

Avatar de l’utilisateur
Superus
Brut léger
Brut léger
Messages : 404
Inscription : 11 août 2009, 23:33

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par Superus » 29 avr. 2011, 19:44

Je m'y perd:
La production moyenne de 10,8 Mb/j attendue par Riyad en 2030 est très inférieure à la capacité de production de 12,5 Mb/j que revendique l’Arabie Saoudite, ainsi qu’aux 14,6 Mb/j sur lesquels l’Agence internationale de l’énergie (AIE) table pour 2035.

Majed Al Moneef indique : « Pendant les cinq prochaines années, la production de pétrole brut du royaume n’augmentera pas, mais elle commencera à croître à partir de 2015 et jusqu’en 2030 à un taux d’environ 1,5 % par an. »

La capacité de production saoudienne totale de 12,5 Mb/j ne sera pas augmentée.

Les capacités de production inutilisées du royaume sont donc vouées à s’amenuiser, passant de 3,5 Mb/j officiellement aujourd’hui à « 1,7 Mb/j vers 2030 », selon M. Al Moneef.
SI je comprend bien ce qui est dit: c'est que l'Arabie saoudite peut produire effectivement 12.5 Mb/j en cas de force majeur. Elle produit aujourd'hui 9 Mb/j d'où une reserve de 3.5 Mb/j. Mais a cause de sa consommation intérieure, elle sera obligée de produire 10.8 Mb/j en 2030 pour maintenir le même niveau d'exporation qu'aujourd'hui et à ce moment là il n'y aura plus que 1.7 Mb/j de surplux pour pallier à une crise.

Donc on ne dit nullement que l'Arabie Saoudite ne peut pas aller au dessus de 10.8 mais ça sous-entend plustot qu'à cause de sa demande intérieure et d'une politique peut-être plus prudente pour ne pas dilapider ses ressources, elle refuse de tourner à son régime maximale de 12.5 et tampis pour les prix qui seront tendus.

Ou alors je comprends mal et 10.8 c'est effectivement le plafond pour le brut et 12.5 le plafond pour le brut + autre type de pétrole.

Un avis? En tout cas l'article n'est pas très clair à ce niveau. Bref qu'est ce qui est quoi dans tous ces chiffres?
Les forêts précèdent les hommes, les déserts les suivent.

Avatar de l’utilisateur
Thy
Goudron
Goudron
Messages : 140
Inscription : 17 nov. 2008, 12:41
Localisation : Ottignies (30 km de Bruxelles)

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par Thy » 02 mai 2011, 12:32

Je comprends comme ça:
- est capable de produire 12,5
- va produire que 10,8 (en moyenne entre 2015 et 2030)
- va exporter 10,8 - sa consommation.

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27541
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Re: Oil Man sur blog.lemonde.fr

Message par GillesH38 » 02 mai 2011, 13:02

Je comprends comme ça:
- raconte qu'elle est capable de produire 12,5
- raconte qu'elle va produire que 10,8 (en moyenne entre 2015 et 2030)
- va exporter sa production - sa consommation.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Répondre