Un indicateur de pic?

Discussions libres mais portant sur le thème général de la déplétion.

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fuste23
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Message par fuste23 » 24 oct. 2007, 23:27

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hyperion
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Message par hyperion » 24 oct. 2007, 23:40

Cela repousserai un peu plus le pic, mais augmenterai un peu plus les difficultés pour y faire face sans doute Rolling Eyes
c'est toute la difference entre une decroissance souhaitée et organisée,cf taxe janco, et une recession qui nous maintiendrait sous un joug fossile .

les conditions geologiques ne changeraient guère, mais la transition ne pouvant se faire, il y a risque de d'intensification de la recession...
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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Message par fuste23 » 31 oct. 2007, 12:26

A mon avis, l'approche du pic va se traduire par une accélération des tentions géopolitique (Chine, USA, Iran, Irak... Europe?)

Le discours de nos dirigeants va changer, préparation psychologique du peuple à l'idée d'une guerre, de quotas divers, mesures d'économie drastiques peut-être...

Certe, pour certains ça à déja commencé...

Mais il sera intéressant d'observer tout ces petits signes qui indiqueront le pic et surtout l'anticipation de l'après pic au niveau politique, médiatique...

Il y aura un moment ou des mesures importantes devrons être prise par les gouvernements... (le grenelle nous montre que pour le réchauffement climatique les gens ont réussis à se rassembler et parler car plus tard il aurait été vraiment trop tard... déja que... :roll: )

Pour le moment, les gens qui travail pour les gouvernements doivent commencer à y réfléchir sérieusement, même si il n'en ressort rien pour le moment...

On doit être entre le moment ou l'on pense que l'on peut encore cacher la vérité au peuple et le moment ou les prises de décisions "sérieuses" vont ce faire... Le tout étant de préserver le plus longtemps possible l'ordre publique, et le soutient du peuple aux gouvernement en place...

Le gouvernement à beaucoup à y perdre suivant les scénarios possibles.

Une expression dit : "En politique, on ne soulève pas de problème... Si on a pas la solution! :-k

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Message par bastien300 » 31 oct. 2007, 22:56

J'adore cette dernière phrase qui me semble très proche de la réalité !

En ce qui concerne le peak (ou plutôt le plateau ondulé), je pense qu'il est possible qu'on ne le détecte pas avant de nombreuses années, et cela à cause des fluctuactions macroéconomiques qu'il va engendrer. En effet, le schéma classique risque bien d'être :

prix élévés ==> inflation + récession ==> baisse de la demande ==> baisse du prix du baril ==> reprise économique ==> hausse de la demande ==> hausse du prix du baril ==> ... ect...

A long terme, on peut imaginer deux principaux scénarios. La paramètre critique est, selon moi, la vitesse à laquelle on parvient à remplacer le pétrole dans ses usages actuels (le "taux de subsitution" du pétrole). Deux cas sont envisageables :

- le taux de substitution du pétrole par les autres énergies (biocarburants, hydrogènes, Xtl,... mais aussi efficience énergétique) est supérieur au taux de dépletion ==> la croissance économique peut reprendre après quelques cycles éventuels de récession.

- le taux de subsitution du pétrole par les autres énergies est inférieur aux taux de dépletion ==> la crise économique s'aggrave à chaque cycle, c'est la spirale infernale.

Le problème, c'est que le taux de substitution dépend beaucoup des investissements financiers qui seront réalisés dans la R&D (recherche et développement) et dans les infrastructures industrielles (usines de CTL, par exemple). Or, en période de récession et de crise financière (que le PO risque d'engendrer), il sera difficile de trouver des investisseurs... Et avec le déclin annoncé, il nous faudrait un taux de substitution d'au moins 2% par an pour combler le déclin de le production, ce qui est tout simplement énorme (cela représente 0.8% de l'énergie primaire globale, soit, par comparaison, presque 1/6 de l'énergie nucléaire produite chaque année). C'est ce qui me cause le plus de soucis pour la suite de l'aventure...
Alors pas de doute, côté fringues, sans pétrole, difficile d’avoir le style !

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Message par rurbain » 01 nov. 2007, 15:09

Sauf qu'on n'a pas le pognon pour.
A moins que le "moratoire" sur la dette décrété par Sarko ne soit qu'un moyen décidé par lui d'investir vraiament massivement dans les ENR en se foutant des critères de Maastricht. J'ai du mal à y croire...
Il n'y a aucune corrélation entre l'état de putréfaction d'une discussion et la réussite du vote.
-+- MG in: Guide du Cabaliste Usenet - Du bon usage des AAD -+-

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Volumes de transaction indicateur du pic?

Message par peaknik » 12 nov. 2007, 15:02

Un spéculateur joue le role d'intermediaire entre fournisseurs et acheteurs.
Du coté des acheteurs comme des producteur il y a donc interet a voir la part speculative, la part prise par les intermediaires reduite au maximum.
La valeur ajoutée de la spéculation tient uniquement à la qualité des anticipations des speculateurs. Volumes mis sur le marché, elasticités prix etc C'est un role de "parasite utile" du systeme de regulation: finallement les information juste viennent essentiellement des intermediaires ( c'est matt simmons qui publie twiling the desert pas BP) pas des producteurs.

Historiquement le jeu des producteurs etaient de brouiller les cartes, de fausser l'information, pour reduie au maximum le role des intermediaires. Les speculateur anticipaient une hausse? bim l'arabie sahoudite balancaient sur le marché 1 million de baril jour et les ruinaient tous.
Du jour ou les pays producteurs perdent leur capacité d'ajustement de production à la hausse, la part spéculative orienté à la hausse s'accroit forcément: il ne peut y avoir que de bonne surprise pour celui qui a joué la hausse.

Une autre facon de voir c'est d'inverser le lien logique: si la part de spéculation haussiere s'acroit c'est que les producteur n'ont pas la possibilité de les evacuer du marché par une hausse brutale et imprevu de la production. Et donc une baisse brutale et imprevue du prix.


Si les marché du petrole se font à new york et londres c'est essentiellement que les acteurs se "rapprochent des rumeurs". Les intermediaire petrolier sont des banques ou des institution financiere qui disposent des meilleurs information disponible.
Historiquement la hausse du volume speculatif sur le petrole date assez nettement de septembre 2006.

http://www.boursorama.com/graphiques/gr ... ole=CLDC07


Septembre 2006 correspondra historiquement à la date à laquelles les producteurs ont perdu la main sur la fixation des prix.
Il est probable que les volumes de transaction ateindront un maximum puis decroitront dès lors que le senario de baisse de production sera determiné avec precision.

Pour resumer:

1) Si on pense que les speculateurs qui en volume font le marché disposent des meilleurs information disponible.

2) Si on admet que le maintient d'un niveau speculatif faible est dans l'interet des producteur.

On peut conclure que la periode de flottement actuelle est inedite et que le pic des volume de transaction indiquera le pic de production. La phase spéculative se refermera le jour ou le senario de baisse de production sera admis par les pays producteurs. Ce qui n'est pas encore le cas.

je ne sais pas si l'explication est super claire mais bon...

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Re: Volumes de transaction indicateur du pic?

Message par phyvette » 12 nov. 2007, 15:15

peaknik a écrit : je ne sais pas si l'explication est super claire mais bon...
C'est une approche intéressante, ça confirme la fin de la fixation des prix par le ou les "Swing Producers" US jusqu'en 1970 , l'OPEP depuis , maintenant le marché depuis que les producteurs n'ont plus de marges pour swinger l'offre .
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Volumes de transaction indicateur du pic?

Message par Environnement2100 » 12 nov. 2007, 16:30

peaknik a écrit : je ne sais pas si l'explication est super claire mais bon...
J'ai l'impression d'avoir compris en tous cas :)

Les spéculateurs qui se prtent sur les valeurs pétrolières n'ont pas non plus la science infuse :
- par définition un spéculateur va se porter sur une valeur dont le rapport espérance de hain/risque est maximal ; sachant qu'il doit aussi diversifier son portefeuille, il va se porter en fait sur toutes les valeurs dont le ratio ci-dessus est supérieur à la moyenne ; dans le tas, il y a, en ce moment, les matières premières en général, et le pétrole en particulier
- un spéculateur mise pour une période donnée, allant de quelques jours à quelques mois. Comme la date du Pic, ou du VPO, est connue à plusieurs années près, le spéculateur s'en fout royalement
- sa valeur ajoutée est à destination de ses clients uniquement, généralement les Fonds de Pension des Obèses ; il est censé optimiser le rendement de l'argent qu'on lui confie, point.

En conséquence, quand on voit les spéculateurs faire grimper le baril, ça indique seulement que miser sur le baril est aujourd'hui moins risqué que de miser sur les bonnes vieilles valeurs boursières, et rapporte plus que les Bons du Trésor. Aujourd'hui. Mais si dans trois jours ces valeurs s'inversent, les spéculateurs vont quitter le pétrole en un clin d'oeil, disons en trois jours, et le pétrole chutera aussi vite qu'il a grimpé, nous laissant une fois de plus sans indicateur.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Re: Volumes de transaction indicateur du pic?

Message par LeLama » 12 nov. 2007, 16:51

peaknik a écrit : Du jour ou les pays producteurs perdent leur capacité d'ajustement de production à la hausse, la part spéculative orienté à la hausse s'accroit forcément: il ne peut y avoir que de bonne surprise pour celui qui a joué la hausse.
"la part speculative orientee a la hausse s'accroit", certes, mais c'est simplement parce que la part orientee a la hausse s'accroit, pas parce que la part speculative augmente. C'est un ajustement du marche qui me semble normal, non lie a la speculation.

C'est comme si je dis que les gros fumeurs qui sont rouquins ont de forte probabilites de cancer. C'est vrai, mais y'a une info parasite.
Historiquement la hausse du volume speculatif sur le petrole date assez nettement de septembre 2006.

http://www.boursorama.com/graphiques/gr ... ole=CLDC07
Les volumes de transaction ne disent pas suffisamment. Il suffit que les strategies de gestion se modifient pour que le volume de transaction explose. Si un arbitragiste change sa fourchette de 1% a 0,5%, le nombre de transactions augmente. Il suffit que la volatilite augmente localement pour que tous les ordres "stop-loss" des speculateurs soient touches plus souvent. Impossible de conclure a la montee speculative a partir uniquement des volumes.

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Message par Alter Egaux » 12 nov. 2007, 18:04

Mon avis est qu'il faut voir la spéculation comme un amplificateur entrainant une montée plus rapide et une descente plus rapide des prix.
Mais la spéciation reste dans le secteur des ressources de 15% environ en moyenne du prix. Et comme la demande ne flanchera pas (hors changement de société), la tendance restera à la hausse tant que la production restera à un niveau aussi tendu.
Chaque économie de consommation de pétrole dans le monde est absorbé par un marché émergeant (type poids lourd comme la Chine ou l’Inde).

Le volume des transactions ne fait qu’apparaître le retour de l’importance des ressources sur le marché spéculatif, un intérêt qui va devenir durable.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Message par peaknik » 12 nov. 2007, 19:59

Si tu regarde le lien que j'ai donné tu verra que la hausse des transaction accompagne au depart une baisse des prix du brut.

Admetons que les volumes touchent plus le marché des futures que le marché spot.
Il y a quelques années l'arabie sahoudite aurait pris un malin plaisir a balancé sur le marché quelques dizaine de million de baril pour ruiner les speculateur qui lui prenne une partie de ses gains possible.

Les speculateurs sont un peu comme des vendeurs a la sauvette qui achete des baguette de pain dans une boulangerie et les revendent au pied de la porte. En general le boulanger n'aime pas ca. Et s'il peut de temps en temps accroitre sa production pour les ruiner il ne se prive pas.

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Message par LeLama » 12 nov. 2007, 21:50

peaknik a écrit :Si tu regarde le lien que j'ai donné tu verra que la hausse des transaction accompagne au depart une baisse des prix du brut.
Certes, mais ca ne permet pas d'affirmer que les teneurs de marché n'ont pas changé de modele ou de fourchette pour s'adapter a une volatilite nouvelle. Comment ecartes tu la possibilité d'un declanchement de programmes d'arbitrages ? Pourquoi pas simplement le conseil d'administration d'une societe d'aviation qui a acheté des futures a des arbitragistes qui se couvrent en consequence et qui declanche sans le vouloir une serie d'achats automatisés par ordinateur (de nombreuses transactions sont automatisées par arbitrage comme on l'a vu lors du krack de 87) ? Il y a un millions de raisons possibles pour expliquer la hausse des volumes.

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Re: Un indicateur de pic?

Message par mrlargo » 03 mars 2008, 23:07

J'ai trouvé un bon indicateur de l'avancement de l'idée du Pic:

Taper ["Pic Pétrolier"] (ne pas oublier les guillemets) dans google actualité et regarder le nombre de valeurs trouvées.
Taper ensuite ["Peak Oil"] dans google actualité et regarder le nombre de valeurs trouvées.

Faire la somme des 2:
Aujourd'hui 3 mars 2008 : 11+14=25 ...

je pense qu'à 200, on pourra considérer que l'idée a fait son chemin... ;-)
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

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Re: Un indicateur de pic?

Message par phyvette » 03 mars 2008, 23:19

Mais c'est pas bête du tout ça , et un sujet dédié pour suivre l'évolution , ce serait encore mieux. Si Tiennel n'était parti faire fondre la poudreuse sur les pic de l'or blanc, met'avis que ça n'aurait pas traîné . =D>
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Re: Un indicateur de pic?

Message par kouack » 04 mars 2008, 00:24

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