Science Fondamentales et Technosciences

Discussions libres mais portant sur le thème général de la déplétion.

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Olduvai
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Science Fondamentales et Technosciences

Message par Olduvai » 24 mars 2005, 15:27

Tout d'abord bonjour, je suis nouveau ici, bien que m'interessant depuis qq mois au phénomènes de la déplétion. Je viens de découvrir ce site par hasard et je suis content de voir que qq francophones s'interessent au peakoil.

Je veux faire part rapidement d'une réaction des gens lorsque que je leur explique le peakoil : ils croient naïvement que la science va résoudre ce problème.
Une fois démontées les fausses solutions :
- de la vroom electrique (electricité provenant du nucléaire donc largement insuffisante et cheère, y'a qu'a voir la temperateure chez les gens qui se chauffent à l'electricité)
-des biocarburants (largementy plus de barils consommés qu'obtenus)
- Les réserves non exploitées parce que chères (mais qd il faut plus d'un baril pour en extraire un on ne le fera pas)

Il reste la slution la plus dure à démonter :l'hydrogène!
Je pense que trop de monde regarde TF1! De ce fait, ils pensent que l'eau contient de l'énergie et que c juste que l'on ne sait pas l'exploiter correctement. Difficile d'expliquer la loi numero 2 de la thermodynamique à des personnes non scientifiques (en gros hydrogène = vecteur et non énergie). Un savant mélange est fait par ces personnes entre la fission nucléaire et l'electrolyse.

En gros l'argument qui se termine est toujours, la science va évoluer! Bintien!!!
Je pense que les gens s'imaginent qu'ils sont au centre du monde et que l'on va tt faire pour que leur petit confort perdure, sans concession. Ce point de vue est à mon sens dû au fait que les gens se laissent trop avoir par la pub et sont naïfs.

Et la mon sujet, ils confondent technosciences (science essentiellement existante dans les entreprises qui est vouée à l'amélioration de technos existantes) et sciences fondamentales.
Et justement la science fondamentale n'étant pas rentable à cours terme ( et financée que par les gvt, qui coupent les financements) , elle est actuellement en crise. Hors c'est la seule science qui pourra esperer trouver un remede (auquel je ne crois guère) au pb energétique du PO.

Ce que je retiens de cela, c'est que si vous voulez parler du PO de manière CREDIBLE, ne parlez d'aucune des conséquences (sur l'agriculture, le mode de vie, la séécurité, l'économie, l'habitat etc...) car il s'agit de conséquences à plus ou moins lg terme qui apparaissent petit à petit.

Evoquez juste le PO pour justifier le cours actuel et la probable augmentation à venir, c'est tout. Sinon le discours sera décrédibilisé, on vous prendra pour un vendeur d'apocalypse et tt le monde s'en défendra en reprenant les arguments faux entendus ds les médias et déforméz.

Ainsi deja les gens savent que cela existe et inclueront peu etre ce pb dans leurs choix de vie!

Jeuf
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Message par Jeuf » 25 mars 2005, 08:56

Héhé..avec un nom comme ça, parlez au gens de la théorie d'Olduvai plutôt...et le pic d'Olduvai en 1979...et la chute bientôt vertigineuse vers 2010..

PRODENT
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Message par PRODENT » 26 avr. 2005, 18:34

Au sujet des progrès technologiques devant permettre une meilleure extraction :

Injection de CO2 dans les nappes de pétrole: trop coûteux, selon un rapport


26-04 16:12:20 L'injection de CO2 dans les nappes de pétrole, qui permettrait d'extraire davantage de brut d'un gisement mais aussi de réduire les rejets de gaz à effet de serre, est une solution pour le moment trop risquée et trop coûteuse, conclut une étude publiée mardi à Oslo.

"A l'heure actuelle, l'injection de CO2 ne paraît pas être une alternative commerciale (viable) pour accroître le taux de récupération de pétrole" pour les compagnies pétrolières implantées sur le socle norvégien, affirme le rapport réalisé par la Direction norvégienne du pétrole.

Testée notamment sur la plateforme offshore Sleipner en mer du Nord, l'injection de dioxyde de carbone (CO2) dans les nappes d'hydrocarbures sous-marines permet en principe d'en expulser davantage de pétrole.

La méthode permet en même temps de limiter les émissions de gaz à effet de serre, une solution a priori attrayante pour la Norvège, troisième exportateur mondial de pétrole, signataire du protocole de Kyoto pour la limitation de tels rejets.

"L'injection de CO2 est techniquement faisable et le potentiel d'une amélioration du taux de récupération est palpable", soulignent les auteurs de l'étude qui ont examiné 20 plateformes pétrolières norvégiennes sur lesquelles la méthode permettrait d'extraire au total entre 150 et 300 millions de mètres cubes supplémentaires d'or noir.

"Mais les coûts de mise en place d'une chaîne d'approvisionnement pour l'injection de CO2 sont si élevés que d'autres méthodes visant à améliorer le taux de récupération s'avèrent plus intéressantes pour les compagnies à l'heure actuelle", expliquent-ils.

Le coût de production avec injection de CO2 reviendrait à entre 30 et 33 dollars par baril, soit un niveau "considérablement supérieur" au coût utilisé par les compagnies pétrolières pour leurs projections de rentabilité.

La méthode requiert d'importants volumes de CO2 "au bon endroit au bon moment", d'onéreuses méthodes d'acheminement du dioxyde de carbone ainsi que des aménagements importants sur les plateformes, font valoir les experts.

"En Norvège, seules quelques sources (telles que des centrales électriques au gaz en projet, ndlr) sont d'une taille suffisante pour approvisionner le socle norvégien en CO2", ajoutent-ils.

Confronté à l'amenuisement des réserves de pétrole en mer du Nord, le gouvernement norvégien s'est fixé comme objectif de faire passer de 46% à 50% le taux de récupération sur le socle national.


"Une amélioration du taux de récupération figure parmi mes priorités et je suis positive à l'égard des projets rentables qui contribueraient à optimiser l'exploitation des réserves de pétrole", a affirmé la ministre du Pétrole et de l'Energie Thorhild Widvey.

Mme Widvey a précisé que le gouvernement présenterait des mesures en ce sens dans la loi de Finances 2006.

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