La pétrochimie ne serait pas menacée
Publié : 12 mai 2005, 15:11
J'ai assisté mardi dernier à une conférence intéressante intitulée : "Existe-t-il des alternatives à la pétrochimie ?".
Des propos de l'intervenant, je retiendrai 2 choses :
+ le secteur de la pétrochimie ne consomme que 4% de la totalité du pétrole utilisé en France
+ toutes les molécules constituant les matériaux polyméres peuvent être produites par la biomasse. Cela comporte dans bien des cas des inconvénients par rapport à la filière "fossile" actuelle, notamment des surcôuts liés aux opérations supplémentaires, ou la nécessité d'introduire en quantités plus ou moins grandes des matières synthétiques (provenant du pétrole !) pour garantir certaines propiétés essentielles, telles que la rigidité ou la longévité. Mais on sait théoriquement faire.
J'en ai conclu que la prochaine déplétion n'affectera que modérément le secteur de la pétrochimie, étant donné que d'une part ses besoins en matière première sont faibles (comparativement aux transports par exemple), et que d'autre part les procédés de substitution existeraient. Concernant cette dernière condition, il faudrait néanmoins s'assurer que ces procédés ne sont pas de l'ordre du mythe, à l'image de l'hydrogène pour l'automobile par exemple.
Par contre, il semble bien que les capacités de production soient aujourd'hui insuffisantes, et qu'il sera nécessaire à l'avenir de mobiliser bien plus de surfaces agricoles à cette seule fin, pour alimenter en "matériaux" le nouveau secteur de la "chimie verte".
Une seule certitude en tous cas: les prix des produits finis, qu'ils soient issus de la pétrochimie ou de la chimie verte, seront plus élevés qu'aujourd'hui.
Des propos de l'intervenant, je retiendrai 2 choses :
+ le secteur de la pétrochimie ne consomme que 4% de la totalité du pétrole utilisé en France
+ toutes les molécules constituant les matériaux polyméres peuvent être produites par la biomasse. Cela comporte dans bien des cas des inconvénients par rapport à la filière "fossile" actuelle, notamment des surcôuts liés aux opérations supplémentaires, ou la nécessité d'introduire en quantités plus ou moins grandes des matières synthétiques (provenant du pétrole !) pour garantir certaines propiétés essentielles, telles que la rigidité ou la longévité. Mais on sait théoriquement faire.
J'en ai conclu que la prochaine déplétion n'affectera que modérément le secteur de la pétrochimie, étant donné que d'une part ses besoins en matière première sont faibles (comparativement aux transports par exemple), et que d'autre part les procédés de substitution existeraient. Concernant cette dernière condition, il faudrait néanmoins s'assurer que ces procédés ne sont pas de l'ordre du mythe, à l'image de l'hydrogène pour l'automobile par exemple.
Par contre, il semble bien que les capacités de production soient aujourd'hui insuffisantes, et qu'il sera nécessaire à l'avenir de mobiliser bien plus de surfaces agricoles à cette seule fin, pour alimenter en "matériaux" le nouveau secteur de la "chimie verte".
Une seule certitude en tous cas: les prix des produits finis, qu'ils soient issus de la pétrochimie ou de la chimie verte, seront plus élevés qu'aujourd'hui.