Re: la récupération, le recyclage...
Publié : 30 sept. 2009, 23:10
A quand le retour de la consigne ?
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://oleocene.org/phpBB3/
http://www.enerzine.com/604/8497+le-rec ... ible+.htmlLe recyclage des DVD/CD usagés devient possible
(src : Taiwan News)
Des données statistiques révèlent que plus de 60 millions de disques numériques (CD/DVD) sont jetés chaque année à Taiwan, ce qui donne lieu à une pollution certaine car les matériaux en polycarbonate ne se décomposent pas.
Pour résoudre cet inconvénient, des chercheurs taiwanais de l'université de Da-Yeh ont récemment mis au point une technique de recyclage des CD et DVD ROM capable d'enlever les différents revêtements du disque en quelques minutes sans les endommager.
Les disques compacts sont constitués d'une galette de polycarbonate de 1,2 millimètre d’épaisseur recouvert d’une fine couche d’aluminium protégée par un film de laque. Ce film peut aussi être imprimé pour illustrer le disque.
Le procédé oblige dans un premier temps à séparer les deux faces (DVD uniquement) avant de subir un bain à base d'alcool et d'acide nitrique pendant 1 minute. Les composants sont ensuite nettoyés à l'aide d'ultrasons. Un second bain à l'eau vive permet de se débarrasser définitivement des impuretés. La même méthode est utilisée pour les CD, excepté la phase de séparation des faces qui n'existe pas.
Selon les chercheurs, les CD et DVD usagés sont vendus en moyenne 15 NT $ (0,03 euros) par kg alors que les disques recyclés seraient valorisés 3 fois plus (45 NT $ le kg).
Enerzine
L’Ademe finance la fin des films plastique en agriculture
15/10/2009 Journal de l' environnement
L’Ademe a accordé le 7 octobre une aide d’un montant total de 2,8 millions d’euros à la filière Films usagés agricoles. Cette somme, attribuée au Comité des plastiques en agriculture pour 5 ans, est conditionnée à l’atteinte d’objectifs annuels définis par l’Ademe et correspondant à un taux de recyclage des films agricoles proche de 70% d’ici 2015.
Dans un communiqué, le directeur général d’Adivalor, éco-organisme en charge de la valorisation des déchets agricoles, s’est réjoui de cette aide, qui «va être déterminante pour relancer un programme d'opérations ambitieux, malgré la faible valeur économique des plastiques usagés».
Tu touches du doigt le problème principal.LeLama a écrit : Le recyclage peut etre rentable, mais il faut que les produits soient concus dans cette optique, facilement separables en matieres distinctes et bien identifiees. Ca n'a pas vraiment l'air d'etre le cas en ce moment.
kercoz a écrit :Pour le film (sébile) "le jour d'apres" passé a la TV , les hélicos tombent parce que le fuel gèle a moins 65. Ca me parait faux , je crois que pour les véhicules de grand froid , l'échappement passe ds le réservoir pour réchauffer le carburant sur les camions VOLVO .
Sont plus cons pour les hélicos ?
dernier exemple en date :Jaguar75 a écrit :On est effectivement aux balbutiements de l'éco-conception, que ce soit au niveau des emballages ou des produits composites.
Vu que la rentabilité de la démarche est assez aléatoire, en matière de conception des produits on n'avancera significativement que par la contrainte (règlementation / pénalisation)......
http://www.enerzine.com/14/8522+un-nouv ... eurs+.htmlUn nouveau décret sur les « piles et accumulateurs »
Le 24 septembre dernier, le décret relatif à la mise sur le marché des piles et accumulateurs et à l'élimination des piles et accumulateurs usagés a été publié au Journal Officiel.
(Src : SPAP)
Aujourd'hui, plus de 30% des piles et accumulateurs portables usagés font l'objet d'une collecte en France. Ce résultat nous place parmi les meilleurs pays européens en matière de collecte et l'objectif de 45% en 2016 fixé par la directive, semble être en bonne voie de réalisation.
Le nouveau décret contient de nouvelles obligations.
- Le marquage de toutes les piles et de tous les accumulateurs avec la poubelle sur roues barrée d’une croix (+ les symboles chimiques Hg, Cd, PB, le cas échéant) pour indiquer que ces produits doivent faire l’objet d’une collecte sélective; jusqu’à présent, seuls les produits contenant du cadmium, du plomb ou du mercure devaient être ainsi marqués.
- La capacité énergétique devra également figurer dans l’avenir sur les piles et accumulateurs portables et automobiles pour faciliter le choix de l’utilisateur au moment de l’achat
- Les accumulateurs Nickel Cadmium portables sont désormais interdits de mise sur le marché, sauf ceux destinés à alimenter certains équipements précisés par arrêté.
- La responsabilité de reprise et d’élimination des piles et accumulateurs industriels usagés incombe maintenant aux producteurs. Ceux-ci peuvent créer des structures pour remplir collectivement leurs obligations ou passer des accords directs avec les utilisateurs.
- Les organismes qui gèrent les filières seront désormais agréés et les solutions individuelles seront approuvées. COREPILE a déposé une demande d’agrément répondant à un cahier des charges établi par le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer.
- Le SPAP** qui représente à lui seul 65% des mises de piles et d'accumulateurs portables sur le marché français rappelle qu'il a pris l'initiative d'investir massivement dans l'éco-conception afin de réduire l’impact de leurs produits sur l’environnement et la santé humaine.
Depuis 1993, toutes les piles d'usage courant sont sans mercure (piles bâtons et piles plates salines et alcalines) soit 98% des piles vendues en France (24.359 tonnes en 2008). Aujourd’hui, seules certaines piles bouton contiennent une quantité minime de mercure (en général moins de 0.5% en poids), et les recherches sur le point d’aboutir devraient permettre à moyen terme d’éliminer totalement le mercure des piles bouton.
En cinq ans, le poids total des piles a diminué d’environ 15% et leur durée de vie a augmenté. En outre, on trouve de plus en plus de piles rechargeables sur le marché (+60% en 5ans).
* Décret n°2009-1139 du 22 septembre 2009
** SPAP - Le Syndicat Français des Fabricants de piles et d'accumulateurs portables regroupe les sociétés suivantes : CEGASA France, ENERGIZER GROUP France, GP BATTERY MARKETING France, PANASONIC France, PROCTER & GAMBLE France, VARTA SAS
http://www.journaldelenvironnement.net/ ... &idThema=4Le secteur du recyclage sort peu à peu de la crise
13/11/2009
Le marché du recyclage est toujours touché par la crise, mais l’ampleur de celle-ci s’est atténuée au cours du troisième trimestre 2009, estime la fédération des entreprises du recyclage Federec dans son Observatoire du recyclage publié vendredi 6 novembre.
Par rapport au troisième trimestre 2008, les volumes commercialisés ont diminué de «seulement» -5% pendant cette même période en 2009, indique l’organisation professionnelle. En un an, les ventes se sont repliées de -12,5 %.
Le chiffre d’affaires de la profession n’a perdu «plus que» 17% de sa valeur au cours de l’été, contre 40% au printemps.
Mais tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne: les ventes de ferrailles et métaux non ferreux sont toujours en baisse, contrairement à celles de papier, verre, plastiques et palettes, «en hausse modérée» ce troisième trimestre, par rapport à la même période en 2008.
Grâce à la prime à la casse, les volumes de véhicules hors d’usage (VHU) collectés ont augmenté de près de 60% par rapport à l’an dernier, mais le chiffre d’affaires des déconstructeurs est toujours en recul.
http://www.regenersis.fr/presse-et-media/nouvellesRegenersis a recyclé 2 millions de téléphones portables en 2008
Jan 22 2009
Regenersis traite un téléphone mobile toutes les 15 secondes, et estime que 99% des combinés reçus contenaient des données à caractère personnel.
Regenersis, le plus grand recycleur de téléphonie mobile en Europe a annoncé que plus de 2 millions d'appareils avaient été traités pour la réutilisation et le recyclage en 2008 dans ses installations. L'entreprise soutient les grandes marques comme Orange, SFR, O2 et Vodafone, les principaux organismes de bienfaisance comme Téléthon, BBC Children in Need, La Croix Rouge.
La société a traité 2 007 652 combinés, l'équivalent d'un combiné toutes les 15 secondes. En outre, Regenersis a étudié un échantillon aléatoire de 2 000 appareils traités au cours de la première semaine de décembre et a constaté que 99% des appareils reçus contenaient des données personnelles, y compris: les contacts, messages SMS, les images, la musique, des vidéos, des entrées d'agenda, e-mails , notes, listes de diffusion...
source : http://www.nordeclair.fr/Actualite/2009 ... rait.shtmlLe site de Metaleurop, à Noyelles-Godault, est méconnaissable. L'écopôle Sita Agora, avec trois nouvelles entreprises de recyclage, est un exemple de reconversion écologique, économique et sociale.
Fermée avec perte et fracas en février 2003, Metaleurop Nord, la plus grosse fonderie d'Europe, qui a craché pendant près d'un siècle sa poussière de zinc sur des centaines de familles du bassin minier qu'elle faisait également vivre, a laissé la place à un autre monde : l'écopôle Sita Agora, créé de toutes pièces par le groupe Suez pour un montant total de quelque 100 millions d'euros, et entièrement dédié aux activités de recyclage et de valorisation de déchets en tous genres sur un site de 50 hectares.
Ambitieux, innovant, à des années-lumière de l'ère industrielle lourde et polluante, ce projet unique en France, malgré quelques infortunes liées à la crise, tient finalement toutes ses promesses. « Le marché du recyclage est un marché mondial et par conséquent 2009 a été une année déplorable. Mais nous avons réussi à maintenir le cap et nous avons le plaisir d'accueillir trois nouvelles unités de recyclage », souligne Thierry Méchin, le président de l'écopôle.
Palettes, autos et câbles Après Norvalo, centre de valorisation des matériaux propres et secs, après Sita FD, plate-forme de traitement des terres et des sédiments pollués aux hydrocarbures, et après Medisita, spécialisé dans le recyclage des déchets d'activités de soins à risques infectieux, Epalia, Re-Source Auto Pièces et Recycâbles ont donc installé leurs ateliers au coeur de l'écopôle Sita Agora. Epalia répare et revend des palettes en bois ou en plastique. Re-Source Auto Pièces démantèle des véhicules hors d'usage, avant de recycler et de revendre aux particuliers et aux professionnels les pièces détachées d'occasion. Enfin, Recycâbles récupère les déchets de câbles électriques et de télécommunication pour en fabriquer de nouveaux. « L'implantation de ces trois entreprises représente un investissement de 18 millions d'euros et a pour l'instant permis la création de 59 nouveaux emplois », précise Hugues Percie du Sert, le directeur général de Sita Recyclage.
450 emplois à terme À ce jour l'écopôle compte 370 salariés, 264 sur la zone tertiaire (9 000 m² de bureaux) et 106 sur la zone éco-industrielle, dont 19 ex-Metaleurop.
Parmi ces emplois 118 sont des créations, les autres étant des transferts d'autres sites.
À terme, 450 personnes devraient travailler sur le parc d'activités de Sita Agora, où deux autres importants projets d'implantation d'entreprises à l'horizon 2011 sont déjà à l'étude : Selva, une plate-forme de broyage de bois, et Laboservices, un centre de valorisation de déchets toxiques.
« Au départ, la difficulté était de remplir la zone. Aujourd'hui, la difficulté est de choisir les entreprises, constate Thierry Méchin, qui envisage de donner une dimension éducative à l'écopôle en l'ouvrant à l'apprentissage et à la formation aux nouvelles activités éco-industrielles.
À l'heure du développement durable, Sita Agora est une référence en matière de reconversion écologique, économique et sociale. Son avenir est extrêmement important pour le rayonnement de l'éco-industrie dans la région.