Comment manger après le PO ?

Comment anticiper au mieux le choc à venir (organisation de la société, questions politiques, conseils financiers, etc).

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Cassandre
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Message par Cassandre » 09 oct. 2005, 00:48

Il est en français ? C'est quoi ce livre ? Tu as des références ?
(ma mère triperait bien ça… et c'est vrai, je sais jamais quoi lui offrir…)
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epe
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Message par epe » 09 oct. 2005, 08:29

Du pétrole pour se nourrir

Un mets préparé typique acheté dans un supermarché nécessite 17 fois plus de pétrole pour le transport qu’un mets produit avec des ingrédients locaux.

Selon les données du Worldwatch Institute, un mets préparé voyage en moyenne sur pas moins de 5700 km de la ferme à la table et la moyenne des aliments en général est de près de 2600 km.

Avec les prix actuels du carburant, l’inflation sera inévitable à la caisse du supermarché et pourrait rendre les produits locaux plus concurrentiels. L’émission de gaz à effet de serre par le transport serait ainsi diminuée.

Notons par ailleurs que les cours élevés du pétrole et du gaz naturel vont également influer grandement sur le prix de l’engrais chimique et des pesticides. Bref, c’est toute l’agriculture conventionnelle qui risque de souffrir de la crise des prix du pétrole actuelle.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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Message par n.g » 09 oct. 2005, 11:04

Cassandre a écrit :Il est en français ? C'est quoi ce livre ? Tu as des références ?
(ma mère triperait bien ça… et c'est vrai, je sais jamais quoi lui offrir…)
Non, il est en anglais (il y a eu une version française dans les années 1970 mais je crois qu'on ne la trouve qu'au Canada). ça s'appelle How to grow more vegetables : and fruits, nuts, berries, grains, and other crops than you ever thought possible on less land than you can imagine (lauréat du prix international du titre le plus long), Personnellement je l'ai commandé sur internet ici, ne l'ayant trouvé dans aucune librairie :-(.

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Message par cicero » 14 oct. 2005, 06:45

nopasaran a écrit : Le réchauffement climatique devrait amplifier le phénomène: il rendra
plus arides des pays déjà déficitaires en nourriture. A l'inverse, il
repoussera vers le nord la limite des zones cultivables en Russie et
au Canada.
Avec un arret du Golf stream on est quitte pour un coup de froid dans l'hémisphère nord... Ce qui fera tomber les rendement agricole de beaucoup. Gel tardif et précosse etc...

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Message par cicero » 20 oct. 2005, 04:09

fressinet a écrit :Pour les romains se fut la decadence (comme de nos jours), pour ce qui est des Mayas, on en sais rien, ils ont juste brutalement disparu moins d'un siecle avant l'arrive des conquistador.
Les Mayas c'est une famine causer par concordant dans le temps avec des evenements similaire en Egypte et les analyse de carotte de glace du groenland. Leur civilisation ne s'est jamais relever de cette famine.
Les peuples heureux n'ont pas d'Histoire.

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Message par guino » 25 nov. 2005, 19:29

Pour le coup d'Austerlitz, c'est comme pour les bulles économiques, les pic de ressources, etc : juste avant de commencer à tomber, c'est l'apogée...

D'où cette image...
mai 2010. je passais de moins en moins, j'ai acheté mon terrain, commencé à le travailler. L'ambiance sur oléocène se dégrade d'une façon alarmante, peu réjouissant quant à la capacité de l'humanité à réagir à des crises.Je ne me sens plus à ma place ici.

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Message par thorgal » 25 nov. 2005, 20:54

fressinet a écrit :Pour les romains se fut la decadence (comme de nos jours), pour ce qui est des Mayas, on en sais rien, ils ont juste brutalement disparu moins d'un siecle avant l'arrive des conquistador.
j'ai entendu dire qu'en fait, sans le golf stream, la vie en Europe (du nord) serait plutot miserable ... et je suis installe au Danemark! nom de diou!

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Comment manger après le PO ?

Message par franck1968 » 23 avr. 2006, 23:35

Chine : 4ème rang mondial pour le nombre des demandes de nouvelles espèces de plantes

2006-04-23 18:53:53 cri
Notre jourlnaiste a appris le 23 avril auprès d'une exposition sur les acquis de la protection de la propriété intellectuelle de Chine tenue à Beijing que la Chine s'est classée 4ème parmi les membres de L'Union internationale pour la protection des obtentions végétales, en suivant la France, le Japon et l'Allemagne, pour le nombre des demandes de nouvelles expèces de plantes.

Les obtentions végétales constituent un droit de propriété intellectuelle réservé exclusivement à ceux qui les ont formées. Selon une source du Ministère chinois de l'Agriculture, depuis l'adhésion de la Chine à la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales(UPOV) en 1999, le gouvernement chinois a renforcé sans cesse le travail sur sa mise en application et a saisi une centaine de cas de violation.

La protection efficace de la Chine en la matière a donné de la confiance à des étrangers qui viennent demander le droit des obtentions végétales. En l'an 2005, 77 demandes étrangères ont été enregistrées, le chiffre étant supérieur au total des 5 ans précédents.

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Message par habibd » 24 avr. 2006, 18:50

Sujet du message: Comment manger aprés le PO ?

avec une fourchette et un couteau ?

Dagobert
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Message par Dagobert » 24 avr. 2006, 19:30

Erreur!! avec des baguettes :D
Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort len....ente,d'accord mais de mort len.... en en te. Georges Brassens

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Message par franck1968 » 24 avr. 2006, 19:42

Le sujet de ce fil est sous forme interrogative, car il me semble que "l'agriculture moderne" des pays comme les USA et les pays d'Europe sont faites dans des terres steriles ou on améne tout les ans des engrais pétrochimiques et les espèces végétales qui sont adaptées à ce type d'agriculture ne pousseront tout simplement plus sans ces amendements.

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Message par echazare » 24 avr. 2006, 20:17

On mangera bio, et on sera quasi vegetarien...

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Message par franck1968 » 24 avr. 2006, 20:24

c'est merveilleux d'avoir des réponses aussi simples à des questions globales. :-D

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Message par Perchou » 01 mai 2006, 14:01

On mangera bio, ça c'est sûr. Quant à être tous végétariens, ce n'est pas certain. En effet, dans certaines zones géographiques, le climat et/ ou le relief ne permettent que de faire pousser de l'herbe. Herbe qui nourrit des animaux dont nous pouvons nous nourrir. Mâââgique !

Deuxième chose : en France, les terres ne sont pas si ruinées que certains voudraient le faire croire. Mais en effet, si on arrête les engrais, la matière organique ne sera pas suffisante pour assurer au sol un fonctionnement suffisant. Or, la culture la plus génératrice de matière organique, la plus protectrice du sol, la plus génératrice de vie microbienne et la plus rustique à la fois est... la prairie ! Inclure de la prairie dans un assolement rallonge considérablement les temps de rotation et diminue la pression parasitaire globale (sauf pour certains : taupins) et les effets d'une prairie se font sentir plusieurs années après son retournement.
Ex : 5 ans de prairie puis une céréale. Ensuite une légumineuse puis une céréale puis 2 à 4 ans de cultures maraîchères. Cela donne une rotation sur 10 à 12 ans ! Pas mal ! Mais pour valoriser ces pairies, il faut des bêtes qui elles mêmes fument les pâtures.

En agriculture bio, c'est un principe de base : les animaux et les cultures sont complémentaires et les systèmes polycultures élevage sont parmi ceux qui marchent le mieux.

Par contre, comme frank1968 le souligne, les agrosystèmes actuels, productivistes, centralisés ne sont absolument pas prêts à passer en bio. Par exemple, dans les grandes plaines céréaliéres, il n'y a plus aucune végétation spontannée susceptible d'accueillir des insectes auxilliaires (haies, talus, fossés, prairies naturelle, bosquet, bois). En même temps, les surfaces des parcelles sont gigantesques. Donc un insecte ou un champignon qui se retrouve au milieu de centaines (milliers ?) d'hectares de céréales sans prédateur dispose d'un milieu idéal où le seul facteur limitant est la t° ou l'H°. En particulier dans des systèmes de monoculture du maïs qui ne pourront plus exister non plus.
De plus les variétés actuelles sont sélectionnées pour leur rendement, leur facilité de récolte, leur teneur en protéine ou en huile mais rarement sur leur résistance aux maladies ou leur sobriété. Elles sont donc inadaptées à une société sans pétrole.

L'idéal serait donc que la transition soit progressive pour qu'on ait le temps de s'adapter. Sinon, on mangera peut-être bio mais on mangera peu (comme disent les bobos:" vaut mieux en manger moins mais de meilleur" ;) )

n.g
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Message par n.g » 01 mai 2006, 17:11

Quid si au lieu de prairies pâturées on fait des prairies de fauche dont on utilise le foin en tant qu'amendemant organique? Compte tenu de la fraction d'herbe consommée par le bétail mais aussi des apports de leurs déjections dans une prairie pâturée, un tel système génèrerait-il plus ou bien moins de matière organique? Cette matière organique serait-elle qualitativement différente? Auquel cas quels pourraient en être les avantages et inconvénients?
Si un tel système peut fonctionner, on peut envisager d'utiliser en lieu et place de prairies de fauche, diverses cultures céréalières dont on pourrait utiliser la paille aux mêmes fins, ce qui réduirait la pression anthropique, à la faveur des écosystèmes spontanés.
Dans le même ordre d'idées, que penser de la végéculture?

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