(...) comment avec des déchets végétaux et animaux on produit du biogaz (...)
Avec des bactéries méthanogènes
Les volumes des déchets agricoles (végétaux, animaux), industriels fermentescibles, des boues des stations d'épuration, des poubelles, sont considérables. On peut d'ailleurs trouver des infos à ce sujet en charchant un peu. Exemple : Le gisement de biogaz valorisable issu de décharges en Ile-de-France est de 90 00 à 100 000 tep par an.
sceptique a écrit : Transparence a écrit :Sceptique, merci de lire les messages postés et d'éviter d'éliminer des données.
Plan allemand : 60% de la production sur le sol national, 40% hors d'Allemagne (Pourquoi ce blocage ? Pourquoi refuser cette donnée ?)
16% = pour une production biogaz avec du 100% culture dédiée, ce qui est bien sûr absurde compte-tenu du fait que l'on peut valoriser déchets végétaux et animaux produits sur tout le territoire allemand.
= > 50% cultures dédiées / 50% valorisation des déchets agricoles
= > 8% (+1% lié à l'énergie nécessaire pour les cultures)
Transparence, merci de lire tes propres messages et de tenir compte de tes propres données ! Voilà ce qui figure au début du fil que tu as créé :
Transparence a écrit :En coopération avec l'institut des techniques solaires de production d'énergie (ISET) de l'Université de Kassel, les entreprises Schmack Biogas AG, Solarworld AG et Enercon AG ont présenté, mardi 9 octobre 2007 à Berlin, un système décentralisé de production d'électricité à partir de sources d'énergie renouvelables réparties sur l'ensemble du territoire allemand, l'objectif affiché étant de couvrir, à terme, 100% de la demande électrique nationale. (...)
Pourquoi ce blocage ? Pourquoi refuser cette donnée ?
Aucun blocage : il est démontré que c'est possible, même avec 100% de la production sur le sol national. L'intérêt de l'étude théorique de l'Université de Kassel est de démontrer que c'est possible, c'est un grand pas en avant. On peut être contre, on peut être pour, cela ne change rien : c'est possible.
Ensuite, concrètement, c'est une question de compromis : est-il judicieux de produire l'intégralité sur le sol allemand ? N'est t-il pas plus intéressant d'importer une partie dans une perspective environnementale et non seulement d'indépendance énergétique (réflexe autarcique à mon sens primaire) ?
L'objectif 60% produit en Allemagne/40% produit hors Allemagne me semble tout à fait pertinent.
Le potentiel du biogaz
Notons que l'Allemagne est un pays à haute densité de population et que d'importantes zones arides dans le monde (en Amérique, en Afrique, en Asie, en Europe du sud) sont cultivables avec
Jatropha curcas et
Pongamia pinnata . Je propose que l'on estime ce potentiel. Un petit calcul permetrra ensuite de passer au potentiel biogaz de ces cultures (potentiel des fruits entiers ou uniquement des cakes après extraction de l'huile).
= > Question : surface des zones arides où l'on peut réaliser ces cultures ?
Le Conseil économique transatlantique – une initiative dévoilée en avril dernier par la chancelière allemande Angela Merkel et le président George Bush pour redynamiser les relations économiques entre l’UE et les Etats-Unis en créant un véritable « marché unique transatlantique » – se réunira pour la première fois le 9 novembre 2007 à Washington DC. (...)
La première rencontre sera axée sur :
• La définition de normes techniques communes pour le bioéthanol et le biodiesel – un accord principalement centré sur l’ouverture du marché européen au
jatropha, une plante non comestible dont les graines riches en huile poussent dans des régions arides et considérée par certains comme l’une des plantes les plus adaptées au monde à la production de biocarburant. (...)
http://www.webmanagercenter.com/managem ... p?id=35401
Actualités sur Jatropha :
http://news.google.com.mx/news?hl=fr&oe ... q=jatropha
Huile pourghère : LE PÉTROLE VERT ARRIVE !
(Mali) -
http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/vi ... l?id=17131
On pourra, ensuite, estimer le
potentiel microalgues :
> cakes (après extraction de l'huile) valorisable sous forme de biogaz
> combustion du biogaz, dans les centrales électriques, combustion source de CO2 qui booste la croissance des microalgues.
NB - Précisons que d'énorme quantité d'
eau douce peuvent être produites au niveau des centrales solaires CSP (désalinisation - cogénération).
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"