le biocarburant à partir du bois

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Message par energy_isere » 30 mai 2006, 19:42

Norway: Wood-to-Diesel Project

Green Car Congress
Hydro, the Norwegian energy company, and Norske Skog, one of the world’s largest manufacturers of newsprint and magazine paper, have agreed to carry out a joint feasibility study relating to the production of synthetic diesel from wood via gasification and Fischer-Tropsch processing.

The partners are examining the possibility of establishing such a Biomass-to-Liquids (BTL) production facility in south-east Norway. Such a plant could come on stream by 2012 at the earliest.
(29 May 2006)
source : http://www.energybulletin.net/16591.html

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Message par energy_isere » 12 juil. 2006, 15:42

les US lancent un grand programme pour le biocarburant de 2ieme géneration, à partir de la biomasse :
US Departement of Energy release roadmap for cellulosic ethanol
voir ici de la part de greencarcongress : http://www.greencarcongress.com/2006/07 ... .html#more

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Message par energy_isere » 20 oct. 2006, 13:18

Pays-Bas : 5,75% de bio-éthanol dans l'essence en 2010


Aux Pays-Bas et à partir de 2007, la réglementation fixera à 2% l'ajout de bio-combustibles à l'essence et au gas-oil. Cet ajout sera porté à 5,75% en 2010, a annoncé le secrétaire d'Etat M. van Geel, le 15 mars 2006, à la Chambre des députés.

Ainsi, les Pays-Bas font partie de l'équipe de tête de l'Union européenne avec l'Autriche, la Slovénie, la Suède et la Lituanie.

L'industrie investit donc dans ce domaine : un groupe d'entreprises formé autour du Koninklijke Nedalco prévoit la construction d'une usine de bio-éthanol à Sas van Gent pour un budget de 150 millions d'euros. Cette usine va transformer des déchets tels que le bois et la paille, en 220 millions de litres de bio-éthanol par an, quantité suffisante à l'ajout de 2,5% de bio-combustible à toute l'essence consommée aux Pays-Bas. Pour Nedalco, c'est l'obligation d'ajout de bio-combustibles qui motive les investissements.

Par ailleurs, dans l'usine de Sabic à Geleen (Limbourg du Sud) qui produisait du Méthyl-Tertio Butyl Ether (MTBE), le Méthyl sera remplacé par de l'Ethyl, produit à partir de bio-éthanol. L'ETBE sera donc formé pour moitié à partir de bio-combustibles. L'ETBE a l'avantage de pouvoir être ajouté à l'essence dans un pourcentage de 15%, tandis qu'un ajout de plus de 5% d'éthanol pur peut présenter un risque pour le moteur.

Actuellement, parmi les sociétés pétrolières, seule Shell satisfait aux exigences de 2% d'ajout à l'essence, grâce à l'ajout d'ETBE. On s'attend donc à de prochains investissements de la part des entreprises de ce secteur.

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Message par no-voiture » 20 oct. 2006, 17:54

La filliaire bois n'est pas la seule, dans science et vie de septembre 2006 (p102) :
Transformer n'importe quel végétal en carburant à partir de ses tiges : révolutionnaire, ce procédé promet de booster la production et la rentabilité de cette filière à la peine.

De l'herbe à éléphants cultivée en France ? Aujourd'hui, cette belle plante tout en tige n'intéresse guère que les jardiniers, pour son élégance ornementale. Et pourtant, elle figure en tête de liste de nouvelles plantations testées depuis le printemps dernier par l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) dans 25 départements de l'Hexagone. Pourquoi un tel engouement ? Parce que cette espèce pourrait être un des acteurs clés d'une filière innovante de biocarburants dits "de deuxième génération". Pour les fabriquer, les professionnels utilisent des espèces sélectionnées sur leur capacité à produire, non pas des grains ou des fruits, mais... un maximum de tiges et de feuilles !

...

En outre, ce sont, comme la fétuque et la luzerne, des cultures pérennes, dont le rhizome (tige souterraine) garantit la repousse d'une année sur l'autre sans qu'il y ait à replanter. "L'avantage, c'est qu'on installe la culture une fois pour dix ans, ou plus. Le coût énergétique en termes de labours et d'apport d'herbicides est donc bien inférieur, puisqu'on ne fait ces opérations qu'une seule fois", souligne Ghislain Gosse.

...
Il s'agit donc d'utiliser des cultures spécifiques dont la particularité est de produire un maximum de biomasse.
Cela est d'autant plus intéressant qu'il s'agit de culture pérenne évitant le labourage tous les ans (un peu comme pour le bois).

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GillesH38
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Message par GillesH38 » 26 oct. 2006, 11:31

Un nouveau projet mirifique de l'utilisation de la biomasse, partiellement gazeifiée et utilisée principalement en chauffage....:lol::lol:

http://www.theoildrum.com/story/2006/10 ... 21/89#more
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par energy_isere » 20 déc. 2006, 12:39

Le CEA avance dans la gazéification de la biomasse

Portés à une température d'environ 900°C, les matériaux organiques tels que le bois se transforment à l'aide de vapeur d'eau en un mélange gazeux renfermant principalement du monoxyde de carbone (C0) et de l'hydrogène.

Or il est possible de produire des carburants de synthèse de type gazole à partir de ces deux molécules. Seul inconvénient, la présence dans le mélange gazeux produit à partir de la biomasse, de méthane, de dioxyde de carbone, de goudrons volatils, de particules et d'autres composés issus des cendres de biomasse, autant de molécules préjudiciables au procédé chimique de synthèse du biodiesel.

Certes, l'utilisation d'un procédé catalytique permettrait de purifier ce gaz. Mais celui-ci entraînerait à l'échelle industrielle des contraintes de coût et de fiabilité. D'où l'idée d'une équipe du CEA de Grenoble d'explorer une solution, thermique celle-ci, consistant à coupler au réacteur de gazéification une installation dite "étage haute température".

A une température de 1300 à 1 500° C, et en présence de vapeur d'eau, celle-ci permet de "casser" les molécules de goudrons et de méthane pour ne récupérer que le CO et l'H2, l'apport d'énergie sur les deux étapes se faisant par alimentation électrique. Cette démonstration de "vaporeformage", les chercheurs grenoblois viennent de la réaliser en laboratoire.

Pour ce premier essai, l'étage haute température a fonctionné en mode autonome. Mais dès le début 2007, la mise en place d'une liaison à 900° C entre la sortie du réacteur de gazéification et l'étage haute température permettra à cette équipe du CEA de poursuivre des expérimentations complémentaires et indispensables à l'étude de la faisabilité technico-économique de l'ensemble de ces procédés qui présentent le gros avantage de ne pas générer de gaz à effet de serre.
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