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Publié : 22 nov. 2005, 13:22
par energy_isere
th a écrit :
energy_isere a écrit : Je conseille aux détracteurs des biocarburants de bien lire cette étude et de ne plus raconter que le bilan énergétique n'est pas bon.
J'ai rencontré un promoteur des huiles vegetales pures qui etait TRES critiques concernant ce rapport .
Il semble difficile d'avoir des données consenssuelles sur ce sujet !
comme Greenchris, quelles sont ces critiques ?

Est ce que le rendement énergtique donné par l'ADEME ne serait pas une moyenne ?
Comment ca ce passe au niveau de chaque producteur ?
La situation doit étre trés variable en fonction du climat et du type de terrain de chaque agriculteur, et de sa facon raisonée ou pas de mettre de l'engrais , non ?
Cela peut expliquer des avis divergent au niveau local de chaque producteur.

Publié : 27 nov. 2005, 13:48
par MadMax
Au "Vrai journal" de Karl Zero, ils parlaient des biocarburants : l'émission à bien pointé du doigt le soucis de l'Etat de conserver ses recettes fiscales en privilégiant les carburants contenant le plus de pétrole possible. Un agent de l'IFP, prétendait que l'huile de colza polluait 2 fois plus que le pétrole :lol:

Publié : 28 nov. 2005, 10:46
par greenchris
La France se soumet aux pétroliers

Le gouvernement a organisé une table ronde sur les biocarburants la semaine passée, les pétroliers y ont obtenu tout ce qu'ils souhaitaient.


L'usage des biocarburants étant interdit en France, on attendait beaucoup de cette table ronde, qui réunissait à une même table le ministre délégué à l'Industrie, François Loos, et Dominique Bussereau, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, avec de multiples représentants des filières pétrolières et agricoles. Mais après une longue journée de travaux, et de négociations diverses, le résultat est que l'usage des biocarburants va rester interdit dans le pays. Ceux qui voient là une certaine ressemblance avec le débat sur le nucléaire, où la décision de poursuivre le programme est prise avant que ne commence le débat, n'ont probablement pas tort... Le plan est alors de limiter les biocarburants à une seule fonction d'additif aux carburants pétroliers. Deux additifs sont ainsi prévus pour le carburant essence, c'est l'ETBE (Ethyl tertio butyl éther, il est déjà un additif employé à très petite dose) et aussi l'éthanol (un additif couramment utilisé aux Etats-Unis, mais dont on n'a pas la pratique en France). Pour le gazole, l'additif retenu en premier sera l'ester méthylique d'huile végétale, mais on prévoit aussi quelque chose d'assez novateur : de développer la recherche pour permettre d'additiver le gazole avec de l'éthanol. On voit bien là l'intérêt des pétroliers.

Les français consommant en effet de plus en plus de gazole (la proportion de voitures diesels est en augmentation constante), et les pétroliers ont du mal à répondre à cette demande croissante. Ils sont donc prêts à accepter tous les additifs possibles au gazole, et particulièrement l'éthanol, puisque sa production est assurée par des entreprises avec qui ils sont déjà en relation (alors que les esters d'huiles végétales sont produits par des paysans plus autonomes). Les pétroliers envisagent même de porter la proportion des biocarburants dans les carburants fossiles à plus de 5 % en volume, ce qui contredirait un texte de droit européen. Les pétroliers ont alors obtenu du gouvernement français qu'il demande officiellement la révision de ce règlement ! Et c'est là qu'on voit l'empressement du gouvernement à satisfaire les pétroliers. Car si l'objectif européen pour 2010 est justement que les biocarburants représentent plus de 5 % en volume de tous les carburants consommés, il n'est pas question pour autant d'accroître la part des additifs. L'objectif européen initial était de proposer des biocarburants (à 100 %) aux consommateurs européens, afin de leur offrir un choix : carburant pétrolier/carburant végétal.

Nous espérons alors que les hauts fonctionnaires de Bruxelles ne se laisseront pas attraper par cette entourloupe française. Car même si les hypermarchés assurent une part conséquente de la distribution des carburants en France, ils se fournissent auprès des pétroliers. Pour aboutir à ce que le commerce des carburants, un marché énorme de plusieurs dizaines de milliards, soit en fait contrôlé par un tout petit nombre de personnes. L'arrivée des biocarburants permettrait de briser le monopole de ce petit groupe, en leur imposant des concurrents agricoles, mais le gouvernement vient malheureusement de s'en révéler incapable. Alors certes, d'un point de vue purement écologique, il n'y a pas de différence à ce que les carburants pétroliers et végétaux soient consommés de manière distincte ou séparée. Mais sur le plan des principes, il y a beaucoup de raisons de donner aux automobilistes la liberté de choisir carburant et fournisseur.

Encore plus détestable, la manière qu'à le gouvernement de traiter les valeureux agriculteurs qui produisent de l'huile végétale pure pour leurs tracteurs. Un carburant qu'ils n'ont pas le droit de vendre, mais qu'ils peuvent utiliser sur leur exploitation. Ces agriculteurs récupèrent de cette production un tourteau, c'est le résidu avec lequel on ne peut faire de l'huile, qu'ils donnent comme nourriture à leur bétail. Le communiqué officiel du gouvernement se permet de s'interroger sur les risques sanitaires que présenterait cette alimentation animale... Dans un pays où les plus hauts fonctionnaires du ministère de l'Agriculture, avaient largement cautionné l'emploi de farines animales responsables de la trop fameuse maladie de la vache folle, il est assez choquant d'entendre une critique sur une nourriture produite par le paysan lui-même, sur sa propre exploitation.
http://www.moteurnature.com/actu/uneact ... ews_id=962

On s'est encore fait doubler par les pétroliers, On a tout les pires lobby dans un seul pays : nucléaire et pétroliers, bravo !!!

Publié : 28 nov. 2005, 17:27
par MadMax
C'est un Etat-paillasson, juste capable de punir les plus faibles, le reste...

Article sur les biocarburants

Publié : 07 déc. 2005, 10:44
par Oilive
Trouvé ici. Je trouve l'article intéressant, c'est un compte-rendu d'une rencontre interrégionale sur un sujet d'actualité, et les préoccupations des différents acteurs sont bien retranscrites.

Le PPP est abordé dans le paragraphe Des chiffres et des controverses.
Voici l'extrait :
Controverse par exemple sur l’échéance du « peak-oil » . Son principe n’est pas mis en cause : on nous dit avec force qu’il s’agit d’un phénomène inéluctable, que c’est vraiment ce qui va nous arriver... un jour : « J’ai des mauvaises nouvelles à vous annoncer ! » déclare Maurice Dohy, directeur de l’Agrice-Ademe . D’accord, mais alors c’est déjà maintenant comme certains l’affirment sur un ton dramatique ? Ou sinon demain... en 2030 ? ou après-demain... en 2050 ? ou même encore plus tard ? Thierry Vexiaux, directeur de la stratégie au Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, nous présente un schéma particulièrement significatif de différents scénarios possibles de survenue du « peak-oil », avec des échéances qui présentent des écarts de cinquante ans ! Pas facile pour la décision publique à l’échelle d’un mandat d’élu !
:shock: Je croyais que les scénarii genre "PPP en 2050" étaient enterrés ? :shock:
et c'est le "directeur de la stratégie au Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable" qui présente ça... qu'il en tienne compte dans son travail, certes, mais tous les scénarii ne se valent pas et il y en a beaucoup plus qui prévoient le PPP pour... bientôt, aussi la communication vers la population se doit d'en tenir compte. De toutes façons, la demande dépassera certainement l'offre avant le PPP.

C'est pas gagné pour la prise de conscience. :smt017

Publié : 08 déc. 2005, 22:06
par epe
Haro sur le biodiesel

Allons bon. Alors que l'on croyait avoir trouvé une source d'énergie alternative, technologiquement simple, alter-compatible et aisément déployable, voilà que le revers de la medaille montre un bien sinistre éclat. L'influent activiste et journaliste anglais Georges Monbiot l'écrit dans le Guardian: le biodiesel est pire que le pétrole.
L'argument développé par Monbiot est simple: la demande croissante en biodiesel, notamment en Europe, va entraîner une augmentation considérable de la production de l'huile, en particulier de l'huile de palme puisque c'est la culture qui revient le moins cher.

Or, ce type de culture est particulièrement mauvais dans le sens où les surfaces cultivées remplacent l'agriculture alimentaire ou bien sont gagnées sur la foret. Dans le premier cas c'est une catastrophe humanitaire, dans le second une catastrophe écologique. L'affirmation est appuyée sur une étude de Friends Of The Earth qui indique que l'augmentation de la culture pour produire de l'huile de palme est responsable de 87% de la déforestation en Malaisie depuis 20 ans. Cette déforestation est nuisible pour plusieurs raisons: elle est souvent faite par le feu, ce qui génère de vastes rejets de carbone dans l'atmosphère, et les palmeraies qui remplacent la forêt ne peuvent absorber le carbone dans les mêmes quantités. Autre effet secondaire, la faune de la jungle disparaît; l'orang-outang et beaucoup d'autres espèces de la jungle de Sumatra voient leur écosystème retrécir comme une peau de chagrin. En résumé, Monbiot juge que le biodiesel issu de l'huile de palme est plus nocif pour l'environnement que l'extraction du pétrole brut.
Sa conclusion ? Plutôt que de chercher des énergies alternatives, il faut en priorité réduire la consommation de manière drastique. CQFD.
Il prend soin cependant d'épargner l'huile de friture, qui n'a qu'un inconvénient, d'être en trop faible quantité pour être une solution réaliste. Allez, un bon geste pour l'environnement: mangeons des frites.

Publié : 09 déc. 2005, 06:36
par guino
Vu que le rendement energetique de production de biocarburants n'est pas faramineux, c'est il me semble une abération que de le produire loin des lieux de consommation...et de perdre ue partie de la faible plus value en transport longue distance (?).

A chaque pays de produire ses biocarburants pour assurer ses besoins vitaux...

Et oui, il faudra voir nos prétentions de consommateurs pollueurs à la baisse, mais ça je crois qu'on en est tous convaincu ici...

Publié : 09 déc. 2005, 08:55
par Ferdi
S'il n'y avait pas des subsides et effets de modes en tout genres, on connaîtrait la vraie valeur des choses. Le besoin fait naître l'offre, or c'est tout le contraire aujourd'hui.

Publié : 09 déc. 2005, 11:50
par energy_isere
epe a écrit :Haro sur le biodiesel

Allons bon. Alors que l'on croyait avoir trouvé une source d'énergie alternative, technologiquement simple, alter-compatible et aisément déployable, voilà que le revers de la medaille montre un bien sinistre éclat. L'influent activiste et journaliste anglais Georges Monbiot l'écrit dans le Guardian: le biodiesel est pire que le pétrole.
L'argument développé par Monbiot est simple: la demande croissante en biodiesel, notamment en Europe, va entraîner une augmentation considérable de la production de l'huile, en particulier de l'huile de palme puisque c'est la culture qui revient le moins cher.

Or, ce type de culture est particulièrement mauvais dans le sens où les surfaces cultivées remplacent l'agriculture alimentaire ou bien sont gagnées sur la foret. Dans le premier cas c'est une catastrophe humanitaire, dans le second une catastrophe écologique. L'affirmation est appuyée sur une étude de Friends Of The Earth qui indique que l'augmentation de la culture pour produire de l'huile de palme est responsable de 87% de la déforestation en Malaisie depuis 20 ans. Cette déforestation est nuisible pour plusieurs raisons: elle est souvent faite par le feu, ce qui génère de vastes rejets de carbone dans l'atmosphère, et les palmeraies qui remplacent la forêt ne peuvent absorber le carbone dans les mêmes quantités. Autre effet secondaire, la faune de la jungle disparaît; l'orang-outang et beaucoup d'autres espèces de la jungle de Sumatra voient leur écosystème retrécir comme une peau de chagrin. En résumé, Monbiot juge que le biodiesel issu de l'huile de palme est plus nocif pour l'environnement que l'extraction du pétrole brut.
Sa conclusion ? Plutôt que de chercher des énergies alternatives, il faut en priorité réduire la consommation de manière drastique. CQFD.
Il prend soin cependant d'épargner l'huile de friture, qui n'a qu'un inconvénient, d'être en trop faible quantité pour être une solution réaliste. Allez, un bon geste pour l'environnement: mangeons des frites.
Epe, ce que je craignais pour le Brésil (deforestation pour planter la canne à sucre pour le bio éthanol) est donc en train de se produire en Malaisie pour les plantations donnant l'huile de palme. Sigh. :cry:

Publié : 09 déc. 2005, 12:24
par metamec
Autre effet secondaire, la faune de la jungle disparaît; l'orang-outang et beaucoup d'autres espèces de la jungle de Sumatra voient leur écosystème retrécir comme une peau de chagrin. En résumé, Monbiot juge que le biodiesel issu de l'huile de palme est plus nocif pour l'environnement que l'extraction du pétrole brut.
allez expliquer aux automobilstes que l'orang-outan risque de disparaître.
Entre la voiture et l'orang-outang le combat est gagné d'avance.
le lien de l'article du guardian
http://www.guardian.co.uk/climatechange ... 37,00.html

Publié : 09 déc. 2005, 12:46
par energy_isere
merci pour le lien
Before oil palms, which are small and scrubby, are planted, vast forest trees, containing a much greater store of carbon, must be felled and burnt. Having used up the drier lands, the plantations are moving into the swamp forests, which grow on peat. When they've cut the trees, the planters drain the ground. As the peat dries it oxidises, releasing even more carbon dioxide than the trees. In terms of its impact on both the local and global environments, palm biodiesel is more destructive than crude oil from Nigeria.
quelle misére ! Il va falloir créer un bio-éthanol éco certifié comme pour le bois ? :shock:

Publié : 12 déc. 2005, 21:16
par energy_isere
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 276,0.html
Les promesses et les risques de l'or vert
LE MONDE | 09.12.05

Certains l'appellent l'or vert, d'autres le pétrole frais. Les biocarburants, issus de matières premières végétales, représentent aujourd'hui l'unique alternative aux carburants liquides tirés du pétrole, dont dépend l'essentiel des transports. En outre, ils permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. En effet, si les biocarburants émettent du dioxyde de carbone (CO2) lors de leur combustion comme les carburants fossiles, la même quantité de gaz carbonique a été captée par les plantes pendant leur croissance. Leur utilisation est donc encouragée afin de ralentir la croissance importante de ces émissions.
Mercredi 7 décembre, la Commission a rendu public un plan d'action invitant les Etats membres à s'engager davantage dans cette voie. Avec une part de marché de 0,8 %, les objectifs fixés au niveau européen — 2 % en 2005 et 5,75 % en 2010 — sont loin d'être atteints. La Commission préconise donc d'imposer au secteur pétrolier un taux obligatoire d'incorporation d'huile et d'alcool d'origine végétale dans les carburants traditionnels. En France, l'objectif est plus ambitieux encore : 7 % en 2010. Les bénéfices des carburants verts semblent donc aujourd'hui admis par tous, y compris par un secteur pétrolier longtemps hostile au développement de filières hors de son contrôle.

Pourtant, le développement à grande échelle de cette filière suscite de nombreuses interrogations, y compris chez les défenseurs de l'environnement. Les cultures destinées à la production de ces carburants empiéteront-elles un jour sur celles consacrées à l'alimentation, sur les espaces naturels ou les forêts ? Pour la France, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) estime que, en 2010, 1,7 million d'hectares devra être consacré aux cultures de colza, de betterave et de blé pour atteindre l'objectif fixé.

Mais ce chiffre excède les surfaces des campagnes françaises laissées en jachère (1,5 million d'hectares), dont une partie seulement est cultivable. Pour les pays de l'Union européenne, si l'objectif de 5,75 % est atteint en 2010, 17 millions d'hectares — sur une surface agricole totale de 97 millions d'hectares — seront mobilisés pour les seuls biocarburants. C'est "techniquement possible" sans empiéter sur les espaces naturels protégés, affirme la Commission. Une production plus intensive pourrait toutefois être nécessaire pour répondre à la fois aux besoins alimentaires et énergétiques.


"GARDE-FOUS"


L'Agence européenne de l'environnement, qui travaille pour la Commission, a établi une série de mesures jugées indispensables pour que le développement de la biomasse ne crée pas à l'avenir de "nouvelles pressions sur la biodiversité, les sols, les ressources en eau". Notamment par l'utilisation accrue de produits chimiques. Elle suggère notamment de ne pas convertir les prairies et de consacrer, en 2030, le tiers des surfaces à une agriculture respectueuse de l'environnement, comme l'agriculture biologique. Le choix des plantes et des semences adaptées au climat, afin de limiter les besoins en eau des cultures, est également déterminant.
En Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est, le développement à grande vitesse de la production de biocarburants fait craindre une amplification de la déforestation. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) cite l'exemple d'un projet de plantation de palmiers à huile à Bornéo (Indonésie) qui menacerait de vastes pans de forêt tropicale. Au Brésil, la culture de la canne à sucre a déjà fait perdre du terrain à la forêt amazonienne. "Ceci aboutit à la destruction d'écosystèmes précieux et contribue à l'effet de serre, car les forêts humides sont d'importants puits de carbone", souligne le WWF.

Tout en se déclarant favorables aux biocarburants, les défenseurs de l'environnement réclament des "garde-fous". La Commission européenne étudie un système de "certificats" permettant d'imposer des "normes minimales de viabilité écologique" pour les biocarburants, qu'ils soient produits dans l'Union ou importés. De plus, une nouvelle génération de biocarburants, plus performants, est en gestation. Cette filière ligno-cellulosique permettrait d'utiliser non seulement les huiles, sucres ou amidons issus des plantes, mais aussi les tiges, troncs, feuilles ou pailles, issus de l'agriculture et de l'exploitation de la forêt.

Gaëlle Dupont

Publié : 13 déc. 2005, 10:41
par greenchris
Suite de la conversation sur les biocarburant et l'emploi avec Eric.

Si tu sous-entend que plus le rendement est mauvais parceque l'on rajoute des traitements inutiles, plus il y aura d'emploi, ça me parait correct.
Comme tous les accidents et tous les gaspillages génèrent de l'emploi.
Rapelons nous les carrossiers qui ont perdus 30% de leur chiffres d'affaire depuis l'installation des radars.
Faut-il favoriser l'emploi ou la sobriété ?

Publié : 13 déc. 2005, 13:55
par guino
Si on ramasse les graines de tournesol à la main, ça crée des emplois...

Oui, bon, eh ben on n'a qu'à les nourrir avec des tourteaux gras les ouvriers agricoles clandestins...

Publié : 25 déc. 2005, 20:10
par energy_isere
800 kg d' huile de Colza qui n'iront pas dans votre moteur :
Inondée d'huile de colza, l'autoroute Lille-Dunkerque fermée
dim. déc. 25, 2005
LILLE (Reuters) - L'autoroute A25 reliant Lille à Dunkerque a été fermée à la circulation pour une semaine environ à cause de l'épandage accidentel de 800 kilos d'huile de colza par un camion citerne, rapporte la préfecture du Nord.

"Il faudra au moins une semaine pour réussir à nettoyer 40 kilomètres de bitume" a expliqué dimanche un responsable de la direction départementale de l'Equipement.

Les responsables de l'Equipement recherchaient quels produits détergents pourraient être les plus efficaces pour dégraisser et nettoyer la chaussée.