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Publié : 27 avr. 2006, 21:21
par GillesH38
Ca a souvent été dit, en effet, mais la récolte se fait après un incendie volontaire des cultures, la cendre permet peut-être de retarder l'agonie du sol.
la culture sur brulis améliore le sol quelques années, après l'érosion des cendres lessive le sol et le rend impropre à la culture. Il faut continuellement défricher de nouvelles surfaces. C'est ce qui se passe à Madagascar, qui est en train de se transformer en brique. J'ai peur que les cultures brésiliennes ne fassent qu'exploiter temporairement les sols enrichis par la forêt, je ne suis pas sur que ce soit tres durable...

Publié : 27 avr. 2006, 22:40
par greenchris
le brulis se fait tous les ans, voir deux fois par an, n'y a-t-il pas 2 récoltes par an ?

Edit : il n'y a qu'une récolte par an.

De plus, j'ai juste dit "ralentit", car comme toute culture, une rotation me parait indispensable, non?

Publié : 27 avr. 2006, 22:52
par Schlumpf
bon qu'est ce qu'on fait de ce sujet ? agriculture décroissante ou énergie du futur. Les brûlis ca n'a rien à voir avec les moyens de transports !

on continue

Publié : 28 avr. 2006, 00:24
par ernesto
On parle des deux... c'est lié.
Pour la canne et arrêter de dire n'importe quoi: lien
La canne à sucre et la première plante cultivé au monde !
J'aimerais que la discusion ce poursuive dans le sens énergie alternative pour le transport...
De tout ce que j'ai lu ici, J'ai quand même l'impression que cette alternative marche qu'elle est durable (malgré ce que certain évoque...j'aimerais plus de rigueur dans l'argumentation, des chiffres etc...les impressions personnelles discréditent se type de forum, alors faites un effort!) elle apparaît une source de dévellopement sérieuse pour des pays aujourd'hui pauvre.
Donc le sujet n'est pas clos. Je trouve le manque réaction un peu bizarre...

Publié : 28 avr. 2006, 00:50
par Schlumpf
tu as des chiffres à gogo sur le Wiki. Ce qui est agacant dans ce post c'est qu'il a déjà été debattu et redebattu dans la catégorie "Energie". C'est là qu'il appartient car la canne à sucre donne un carburant (l'ethanol) avant de donner un moyen de transport.

merci de le déplacer !

Publié : 28 avr. 2006, 09:14
par phylippe
Déplacé dans Energie. ;)

Publié : 28 avr. 2006, 12:27
par greenchris
Pour le brulis avant récolte, j'ai trouvé ça :

http://www.futura-sciences.com/news-lim ... s_4892.php

Ca n'est pas bon du tout en fait, ni pour la culture, ni pour l'environnement.

Publié : 28 avr. 2006, 16:08
par energy_isere
article interessant !

donc si on veut éviter le brulis avant récolte il faut passer par une récolte mécanisée (qui laisse ensuite les feuille sur place, à terre, et ca se décompose en une année).

Donc moins de main d' oeuvre ?

Publié : 28 avr. 2006, 16:16
par Cheb
Cependant ,
Difficile de faire comprendre aux agriculteurs sud américains qu'éviter la récolte après brulis leur permettrait d'avoir des sols plus 'riches' .... puisque la canne à sucre pousse de toute façon comme du chiendent non ?

Comparaison Europe-Bresil...

Publié : 05 mai 2006, 14:36
par mrlargo
Source : newropeans-magazine

Conclusion : prenons en de la graine... :)
TIPP ou ANPE, il faut choisir
Written by Henri de Courtivron
Friday, 05 May 2006
EDITO - C’est une nouvelle qui est passée inaperçue en France, mais qui a fait grand bruit au Brésil, qui vient d’annoncer son indépendance énergétique grâce à un plan de développement des énergies renouvelables entrepris il y a maintenant trente ans. On imagine le chemin parcouru quand on sait que le Brésil importait 85% de sa consommation d’énergie à la fin des années 1970.

Aujourd’hui, 90% des véhicules produits au cours des 15 dernières années roulent partiellement ou totalement à l'alcool et le coût de production de l'éthanol brésilien est en moyenne 20% plus économique que l'importation de pétrole pour un même nombre de kilomètres parcourus, différence qui se retrouve à la pompe et donc dans le pouvoir d’achat des consommateurs. Accessoirement, le Brésil a ainsi réduit de 35% les émissions de gaz à effet de serre produites par les transports.


Pendant ce temps-là, une directive européenne incite à l'incorporation de carburants verts (éthanol ou Diester) dans les carburants fossiles classiques (essence et diesel) à hauteur de 2% en 2005 et de 5.75% en 2010. La France en est loin : en 2004, seuls 0.95% d'esters d'huiles et 0.4% d'éthanol ont été incorporés. Et la France, grand pays agricole au sein de l’Europe, est devancée par l’Allemagne pour la production de biodiesel et par l’Espagne pour celle d’éthanol.

D’après les chiffres fournis par le Ministère de l’Industrie, la mise en application de cette directive européenne créerait 25 000 emplois dans l’industrie, 15 000 dans le secteur forestier et 60 000 dans l’agriculture.


Nous nous trouvons aujourd’hui face à un choix politique majeur qui suppose aussi bien des décisions nationales appropriées que, au niveau européen, une remise à plat de la Politique Agricole Commune qui ne satisfait plus personne. Les nombreuses réticences, en particulier de la part du lobby pétrolier, ne tiennent pas face au succès incontestable de l’exemple brésilien, même s’il ne peut pas être reproduit à l’identique en Europe.

Le choix est assez simple. D’un côté, une politique frileuse permet de s’organiser pour atteindre les objectifs peu ambitieux fixés par Bruxelles. Le principal avantage de cette démarche est de préserver la manne fiscale de 25 milliards d’euros par an, soit plus de 7,5 % des recettes fiscales nettes de l’État, que représente la TIPP, la Taxe Intérieure de consommation sur les Produits Pétroliers, qui constitue les deux tiers environ du coût du carburant à la pompe.

De l’autre côté, une politique ambitieuse qui tirerait toutes les leçons de l’expérience brésilienne permettrait d’agir efficacement à la fois sur l’emploi et sur les émissions de gaz à effet de serre.


Une volonté politique plus forte, résultat des efforts conjugués de gouvernements nationaux et des autorités européennes, permettrait ainsi d’armer l’Europe pour améliorer l’emploi, réduire la dépendance énergétique, préparer la relève des énergies fossiles et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

A coûts égaux, mieux vaut créer des emplois et réduire les émissions de gaz à effet de serre, quitte à réduire les revenus liés à la TIPP, plutôt que de maintenir les rentrées de la TIPP et devoir faire face à un chômage dont le coût, aussi bien humain que financier, est de plus en plus insupportable.


Entre la TIPP et l’ANPE, il faut choisir. Mais de toute façon, le manque d’anticipation du pouvoir politique, en France comme en Europe, ne nous permettra pas de rattraper de si tôt le retard de trente ans pris sur le Brésil.

Henri de Courtivron
Paris (France)

Publié : 05 mai 2006, 15:11
par mobar
Tout a fait d'accord avec l'article pour la France, moins d'ANPE pour 0 de TIPP sur le biocarburant.

Mais l'article est tendancieux, il laisse entendre que le Brésil serait indépendant énergétiquement grâce aux biocarburants alors que c'est un producteur de pétrole.

J'ai pas de chiffres mais je pense pas me tromper en affirmant que les indemnités de chomage au Brésil n'ont rien de comparable avec ce que nous connaissons chez nous, si tant est qu'elles existent.

C'est peut être pour çà qu'ils sont autant emtreprenants nos amis Brésiliens!

En tout cas ils seront prêts à affronter le PO s'ils continuent comme çà.

Publié : 05 mai 2006, 16:14
par toto
mobar a écrit :Mais l'article est tendancieux, il laisse entendre que le Brésil serait indépendant énergétiquement grâce aux biocarburants alors que c'est un producteur de pétrole.
Et puis quand la Bolivie nationalise le gaz, le Brésil est obligé de négocier. Le remplacement de l'essence des bagnoles n'est qu'une composante de l'ensemble de l'énergie.

Publié : 06 mai 2006, 12:41
par mobar
Le Brésil va négocier en connaissance de cause. Il a des atouts que n'a pas la Bolivie, son dynamisme, sa superficie encore inutilisée, son potentiel de progression est important.

La vie est une négociation perpétuelle, la fin de l'ére du pétrole pas cher ne veut pas dire la fin du développement ... du moins pour ceux qui seront capable d'éviter l'affrontement avec l'empire ... si il existe encore aprés le choc.

Publié : 06 mai 2006, 12:49
par toto
Je voulais dire que parler du Brésil comme indépendant énergétiquement, c'est de la poudre aux yeux. C'est comme la Novège.

Publié : 06 mai 2006, 15:11
par energy_isere
? Tu peux nous expliquer ce que tu veux dire pour la Norvége ?