Biomasse/électricité

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Message par Malmedy » 26 déc. 2006, 22:16

On vient de démarrer une unité cogénération à biomasse à 3 Km de mon domicile : 6,5 MW électrique, 13 MW Thermique.

Combustible : bois résiduel de l'industrie (scierie) et huile végétale.

Utilisation de la chaleur : l'industrie du bois (séchage)
Utilisation de l'électricité : l'industrie du bois, le réseau public pour le surplus.

Economie de diesel (11 million de litres par an).

Le bois va encore prendre de la valeur dans la région (Wallonie-Belgique).

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Message par nelson62 » 31 janv. 2007, 21:48

Construction de centrales électriques utilisant de la biomasse en Chine: de la paille exatement...

Cela réduit les émissions de CO2 et donne un revenu supplémentaire aux agriculteurs: ;)

La Chine produit de l'électricité à partir de la paille

La Chine a construit 34 centrales produisant de l'électricité à partir de la paille issue de l'exploitation de la Terre.

Construites dans les zones rurales de Chine, 3 sont entrées en service fin 2006. Quand elles seront toutes opérationnelles, ces centrales pourront fournir 1,2 million de kilowattheure (kwh) d'une énergie plutôt propre avec des répercussions positives sur l'environnement et les revenus des agriculteurs.

La combustion de 2 tonnes de paille entraîne la même production d'énergie que 1 tonne de charbon pour des émissions de gaz beaucoup moins nocives (notamment plus pauvres en souffre qui provoque les pluies acides).

Le recyclage de la paille générée par l'agriculture permet en outre d'éviter sa combustion en plein air par les agriculteurs après la moisson. La revente de la paille permettra également d'apporter un revenu supplémentaire aux agriculteurs qui gagneront 200 yuans par tonne de paille vendue à la centrale.

La première d'entre elles, construite à Suqian (province orientale du Jiangsu) et mise en service le 20 décembre 2006, a une capacité de 240.000 kw et peut produire 156 millions de kwh par an, dont 132 pour le réseau énergétique national, pour une consommation de 170.000 à 180.000 tonnes de paille représentant une économie de pratiquement 100.000 tonnes de charbon.
Source: http://www.enerzine.com/15/1910+La-Chin ... ille+.html
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Message par energy_isere » 08 févr. 2007, 13:10

Voltalia accélère son activité Biomasse

Voltalia renforce son développement dans la production d’énergie propre, en lançant la construction d’une centrale électrique biomasse d’une puissance de 7 MWth à Kourou (Guyane française).

Cette centrale permettra de traiter et valoriser 30.000 tonnes de déchets bois provenant de trois scieries, et produira 12 000 MWh par an, à partir de mi-2008.


Un contrat d’achat pour une durée de 20 ans a déjà été signé avec EDF. Cette centrale biomasse va ainsi générer un chiffre d’affaires d’environ 24 millions d’euros garanti sur la durée du contrat.

VOLTALIA a choisi la ville de Kourou pour cette implantation en raison de la qualité de l’environnement industriel existant, notamment autour du centre spatial européen (CNES).

Ce site accueillera les équipes de suivi de l’exploitation et de la maintenance pour les cinq opérations que développe VOLTALIA en Guyane.

Confirmation de l’acquisition de BIOBAR
Conformément à l’annonce faite le 8 novembre 2006, VOLTALIA confirme l’acquisition
de la centrale électrique BIOBAR, filiale du groupe allemand RWE.

BIOBAR exploite une centrale de cogénération biomasse d’une capacité totale de 10 MWth à Bar sur Aube (10). Cette centrale permet de valoriser des déchets de bois et de produire deux énergies utilisables : l’énergie électrique (puissance électrique disponible de 1,2 MWe) et l’énergie thermique (puissance thermique disponible 6 MWth).

Cette acquisition permet à VOLTALIA d’entrer en production avec 1 an d’avance sur son plan de développement et lui assure ainsi un chiffre d’affaires total de 18 millions d’euros pendant ces 15 ans.

Des synergies fortes
Les deux usines de Kourou et Biobar utiliseront des équipements industriels similaires. La sélection de chaudières à haut rendement Vyncke pour les deux centrales permettra notamment à VOLTALIA d’optimiser les coûts d’entretien et de maintenance. VOLTALIA développe par ailleurs, 6 projets biomasse représentant une capacité totale de 94 MW.
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Message par Malmedy » 08 févr. 2007, 21:17

Durant le dernier siècle, la surface forestière s'est accru dans nos contrées. Pour le reste du monde, il s'agit plustôt d'une décroissance (dramatique en certains endroit). Avec le développement du bois-énergie et le changement climatique, je peut déjà prédire que dans un avenir proche, la déforestation sera généralisée y compris dans nos contrées. En Belgique la tendance (croissance) s'est déjà inversée durant les 5 dernières années (décroissance déjà observée dans les statistiques).

On ne sera pas capable (malgré quelques efforts) d'avoir une gestion plus intelligente de cette ressource que ce que l'on a fait avec le pétrole. C'est a dire qu'au lieu d'avoir une ressource renouvelable, on l'exploite de façon telle que l'on fini par en faire une ressource non renouvlable.

Non seulement en agissant de la sorte on accroit le problème du RC, mais on prépare une terre très inospitalière pour nos enfants ... :-(

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Message par phyvette » 08 févr. 2007, 21:45

Malmedy : ICI tu a des compatriotes qui on du mal a comprendre, a les croire dans les Ardennes il n'ont pas le choix, que de polluer.
stephane a écrit :entre nous, le bois de chauffage est un des plus gros pollueurs....on avait reçu un rapport au boulot qui stipulait que le chauffage au bois était un des moyens les plus pollueur
Et ce monsieur est un quadeur c'est le début du topic . Va y si tu le peut , moi je peut plus, basta.

Phyvette
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Message par energy_isere » 29 mai 2007, 20:35

Pollution. Sur les terres gorgées de plomb de l'ex-fonderie du Pas-de-Calais, un roseau est cultivé. Brûlé, il fournira de l'énergie.
Metaleurop, un cimetière où pousse l'herbe à éléphant


On l'appelle «herbe à éléphant», mais on pourrait aussi bien l'appeler «herbe à électricité». C'est un genre de roseau venu de Chine qui va poindre bientôt entre un champ de blé et un bosquet, le long d'une route d'Evin-Malmaison (Pas-de-Calais), à quelques kilomètres à vol d'oiseau de l'ancienne fonderie Metaleurop. Le champ appartient à Jean-Louis Dugardin, un des derniers agriculteurs d'Evin, installé dans une grande ferme de brique, en face de l'église. Presque toutes ses terres sont polluées au plomb. Il ne peut rien y faire pousser pour les humains. «Petits pois, haricots, c'est fini, on les cultive ailleurs», raconte-t-il. Il se rattrape sur la betterave à éthanol, le maïs et l'orge pour les animaux. Puis, quand elle sera assez haute pour être fauchée (dans trois ans), sa première récolte d'herbe à éléphant, ou miscanthus, sera vendue à l'industriel Sita. Ce recycleur, installé sur l'ancien site Metaleurop, la brûlera dans une mini-centrale afin de produire de l'électricité pour EDF. «C'est Sita qui fournit les plants, raconte le paysan. Ça permet d'essayer autre chose, sur des terres qui devaient être en jachère. Au lieu d'herbe improductive, j'ai du miscanthus .»

Rentabilité.
Il était contraint de louer des terres saines, loin de chez lui, pour cultiver ses légumes. D'autres agriculteurs doivent acheter un fourrage sain pour nourrir leurs vaches laitières. Du temps de l'usine, la location des terres saines ou l'achat du fourrage étaient payés par Metaleurop. Un deal que presque tous les agriculteurs du secteur avaient accepté. Quand l'usine a fermé, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a pris le relais. Puis stoppe la subvention. La chambre d'agriculture cherche alors des solutions de culture non alimentaires. Les biocarburants, d'abord, ensuite cette mini-centrale, avec Sita. «Une opportunité de maintenir des terres agricoles, estime Daniel Février, responsable du département de productions végétales à la chambre d'agriculture du Pas-de-Calais. Car chaque année, nous perdons des sols.»
Sita avait trouvé une filière de déchets de bois pour alimenter sa future centrale. «C'était aussi un débouché pour tout autre produit carboné», raconte l'ingénieur de la chambre d'agriculture. Reste à voir si c'est rentable, pour l'agriculteur et pour l'industriel. «La rentabilité moyenne doit être la même que celle de la betterave, du maïs ou du blé», précise Daniel Février. Pour Sita, l'objectif est un coût qui ne dépasse pas celui des déchets de bois, à 45 euros la tonne. «Et c'est le cas, sourit Daniel Février, à condition de rediscuter un peu les prix à la hausse avec Sita, et d'obtenir un rendement de 25 tonnes à l'hectare. Si on est à 15 tonnes, on referme le dossier, et on tente d'obtenir un biocarburant à partir de la granulation de la tige, riche en cellulose.» En tout, trois paysans ont accepté de tenter l'expérience du miscanthus, sur une dizaine d'hectares. Elle pourrait être étendue à 30 hectares l'an prochain, puis à 70 dans trois ans. Rendez-vous dans trois ans pour la première récolte. Les cinq à sept premières années de l'expérimentation, la chambre d'agriculture, le conseil régional et la communauté d'agglomération de Hénin-Carvin se partageront les frais. Si l'expérience n'est pas rentable, les agriculteurs n'auront pas perdu d'argent.

Saturnisme.
L'herbe à éléphant a un avantage : les rhizomes et les racines empêchent les réenvols de poussières, sources de nouvelles pollutions dangereuses pour les enfants. Le plomb altère le développement du cerveau et peut avoir une incidence sur le quotient intellectuel des plus petits. A présent que la cheminée ne crache plus ses 50 kilos de poussière de plomb par jour ­ et beaucoup plus cent ans plus tôt, quand l'usine a commencé à fonctionner ­, la source de pollution s'est tarie. Reste la pollution historique, dont les terres sont imbibées. Juste sous les vents dominants, Evin-Malmaison est une des zones cultivables les plus touchées. Ici, avant la fermeture de l'usine, plus d'un quart des enfants de 6 ans dépistés souffraient de saturnisme.
Sur une carte, autour de l'ancienne usine, l'Ademe a tracé des lignes qui ressemblent à des courbes de niveau : les zones de pollution. Sur le site, on est à plus de 1 000 ppm (parties par million) de plomb. A Hénin-Beaumont, à une dizaine de kilomètres, on est à 100. En l'absence de normes des teneurs en plomb dans le sol, l'Ademe a calculé, à partir des dosages dans les plantes, une zone incultivable entre 1 000 et 500 : elle est boisée, petit à petit. Puis une zone interdite à l'alimentation entre 500 et 250, destinée à l'alimentation du bétail, mais contrôlée par le service régional de protection des végétaux. C'est là que se trouvent Jean-Louis Dugardin et les deux autres paysans qui ont accepté de tenter l'expérience.

Pionnière.
La pollution historique, il va falloir vivre avec. A la fin des années 90, une association lilloise, Environnement Développement alternatif, a tenté une expérimentation pionnière de pompage des métaux lourds par les plantes. Des végétaux comme la moutarde indienne pompent le plomb du sol dans des quantités faibles. Faute de fonds, l'expérience est au point mort.


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Message par jpain » 09 juin 2007, 23:46

Bonjour,

oui le bois pollue comme tout carburant si il est mal brulé, ce qui est le cas dans les chaudières à bois les insèrts, les poeles qui sont souvent surdimensionné et que l'on ralentit en fermant l'arrivée d'air.

Si le bois est brulé dans des conditions optimales il produira moins de polluant que les carburant fossile et surtout il ne participe pas au réchauffement climatique. Lors de la combution le co2 émis correspond au CO2 qui aurait été émis lors de la décomposition du bois sur le sol forestier.
C'est pour cela que de la forêt amazonienne n'est pas le poumon de la terre la construction du bois et sa décomposition étant équilibré sont action sur le CO2 est nul. par contre elle joue un grand rôle dans la régulation des climats et est donc indispensable.

Donc pour ses besoins énergetiques préférons le bois chaque fois que cela est possible d'autant qu'il existe aujourd'hui des sytémes plus performants pour sa combustion et préferons aussi le bois pour la construction .

J'habite dans une maison entièrement en bois, même l'isolation. que du bonheur.

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Message par energy_isere » 10 juin 2007, 01:04

jpain a écrit :Bonjour,

oui le bois pollue comme tout carburant si il est mal brulé, ce qui est le cas dans les chaudières à bois les insèrts, les poeles qui sont souvent surdimensionné et que l'on ralentit en fermant l'arrivée d'air.

Si le bois est brulé dans des conditions optimales il produira moins de polluant que les carburant fossile et surtout il ne participe pas au réchauffement climatique. Lors de la combution le co2 émis correspond au CO2 qui aurait été émis lors de la décomposition du bois sur le sol forestier.
Conseilles tu le poéle de masse qui flambe trés fort pendant peu de temps, réduisant les imbrulés ?
Quel systéme as tu toi méme choisi ?

jpain
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Message par jpain » 11 juin 2007, 00:13

Bonjour,

il y a effectivement le poelle de masse qui permet de bruler du bois à allure ptimale avec peu de polution.

perso j'ai déveloper un poelle qui marche comme une chaudière automatique à bois et est alimenter par des copeaux de bois issus du broyage de vegeteau.

avec ce sytème on arive à des rendements de combustion de plus de 90% avec des émision de co > a 100ppm et ne no > 1ppm.

Le contrôle de la combustion et la maitrise de l'apport de bois et d'air permet cela 2 minutes apres l'alumage et si le bois fait moins de 30% d'humidité il n'y a plus de fumée et si tu va respirez (rapidement) les gaz bruler cela ne te pique pas les yeux.

Je gère mon entreprise pour pouvoir faire cela.
c'est mes vacance permanente!!!

Et je crois que ma fille va continuer!!!


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Message par nelson62 » 19 juin 2007, 11:08

Une autre forme de biomasse:le roseau
Biocarburants : le roseau comme matière premiere

Une société hongroise de recherche en bioénergie va utiliser une variété de roseau pour produire de l'énergie. Une première en Europe.

Le roseau a un pouvoir calorifique bien supérieur à du charbon de 1ère qualité ou à du gaz naturel. Il peut donc être utilisé pour produire de l'énergie seul ou mélangé à du carburant conventionnel. La société Nád MPS-H Kft (Micro Propagation System-Hungary) basée à Budapest a développé cette nouvelle technologie ces dernières années.

Elle investit a présent 2 milliards HUF (8 millions d'euros) dans une nouvelle usine de 5500m2 qui devrait être terminée en octobre prochain, et dans la formation de 480 personnes à Bátonyterenye (nord de la Hongrie).

L'usine utilisera une variété de roseau chinois appelée Miscanthus sinensis "Tatai" qui a été améliorée par le professeur Béla Marosvölgyi, responsable du département d'énergétique à l'université de l'Ouest de la Hongrie (Sopron). L'installation est prévue pour produire 20 à 40 tonnes annuelles de roseaux par hectare grace à la technologie de la micro-multiplication. Les graines sont multipliées en laboratoire et ensuite plantées en champ.

Des scientifique autrichiens et allemands ont essayé depuis des années d'améliorer les qualités de ces roseaux sans y pervenir. Le Pr Marosvölgyi a réussi à rendre la variété "Tatai" résistante au temps sec et au froid.
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Message par Fish2 » 19 juin 2007, 11:42

jpain a écrit :perso j'ai déveloper un poelle qui marche comme une chaudière automatique à bois et est alimenter par des copeaux de bois issus du broyage de vegeteau.
Bonjour jpain,
Quelle est la taille de ton poêle ?
Quelle est la taille des copeaux de bois que tu utilises ?

Je crois beaucoup au développement des chaudières à plaquettes, surtout en milieu rural / forestier, mais il s'agit plutôt d'appareils de chauffage collectifs (pour un particulier il faut un très grand volume à chauffer).
Pour les poêles individuels à alimentation automatique, on utilise les granulés, bien plus coûteux que les plaquettes.

Ta solution me semble un compromis entre les 2 si j'ai bien compris ?
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004

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Message par energy_isere » 28 juin 2007, 00:36

SUEZ construit une centrale alimentée par de la biomasse de canne à sucre au Brésil

Suez Energy International a annoncé mercredi la construction d'une nouvelle centrale de cogénération alimentée par de la biomasse de canne à sucre à Sao Joa da Boa Vista, dans l'Etat de Sao Paulo au Brésil. La centrale thermoélectrique sera construite en coopération avec Dedini Açucar e Alcool, groupe agroindustriel local, qui consommera 47 MW d'électricité. Tractebel Energia, la société de production brésilienne de Suez, détiendra une participation de 63% dans le projet, le reste étant détenu par Dedini Açucar e Alcool. L'usine sera mise en production le 1er janvier 2010.

L'énergie produite par la centrale a déjà été vendue par Tractebel Energia lors de la première vente aux enchères d'énergie alternative, organisée au Brésil mi-juin 2007. Tractebel Energia a en effet vendu 23 MW à 55,3 euros/MWh à un groupement de distributeurs dans le cadre d'un contrat d'achat d'énergie électrique sur 15 ans.

" La centrale de Sao Jao constitue le premier investissement de Suez sur le plus grand marché de consommation énergétique du pays, l'Etat de Sao Paulo, où sont implantés un grand nombre de ses clients industriels ", a déclaré Dirk Beeuwsaert, CEO de Suez Energy International.

Boursorama

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Message par energy_isere » 16 août 2007, 10:07

TECHNIP : contrat d'ingénierie pour un projet d'"énergie verte" aux USA

Technip a remporté un contrat d'ingénierie d'avant-projet détaillé auprès de Biomass Investment Group (BIG) pour son projet de centrale électrique exploitant la biomasse et fonctionnant en circuit fermé. Cette centrale située en Floride utilisera de l'e-grass comme combustible pour la production d'énergie. Le contrat inclut également la conception et la fourniture d'une unité de démonstration, à l'échelle 1/10ème. " Ce projet sera la première opération de grande envergure exploitant la combustion d'une plante cultivée spécialement pour la production d'électricité ", a souligné le groupe.

Technip précise que l'e-grass (Arundo Donax ou Giant Reed) est une plante herbacée vivace à l'apparence proche de celle du bambou ou de la canne à sucre. Sa croissance rapide, ses faibles besoins en eau et en minéraux et son fort pouvoir calorifique en font une plante particulièrement adaptée à la production d'énergie.

Cette source d'énergie issue de la biomasse est renouvelable. Elle présente des atouts environnementaux, dont l'absorption lors du cycle de photosynthèse de l'e-grass d'une quantité de CO2 équivalente à celle émise lors de sa combustion, des méthodes de culture respectueuses des sols, et de faibles émissions de gaz polluants lors de la combustion.

Le centre d'opérations et d'ingénierie de Technip à Claremont (Californie) exécutera ce contrat. La centrale utilisera le procédé propriétaire de BIG pour convertir la biomasse en combustible liquide qui alimentera une turbine à combustion entraînant un alternateur. Il s'agira également de la première centrale électrique à combustion d'e-grass qui proposera à des fournisseurs d'énergie ou à d'autres clients des contrats de fourniture d' " énergie verte " à long terme.

Boursorama
Dommage qu' on ai pas de détails techniques sur la puissance de la centrale, et la quantité d' e-grass qu' il faudra pour produire 1 kW.h et qui va cultiver l' e-grass et à combien de kilométres (frais de transport) :?

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Message par Ttcr » 17 août 2007, 07:14

Arundo Donax est très connue, c'est la fameuse canne de provence, ce genre de roseau-bambou que l'on voit pousser au bord des canaux dans le sud est de la France.
"When you've got nothing, you've got nothing to lose." Bob Dylan, Like a rolling stone.

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Question

Message par Thibaud » 17 août 2007, 09:05

Est-ce à partir d'elle que l'on fabrique les anches présentes dans certains instruments à vent ?

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