Jeudi a écrit : ↑03 déc. 2021, 19:49
Rod a écrit : ↑03 déc. 2021, 19:32
Ben plutôt que cette remarque qui n'apporte rien, démontrons nous en quoi çà ne serait pas vrai. Éclaires nous de ton savoir.
Un exemple simple est que l’article parle de l’horizon 2050 alors que les arguments de Silenius semblent dater de quand le nucléaire était dominant et beaucoup plus rentable que l’éolien. Dans ce contexte, oui plus d’éolien signifiait moins de nucléaire et donc moins de rentabilite des centrales déjà construites. Dans le contexte de 2050, c’est pas du tout évident. Si la tendance se maintient, ce sont les faibles coûts de l’éolien qui permettront aux usagers de se payer l’isolation de leur maison. Si elle ne se maintient pas, quel meilleur argument pour l’acceptabilité sociale du nucléaire que de dire « Regardez, on a vraiment essayé et
si vous êtes prêt à payer le surcout on vous fournira en autant de renouvelable que vous voulez, mais vous devez accepter qu’il y a plus pauvre que vous et pour eux seul le nucléaire a des prix aussi bas. »
Le nucleaire existant est toujours dominant dans la production et coute moins cher que les 150 euros le mwh de l'eolien offshore dont le prix ne peut pas baisser significativement. (tout equipement offshore est couteux a installer et entretenir)
En 2050, ce sera toujours cher, le vent sera toujours une energie diffuse et intermittente, le vagues seront toujours presentes et l'eau de mer, toujours mouillee, salee et corrosive...
Il n'y a pas de probleme d'acceptabilite sociale du nucleaire en France, c'est meme une des rares choses dont on est fier, compare les quantitees de co2 emises par la production electrique Francaise vs Allemande ces 40 dernieres annees.
Ok l'EPR est cher, mais c'est un premier de serie et inutilement complique, avec tout un savoir faire a retrouver pour ce genre de chantier.
De plus le developpement de l'eolien offshore implique un transfert de richesse vers des entreprises etrangeres : Vestas, Siemens-Gamesa, etc.
Quoique avec la vente d'Alstom a GE par le traitre Macron, nous sommes dependants de General Electric pour les turbines a vapeur, y compris celles de nos sous-marins nucleaires. Maintenant, les Ricains nous tiennent par les c...
Une autre raison qui fait que le cout des ER va peu baisser, c'est que au fur et a mesure que leur proportion augmente, elles vont devoir assurer elles-memes la gestion de l’intermittence, qui pour l'instant ne leur coute rien car elle est assurée par les moyens de generation pilotables .
Tous les scénarios énergétiques, produits récemment par le gestionnaire du réseau électrique (RTE) comme par l'Ademe, soulignent la part croissante et incontournable que joueront les sources renouvelables à l'avenir, et ce quelle que soit la part assignée au nucléaire.
Tu m'etonne, quand tu tire tous tes benefices de la construction et exploitation de lignes electriques, tu veux un systeme energetique qui en necessite un max, ie: intermittence et gros pics de production = grosses lignes, nombreuses interconnections et facturation juteuse.
De ce fait, éolien terrestre, éolien marin ou panneaux photovoltaïques, "il faudra les trois! Si on abandonne l'un ou l'autre, il n'y aura ni neutralité carbone ni sécurité d'approvisionnement", prévient Michel Gioria, le délégué général de FEE.
Il a raison, il ne faut pas abandonner l'un ou l'autre, il faut abandonner les trois si l'on veut neutralité carbone et sécurité d'approvisionnement ! Panneaux au charbon Chinois, eoliennes etrangeres, energies intermittentes donc surement aussi batteries Chinoises a l'avenir.