On parlera là de l'énergie solaire thermique, qui sert à chauffer l'eau sanitaire, voire faire le chauffage en période de chauffe.
Ce n'est pas ce que je dis
Je ne citerai aucun de ces arguments
Toutes ces réflexions concernent une installation énergétique de maison coupée du réseau électrique, et la chaleur. Or je me situe dans la majorité des cas, et la quasi-exclusivité des habitations sont reliées au réseau électrique. Au niveau européen, ledit réseau est caractérisé par une production PV de plus en plus abondante en été, et de l'éolien de plus en plus abondant en périodes hivernale douce.Une installation de chauffage solaire thermique comporte un ballon de qq m3 d'eau pour avoir un stock de 3-4 jours de chaleur. Ok ça ne ne suffit pas pour palier à toutes les situations, mais c'est bien mieux que du photovoltaïque sans batterie ! Et avec batterie le PV est bien plus cher. D'autant plus que si on veut doubler la taille du ballon, ça ne double pas le prix de l'installation de stockage. Alors que pour une batterie ça devient vite prohibitif.
Par ailleurs, une installation de solaire thermique, c'est du low-tech. Il y a de la plomberie, mais c'est simple. Avec du PV + pompe à chaleur, c'est plus compliqué.
Brancher un PAC réversible (ou même juste pour la clim) hors réseau...je ne vois pas qui ferai ça. Donc : je ne parlerai jamais de PV+PAC.
Il y a un point qui me questionnait et que j'investigue un peu plus avec http://ines.solaire.free.fr/ecs_1.php :
c'est le ratio de production entre le mois le plus productif et celui qui l'est le moins.
Il est de 4,8 à Paris pour le solaire thermique (ECS), et 4,3 pour le PV, pour 45°d'inclinaison
Bon, c'est un peu facile d'améliorer son score avec injection sur le réseau pour le PV. Enfin, d'un autre côté il y en a qui chauffent leur piscine individuelle avec leur installation solaire thermique...