Agrivoltaisme

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Tenergie publie le retour d’expérience de sa serre photovoltaïque de Mallemort
Tandis que quatre tonnes par hectare d’asperges vertes de Provence ont été récoltées en 2021, 3,1 GWh d’électricité « verte » est produite chaque année, soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 700 foyers. Une stratégie « gagnant-gagnant » que l’entreprise veut désormais déployer sur une trentaine de serres d’ici trois ans.

AVRIL 1, 2021 GWÉNAËLLE DEBOUTTE


Nicolas Jeuffrain et Laurent Chabert dans la serre photovoltaïque de Mallemort.

En avril 2017, Tenergie mettait en service sa première serre photovoltaïque basée sur le concept Tenairlux à Mallemort, dans les Bouches-du-Rhône. Avec 8 027 panneaux d’une puissance unitaire de 265 Wc, elle possède une puissance installée de 2,1 MWc. « Quatre ans après la mise en service de cette serre de 33 000 m², le retour d’expérience est plus que parlant, avec un rendement de 4 tonnes/hectare pour cette première année de culture d’asperges vertes de Provence, après une période de culture diversifiée (courgettes, navets, patates douces) les trois premières années et une production de 3,1 GWh d’électricité « verte », soit l’équivalent de la consommation de 700 foyers hors chauffage », écrit l’entreprise dans un bilan détaillé. Pour 2022, le rendement agricole attendu est même de 9 tonnes/ha.

« Dès le début de ce projet, nous avons co-construit le cahier des charges avec Laurent Chabert, maraîcher et responsable du Domaine Saint Vincent, pour que son outil réponde en tout point à ses attentes. Résolument performante et innovante grâce notamment à l’implantation de modules photovoltaïques, cette solution créée sur mesure permet notamment une meilleure diffusion de la lumière et une meilleure ventilation, commente Nicolas Jeuffrain, président de Tenergie. Cette solution répond parfaitement à la logique « gagnant-gagnant » inscrite au cœur même de notre mission visant à « décarboner l’économie » mais aussi à accompagner les acteurs des territoires dans leurs problématiques quotidiennes pour relever, ensemble, le défi de la transition énergétique ».

Une meilleure diffusion de la lumière et une température plus uniforme

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lire : https://www.pv-magazine.fr/2021/04/01/t ... mallemort/

[energy_isere]

GreenYellow prend pied dans l’agrivoltaïsme avec une première centrale à Castelginest (31)
Fruit de l’accord signé en juillet 2020 entre le producteur d’énergie et le spécialiste des trackers ArcelorMittal Projects Exosun, cette première centrale a une puissance de 1,8 MWc. Les deux partenaires espèrent rapidement dupliquer cette expérience pour proposer des solutions photovoltaïques dédiées à la viticulture, aux grandes cultures et à l’élevage.

AVRIL 14, 2021 GWÉNAËLLE DEBOUTTE


Vue de synthèse la centrale PV de Castelginest (Haute-Garonne).Photo : GreenYellow

Convaincu du potentiel de développement de l’agrivoltaïsme en France, GreenYellow a signé en juillet 2020 un accord de coopération avec ArcelorMittal Projects Exosun, afin de proposer une solution complète de centrales solaires destinées au monde agricole. Dans la lignée de cet accord, GreenYellow et ArcelorMittal Projects Exosun ont annoncé le 14 avril la réalisation d’une première centrale sur grandes cultures, à Castelginest (Haute-Garonne). Lauréat du dernier Appel d’offre Innovation de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), le parc a une puissance de 1,8 MWc. Equipée de 3 900 panneaux solaires, cette centrale, dont les travaux de construction débuteront courant 2021, offrira une production de 2 637 MWh/an en moyenne (soit la consommation annuelle de 735 foyers).

Elle a également vocation à devenir une référence duplicable rapidement pour les équipes des deux sociétés, qui travailleront en étroite collaboration, pour mettre en service d’autres projets de centrales solaires photovoltaïques dédiées à la viticulture, aux grandes cultures et à l’élevage. D’un côté, GreenYellow entend par conséquent mettre à disposition des exploitants ses solutions financées et modulables selon les besoins. De l’autre, ArcelorMittal Projects Exosun apporte son expertise dans les systèmes de tracker et de gestion des ombrages via la conception, le dimensionnement, la fourniture et l’installation de structures solaires adaptées, avec un tracking dédié aux besoins agricoles. « Nous nous réjouissons de la concrétisation de nos efforts communs qui permettent d’accompagner au plus près les viticulteurs, et les exploitants agricoles au sens large, dans un seul et même objectif : accélérer la transition énergétique du monde agricole », a indiqué pour l’occasion Otmane Hajji, président de GreenYellow. En complément, ArcelorMittal Exosun et GreenYellow travaillent à des développements communs sur d’autres continents avec un potentiel estimé de 50 MWc annuels.

https://www.pv-magazine.fr/2021/04/14/g ... ginest-31/

[energy_isere]

Des panneaux solaires dans un champ de fraises : en Suisse, le pari de l’agrivoltaïsme contre le réchauffement climatique

Franceinfo - 9 juillet 2022

À Conthey, dans le canton du Valais, en Suisse, une entreprise ambitionne de révolutionner ce procédé qui combine production de fruits et de légumes avec celle d’électricité photovoltaïque.



Si la technologie, sans sobriété, ne peut pas, à elle seule, contenir le réchauffement climatique, elle peut quand même sacrément aider. En témoigne l’essor de l'agrivoltaïsme, que l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) définit comme des installations qui permettent de coupler une production photovoltaïque secondaire à une production agricole principale en permettant une synergie de fonctionnement démontrable. En somme, une pratique agricole qui combine production de fruits et de légumes avec celle d’électricité photovoltaïque.

Le problème est que les rendements sont généralement moins bons à cause de l’ombre des panneaux sur les cultures. Mais pas en Suisse, où une entreprise teste une technologie qui promet de révolutionner le procédé et notre rapport à l’agriculture.

Des panneaux déployés sur 165 m2 de fruits rouges

À Conthey, dans le canton du Valais, dans la serre high-tech du centre de recherche Agroscope, on produit plus d’énergie qu’on en consomme pour faire pousser les plantes. Mathieu Ackerman est le co-fondateur de l’entreprise Insolight qui a fabriqué les panneaux solaires intelligents déployés sur 165 m² de fruits rouges : "Les panneaux sont pilotés par un algorithme qui détermine à chaque moment de l'année quelle est la quantité de lumière qui est nécessaire pour les plantes", explique-t-il.

"Si au cours de la journée, on dépasse certaines températures ou qu'il y a trop de lumière, les panneaux vont progressivement se fermer et laisser passer moins de lumière."

Autre avantage : le dispositif promet de lutter contre l’artificialisation des sols. Et il serait aussi plus économique que les serres en plastique. "Nous proposons à l'agriculteur un coût identique ou même inférieur à celui des tunnels plastiques qu'il utiliserait de toute façon pour protéger ses cultures, assure Mathieu Ackerman. Les tunnels plastiques peuvent être emportés par le vent ou endommagés par la grêle, et doivent être remplacés tous les quatre ou cinq ans. C'est donc aussi une consommation de plastique non négligeable à laquelle on se substitue."

Le directeur des partenariats à Insolight, Luiggino Torrigiani n’a pas besoin d’être convaincu par le pouvoir du solaire, lui qui a participé à l’aventure de l’avion Solar Impulse. Il en est sûr : l’agrivoltaïsme est un passage obligé si on veut continuer de nourrir la population tout en atténuant les effets du réchauffement :

"Rien qu'en Suisse, sur les baies, on a de quoi couvrir plus d'un million de ménages sur huit millions d'habitants. Imaginez alors au sud de l'Espagne, où il y a des kilomètres carrés de cultures sous serre et qui alimente quasiment toute l'Europe : c'est un potentiel gigantesque !"


Si les essais sont concluants, les panneaux solaires pourraient être déployés sur d’autres cultures comme la vigne, les pommes ou les cerises. Le dispositif intéresse d’ailleurs d’autres pays, dont la France, avec des projets à la rentrée dans le Sud-Ouest.

https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... af47a1594e

[GillesH38]

Des panneaux solaires dans un champ de fraises : en Suisse, le pari de l’agrivoltaïsme contre le réchauffement climatique

Franceinfo - 9 juillet 2022

À Conthey, dans le canton du Valais, en Suisse, une entreprise ambitionne de révolutionner ce procédé qui combine production de fruits et de légumes avec celle d’électricité photovoltaïque.

drôles de fraisiers

[tita]

Des panneaux solaires dans un champ de fraises : en Suisse, le pari de l’agrivoltaïsme contre le réchauffement climatique

Franceinfo - 9 juillet 2022

À Conthey, dans le canton du Valais, en Suisse, une entreprise ambitionne de révolutionner ce procédé qui combine production de fruits et de légumes avec celle d’électricité photovoltaïque.

drôles de fraisiers

En effet, ce sont des cerisiers. Et d'après le site, l'installation sur cette photo ne correspond pas à l'installation qu'ils ont à Conthey:
https://insolight.ch/projects/

En fait, j'ai retrouvé l'installation sur ces cerisiers, qui se trouve en France dans la Drôme, par une toute autre entreprise,
https://sunagri.fr/sunagri-la-sefra-et- ... t-cerises/

[GillesH38]

vu la forme et le rose, j'aurais plutôt pensé à des pêchers ...

[energy_isere]

Quand l’agrivoltaïsme permet de valoriser une culture à faible rendement agricole
35 agriculteurs des Landes ont décidé de changer leurs pratiques agricoles pour s’adapter à la faible qualité de l’eau de leur nappe phréatique. Pour compenser la baisse de rendement, ils ont opté pour une solution agrivoltaïque. Les revenus tirés de la location des terrains seront mutualisés et reversés à tous les agriculteurs de l’association. pv magazine France s’est entretenu avec Jean-Michel Lamothe pour qu’il nous parle du modèle économique de ce projet.

JUILLET 4, 2022 GWÉNAËLLE DEBOUTTE


Photomontage du projet de revalorisation de 35 exploitations agricoles grâce à 700 hectares d'agrivoltaïsme.

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https://www.pv-magazine.fr/2022/07/04/q ... -agricole/

[energy_isere]

EDF Renouvelables adhère à la Fédération française des producteurs agrivoltaïques (FFPA)
L’objectif des deux acteurs sera de mettre en place des projets d’agrivoltaïsme, avec les synergies associées, tout en assurant un cadre de développement rigoureux : larges démarches de participation et de concertation, études d’impact environnementales et techniques, études et conventions agricoles, modèles économiques non subventionnés…

JUILLET 6, 2022 GWÉNAËLLE DEBOUTTE



EDF Renouvelables a annoncé qu’il était désormais adhérent de la Fédération française des producteurs agrivoltaïques (FFPA). La demande d’adhésion à l’association a été validée le 13 juin à l’unanimité. « La recherche de surfaces disponibles pour les installations de production électrique est un défi que les développeurs ont à relever, a souligné l’énergéticien dans un communiqué de presse. C’est dans ce contexte qu’EDF Renouvelables rejoint la FFPA avec l’ambition de positionner l’agrivoltaïsme dans le débat actuel, en accordant la priorité au foncier agricole et au maintien du statut agricole des terrains ».

Regroupant 212 exploitants sur toute la France, la FFPA compte 27 associations d’agriculteurs dont les membres ont fait le choix de s’engager dans le développement d’une production végétale et/ou d’élevage avec des panneaux photovoltaïques. Ils entendent ainsi mettre en œuvre leurs projets et les synergies associées selon un état de l’art rigoureux (études d’impact environnementales et techniques, études et conventions agricoles, modèles économiques non subventionnés, larges démarches de participation et de concertation… L’objectif est également de sécuriser les revenus des agriculteurs pour pérenniser leur situation financière, afin de donner envie aux générations suivantes de reprendre les exploitations familiales. « L’adhésion à notre fédération d’EDF Renouvelables représente une reconnaissance importante de notre approche en faveur d’un agrivoltaïsme collectif et qualitatif », a déclaré Alexandre Bardet, président de la FFPA, en amont du Colloque National Photovoltaïque du SER.

https://www.pv-magazine.fr/2022/07/06/e ... ques-ffpa/

[energy_isere]

Q  Energy France dévoile un prototype de houblonnière photovoltaïque en Vendée
Composé de deux structures équipées de panneaux solaires agrivoltaïques et comprenant 52 modules solaires bifaciaux, le site accueille, depuis le mois de mars 2022, des cultures de houblon. Un suivi du rendement et des caractéristiques climatiques est prévu sur deux ans et le projet vise à terme une superficie de 35 hectares, pour une puissance potentielle de 20 MWc.

JUILLET 1, 2022 GWÉNAËLLE DEBOUTTE



Prototype de houblonnière photovoltaïque.

Image : Q Energy

Le 28 juin 2022, Q Energy France a inauguré un prototype de houblonnière photovoltaïque d’environ un hectare sur la commune de Luçon en Vendée. L’inauguration s’est déroulée en présence de représentants de la Chambre d’Agriculture Pays de la Loire, du Département, de la Communauté de Communes Sud Vendée Littoral ainsi que des équipes municipales.

Composé de deux structures équipées de panneaux solaires agrivoltaïques et comprenant 52 modules solaires bifaciaux, le site accueille, depuis le mois de mars 2022, des cultures de houblon. « Il s’agit d’un prototype innovant et complexe qui allie viabilité agricole et potentiel solaire tout en remportant l’adhésion de toutes les parties prenantes, s’est réjouie Céline Spitzhorn, directrice solaire de Q Energy France. Un challenge complexe puisqu’il n’existait encore aucun retour d’expérience sur ce type de projet ». Pour cette raison, un suivi de deux ans sera réalisé sur le pilote ainsi que sur la parcelle test en tenant compte d’un protocole validé par la Chambre d’Agriculture du Pays de la Loire. Il portera sur un suivi du rendement et des caractéristiques climatiques, pédologiques et de qualité de la lumière ainsi que d’une analyse comparative de l’efficience des systèmes et de leur facilité d’exploitation. Régulièrement, des moments d’échange et de rencontre seront organisés par Q Energy France afin de repenser et d’améliorer le dispositif. L’entreprise espère atteindre, une fois le projet finalisé, une puissance de 20 MW sur une surface d’environ 35 ha.

Au-delà de produire de l’électricité, les cultures de houblons pourront permettre d’alimenter les 24 micro-brasseries et brasseries en Vendée, et in fine, de réduire l’importation majoritaire de houblon d’Alsace et de l’étranger.

https://www.pv-magazine.fr/2022/07/01/q ... en-vendee/

[tita]

vu la forme et le rose, j'aurais plutôt pensé à des pêchers ...

Heu, oui, en effet. Je suis resté fixé sur cerisier du Japon, rien à voir.

[GillesH38]

vu la forme et le rose, j'aurais plutôt pensé à des pêchers ...

Heu, oui, en effet. Je suis resté fixé sur cerisier du Japon, rien à voir.

bon j'ai un petit avantage, je fais assez souvent la route Grenoble -Valence

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Premier été pour le démonstrateur agrivoltaïque francilien d’InVivo et TotalEnergies
Les deux entreprises ont inauguré le premier démonstrateur agrivoltaïque d’Île de France à Valpuiseaux au début de l’été. L’installation de 111 kWc a été déployée une surface de 5000 mètres carrés pour étudier, notamment, l’impact de la présence de panneaux solaires sur la production agricole.

AOÛT 17, 2022 MARIE BEYER


Image : TotaleEnergies

TotalEnergies et InVivo ont inauguré le premier démonstrateur agrivoltaïque d’Île de France. D’une puissance de 111 kWc, l’installation photovoltaïque a été implantée sur un terrain agricole de 5000 mètres carrés de la commune de Valpuiseaux dans l’Essone. Selon la presse locale, c’est d’ailleurs son maire, Jean Perthuis, qui a permis au projet de s’installer sur une de ses parcelles en échange d’un loyer.

Connectée au réseau, la mini-centrale compte 288 panneaux photovoltaïques bifaciaux verticaux qui ont pour but d’optimiser l’emprise au sol. Selon TotalEnergies, cette technologie permettra également de protéger les cultures du vent ou d’une exposition excessive au soleil.

Avec ce démonstrateur, le cabinet d’expertise-conseil d’InVivo, Agrosolutions, vise à finaliser un outil de mesure des bénéfices économiques et environnementaux que peut apporter une installation agrivoltaïque. Selon le communiqué de TotalEnergies, l’objectif sera d’étudier l’impact du système solaire sur la production agricole et sur la biodiversité, le stockage du carbone ou encore la qualité de l’eau. En parallèle, les deux acteurs veulent étudier l’efficacité de la production d’énergie afin de mettre au point un nouveau modèle économique : « rendez-vous à la moisson pour analyser les résultats de cette expérimentation » !

« Nous sommes très heureux de mettre en service ce démonstrateur et toujours plus fiers du partenariat signé il y a plus de deux ans avec notre partenaire InVivo qui nous a accompagné sur cette réalisation », s’est réjouit Thierry Muller, le directeur général de TotalEnergies Renouvelables France. Et pour cause, les deux acteurs ont signé, en mars 2020, un accord de partenariat pour développer des activités de production d’énergie renouvelable liées à la production agricole.

Concrètement et depuis deux ans, Agrosolutions, accompagne TotalEnergies sur une cinquantaine de projets en métropole et en outre-mer. Selon le groupe pétrolier, l’objectif est de « développer des projets agrivoltaïques qui bénéficient autant au monde agricole, avec de nouvelles cultures protégées par les installations agrivoltaïques, qu’aux territoires à la recherche d’énergie décarbonée. Le développement et la construction de ce projet se sont faits en concertation et en lien avec l’ensemble des parties prenantes territoriales ».

De son côté, Thierry Blandinières, le directeur général d’InVivo a affirmé que ce démonstrateur « est la preuve qu’en fédérant tous les acteurs de l’écosystème nous sommes en mesure de créer des externalités positives en lien avec notre mission. Grâce à cette validation agronomique, nous espérons que bon nombre d’acteurs du monde agricole s’engagent vers l’agrivoltaïsme et contribuent ainsi à la transition agriénergétique ».

https://www.pv-magazine.fr/2022/08/17/p ... lenergies/

[mobar]

De 2 à 5.000€/ha/an

La perspective d’implanter ce type d’infrastructure séduit de plus en plus de propriétaires fonciers. En effet, les loyers annoncés évoluent autour de 2.000€/ha selon un expert foncier. Les chiffres grimpent à 5.000€/ha pour certains projets d’agrivoltaïsme. Le montant des loyers représente au moins dix fois plus que le montant moyen des loyers de terres agricoles. Et sans beaucoup de travail pour l’agriculteur en comparaison d’une production agricole classique !

Les propositions commerciales des promoteurs sont alléchantes. On miroite un véritable «eldorado financier» qui fait tourner bien des têtes. Car à ce tarif là en effet, peu de productions agricoles classiques rivalisent. Et sans beaucoup de risques semble-t-il ! En effet, les loyers sont généralement garantis dans le cadre d’un bail emphytéotique de 20 ans. Eventuellement prolongeable de 10 ou 20 ans.

https://www.entraid.com/articles/agrivo ... er-la-tete

[energy_isere]

Eiffage veut mettre la main sur Sun'R, pionnier de l'agrivoltaïsme

Le géant du BTP Eiffage a annoncé mercredi 31 août être entré en négociations exclusives avec Sun'R afin de détenir plus de 80% du capital de l'entreprise. Fondée en 2007, celle-ci dispose notamment de 220 hectares protégés ou en étude en agrivoltaïsme, équivalant à une puissance d'environ 150 MW.

Valentin Hamon Beugin 01 Septembre 2022


Sun'Agri exploite notamment la centrale agrivoltaïque de Tresserre (Pyrénées-Orientales) sur 4,5 hectares.

Afin d' « accélérer son déploiement dans les énergies renouvelables », Eiffage veut s'emparer du groupe Sun'R, spécialiste de la production d'électricité solaire, de l'agrivoltaïsme et de la fourniture d'électricité verte en circuit court. Dans un communiqué publié mercredi 31 août, l'un des leaders européens du BTP, des infrastructures et des concessions autoroutières a indiqué être entré en négociations exclusives en vue d'acquérir « plus de 80% » de l'entreprise, avant la fin de l'année. Le solde du capital serait conservé par son fondateur Antoine Nogier et l'équipe de management, et l'opération, dont le montant n'est pas dévoilé, sera réalisée par le rachat d'actions existantes simultanément à une augmentation de capital entièrement souscrite par Eiffage.

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https://www.usinenouvelle.com/article/e ... e.N2038192

[marocain]

Des panneaux solaires dans un champ de fraises : en Suisse, le pari de l’agrivoltaïsme contre le réchauffement climatique

Franceinfo - 9 juillet 2022

À Conthey, dans le canton du Valais, en Suisse, une entreprise ambitionne de révolutionner ce procédé qui combine production de fruits et de légumes avec celle d’électricité photovoltaïque.



Si la technologie, sans sobriété, ne peut pas, à elle seule, contenir le réchauffement climatique, elle peut quand même sacrément aider. En témoigne l’essor de l'agrivoltaïsme, que l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) définit comme des installations qui permettent de coupler une production photovoltaïque secondaire à une production agricole principale en permettant une synergie de fonctionnement démontrable. En somme, une pratique agricole qui combine production de fruits et de légumes avec celle d’électricité photovoltaïque.

Le problème est que les rendements sont généralement moins bons à cause de l’ombre des panneaux sur les cultures. Mais pas en Suisse, où une entreprise teste une technologie qui promet de révolutionner le procédé et notre rapport à l’agriculture.

Des panneaux déployés sur 165 m2 de fruits rouges

À Conthey, dans le canton du Valais, dans la serre high-tech du centre de recherche Agroscope, on produit plus d’énergie qu’on en consomme pour faire pousser les plantes. Mathieu Ackerman est le co-fondateur de l’entreprise Insolight qui a fabriqué les panneaux solaires intelligents déployés sur 165 m² de fruits rouges : "Les panneaux sont pilotés par un algorithme qui détermine à chaque moment de l'année quelle est la quantité de lumière qui est nécessaire pour les plantes", explique-t-il.

"Si au cours de la journée, on dépasse certaines températures ou qu'il y a trop de lumière, les panneaux vont progressivement se fermer et laisser passer moins de lumière."

Autre avantage : le dispositif promet de lutter contre l’artificialisation des sols. Et il serait aussi plus économique que les serres en plastique. "Nous proposons à l'agriculteur un coût identique ou même inférieur à celui des tunnels plastiques qu'il utiliserait de toute façon pour protéger ses cultures, assure Mathieu Ackerman. Les tunnels plastiques peuvent être emportés par le vent ou endommagés par la grêle, et doivent être remplacés tous les quatre ou cinq ans. C'est donc aussi une consommation de plastique non négligeable à laquelle on se substitue."

Le directeur des partenariats à Insolight, Luiggino Torrigiani n’a pas besoin d’être convaincu par le pouvoir du solaire, lui qui a participé à l’aventure de l’avion Solar Impulse. Il en est sûr : l’agrivoltaïsme est un passage obligé si on veut continuer de nourrir la population tout en atténuant les effets du réchauffement :

"Rien qu'en Suisse, sur les baies, on a de quoi couvrir plus d'un million de ménages sur huit millions d'habitants. Imaginez alors au sud de l'Espagne, où il y a des kilomètres carrés de cultures sous serre et qui alimente quasiment toute l'Europe : c'est un potentiel gigantesque !"


Si les essais sont concluants, les panneaux solaires pourraient être déployés sur d’autres cultures comme la vigne, les pommes ou les cerises. Le dispositif intéresse d’ailleurs d’autres pays, dont la France, avec des projets à la rentrée dans le Sud-Ouest.

https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... af47a1594e

ce sont des pruniers ou cerisiers, mais l'intérêt est tout de même limité en Europe Occidental (hors Espagne, Grèce et Italie).
par contre dans les pays d'Afrique du nord cela aurait un sens en été, en apportant de l'ombre pendant quelques heures, ce système pourrait limiter les besoins en eau des plantes.