Le stockage des déchets nucléaire en France.

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Re: Le stockage des déchets nucléaire en France.

Message par krolik » 12 juin 2010, 10:59

Dépendant de la qualité des verres, de leur composition, certains ne résistent pas aux fluctuation de température, c'est un phénomène connu sous le nom de tridimisation, qui a été longtemps étudié.
Quant au béton qui se désagrège plusieurs causes possibles :
- pâs assez de ciment dans le dosage.
- trop de "fines" dans le sable ou le gravier.
- mauvaise conception du ferraillage, ferraillage trop près de la surface ou pas placé aux bons endroits pour les reprises d'efforts, gravier de trop grosse granulométrie..
Que certains blockhaus du mur de l'atlantique tiennent ou ne tiennent pas, cela dépend de l'arrivée des lots de ciment à l'époque, et de la qualité du sable (de mer bien souvent) local utilisé...
Maintenant que s'est-il passé sur les déchets bétonnés qu'il faille les reprendre? je n'ai pas d'idée.
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Re: Le stockage des déchets nucléaire en France.

Message par krolik » 07 juil. 2010, 13:50

C'est une idée qui ressort..
Il y avait l'idée d'enfouir les déchets dans des zones de subduction, par exemple là où le fond du Pacifique rentre sous l'Amérique du Sud et fait monter la Cordillère des Andes.
Enterrés dans cette zone les déchets partiraient dans les entreilles de la Terre sur des milliers d'années. Mais il semble que cette hypothèse ne soit pas prise en compte.
Et puis il y a tous les sous-marins qui gisent au fond avec leur(s) réacteur(s) et leurs ogives nucléaires..
A priori c'est le Komsomolets qui pose le plus de problèmes, par 1900 mètres de fond au large de la Norvège... Je ne sais plus trop où le suivi en est, mais avec trois réacteurs nucléaire à bord et des missiles intercontinetaux à têtes multiples..
@+

Déchets nucléaires : l'enfouissement sous-marin refait surface

mercredi 07 juillet 2010 (L'Expansion)

Réexaminer la possibilité de stocker les déchets dans les sols sous-marins ou lancer une filière de réacteurs de IVe génération qui les réutiliseront :un colloque de scientifiques à la rentrée va relancer sans tabous la question du traitement des déchets nucléaires.


Entre 1977 et 1988, un groupe de travail international, dit groupe Seabed, avec des scientifiques d'une dizaine de pays, dont la France, l'Allemagne, les Etats-Unis, le Japon a étudié en détails les conséquences d'une immersion de déchets nucléaires dans les fonds marins. La principale option envisagée étaient de placer les déchets dans un engin en forme de torpille, lancé depuis la surface et capable de s'enfoncer jusqu'à 30 mètres dans la boue argileuse des grands fonds marins. Une option proche était de creuser un puits, à partir d'une plateforme de surface, pour enfouir les déchets à 200 mètres dans le sous-sol marin.

La campagne d'essais la plus active eut lieu en juin-juillet, avec le navire "Marion Dufresne" (photo), à bord duquel étaient montés 70 scientifiques. Ils travaillèrent sur deux zones dans l'Atlantique Nord, le Grand Meteore Est et la partie sud de la plaine abyssale de Nares. Treize carottes furent prélévées tandis que 17 torpilles remplies d'instruments de mesures furent lancées et pénétrèrent dans le sous-sol marin.

Ce vaste programme Seabed, étudié de façon rigoureusement scientifique, a été abandonné en 1988. Les recherches s'orientant alors vers les enfouissements dans les formations géologiques continentales, comme on l'étudie actuellement en France, sur le site de Bure. A l'époque, l'image d'une mer vue comme un territoire sacré et inviolable avait largement contribué à rejeter cette technique.

Pourtant, les experts qui ont participé aux études ont reconnu la fiabilité de la technique, sans parler de son coût modéré. Sa logique repose sur la barrière que représentent plusieurs dizaines de mètres de sédiments, plusieurs milliers de mètres d'eau, le tout à plusieurs milliers de kilomètres de toutes zones habitées.

Les choix géologiques continentaux offrent certes toutes les garanties technologiques, mais la difficulté d'acceptation par les populations proches est un obstacle réel. On le voit autour du site de Bure actuellement testé dans l'est de la France.

L'option sous-marine pourrait alors refaire surface au moins dans les débat d'experts.

Nous reparlerons donc de cette option, parmi d'autres, lors du colloque organisé le 10 septembre par l'Université Paris-Diderot et son Groupe de recherche en Radiotoxicologie (GRRT) , avec le soutien de l'ANDRA, et dont le thème général est « Nucléaire et communication ». (cf note *)
Car la difficulté à aborder sereinement les options du stockage des déchets relève bien d'un problème de communication. La perception des dangers liés au nucléaire surestime les risques. Du plutonium de Cadarache au rejet d'uranium autour du site du Tricastin, en passant par le tritium de Golfech ou l'iode 131 utilisé en médecine nucléaire à Toulouse, l'année 2009-2010 a prouvé combien la communication sur ces risques est difficile, sensible et marquée par le sensationnalisme de la presse.

Les déchets de haute activité et à vie longue (jusqu'à 100.000 ans par exemple) représentent 90% de la radioactivité de tous les déchets. Mais ils constituent seulement 2% des volumes. En ce qui concerne la France, tous les déchets de ce type produits entre le début de l'industrie nucléaire jusqu'en 2004 tiennent dans un espace de 1850 m3. C'est-à-dire un cube de 12 mètres sur 12, qui pourrait donc tenir au dernier étage de la tour Eiffel !

Les quantités sont minimes, et pourtant c'est cette question des déchets qui fait peur dans le nucléaire. Le colloque « Nucléaire et Communication » examinera en toute rigueur scientifique les questions de sûreté et de sécurité, et les choix possibles à faire à propos des déchets.
Le choix de l'enfouissement continental offre certes toutes les garanties technologiques, mais la difficulté d'acceptation par les populations proches est un obstacle réel.

Parmi les autres solution de traitements de déchets, figure bien sûr celle qui consiste à les réutiliser. C'est la filière des réacteurs dits de IVeme génération, que la France avait commencé à développer avec Superphenix avant de l'arrêter pour des considérations purement politiques, sous la pression des écologistes. Ces réacteurs à neutrons rapides sont capables de retraiter les actinides, qui constituent la quasi-totalité des résidus à vie longue, en produisant à nouveau une énergie considérable et rejetant des déchets en quantité 20 fois moindre. On sait que le Japon, la Russie, l'Inde travaillent activement sur cette filière où la France aurait pu être pionnière.

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Re: Le stockage des déchets nucléaire en France.

Message par energy_isere » 05 janv. 2011, 10:32

Stockage profond des déchets radioactifs : Accord renouvelé entre le BRGM et l’Andra

20/12/2010 Actualité environnement

Le Président-Directeur général du BRGM, Mr Jean-François ROCCHI, et le Directrice générale de l’Andra, Mr Marie-Claude DUPUIS, ont renouvelé, aujourd’hui, leur accord de partenariat dans le domaine du stockage profond des déchets radioactifs pour la période 2011-2014.

Les deux organismes expliquent qu’ils sont en particulier désireux de faire progresser les connaissances dans des disciplines qui contribuent à une meilleure compréhension du fonctionnement des milieux poreux et plus spécifiquement des matériaux argileux, peut on lire dans un communiqué de presse.

Le stockage en couche géologique profonde est un mode de gestion des déchets radioactifs envisagé dans plusieurs pays pour les déchets de haute et moyenne activité à vie longue. Il consiste à conditionner ces déchets puis à les placer dans une formation géologique stable en interposant des barrières naturelles et artificielles entre les déchets et l'environnement. Ce mode de gestion repose sur l'hypothèse que la rétention des déchets peut atteindre une durée suffisante pour assurer leur décroissance radioactive.

Aussi, les deux établissements, soucieux de maintenir une activité scientifique de haut niveau au sein d’un partenariat initié il y a douze ans, ont souhaité actualiser les thématiques de recherche communes et les structurer au travers de quatre axes qui mobilisent des compétences en géosciences, nouvelles technologies de l’information et technologies de l’observation et de la surveillance.

Il s’agit de :

· la compréhension des processus qui contrôlent la chimie de l’eau et des éléments dissous dans les formations argileuses ;

· l’évolution des processus physico-chimiques dans le temps et dans l’espace ;

· le développement d’outils de calcul haute performance ;

le développement d’outils et de méthodologies pour la surveillance à long terme du milieu naturel à proximité d’un stockage souterrain.
http://www.actualites-news-environnemen ... Andra.html

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Re: Le stockage des déchets nucléaire en France.

Message par BioBen » 11 janv. 2011, 01:58

http://www.assemblee-nationale.fr/agend ... opecst.asp
# MARDI 18 JANVIER 2011

o - l'évaluation du plan national triennal de gestion des matières et déchets radioactifs (rapport) ;
o - nomination de rapporteur(s) ;
o - l'innovation à l'épreuve des peurs et des risques majeurs (étude de faisabilité) ;
o - questions diverses.

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Re: Le stockage des déchets nucléaire en France.

Message par Remundo » 11 janv. 2011, 11:13

ou comment balayer la poussière en la poussant sous le tapis. :roll:

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Re: Le stockage des déchets nucléaire en France.

Message par krolik » 20 janv. 2011, 17:02

Quelques complication issues de la loi NOME...
@+
L’Etat et EDF : les boulets de l’aval du cycle nucléaire
JDLE (http://www.journaldelenvironnement.net/ ... xtor=EPR-9) - Le 19 janvier 2011 par Valéry Laramée de Tannenberg

Ce mercredi 19 janvier, au cours d’une conférence de presse, les députés Birraux et Bataille ont fustigé l’inaction de l’Etat et le lobbying d’EDF pour contourner les impératifs de la législation encadrant la gestion des déchets nucléaires.

Dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, Claude Birraux et Christian Bataille forment un couple singulier. Depuis une vingtaine d’années, le député UMP de Haute Savoie et son collègue socialiste du Nord se passionnent pour les délicates questions de la sûreté nucléaire et de la gestion des déchets radioactifs. Les duettistes ont publié 21 rapports parlementaires sur l’atome.

A partir d’une étude de Christian Bataille, le parlement a fait la loi du 30 décembre 1991 sur la gestion des déchets, qui instaure trois voies de recherche pour la gestion des déchets à haute activité et à vie longue (HAVL) : stockage géologique profond, séparation-transmutation et entreposage de longue durée.

Des travaux de Claude Birraux est née la loi du 28 juin 2006 sur la « gestion durable des matières et déchets radioactifs » : un texte qui charge l’ Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) d'implanter un centre de stockage pour les déchets HAVL et qui oblige les pouvoirs publics à réaliser un plan national de gestion des déchets et des matières radioactifs (PNMGDR).

Mercredi, à l’occasion de la publication de leur évaluation de cet imposant document, les deux députés se sont livrés à une attaque combinée contre les pouvoirs publics et… EDF.

L’Etat est suspecté de vouloir casser la filière nucléaire tricolore. « Anne Lauvergeon a fait d’Areva un leader mondial de son secteur. Pourtant, les rumeurs de son départ reviennent sans cesse et le groupe Areva fait l’objet d’annonces répétées de restructuration. Nous tenons à dire ici, haut et fort, que le remplacement d’Anne Lauvergeon serait contre-productif et un regroupement différent de la filière un frein plutôt qu’une aide, au développement international », insiste Christian Bataille.

Un sacré pavé dans la mare de François Roussely. Sur ordre de l’Elysée, l’ex-patron d’EDF a commis un rapport sur la filière, dont l’essentiel est toujours classé Secret défense ( JDLE). Seule une synthèse a été publiée en juillet dernier. Elle propose d’élever EDF au rang « d’architecte-ensemblier de l’équipe France ». Une proposition défendue mordicus par Henri Proglio, le patron de l’énergéticien semi-public.

Christian Bataille ne goûte pas non plus la loi sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité (Nome), récemment adoptée. Imposée par Bruxelles, elle oblige EDF à vendre à bas prix (en cours de négociation) jusqu’au quart du courant produit par ses centrales nucléaires. « Ce schéma s’avère inadapté, car il ouvre la porte de l’offre électronucléaire à des passagers clandestins qui profiteraient des bas coûts de la production nucléaire, sans supporter les contreparties en termes d’engagement de responsabilité », tonne le député nordiste. En clair, les électriciens qui achèteront le kilowattheure pas cher ne participeront pas financièrement au traitement des déchets.

Cette bizarrerie a donné des idées à EDF. Il y a quelques mois, un quotidien économique a indiqué que le montant du devis du futur centre de stockage géologique de la Meuse était passé de 15 à 30 milliards d’euros. S’il fait s’étrangler l’Agence nationale de la gestion des déchets radioactifs (Andra), ce chiffre, aux origines inconnues, est un formidable prétexte pour EDF de contester l’intérêt même du futur centre de stockage, trop cher à ses yeux. L’électricien semble lui préférer une solution à l’allemande, un stockage des déchets vitrifiés dans des mines. Une solution qualifiée de « désastreuse » par Christian Bataille, en référence aux fuites d’eau observées dans la mine de sel de Asse (Basse Saxe), où sont stockés 126.000 futs de déchets radioactifs.

L’ancien professeur en profite pour rappeler que le mécanisme de financement de la gestion de l’aval du cycle repose sur le prélèvement d’une taxe de 0,1 centime €/kWh consommé. Cette manne abonde un fonds dédié, géré par EDF. « Ce fonds dédié permet largement de payer toutes les recherches et la construction du centre de stockage géologique, lance Christian Bataille. Mais il est aussi un magot tentant pour EDF. »

Le député aux rayonnantes cravates en remet une couche sur l’Etat qui n’a jamais réuni la Commission nationale d’évaluation du financement des charges de démantèlement des installations nucléaires de base, et de gestion des combustibles usés et des déchets radioactifs. Légalement, cette commission, dans laquelle doivent siéger toutes les parties prenantes, aurait pourtant dû produire, en 2008, un devis officiel sur le futur centre de stockage. Ce qui aurait sans doute calmé les ardeurs actuelles d’EDF.

L’administration n’a pas non plus relancé les programmes de recherche sur latransmutation. Prévu par la loi de 2006, ce processus de physique nucléaire vise à accélérer, dans des réacteurs à neutrons rapides (RNR) dédiés, la décroissance de la radioactivité de certains éléments présents dans les combustibles usés (les actinides mineurs, par exemple). Or, depuis l’arrêt du surgénérateur Phénix en 2009, les recherches sont au point mort. Et le parlementaire de plaider pour un partenariat avec le Rosatom russe, seul exploitant d’un RNR en état de marche.

L’Etat, encore, est jugé responsable de l’échec de la concertation, en 2009, concernant le projet de centre de stockage de déchets à faible activité à vie longue (FAVL). « Le dossier a été traité par le gouvernement dans la précipitation, pour recueillir les candidatures des communes, et ensuite il a tergiversé pendant 8 mois pour faire un choix, regrette Claude Birraux. Ce délai injustifiable de 8 mois a été mis à profit par des militants antinucléaires pour obliger les élus locaux à revenir sur leur décision initiale, avec des méthodes contestables. »

A ce rythme, la France risque de ne pas tenir l’un des objectifs majeurs de la loi de 2006 : l’ouverture du centre de stockage des déchets HAVL en 2025.

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Re: Le stockage des déchets nucléaire en France.

Message par energy_isere » 19 avr. 2011, 11:03

Complément d'enquête sur l'après Fukushima
La magazine de France 2 s'interroge sur l'avenir de l'industrie nucléaire

Benoît Duquesne , Complément d'enquête , France2 18 Avril 2011 22h05
J' ai regardé partiellement, mais j' ai pas loupé concernant les déchets nucléaire en France.

Il a été question de Bure pour le stockage des déchéts HAVL.
Il y a eu déja 1 milliard d ' € investi en étude la dedans. Galeries exploratoire à 600 m de fond.
En cas de décision d' industrialisation de ce stockage ultime, la note s' elévera à 35 milliards d ' €.

Il a été question aussi de déchets à vie courte (300 ans quand méme) à faible activité. Stockés par l' ANDRA en surface dans des sorte de bunker avec des murs de béton de 50 cm d'épaisseur. On fait une couche de futs bien rangés et serrés, on coule du béton sur tout ca. Puis on recommence en montant. C'est le centre de stockage dans l' Aube.

voir ce lien : http://www.crdp-reims.fr/index.php?id=2 ... cf1892fb45
Les colis de déchets sont confinés en surface dans des ouvrages de stockage en béton armé de 25m de côté et de 8 m de haut. Chacun d'entre eux reçoit 2 200 m3 de déchets.
Image

c' est ca qui a été montré de prés.
Ca se visite.

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Message par krolik » 21 juin 2011, 14:44

ticaribou a écrit :
energy_isere a écrit :ticaribou,
le véritable probléme est de savoir si le site de stockage profond sera bien étanche à l' eau sur 100 000 ans. (On parle ici des déchets HAVL Haute activité à vie Longue).
comme la mine de sel allemande où ils vont devoir rechercher plus de 130 000 fûts tombés, à la main et un par un.......c'est bien, ça fait du boulot assuré pour un moment..........
Mais la mine allemande de ASSE, ce n'était pas des déchets vitrifiés, des fûts sans traitement particulier.
A priori l'orientatation politique et technique qui a été programmée sur déchets, c'est ce que je viens de ré-expliquer plus haut :
- vitrification et enfouissement profond dans des couches d'argile qui n'ont pas vu d'eau de depuis quelques millions d'années.
Cette solution est rejetée par les candidats EELV à la présidence de la république.
Un président de la république doit diriger les orientations du futurs et gérer le passé aussi.
Alors que proposent-ils dans leurs programmes ? Quelqu'un doit bien avoir lu leur programme ?
@+

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Message par Remundo » 21 juin 2011, 15:02

ben oui, EELV rejette tout le nucléaire, même les déchets HAVL qui sont déjà là, :mrgreen: alors qu'il faut les gérer obligatoirement. #-o

Parmi l'ensemble des "solutions" (on devrait dire mesure de fortune) toutes plus pourries les unes que les autres, le stockage géologique profond est la "moins pire".

Ô et puis ça fera un zoli devis pour le groupe Eiffage, le spécialiste en gros trous bétonnés aménagé à grands coups de Diesel.

N'est-ce pas ? :-"

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Message par krolik » 21 juin 2011, 18:53

Remundo a écrit :ben oui, EELV rejette tout le nucléaire, même les déchets HAVL qui sont déjà là, :mrgreen: alors qu'il faut les gérer obligatoirement. #-o

Parmi l'ensemble des "solutions" (on devrait dire mesure de fortune) toutes plus pourries les unes que les autres, le stockage géologique profond est la "moins pire".
Dans ce cas il faudra que le vainqueur de la course à l'Elysée explique aux habitants de la Meuse qu'ils doivent recevoir ce stockage.
Ca sera intéressant de suivre les explications convaincantes pour que les autochtones acceptent cette évolution.
On imagine déjà l'envoi des CRS pour faire comprendre aux gens leur intérêt bien compris.

Mais vous savez il y a une autre solution qui est envisagée. Des essais ont lieu, assez favorables.
Les déchets vitrifiés dans des conteneurs en forme de bombe effilée.
Le site en pointe c'est du côté des îles Kerguelen. Par plus de 2000mètres de fond il y a un dépôt de boue sur une trentaine de mètres d'épaisseur. Dépôt qui s'est fait en quelques millénaires. On lache le "missile" qui va s'enfouir profondément d'autant qu'après plus de 2000 mètres de chute la vitesse acquise.
Il y a eu des campagnes d'essais avec le Marion Dufresne, ça se plante profondément au-delà de la boue, l'ogive ne s'ouvre pas.
@+

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Message par Alter Egaux » 21 juin 2011, 19:24

krolik a écrit :Dans ce cas il faudra que le vainqueur de la course à l'Elysée explique aux habitants de la Meuse qu'ils doivent recevoir ce stockage.
Ca sera intéressant de suivre les explications convaincantes pour que les autochtones acceptent cette évolution.
On imagine déjà l'envoi des CRS pour faire comprendre aux gens leur intérêt bien compris.
Je pense que cela va être encore plus dur de les convaincre que pour un parc d'éoliennes... :-D
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Message par ticaribou » 21 juin 2011, 20:10

krolik a écrit :
Remundo a écrit :ben oui, EELV rejette tout le nucléaire, même les déchets HAVL qui sont déjà là, :mrgreen: alors qu'il faut les gérer obligatoirement. #-o

Parmi l'ensemble des "solutions" (on devrait dire mesure de fortune) toutes plus pourries les unes que les autres, le stockage géologique profond est la "moins pire".
Dans ce cas il faudra que le vainqueur de la course à l'Elysée explique aux habitants de la Meuse qu'ils doivent recevoir ce stockage.
Ca sera intéressant de suivre les explications convaincantes pour que les autochtones acceptent cette évolution.
On imagine déjà l'envoi des CRS pour faire comprendre aux gens leur intérêt bien compris.

Mais vous savez il y a une autre solution qui est envisagée. Des essais ont lieu, assez favorables.
Les déchets vitrifiés dans des conteneurs en forme de bombe effilée.
Le site en pointe c'est du côté des îles Kerguelen. Par plus de 2000mètres de fond il y a un dépôt de boue sur une trentaine de mètres d'épaisseur. Dépôt qui s'est fait en quelques millénaires. On lache le "missile" qui va s'enfouir profondément d'autant qu'après plus de 2000 mètres de chute la vitesse acquise.
Il y a eu des campagnes d'essais avec le Marion Dufresne, ça se plante profondément au-delà de la boue, l'ogive ne s'ouvre pas.
@+
je ne comprends même pas la question ! les déchets sont là ! va bien falloir faire avec.
parfois vous nous dites que c'est peanut niveau danger, là vous voulez les "missiler" dans des boues profondes, faudrait savoir !
on peut soit continuer dans cette voie en continuant à produire moult déchets à "missiler" (mais pourquoi si c'est pas dangereux ?????????) soit en sortir progressivement pour arrêter cette course folle.
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Message par energy_isere » 21 juin 2011, 20:17

krolik a écrit : ....Les déchets vitrifiés dans des conteneurs en forme de bombe effilée.
Le site en pointe c'est du côté des îles Kerguelen. Par plus de 2000mètres de fond il y a un dépôt de boue sur une trentaine de mètres d'épaisseur. Dépôt qui s'est fait en quelques millénaires. On lache le "missile" qui va s'enfouir profondément d'autant qu'après plus de 2000 mètres de chute la vitesse acquise.
Il y a eu des campagnes d'essais avec le Marion Dufresne, ça se plante profondément au-delà de la boue, l'ogive ne s'ouvre pas.
Et qu' est ce qui est censé se produire à To + 30 ans , To +100 ans To + 500 ans ?

On admet que l' enveloppe puisse se corroder avec l' humidité fatalement présente dans la boue sédimentaire ?

Un lien la dessus peut étre ?

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Message par krolik » 21 juin 2011, 21:28

energy_isere a écrit : Et qu' est ce qui est censé se produire à To + 30 ans , To +100 ans To + 500 ans ?

On admet que l' enveloppe puisse se corroder avec l' humidité fatalement présente dans la boue sédimentaire ?

Un lien la dessus peut étre ?
Il ne se produit rien, car il n'y a pas de lixiviation du verre, même si l'ogive s'ouvre ou se corrode. Et puis il n'y a que 500 ans à attendre.
>On peut revenir sur les déchets qui ont été balancés dans la fosse des gasquets spécialement pazr les Britanniques pendant un moment.
Il y a un an ou deux, une émission d'Arte montrait des vidéos réalisées par Greenpeace avec une caméra plongée dans la dîte fosse. On voyait des fûts métalliques éventrés, vides, mais pas un mot sur une possible augmentation de la radioactivité. Donc ce n'était pas potentiellement si délirant que cela surtout si 'lo pense à l'émissaire de rejet à La Hague. la différence finalement ce sont les fût métalliques qui font "poubelle", aussi bien que des carcasses de voiture. Donc les ingéneirus sont en train de revenir à l'idée de l'immersion.

En ce qui concerne les essais du côté des îles Kerguelen, il y a eu une conférence le 15 septembre dernier (conférence que j'avais annoncée ici) où un orateur est venu en parler. Il y avait une équipe d'antinucs connus venus de la Meuse qui venaient s'informer. Mais je n'ai pas eu d'échos de correspondants d'oléocène. Le 28 juin prochain il y aura une autre conférence par la même équipe. mais j'ai passé l'annonce de cette conférence dans la section dédiée, pas de commentaire... Perso je n'y serai pas car j'ai d'autres occupations prioritaires ce jour là.
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Re: Le stockage des déchets nucléaire en France.

Message par Remundo » 22 juin 2011, 13:23

Ah oui, le missile autoperforant dans les boues sédimentaires...

si ça fuit, ça se diluera dans l'océan (méthode Japonaise éprouvée)

ô voilà quelque chose de très sûr à n'en pas douter ! :lol:

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