Renouvellement du parc electro-nucleaire français. / RTE

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Renouvellement du parc electro-nucleaire français. / RTE

Message par diego » 20 juil. 2005, 22:46

http://www.industrie.gouv.fr/energie/nu ... r_3_15.htm

Bon notre parc tant vanté par nos chers gouvernants arrive en fin de vie à partir de 2020.
Donc après le peak oil qui vraisemblablement se situe dans une fourchette 2005-2015.
Comme nous le savons tous ici, un pétrole pas-trop-cher-siouplait, permet à l'énergie nucléaire de jouer son rôle à plein.C'est à dire nous passer de pétrole et/où charbon pour produire l'électricité.
Je passe sur les problèmes d'approvisionement en uranium.
Le coût de démantelement des centrales.
La surveillance des sites abandonnés.
Pour me poser cette question, que va t'on faire de toute cette électricité, si personne n'en veut, les plus gros consommateurs sont les industriels. Les plus gros industriels sont les constructeurs automobiles et leurs sous-traitants.Si l'économie est ralentie, l'état en faillite chronique, les particuliers au chômage, va-t-on encore vouloir ou pouvoir construire ces gros machins.Ne va t-on pas être tenté de faire durer ce qui existe, et assister à une dégradation lente et dangeureuse des centrales.
Dans les deux premiers scénars du site du gouvernement, il est proposé une solution gaz, mais quel gaz?Celui des russes?
* C1 (sortie du nucléaire) : ce scénario suppose le remplacement progressif des capacités nucléaires arrêtées entre 2017 et 2050 par des cycles combinés à gaz, alternative la plus sérieuse pour une production en base (voir fiches sur la demande électrique et la compétitivité comparée des différentes filières de production d'électricité).
* C2 (attente de la génération IV) : ce scénario suppose que les réacteurs nucléaires arrivés en fin de vie sont dans un premier temps remplacés par des cycles combinés à gaz puis par des réacteurs nucléaires de génération IV, une fois ceux-ci à maturité (voir fiche sur ces réacteurs), soit à l'horizon 2035-2040 au plus tôt (1).

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Re: Renouvellement du parc electro-nucleaire français.

Message par Sylvain » 21 juil. 2005, 08:23

diego a écrit :et assister à une dégradation lente et dangeureuse des centrales.
La question m'ést également venue à l'esprit : puisque le voisinage d'une centrale nucléaire non-entretenue est pour le moins ... problématique, nous avons intérêt à ne pas habiter à côté d'une centrale. La carte des sites nucléaires en France est disponible ici (lien direct)

Remarquez que la majorité des installations nucléaires sont situées sur des fleuves (pour le refroidissement me semble-t-il). En cas de fuites de radioactivité, habiter en aval d'une installation nucléaire sera également dangereux.
La géologie pétrolière se moque de votre envie de conduire une automobile.

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Message par Geispe » 21 juil. 2005, 08:49

d'après mon scénario les centrales vont s'arrêter et vont être livrées à elles-mêmes... il n'y aura plus de technologie suffisante pour s'en occuper.

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Message par frgo84 » 21 juil. 2005, 11:14

Geispe a écrit :d'après mon scénario les centrales vont s'arrêter et vont être livrées à elles-mêmes... il n'y aura plus de technologie suffisante pour s'en occuper.

Que se passe-t-il si on laisse une centrale à l'abandon? Elle explose, elle finit par consommer son uranium et s'éteint, ...

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Message par komo_625 » 21 juil. 2005, 11:30

Geispe a écrit :d'après mon scénario les centrales vont s'arrêter et vont être livrées à elles-mêmes... il n'y aura plus de technologie suffisante pour s'en occuper.
Il y a plusieurs mois, avant mon inscription sur oleocene, j'avais eu une discussion au le sujet de l'hydrogène et des centrales nucléaires sur un des forums de Libération (pub gratuite). Le mirage technologique fonctionnait a plein et les intervenants étaient persuadés que, dici 400-500 ans, il n'y aurait plus aucun problème de retraitement. De mon côté, javançais exactement la même opinion que Geispe. Je vous met le lien sur l'archive de ce forum (je parlais également de l'ASPO).
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Message par epe » 21 juil. 2005, 11:39

Je ne vois pas pourquoi la technologie disparaitrait. Une centrale a une durée de vie limitée, comme n'importe quel outil industriel. Après l'arrêt définitif, on peut décontaminer, mais ça coûte très cher, et on ne sait de toute façon pas quoi faire des déchets. Donc comme on a déjà des tonnes de déchets dont on ne sait que faire... on les stocke dans les centrales désaffectées. Après on peut toujours les emballer dans un sarcophage plombé, comme à Tchernobil. La radioactivité, qui est finalement un processus d'autodestruction d'éléments lourds et instables, diminuera avec le temps... quelques millions d'années pour les déchets avec la plus longue durée de vie.
A cette époque, s'il y a toujours des hommes, certains vivront probablement à proximité du sarcophage, voir même au-dessus (la vue est belle de là-haut :D ) sans se douter des risques... tout comme aujourd'hui des millions de personnes vivent dans des zones à la radioactivité naturelle élevée (massifs granitiques ou volcaniques) dont les maisons sont infestées de radon (gaz radioctif produit par la désintégration naturelle du radium et de l'uranium à l'état naturel)...
Leur risque de mortalité par cancer ou de malformation des foetus sera probablement un peu plus élevée que la moyenne... mais rien ne dit que ce sera la principale cause de mortalité à cette époque, il y en a tant d'autres, guerres, famines, maladies encore inconnues à ce jour, etc...
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Message par komo_625 » 21 juil. 2005, 11:50

epe a écrit :Je ne vois pas pourquoi la technologie disparaitrait. Une centrale a une durée de vie limitée, comme n'importe quel outil industriel. Après l'arrêt définitif, on peut décontaminer, mais ça coûte très cher, et on ne sait de toute façon pas quoi faire des déchets. Donc comme on a déjà des tonnes de déchets dont on ne sait que faire... on les stocke dans les centrales désaffectées. Après on peut toujours les emballer dans un sarcophage plombé, comme à Tchernobil.
Il me semble tout de même qu'une des conséquences du PO sera bien la disparition de technologies "lourdes". Sans pétrole, sera-t-il possible de construire et d'acheminer les matériaux nécessaires à la construction d'un sarcophage type "Tchernobyl" ? Sera-t-il possible de lancer des processus de décontamination (dont je ne sais rien, mais dont je suppose qu'ils doivent nécessiter de nombreux produits manufacturés pétro-dépendants) ? Là encore, tout dépend de la vitesse des évènements. On peut faire des hypothèses, mais il n'y a rien de sûr.

Et puis il y a un deuxième problème, qui est d'ordre géologique. Qu'est-ce qui garanti que les sites sur lesquels sont installées les centrales vont rester bien stables pendant des millénaires ?
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Message par epe » 21 juil. 2005, 12:19

komo_625 a écrit :Et puis il y a un deuxième problème, qui est d'ordre géologique. Qu'est-ce qui garanti que les sites sur lesquels sont installées les centrales vont rester bien stables pendant des millénaires ?
Rien. Il y aura probablement des sites endommagés par des tremblements de terre, ou d'autres sur le littoral noyés par une éventuelle montée du niveau des océans.
Pour le premier cas des zones en aval seront contaminées, des nappes phréatiques aussi sans doute. Pour le second une partie se diluera dans l'océan sans dommage (l'eau de mer contient, ne fut-ce qu'à l'état de trace, tous les éléments terrestres, y compris radioctifs), une partie se sédimentera, une autre passera dans la chaine alimentaire jusqu'à l'homme, qui finira enterré avec son contenu radiactif, retour à la terre! :D

Mais la terre est vaste, songeons à tout ceux qui vivent dans des zones cotières sous la menace d'un tsunami, ceux qui vivent au pied de volcans, dans des régions à fort risque sismique,.... Je n'aimerais vivre ni dans ces zones, ni à proximité d'une centrale en activité ou non mais ça n'a jamais empêché, et ça n'empêchera jamais des millions d'êtres humains d'y vivre, malgré les risques. Je parie que dans moins d'un siècle toutes les zones les plus contaminées autour de Tchernobil seront à nouveau habitées. On a bien reconstruit à Hiroshima et Nagasaki, je doute pourtant qu'ils aient pu éliminer la totalité des contaminants. La seule chose qu'on risque en étant vivant, c'est de mourir de quelque chose...
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Message par diego » 21 juil. 2005, 19:14

les intervenants étaient persuadés que, dici 400-500 ans, il n'y aurait plus aucun problème de retraitement.
C'est beau la foi en l'avenir, que m'importe ce qui adviendra dans 400 ans, ce qui m'intéresse, c'est l'avenir proche.Nous parlons aux gens d'un phénomène qui va survenir d'ici peu.Si nous nous trompons, nous aurons l'air fin, mais on pourra se moquer de nous.C'est toujours sympa de rigoler.Cependant pour l'instant je ne vois aucun signe qui annonce que nous soyions dans l'erreur, la mystification, ou la conspiration néo baba-cool-as-tu signé-la-pétition.

Si en plus EDF est privatisée,(le changement de logo est-il un prélude, pour préparer doucement les mentalités à ce fait?), le mot d'ordre sera rentabilité, les entreprises publiques en France, c'est quand même autre chose que les industries soviétiques.Il fut un temps où l'on pouvait s'en enorgueillir.Malgré une tendance française aux réalisations de prestige coûteuses et 100% nationales, destinées à écraser nos voisins devant la magnifience de notre génie, nous avons le TGV, les suisses ont le ferroutage.Les américains developpaient l'ancêtre d'internet, nous faisions le minitel et le visiophon par câble.On pouvait se plaindre du monopole de France Telecom, aujourd'hui c'est la jungle pour s'y retrouver entre les opérateurs de téléphone fixe, et l'entente sur les tarifs pour les opérateurs de téléphone mobiles.
Quand les libérozécos se moquent de feu les entreprises publiques, ils oublient de considérer que c'était la base d'un consensus national mis en place au sortir de la guerre.Et que ce sont les effets pervers d'une déréglementation échevelée du commerce mondial, qui mettent à plat les fondations sociales et politiques des pays "socialistes".En France nous avions des manifestations, parfois dures, mais pas d'émeutes comme aux Etats-Unis.
Quand EDF sera privatisée, les anciens cadres partis, l'on pourra enfin mettre en place des politiques énergétiques audaucieuses n'est-ce pas.
Politique qui consistera surtout à se faire du fric, cf Alain Minc
Le bilan d'EDF demeurera certes lourd, après son introduction en Bourse, mais les techniques modernes permettent de mobiliser des capitaux privés sur un véhicule financier qui vendrait à EDF et aux autres opérateurs son électricité sur une longue période : la finance contemporaine imagine des opérations infiniment plus risquées que celle-ci.
.En rognant sur le reste et pourquoi pas la sécurité de nos chers centrales.Il y eut Tchernobyl mais Three Miles Island également, il doit y avoir moyen de trouver un équilibre entre tout privé et tout public.
Le capitalisme a certainement des effets bénéfiques, en encourageant la compétition, l'esprit d'initiative, la responsabilité individuelle de ses actes, il favorise le progrès technique, l'efficacité, la recherche du "toujours mieux(et plus)".Et ses défauts un bordel généralisé, l'accaparement des ressources par un petit nombre.
Le socialisme a un aspect plus sécurisant puisque c'est l'Etat, garant de la sécurité et du bonheur des citoyens, qui gère le bazar industriel, pour le compte d'iceux.

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Message par Oilive » 21 juil. 2005, 20:02

Le capitalisme a certainement des effets bénéfiques, en encourageant la compétition, l'esprit d'initiative, la responsabilité individuelle de ses actes, il favorise le progrès technique, l'efficacité, la recherche du "toujours mieux(et plus)"
le capitalisme encourage :
- la compétition, oui
- l'esprit d'initiative, ok si ton supérieur ne se sent pas menacé.
- la responsabilité individuelle de ses actes : comme chez Enron ?
- le progrès technique, oui
- l'efficacité n'est pas l'objectif quand le bas prix l'emporte sur la qualité
- la recherche du toujours plus, d'accord, mais toujours mieux... j'y crois pas

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Message par diego » 23 juil. 2005, 23:16


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Message par phylippe » 26 juil. 2005, 13:48

Haaa, le nucléaire. Vaste débat. Un extrait d'un texte qu'on trouve ici nous en donne un éclairage différent. A méditer.
Franc CFA et uranium

Dans cette sous-région, la France veille encore au grain, notamment au travers de la zone monétaire du franc, un héritage colonial. Concernant le Niger, ses intérêts sont d’une importance stratégique, puisque c’est de ce pays, aujourd’hui l’un des deux plus pauvres de la planète, que l’ex-puissance coloniale a extrait l’essentiel de l’uranium qui a contribué à son statut de puissance nucléaire. Ce pillage continue de plus belle : le Niger est le 3ème producteur mondial et l’uranium représente 61,6 % de ses exportations. Il s’accompagne d’une intoxication des mineurs, par ailleurs surexploités, et d’une pollution de l’environnement, particulièrement des eaux, dans les zones minières.

Cette pollution de l’environnement n’est pas sans compromettre l’avenir agricole et écologique d’un pays déjà confronté à l’aridité sahélienne. Ainsi, l’arrêt de l’exploitation de ces mines est une nécessité du point de vue humain et écologique, de même que dans une perspective anti-nucléaire. Ceci implique la rupture avec une orientation économique fondée sur la priorité aux exportations - un volet de l’ajustement structurel - qui renforce la dépendance et la domination extérieures.

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Message par phylippe » 28 juil. 2005, 22:39


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Message par echazare » 29 juil. 2005, 08:33

epe a écrit :Je ne vois pas pourquoi la technologie disparaitrait. Une centrale a une durée de vie limitée, comme n'importe quel outil industriel. Après l'arrêt définitif, on peut décontaminer, mais ça coûte très cher, et on ne sait de toute façon pas quoi faire des déchets. Donc comme on a déjà des tonnes de déchets dont on ne sait que faire... on les stocke dans les centrales désaffectées. Après on peut toujours les emballer dans un sarcophage plombé, comme à Tchernobil. La radioactivité, qui est finalement un processus d'autodestruction d'éléments lourds et instables, diminuera avec le temps... quelques millions d'années pour les déchets avec la plus longue durée de vie.
A cette époque, s'il y a toujours des hommes, certains vivront probablement à proximité du sarcophage, voir même au-dessus (la vue est belle de là-haut :D ) sans se douter des risques... tout comme aujourd'hui des millions de personnes vivent dans des zones à la radioactivité naturelle élevée (massifs granitiques ou volcaniques) dont les maisons sont infestées de radon (gaz radioctif produit par la désintégration naturelle du radium et de l'uranium à l'état naturel)...
Leur risque de mortalité par cancer ou de malformation des foetus sera probablement un peu plus élevée que la moyenne... mais rien ne dit que ce sera la principale cause de mortalité à cette époque, il y en a tant d'autres, guerres, famines, maladies encore inconnues à ce jour, etc...
Le vrai problème du nucléaire, c'est qu'il 'y a pas un consensus dans le monde scientifique sur les effets des radiations. Il y a des partisans de l'effet de seuil et ceux qui pensent que que l'effet est linéaire. Par ailleurs, il ne faut jamais oublier l'effet cumulatif des diverses sources de contaminations radioactives (naturel, artificielle). En effet une contamination naturelle au radon n'a rien n'a voir avec une contamination au césium des produits alimentaires, qui ingérés sont beaucoup plus nocifs (accumulation des radio-éléments dans le corps).

Je vous renvois aussi au post concernant l'accord passé entre l'OMS et l'AIEN (discussion libre) qui laisse penser que des études sérieuses sur les effets des radiations artificielles ne seront jamais menées à bien.

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Message par diego » 02 sept. 2005, 19:13

Et merde!
EDF lance les préparatifs pour sa mise en Bourse
http://www.liberation.fr/page.php?Article=320896

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