ticaribou a écrit :http://blogs.mediapart.fr/blog/nosalito ... -fukushima
monju : là, si krolik peut nous expliquer.....
déjà, le truc c'est du plutonium. très sympa quand ça s'échappe vu le temps que ça irradie.
Le plus drôle, c'est le refroidissement. pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? donc ils ont choisi du sodium qui s'enflamme à l'air libre et explose au contact de l'eau..........vachement simple déjà en cas d'accident.........et le tout sur une faille sismique.
Dans les réacteurs classiques, on brûle de l'uranium 235, pour cela il faut que les neutrons émis par la fission soient ralentis pour qu'ils aient la bonne vitesse pour pouvoir aller fissionner l'atome suivant.
Pour ralentir les neutrons on utilise soit de l'eau, lourde, légère, soit du carbone (UNGG en France RBMK en URSS).
Si l'onv eut brûler du 238U il faut d'abord le transformet en 239Pu, on dit que le 238U est fertile, alors que le Pu et le 235U sont fissiles.
Mais pour transmuter l'uranium 238 (l'appauvri) il faut des neutrons "rapides", et ne pas les freiner, pas les ralentir. Donc on ne peut utiliser de l'eau ou du carbone. On utilise un matériau qui puisse s'écouler pour transporter la chaleur, mais qui soit transparent aux neutrons. C'est le cas du sodium. Il n'y a pas que le sodium, qui soit transparent aux neutrons, vous avez le plomb et spécielement un alliage de plomb-bismuth.
Le fait de ne pas utiliser d'eau dans le réacteur a l'avantage de ne pas avoir à monter en pression, donc la cuve du réacteur est beaucoup moins épaisse n'ayant pas à contenir de pression, tout restant à la pression atmosphérique dans le circuit primaire.
Les Soviétiques ont tout essayé comme liquide caloporteur pour les, réacteurs rapides. Ils ont même installé des réacteurs rapide au plomb-bismuth sur quelques uns de leurs sous-marin.
Suivant comme on règle la neutronique dans le réacteur, on peut fabriquer plus de 239Pu que l'on en consomme, d'où l'aspect surgénérateur.
En ce qui concerne la réaction du sodium sur l'extérieur. Il faut ramener les choses à leur juste proportion.
S'il y a contact entre du sodium et de l'eau, le sodium s'oxyde rapidement et produit de l'hydrogène, et l'on contrôle la présence d'hydrogène dans le sodium. C'est pour cela que toutes les conduites de sodium sont à double paroi, et dans l'interstice des double parois il y a un gaz neutre.
Si le sodium est en contact avec l'air et bien le sodium s'oxyde, il devient de la poudre blanche.
Pour qu'il y a ait explosion il faut la rencontre triple, de sodium, d'eau et d'oxygène;
Il y a bien longtemps au centre d'études et recherches des Renardières d'EDF près de Fontaineblau, on prenait un bout de sodium métal (un ou deux kg) que l'on sortait de son stockage, mais pour que cela soit démonstratif, il fallait prendre la lance à incendie et arroser le bout de sodium métal. Alors là ça se met à grésiller, l'hydrogène brûle, cela crépite fort, et cela chauffe très fort.
Mais il faut le présence des trois éléments.
SPX était équipé d'étouffoirs à feux de sodium. Pour justement arrêter le contact avec l'air.
Pour arrêter SPX, Lionel Jospin n'a jamais évoqué un danger spécifique de la réaction sodium+eau+air, seul l'aspect économique dans sa réponse à Alain Peyrefitte à l'Assemblée Nationale le 13 mai 1999.
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