mobar a écrit : ↑05 avr. 2023, 15:14
Ma conviction c'est que même après qu'on ai arrêté le nuke, toutes les saloperies de déchets radioactifs qui auront été générés continueront à tuer pendant des milliers voire des millions d'années!
Et que rien que pour ça, on devrait enfermer tous les promoteurs de cette technologie à la con qui non seulement coute plus cher mais tue et pollue plus que toute autre!
Mais ce genre de conviction demande à être étayée.
Jusqu'à ce qu'on me prouve le contraire, l'essentiel des déchets radioactifs qui sort des centrales est confiné, séquestré, encapsulé et ne se répand pas dans la nature.
On ne peut pas en dire de même de ce que crache une centrale à charbon, ou dans une moindre mesure toute machine qui brule du pétrole : le charbon n'est pas du carbone pur, avec la combustion on libère le CO2 (dont du te fiches) mais aussi du souffre et des métaux lourds, dont certains radioactifs. Tous ces métaux se retrouvent dans l'air, et dans les cendres de charbon qui sont moins bien confiné que des déchets nucléaires. à l'heure actuelle, hors accident, une centrale à charbon dilue dans l'environnement plus de radioactivité qu'une centrale nucléaire (les déchets radioactifs encapsulés ne sont pas dilués dans l'environnement).
Par ailleurs, des particules radioactives, il en est fabriqué naturellement, notament le radon, qui implique une exposition interne aussi. Il faudra 4 milliards d'année avant que le flux de radon soit divisé par deux (c'est la demi-vie de l'isotope de l'uranium précurseur du radon), cette radioactivité représente de 1 à 10 mSv/an (selon la concentration des bâtiments on passe du temps).
Donc quand je lis ce document où le Ceri" demande que la dose maximale de rayonnement reçue par le public soit fixée à 0,1 mSv [par an](millisievert) au lieu de 1 mSv (l'équivalent de quelques radios des poumons)", je me dis : comment on va faire pour le radon, notament? (si on admet que les irradiation internes et externe n'ont rien à voir, que le Sv n'est pas adapté pour les comparer, et donc qu'on peut ne pas se soucier du rayonnement tellurique et cosmique qui comptent aussi pour 1 à 2 Sv)
On peut aussi parler de la radioactivité interne, qui vient du fait que les atomes, même légers, dont on est constitué, ou dont sont faits les aliments qu'on mange, ne sont pas naturellement tous des isotopes stables.
à moins d'exclure le radon et les aliments comme étant naturels? Mais pourquoi viser alors une exposition artificielle largement inférieure à l'exposition naturelle, est-ce que les cellules des poumons distinguent les particules alpha béta gamma naturelles bio, des méchantes particules alpha bêta gamma issues des vilaines activités humaines?
Et aussi : le rapport bénéfice /risque de diverses opérations de médecine nucléaire (radio notament) seraient minoré plusieurs dizaines de fois, il faut tout arrêter dans le domaine alors?
D'ailleurs, il a dit quoi depuis, le CERI? tes sources datent un peu.