kercoz a écrit : ↑10 oct. 2022, 10:32
Jeuf a écrit : ↑10 oct. 2022, 09:39
La surface noire du PV , si elle absorbe 90% de l'énergie solaire, contribue au réchauffement durable de la planète si elle remplace (ce qui est probable) une autre surface qui absorbait moins que 90% de l'énergie.
Tu vas te faire moquer sur ce coup!
C'est son but d'absorber de l'énergie ....et une bonne parie de cette énergie n' est pas calorique mais mécanique, lumineuse ou même glaciale.
Il serait d'ailleurs marrant de calculer statistiquement le "reste calorique" de l'énergie captée ...et de la comparer à l'énerie captée par une surface ordinaire.
Les surfaces terrestres de continents tempérés ont un albédo de l'ordre de 0,2. Je n'ai pas celui du PV mais pour faire simple, on peut dire qu'il augmente de 10 point l'albdédo quand il est mis en remplacement d'une autre surface (hors lac, hors neige).
En clair : en plein soleil en été, un m² reçoit 1000W, une surface ordinaire (pas PV) moyenne va renvoyer 200W directement vers l'espace. Restent 800W pour chauffer la planète. Cette chaleur fini aussi par s'évacuer vers l'espace, notamment la nuit par rayonnement infrarouge (celui-là même qui est plus retenu par un surcroit de gaz à effet de serre).
Le photovoltaïque va absorber lui plus de 900W/m², car il est bien noir.
Sur ces 900W/m², environ 150 seront convertis en électricité, qui fini aussi sous forme de chaleur. Sauf rares cas particuliers *. C'est pas l'électricité qui pèse le plus dans le bilan énergie.
Alors, clairement, une bonne partie de l'énergie absorbée reste calorique (750W/m²), même si ce n'est pas de l'énergie valorisé (sauf par les panneaux bi-énergie PV/thermique, ça existe).
*les rares cas particuliers sont par exemple de monter de la masse en haut d'une montagne et qu'elle ne redescende pas, faire de l'hydrogène ou autre chimie sans jamais faire la réaction inverse, comprimer de l'air et ne jamais le décomprimer, lancer un mouvement sans frottement qui ne s'arrête pas. Des cas très rares ou théoriques, des volumes d'énergie négligeables, par rapport à ce à quoi l'énergie : transport, éclairage, chauffage, qui tous finissent par disperser en chaleur l'énergie. La production de froid correspond aussi à un relachement de chaleur : 1kW électrique de frigo vise à produire 3kW de froid, confinés dans une enceinte. Dans le même temps, il y a 3kW de chaud dispersé dans l'atmosphère par le compresseur et le condenseur. Le froid n'est pas parfaitement confiné dans l'enceinte et se disperse aussi dans l'atmosphère. Bilan de réchauffement : 1kW de chaleur dans l'atmosphère pour 1 kW élec qui vise à produire du froid. Energie qui de toute façon part dans l'espace la nuit venue.