Démantèlement de Brennilis, Chooz, Bugey, etc ....

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Message par energy_isere » 21 juin 2014, 16:42

............L’année 2013 a été particulièrement marquée par le début des opérations de démantèlement des échangeurs de chaleur de Chinon A3. ...
http://www.asn.fr/L-ASN/ASN-en-region/D ... -de-Chinon

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Message par energy_isere » 21 juin 2014, 17:08

Dans les coulisses d'un chantier de démantèlement nucléaire

Publié le 09 avril 2014 par Gabriel Siméon | Sciences & technos

Alors que François Hollande s’est engagé à fermer la centrale de Fessenheim d’ici fin 2016, reportage à Chooz, dans les Ardennes, chantier pilote dans le démantèlement des réacteurs vieillissants.

Image
Des ouvriers du chantier de Chooz A assistant à l'évacuation de l'un des quatre générateurs de vapeur -© EDF

La fumée qui s’échappe des deux tours de refroidissement encore en activité de la centrale de Chooz (Ardennes) - prononcez «chô»- ferait presque oublier qu’ici on démantèle. Sur ce site nucléaire érigé il y a près de cinquante ans à 55 kilomètres au nord de Charleville-Mézières et à quelques battements d’ailes de la frontière belge, une centaine de techniciens dirigés par EDF s’activent toujours à démembrer le réacteur nucléaire Chooz A. Vingt-trois ans après sa mise à l’arrêt ! Presque autant que sa durée d’exploitation, vingt-quatre ans, de 1967 à 1991.

Chooz A est le chantier le plus avancé parmi les neuf réacteurs de première génération aujourd’hui en déconstruction en France - avec Brennilis (Finistère), Bugey 1 (Ain), Chinon A1, A2 et A3 (Indre-et-Loire), Creys-Malville (Isère), Saint-Laurent A1 et A2 (Loir-et-Cher). C’est surtout le seul de la famille technologique à eau pressurisée auxquels appartiennent les 58 réacteurs français toujours en service. Et, à ce titre, c’est un jeu de déconstruction qui préfigure celui de Fessenheim, la centrale alsacienne que François Hollande s’est engagé à fermer d’ici fin 2016. En tout cas, avant la fin de son mandat.

Dans les Ardennes, l’enjeu est donc de taille pour EDF. Car si la durée de vie des centrales actuelles n’est pas prolongée au-delà de quarante ans, le géant de l’électricité verra théoriquement affluer les chantiers comme celui de Fessenheim au rythme d’au moins deux réacteurs par an dès 2017, sans avoir mené à son terme une telle entreprise. «L’expérience de Chooz va nous être très utile, même si on ne fera pas les choses exactement de la même manière, assure Philippe Bernet, directeur adjoint du Centre d’ingénierie de déconstruction et environnement (Ciden), rattaché à EDF, qui assure la visite. Aujourd’hui on peut déjà dire qu’on maîtrise toutes les techniques de travaux.»

...........
...........
...........
en entier http://www.press-on.fr/science/187/dans ... -nucleaire

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Message par energy_isere » 13 janv. 2015, 13:12

Gestion des déchets radioactifs de démantèlement : deux appels à projets

enerzine le 13 Janv 2015

Le 3 décembre 2014, l'agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) et L'ANR* ont lancé un appel à projet pour soutenir des initiatives innovantes en terme de gestion des déchets radioactifs de démantèlement.

L'objectif est de faire émerger de nouveaux projets autour de la gestion des déchets radioactifs issus du démantèlement des installations nucléaires.

Cet appel à projet se décline en quatre thématiques :

- Caractérisation des installations et des sites à démanteler et des déchets générés
- Tri et traitement des déchets radioactifs
- Nouveaux matériaux pour le stockage
- Innovation et société

Ses enjeux sont multiples. Il s'agit en particulier d'encourager l'interaction entres les différents secteurs d'activité et de favoriser la transposition, à la gestion des déchets radioactifs, de technologies et de savoir faire existants ou en développement dans d'autres domaines. Par exemple, les matériaux à grande technicité développés dans les secteurs de l'aéronautique ou de l'aérospatial (céramique high tech, etc…) pourraient être utilisés pour la gestion des déchets radioactifs.

Par ailleurs, cette action stimulera l'innovation en mobilisant les PME ainsi que la communauté académique ou le monde industriel.

L'appel à projets, mis en place dans le cadre du programme des Investissements d'Avenir permettra de financer à hauteur de 45 millions d'euros les projets lauréats pendant 2 à 4 ans.

Il est organisé en deux vagues successives de sélection :

Un premier appel à candidatures de novembre 2014 à février 2015, pour lequel les résultats seront publiés en juillet 2015 ;
Un second appel à candidatures à partir de septembre 2015.

* l'Agence nationale de la recherche
http://www.enerzine.com/2/18027+gestion ... jets+.html

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Message par energy_isere » 31 mai 2015, 15:16

Bretagne: Brennilis n’en a pas fini avec sa centrale nucléaire

05 Mai 2015 20minutes.fr

Dans le Finistère, le feuilleton de la centrale de Brennilis n’est pas prêt de s’arrêter.

A l’arrêt depuis 1985, le site nucléaire attend toujours d’être totalement démantelé. Une première phase de travaux avait démarré dès 1997 avant d’être stoppée quelques années plus tard. Un décret de 2006 avait ensuite autorisé le démantèlement complet du site mais le Conseil d’Etat l’avait annulé en 2007 sous la pression d’associations anti-nucléaires.

Le chantier est finalement resté bloqué pendant quatre ans avant de reprendre le 27 juillet 2011 suite à un décret gouvernemental autorisant le démantèlement partiel de la centrale, l’une des plus anciennes du parc nucléaire français.
EDF veut toujours démanteler définitivement la centrale d’ici 2025

«Les travaux se poursuivent jusqu’à maintenant. Le décret n’autorise cependant que le démantèlement des deux échangeurs de chaleur, qui vient tout juste de s’achever, et celui de la station de traitement des effluents liquides qui va bientôt commencer», souligne Guillaume Bouyt, chef de la division de Caen de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, chargée de la surveillance du chantier.

Mais le gros du chantier reste encore à faire, notamment le démantèlement du bloc du réacteur nucléaire «qui concentre 90% de la radioactivité du site», précise Guillaume Bouyt. «Nous attendons maintenant que EDF dépose un nouveau dossier de démantèlement complet afin d’examiner la demande», ajoute-t-il. L’an dernier à la même période, Jean-Christophe Couty, directeur de la centrale, avait indiqué que l’objectif initial d’EDF était d’aboutir «à un démantèlement définitif de Brennilis d’ici 2025».
http://www.20minutes.fr/rennes/1601991- ... -nucleaire

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Message par energy_isere » 21 nov. 2015, 13:32

Le démantèlement nucléaire, un grand marché en devenir

Par Isabelle Boucq | 10/11/2015, La Tribune

La France est un des pays les plus en pointe sur le marché mondial du démantèlement nucléaire, évalué à 220 milliards d’euros. Étalés sur plusieurs décennies, les contrats seront partiellement accessibles aux groupes français qui ont acquis de l’expérience, notamment sur les chantiers du CEA. Un secteur en plein déploiement.

Démanteler une centrale nucléaire, mode d'emploi. En France, l'Agence de sûreté nucléaire (ASN) recense actuellement plus de 25 installations nucléaires en cours de démantèlement et une trentaine d'installations déclassées. Au-delà de la question, politiquement et économiquement sensible, de l'arrêt et du démantèlement de la centrale alsacienne de Fessenheim, promis par le candidat Hollande dans l'accord avec les écologistes, le sujet est l'occasion de souligner que la France dispose dans ce domaine d'une filière d'excellence.
..............

Depuis quinze ans, EDF a également entamé la déconstruction de neuf réacteurs, dont celui de la centrale de Chooz A dans les Ardennes, prototype de la filière réacteur à eau pressurisée (REP), qui devrait s'achever vers 2021 au terme d'un chantier de vingt ans qui aura coûté 350 millions d'euros. L'électricien en tirera des leçons indispensables pour démanteler son parc de 58 réacteurs REP. « L'enjeu devant nous est d'arriver à une industrialisation et à un gain en termes d'efficacité industrielle, avec une reproduction et une optimisation à grande échelle de procédés que nous avons déjà testés sur nos chantiers actuels », explique Sylvain Granger, directeur des projets déconstruction et déchets à EDF, qui considère d'ores et déjà que ces compétences seront exportables hors des frontières.

20 milliards d'euros provisionnés à EDF
....................
long article à lire ici :
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... 20842.html

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Message par energy_isere » 14 févr. 2016, 20:23

Le bloc réacteurde Brennilis démantelé en 2021-2022 ?

3 fev 2016

Dans le même temps, les travaux de démantèlement se poursuivent sur le site de Brennilis, trente ans après la mise à l'arrêt du réacteur nucléaire. « Nous terminons les opérations de démolition des murs et des plafonds du sous-sol de l'ancienne station de traitement des effluents », indique Marine Le Mouel, la chargée de communication de la centrale EDF. « Le décret autorisant ces travaux court jusqu'en juillet 2016. Pour mener à bien l'ensemble des interventions restant à effectuer (conditionnement et évacuation des déchets, assainissement des sols), le site a demandé à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le prolongement de la validité du décret », complète-t-elle. Viendra ensuite la dernière grande étape : les travaux de démantèlement du bloc réacteur, envisagés en 2021-2022. Avant de les lancer, EDF devra impérativement disposer d'une autorisation de démantèlement complet. L'exploitant prévoit de déposer « un dossier en 2018, à l'ASN, après la mise en service de l'installation de conditionnement et d'entreposage des déchets activés (Iceda), actuellement en cours de construction à Bugey (Ain) ».

55 t de déchets radioactifs

Les ultimes opérations du démantèlement complet ne pourront, en effet, pas débuter sans l'assurance de cet exutoire pour les 55 tonnes de déchets radioactifs de moyenne activité à vie longue. Ces déchets qui, selon EDF, « représentent environ 0,5 % des déchets issus de la déconstruction de la centrale de Brennilis sont destinés à être entreposés à Iceda, en attendant la mise en service par l'Andra (Agence nationale de gestion des déchets radioactifs) d'un centre de stockage dédié (Cigeo) ». Au total, la déconstruction de la centrale de Brennilis devrait générer « environ 100.000 tonnes de déchets, dont environ 80 % de conventionnels (ndlr : aux filières de traitement en place) et environ 20 % de radioactifs », décrit EDF. Quant à la Commission locale d'information des monts d'Arrée, elle sera appelée à émettre un avis sur les travaux de démantèlement du bloc réacteur. Plusieurs de ses membres associatifs restent dubitatifs « sur la réelle capacité à stocker les déchets radioactifs ».
http://www.letelegramme.fr/bretagne/cen ... 943963.php

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Message par energy_isere » 23 févr. 2016, 19:07

La France n’a pas assez provisionné pour le démantèlement nucléaire selon Bruxelles

Par Ludovic Dupin Usine Nouvelle le 23 février 2016

Un rapport de Bruxelles prévoit l’évolution du parc nucléaire européen. Le document pointerait du doigt la France dont les provisions pour le démantèlement seraient insuffisantes.

Selon une information du journal Les Echos, la Commission Européenne s’apprête à publier un rapport sur le "Programme indicatif du nucléaire". C’est un exercice auquel la commission s’était déjà prêté en 2008. Le document semble charger la France qui n’aurait pas provisionné assez pour faire face au démantèlement de son parc de 58 réacteurs nucléaires.

Le quotidien économique rapporte que la Grande-Bretagne et les Pays-Bas auraient respectivement provisionné 100% et 94% des frais prévus. L’Allemagne atteindrait, quant à elle, 83%. La moyenne Européenne se situerait à 56 % et la France n’atteindrait que 31 %.


Maintenir le parc européen

Le rapport de Bruxelles fait aussi état des lourds investissements pour maintenir le parc nucléaire européen entre 95 et 105 GW à l'horizon 2050. Cela demandera d’investir entre 450 à 500 milliards d'euros dans de nouveaux réacteurs et 45 à 50 milliards pour prolonger la durée de vie des tranches en activité. Dans ce cas, à cette date, l’atome compterait pour 17 à 21 % du mix électrique européen, contre 27 % aujourd’hui.
http://www.usinenouvelle.com/article/la ... es.N381122

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Message par Remundo » 23 févr. 2016, 23:27

assez vertigineux,

penser qu'on a déjà provisionné des dizaines de milliards et qu'il faudrait mettre encore 2 fois la mise...

les actuelles pertes énormes d'Areva et EDF apparaîssent comme une pécadille en comparaison...

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Message par energy_isere » 02 juin 2016, 21:01

EDF va décaler de plusieurs décennies le démantèlement des plus anciens réacteurs nucléaires, selon l'ASN

Ludovic Dupin Usine Nouvelle le 02/06/2016

EDF souhaite revoir sa stratégie de démantèlement des six réacteurs graphite-gaz construit en France entre 1950 et 1970. L’Autorité de Sûreté Nucléaire craint un fort report de ces opérations

EDF a été auditionné le 29 mars dernier par l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) au sujet du démantèlement des réacteurs de type uranium naturel graphite-gaz (UNGG). L’électricien a annoncé vouloir revoir sa stratégie et le rythme de ces opérations. Dans le scénario initial, EDF prévoyait le démantèlement des caissons "sous eau". Cette stratégie est abandonnée au profit d’un démantèlement "sous air". Par ailleurs, l’entreprise veut mener à bien le démantèlement complet d’un de ces réacteurs avant d’engager le chantier des autres.

"Cette nouvelle stratégie conduit à décaler de plusieurs décennies le démantèlement de certains réacteurs au regard de la stratégie affichée par EDF en 2001 et mise à jour en 2013", indique l’ASN dans un communiqué du 2 juin. De son côté EDF assure que la stratégie de démantèlement immédiat, préconisé par le gendarme du nucléaire, n'est pas remise en cause. Les opérations en cours ne seront pas stoppées et l'ensemble des installations périphériques seront démantelées dans les quinze prochaines années, assure l'entreprise.

L'ASN demande désormais à "EDF de justifier de manière détaillée ce changement, en démontrant le respect des exigences législatives relatives au démantèlement dans un délai aussi court que possible de l’ensemble de ses réacteurs UNGG".

Une filière abandonnée depuis 46 ans

Les réacteurs UNGG ont été développés dans les années 1950 et 1960 par le CEA et EDF. Utilisant de l’uranium non enrichi sous forme métallique, cette filière a l’intérêt de s’épargner toute la phase d’enrichissement du combustible En revanche, l’inertie thermique de ces réacteurs était très forte et leur système de refroidissement utilise du dioxyde de carbone gazeux (contrairement à l’eau dans un réacteur classique).

Cette filière a été abandonnée en 1970 à la faveur des réacteurs à eau pressurisée de technologie américaine. Entre temps, la France a construit six réacteurs de ce type : trois à la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire), deux à Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) et une au Bugey (Ain).
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... sn.N394717

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Message par energy_isere » 15 juin 2016, 14:22

Nucléaire : le démantèlement du réacteur Phénix est lancé

07 juin 2016 actu-environnement.com

Le décret prescrivant les opérations de démantèlement du réacteur nucléaire Phénix est paru au Journal officiel du 5 juin. L'opération doit être achevée au plus tard en 2050. Le dossier de demande d'autorisation de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement déposé par le CEA envisage la fin des opérations "vers 2045".

Le site du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Marcoule (Gard) va franchir une nouvelle étape : ce démantèlement fait suite à ceux, achevés ou en cours, des trois premières piles nucléaires françaises (les piles graphite-gaz G1, G2 et G3) et des premiers ateliers de retraitement des combustibles usés et d'extraction du plutonium.

Six étapes

Le décret fixe six étapes pour le démantèlement du réacteur à neutrons rapides et à caloporteur sodium à l'arrêt définitif depuis février 2010. Après avoir déchargé et évacué le combustible, les dispositifs expérimentaux, les protections neutroniques et les composants amovibles du cœur du réacteur (étape 1), le CEA procédera au démantèlement des circuits secondaires et de l'installation de neutronographie. La troisième étape consiste à traiter le sodium liquide (dit "coulable") issu de l'installation, ainsi que les objets sodés. Ensuite, le CEA procédera au traitement du sodium résiduel de la cuve du réacteur et au démantèlement des installations utilisées pour transformer le sodium coulable en soude. Les deux dernières étapes sont, d'une part, le démantèlement des autres parties de l'installation (dont le bloc réacteur, le barillet de stockage des éléments combustibles et les circuits primaires) et, d'autre part, l'assainissement final des bâtiments et des sols. La décontamination finale doit aboutir à un état "compatible avec une utilisation sans contrainte ni surveillance particulière à des fins industrielles ou scientifiques".

Quant au calendrier, il s'établit comme suit : l'étape 1 doit être achevée en 2025 (pour le déchargement des combustibles) et en 2031 (pour les autres dispositifs), l'étape 2 en 2025, l'étape 3 en 2037, l'étape 4 en 2039 et l'étape 5 en 2043. L'assainissement final doit être achevé au plus tard en 2050.
http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... 26950.php4

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Message par energy_isere » 05 juil. 2016, 11:28

EDF démantèle lentement

Les Echos 05 Juillet 2016

Il y a deux ans, la Cour des comptes évaluait autour de 2,5 milliards d’euros le devis de démantèlement des six réacteurs UNGG. Depuis, EDF a passé de nouvelles provisions à hauteur de près de 1 milliard pour ses 9 réacteurs de première génération.


Dans la doctrine nucléaire française, les opérations de déconstruction des centrales doivent suivre le principe du « démantèlement immédiat », à savoir des opérations « dans un délai aussi court que possible » - de quelques années à quelques décennies, selon la complexité du chantier. Un principe mis à mal par la nouvelle stratégie de démantèlement d'EDF pour les six réacteurs UNGG (uranium naturel graphite gaz), mis à l'arrêt entre 1985 et 1995 et dont EDF ne prévoit désormais, en raison de difficultés techniques, la déconstruction totale qu'aux alentours de... 2100.

Un calendrier qui fait l'objet de débats serrés entre EDF et l'Autorité de sûreté nucléaire et qui illustre aussi les difficultés à évaluer la valeur du marché du démantèlement. « Il y a un chiffre magique autour de 200 milliards d'euros ou de dollars dans les quinze ans qui viennent. Mais est-ce dans les quinze ans, les vingt ans ou les dix ans qui viennent ? C'est le rythme qu'il est extrêmement difficile de prévoir », a reconnu Sylvain Granger, directeur des projets déconstruction et déchets d'EDF, à l'occasion d'un point presse lundi.

Au fil des études d'ingénierie et des premiers retours d'expérience, les devis du premier parc nucléaire d'EDF ont en tout cas gonflé : il y a deux ans, la Cour des comptes évaluait autour de 2,5 milliards d'euros le devis de démantèlement des six réacteurs UNGG. Depuis, EDF a passé de nouvelles provisions à hauteur de près de 1 milliard pour ses 9 réacteurs de première génération. Le premier démantèlement en cours d'un réacteur à eau pressurisée (Chooz A, comme les 58 tranches en exploitation) « se déroule très bien », estime en revanche EDF.

« Définir une marque »

L'électricien, qui emploie 800 personnes dans la déconstruction, veut se développer « dans la maîtrise d'ouvrage sur nos installations et sur les activités les plus pointues », a indiqué Dominique Minière, directeur exécutif groupe en charge du parc nucléaire et thermique. EDF doit finaliser d'ici à fin juillet le rachat du suédois Studsvik, spécialisé dans le traitement des déchets métalliques, comme sa filiale Socodei. « On réfléchit à définir une marque pour nos activités et proposer nos services à l'échelle européenne », indique Sylvain Granger. EDF pourrait aussi reprendre une partie des activités de démantèlement d'Areva, dans le cadre de la prise de contrôle majoritaire d'Areva NP.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... awehsgv.99
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 012138.php

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Message par energy_isere » 10 juil. 2016, 14:44

Centrale de Brennilis : consultation sur la prolongation du chantier de démantèlement

05 juillet 2016 | Dorothée Laperche

Le démantèlement partiel du réacteur de l'installation nucléaire de base de Brennilis (Monts d'Arrée, Finistère) devrait reprendre. Le projet de décret qui prolonge de 24 mois le délai d'achèvement des opérations par EDF est en consultation jusqu'au 27 juillet.


Ce chantier a connu de nombreux rebondissements. Le démantèlement - initialement prévu pour être complet - a été arrêté en juin 2007 et un décret de démantèlement partiel avait été publié en juillet 2011. Il autorise notamment les opérations sur les échangeurs de chaleur, les structures de la station de traitement des effluents ainsi que du hangar à déchets. Les autres opérations de démantèlement, en particulier celui du bloc réacteur, sont interdites.

Des associations de protection de l'environnement avaient saisi en janvier 2013 le Conseil d'Etat pour réclamer la suspension de ce démantèlement partiel. En septembre 2015, après la survenue d'un incendie sur le chantier des échangeurs, les opérations avaient été interrompues. L'Autorité de sûreté nucléaire avait alors constaté "que les analyses préalables et la prise en compte spécifique du risque d'incendie pour la réalisation de ces phases d'activités étaient insuffisantes".

L'actuel projet de décret précise que l'ensemble des opérations initialement prévues pour le démantèlement partiel devra être réalisé au plus tard le 28 juillet 2018. EDF devra également déposer avant le 31 juillet 2018 un dossier qui détaille et justifie les opérations de démantèlement complet ainsi que celles relatives à la surveillance et à l'entretien ultérieur du site.
http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... 27153.php4

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Message par energy_isere » 18 nov. 2016, 12:26

Deux ans supplémentaires pour le démantèlement partiel de la centrale de Brennilis

Léna Corot Usine Nouvelle le 18/11/2016

EDF obtient un report de deux ans pour le démantèlement partiel de la centrale nucléaire de Brennilis mise à l'arrêt en 1985. Le décret publié au Journal officiel précise qu'EDF a jusqu'au 31 juillet 2018 pour déposer un nouveau dossier précisant et justifiant les opérations de démantèlement complet.

EDF bénéficie d’un délai supplémentaire de deux ans pour le démantèlement partiel de la centrale nucléaire de Brennilis située en Bretagne (Finistère) "compte tenu des aléas techniques rencontrés", précise le décret publié au Journal officiel jeudi. EDF a expliqué avoir pris du retard en raison de pannes sur des engins de travaux très spécifiques.

Actuellement, deux chantiers sont en cours : la phase finale de démantèlement des échangeurs de chaleur et le démantèlement de la station de traitement des effluents.

Le 25 septembre 2015, un incendie s’est déclaré dans le bâtiment réacteur au niveau d’un sas de découpe de composants utilisés pour le chantier de démantèlement des échangeurs de chaleur. L’ASN (autorité de sûreté nucléaire) a affirmé que cet incident a été sans "conséquence sur la radioprotection du personnel et de l’environnement".

Un démantèlement source d'interrogations

Construite en 1962, la centrale nucléaire de Brennilis a été mise à l’arrêt en 1985, et son démantèlement partiel a débuté en 1997. Si aujourd’hui elle ne contient plus de combustible nucléaire, son démantèlement est source d’interrogations.

Saisi par des associations anti-nucléaires dénonçant un manque d’information, il a été stoppé une fois entre 2007 et 2011 par décision du Conseil d’Etat. En octobre 2012, le Conseil d’Etat a refusé la nouvelle demande de démantèlement total déposée par EDF. En cause : des divergences sur la gestion des déchets du bâtiment réacteur.

EDF a jusqu’au 31 juillet 2018 pour déposer un nouveau dossier précisant et justifiant les opérations de démantèlement complet et celles relatives à la surveillance et à l’entretien ultérieurs du site. Il faudra donc plus de vingt ans à EDF pour démanteler la centrale de Brennilis.
http://www.usinenouvelle.com/article/de ... is.N465723

Chantier de construction lancé quand j' avais 2 ans. (1962)
Je vais sans doute mourir que cette centrale ne sera pas finie d' être démantelée ......

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Message par energy_isere » 28 avr. 2017, 17:25

CHOOZ A : EDF ENTAME LE DÉMANTÈLEMENT DE LA CUVE DU RÉACTEUR

26 avr 2017 energeek

Sur un marché mondial du démantèlement de plus en plus compétitif, le groupe français EDF affiche l’ambition de devenir un des leaders de la déconstruction nucléaire à l’international, et entend pour cela s’appuyer sur son expérience dans l’Hexagone. Premier réacteur à eau sous pression à être démantelé au sein du parc français, Chooz A permet dans cette optique de tester et de valider des solutions techniques qui pourront servir pour d’autres sites nucléaires. Lancé en 2007 pour une période de quinze ans, ce chantier de démantèlement est entré, mercredi 8 mars 2017, dans sa phase finale destinée à la découpe de la partie la plus sensible de l’installation : la cuve du réacteur.

Un démonstrateur technologique de construction et de déconstruction


Nichée dans une boucle de la Meuse au cœur des Ardennes, la centrale de Chooz ne se limite pas à ses deux unités de 1.450 mégawatts (MW) chacune, mais renferme également dans ses sous-sols le « petit Chooz » (aussi appelé Chooz A), un prototype du modèle de réacteur à eau pressurisée qui compose en majorité le parc nucléaire français et mondial. Mis en service en 1967 et arrêté de manière définitive en 1991, il affichait une puissance de production de 305 MW et continue, même hors-service, de remplir un rôle de démonstrateur technologique.

Entré en phase de déconstruction en 2007, il est en effet le théâtre d’un chantier hors-norme dont les retours d’expérience permettront de compléter le savoir-faire français en termes de démantèlement, et bénéficieront dans l’avenir à l’ensemble du parc hexagonal. Si les conditions de travail sont ici particulières du fait de l’implantation souterraine du réacteur, ce chantier permet depuis le début des travaux de tester les différentes étapes réglementaires et techniques du long processus de démantèlement nucléaire. Il a notamment franchi cette année un nouveau palier déterminant avec l’ouverture de la cuve du réacteur, vingt ans après le déchargement du combustible.

Le démantèlement de la cuve : coeur de l’installation

Conformément au calendrier prévu à l’origine et dans le respect du budget alloué pour ce type d’opération (entre 350 et 400 millions d’euros), le chantier est donc entré depuis le mois de mars dans sa phase finale consistant dans la déconstruction de la cuve du réacteur, soit l’opération la plus délicate de tout le projet. Pièce maîtresse de l’installation, cette cuve d’acier pèse plus de 220 tonnes et est immergée sous terre, au fond d’une piscine de huit mètres de profondeur et d’environ 1000 mètres cubes, soit un volume équivalent à celui d’une piscine municipale de 25 mètres de long. Elle contenait (avant qu’il ne soit retiré dans les années 1990) le combustible nucléaire nécessaire au fonctionnement de la centrale, et était donc logiquement exposée aux rayonnements ionisants plus que toute autre partie du réacteur.

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Cette particularité impose à l’exploitant une attention toute particulière et une prise de précaution maximale. Afin d’éviter l’exposition des équipes d’ingénieurs et de techniciens en charge, les opérations de découpage seront donc effectuées en immersion totale, l’eau constituant toujours à l’heure actuelle la meilleure barrière radiologique. Des robots télécommandés équipés de scies circulaires permettront quant à eux de réaliser chaque manœuvre à distance dans des conditions de sécurité, de sûreté et de radioprotection optimales. Déjà éprouvée avec succès sur d’autres chantiers de démantèlement, notamment aux Etats-Unis et en Espagne (le réacteur espagnol Zohrita par exemple est très similaire à celui de Chooz A), cette intervention de taille devrait s’achever à l’horizon 2022, et permettre le déclassement et la réhabilitation progressive du site. A ce jour, seul le couvercle de 50 tonnes a été déposé à l’aide d’un pont de levage et sera prochainement expédié vers le centre de stockage de l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs, dans l’Aube.

Un chantier pilote « représentatif » du parc nucléaire français

Pour ce qui est du reste de la centrale, le chantier de démantèlement de Chooz A arrive progressivement à son terme et fait déjà figure de référence dans le monde de l’industrie nucléaire. Depuis 2007 et le feu vert complet de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), plusieurs opérations inédites ont été réalisées. Des ateliers de découpe et des silos de conditionnement des déchets ont été aménagés à l’intérieur même du site, et ont permis de faciliter la mise en pièce du circuit primaire, ainsi que l’extraction et la décontamination des composants principaux comme les quatre générateurs de vapeur ou le pressuriseur.

Aujourd’hui, la majorité des équipements ont déjà été évacués (piscine de refroidissement du combustible, systèmes de sauvegarde, pompes, circuits et auxiliaires divers), démontrant ainsi la faisabilité technique de ce type de chantier, et surtout la capacité du groupe EDF à répondre au défi technologique du démantèlement nucléaire dans le respect des délais prescrits.
https://lenergeek.com/2017/04/26/centra ... -reacteur/

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Re: Démantèlement de Brennilis, Chooz, Bugey, etc ....

Message par energy_isere » 14 juil. 2017, 13:06

Dans la vitrine du démantèlement d'EDF

Usine Nouvelle LE 06/07/2017

Le démantèlement du réacteur A de la centrale de Chooz, dans les Ardennes, sert de test à EDF. Visite du chantier.


Lovée dans une boucle de la Meuse, la centrale nucléaire de Chooz se fait discrète. Les deux aérogénérateurs des tranches B et C de 1 450 mégawatts (MW), en activité, n’apparaissent que lorsque l’on arrive à proximité. Seul leur panache de vapeur permet de les repérer de loin. Première centrale à eau pressurisée de France, construite en 1967 et fermée en 1991, la tranche A, ou Chooz A, est, elle, quasiment invisible. Seuls des bâtiments de chantier blancs révèlent son existence. Non parce qu’elle est en déconstruction depuis 2007, mais parce qu’elle a été bâtie sous une colline. « À l’époque, on ne maîtrisait pas bien le béton précontraint, en revanche, on avait un excellent savoir-faire en tunnel », raconte Gilles Giron, le directeur adjoint déconstruction et déchets nucléaires d’EDF.

C’est donc par deux tunnels d’un peu plus de 80 mètres de longueur que l’on accède aux deux cavernes où étaient installés le réacteur nucléaire (cuve et générateur de vapeur) et les bâtiments auxiliaires. Chacune de ces cavernes de 45 mètres carrés et 25 mètres de hauteur pourrait loger un immeuble de neuf étages. À l’entrée des tunnels, un sas de décompression à 3 millibars empêche toute sortie de poussière radioactive du chantier.

Un chantier qui entre dans sa phase finale. La caverne auxiliaire, qui n’abritait que des équipements non radioactifs, a été totalement démantelée. Dans l’espace laissé libre a été installée la salle de contrôle de téléopération, depuis laquelle les techniciens des sous-traitants d’EDF – Nuvia Process et Westinghouse – pilotent à distance le robot Predactor, un bras téléguidé d’une envergure de 4 mètres de diamètre et portant jusqu’à 8 mètres de hauteur. Son rôle ? Découper et conditionner les déchets faiblement radioactifs issus des équipements primaires restants (générateur de vapeur notamment), stockés dans six casemates décontaminantes.

« Retour à l’herbe » en 2022

Il y reste 30 tonnes de déchets à nettoyer en trente mois. C’est aussi de cette caverne auxiliaire que sera découpée, à distance, la cuve de 3 mètres de diamètre et 5 mètres de hauteur contenant le combustible, qui représentait 99,9 % de la radioactivité du site et dont l’évacuation s’est achevée en 1994. Vingt tonnes de déchets actifs ont été retirées, mais il reste toujours des résidus. Il faut maintenant découper la cuve. Pour ce faire, les techniciens de Westinghouse France l’ont immergée dans une eau à 15 degrés. Ils ont aussi installé un pont et un portique de levage pour déplacer les différents morceaux. Notamment le couvercle, qui vient d’être retiré. Non contaminé, il attend d’être évacué. La découpe de la cuve doit démarrer à l’été 2017 et devrait durer trois ans. Une fois vides, les cavernes et les salles annexes seront au trois-quarts remplies de gravats pour éviter tout effondrement de la colline. La fin du chantier, ou « retour à l’herbe », comme disent les spécialistes, est prévue pour 2022. Il aura occupé 100 personnes de quinze entreprises, dont neuf implantées localement.

Conçue avec la même technologie que les 58 réacteurs nucléaires français, Chooz A n’est pas pour autant représentative du parc. Ses caractéristiques – enfouissement, compacité et faible puissance (309 MW) – ne se retrouvent pas ailleurs. Son très faible taux de déchets moyennement actifs, 0,03 % alors que la moyenne est plutôt de 0,5 % par réacteur, non plus. Mais ce chantier a déjà permis à EDF de valider son scénario de déconstruction, qui consiste à démanteler d’abord les bâtiments auxiliaires puis, petit à petit, le réacteur jusqu’au cœur, en finissant par la cuve. Un scénario qui, pour les futures centrales, devrait prendre quinze ans, contre vingt, si tout va bien, pour Chooz A. La vitrine est en cours.

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Chooz A est enterrée sous une colline (au fond). Seules les cabanes du chantier de déconstruction sont visibles.
http://www.usinenouvelle.com/article/da ... df.N561298

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