ce n'est pas si simple, comme l'explique Janco un peu plus en détail : les 3 Gt de C sont absorbés parce que la production est de 6 Gtc (plutot 7 maintenant d'ailleurs je pense). Si on produit moins, la concentration augmentera moins, mais une fraction moins importante sera aussi absorbée. En fait une stabilisation de la concentration demanderait tout simplement zéro émission fossile. Maintenant il est exact que si on baisse significativement la concentration, la montée sera plus lente, et quand on arrêtera de les produire, on sera monté moins haut. mais encore une fois il est illusoire de penser que c'est développer le nucléaire qui permettra de descendre à 3 Gtc. Pour descendre à 3 Gtc, il faudrait totalement renoncer à l'idéologie productiviste : non seulement on en est tres loin, mais si on le faisait, on pourrait aussi tout aussi bien renoncer au nucléaire.th a écrit :3GtC/an , c'est grosso modo la quantité de CO2 que peut absorber la planète par ses puits naturels. Toute stabilisation de la concentration, à quelque niveau que ce soit, requiert que la courbe des émissions repasse sous la barre des 3 Gt équivalent carbone.GillesH38 a écrit :Je ne comprends pas ce que tu dis, th. Il n'y a pas un seuil magique de 3GtC/an en dessous duquel on aurait plus de probleme et au-dessus duquel ce serait la cata.
De toutes façons, le débat est très théorique : tout le monde sait tres bien qu'on aura entre quelques centaines et un millier de réacteurs, il est à mon avis très peu probable qu'on fasse plus vu les contraintes politiques. A coté on pompera un maximum de fossiles : le nucléaire sera une fraction assez faible du total. La seule inconnue est ce que la Nature nous laissera extraire à un coût raisonnable.