On n'est pas obligé de couper le réacteur complètement.Iguane a écrit :Tu mets le doigt sur un point que je n’avais jamais vu indiqué nulle part. Bien sûr qu’avec toute la chaleur résiduelle dégagée par le réacteur après son « arrêt », il y a de quoi faire tourner la ou les turbines à vapeur et donc de produire du courant pour alimenter les pompes. Les groupes électrogènes Diesel de secours ne servent donc à rien dans ce cas, si je comprends bien ?Glycogène a écrit :Ah mais la centrale continue à produire assez d'électricité pour son autoconsommation. soit on ne coupe pas complètement les turbines principales, soit il y a des annexes dédiées pour ce genre de cas.
Je supposais un cas où la ligne HT qui évacue l'électricité a disjoncté. C'est relativement courant, bien plus qu'un tsunami de 10m ! Il suffit qu'un petit avion (ou même un planeur) se crash sur une ligne pour la disjoncter. Selon les cas, c'est rejoncté (

Avec une tranche de 900MW, la puissance résiduelle de 7% suffit à fournir l'énergie pour les pompes (pas pendant des mois non plus, ça diminue avec le temps). Je ne sais pas exactement comment c'est fait en réalité, peut être qu'on ne descend pas les barres complètement au début, et on évacue la puissance en trop dans des résistance, puis si le défaut de la ligne n'est toujours pas corrigé, on coupe complètement. Je dis ça car j'imagine qu'on n'aime pas brutaliser les réacteurs (en fait c'est juste que certaines puissances ou transistion de puissance polluent le combustible, qu'il faudra changer plus vite).