Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.

[Remundo]

de tout ça, j'en parlais dès le 26 mars ici
viewtopic.php?f=44&t=12123&p=290381#p290381

[sceptique]

encore une contradiction dans leur message. ils affirmaient avoir "arrêté" les réacteurs juste avant le tsunami. en fait ça ne s'arrête pas . ça va continuer à chauffer le temps "qu'il faut", comme pour le canon ! qui va oser parler du temps de refroidissement du MOX ? ça m'étonne que cette info ne soit jamais clairement expliquée. Il y a eu chevalet qui a bien parlé de refroidir 100 ans, sans expliquer pourquoi. Les journalistes sont-ils au courant en dehors de lui ?

Lors de mes études, il y a fort longtemps, j'avais appris que la radioactivité en ne s'arrête "jamais". Par exemple, la chaleur intérieure de la Terre me semble due à la désintégration radioactive entre autre de l'uranium en profondeur dont la chaleur a du mal à s'évacuer. Je précise toutefois que Krolik ne peut pas être rendu responsable de ce phénomène ! Qui est d'ailleurs exploité en tant qu'énergie "verte" via la géothermie. Contradiction, quand tu nous tiens. C'est la même source de chaleur qui permet au pétrole de "maturer" en profondeur avec en plus la pression de la couche de sédiments. La aussi Philippe n'y est pour rien.

Tout est une donc question d'énergie produite versus énergie évacuée. Tant que l'énergie produite est supérieure la température monte, jusqu'au moment où l'équilibre est atteint. Pour la radioactivité on retrouve cela, par exemple, pour la Terre en profondeur, pour une piscine stockant des produits radioactifs ou une centrale en production ou "éteinte". A noter que l'on retrouve le principe pour une maison chauffée : tant que l'énergie fournie est supérieure à l'énergie perdue la température monte ...

Pour la centrale objet du fil, il y a donc du matériel radioactif. Disons plutôt des matériaux très différents. Certains avec une demie-vie courte qui dégage beaucoup de chaleur pendant peu de temps. D'autres de demi-vie plus longue qui dégage moins de chaleur pendant plus longtemps. Pour ces derniers cela peut durer très longtemps. (Rappel : la Terre est ainsi chauffée de l'intérieur depuis des milliards d'années).

Et la chaleur produite il faut l'évacuer sinon tout fond. Cela ressemble d'ailleurs à un problème de baignoire, fuite et robinet !

Quand une centrale est à pleine puissance des noyaux lourds fissionnent en produisant beaucoup d'énergie récupérée par les alternateurs mais aussi des neutrons tous neufs qui vont frapper d'autres noyaux en les désintégrant ...
Arrêter une centrale (je simplifie un max) signifie simplement enclencher un processus qui va ralentir cette réaction en chaîne en stoppant le maximum de neutrons. Mais même sans l'apport de ces neutrons les noyaux lourds fissionnent. C'est simplement plus lent et donc moins puissant. C'est ce qu'on appelle la puissance résiduelle. Moins importante que celle de la centrale en activité certes mais suffisante pour faire monter la température avec les désagréments que l'on connaît.

Mais, avec le temps, les matériaux les plus énergétiques à courte durée de demi-vie finissent par disparaître. En attendant il faut refroidir, sinon ...

La phrase des autorités :

Nous estimons qu'il faudra environ trois mois pour faire en sorte que le niveau de radiations commence à baisser

est à la limite de l'escroquerie intellectuelle. En effet il n'y a, sauf erreur de ma part, RIEN à faire. Il suffit d'attendre ... En fait les 3 mois indiqués sont un simple calcul à partir du stock de matériaux estimé !

De manière générale on ne peut ni accélérer ni ralentir le processus de désintégration (sauf justement dans un réacteur !). D'ailleurs quand on parle de démanteler un réacteur c'est aussi une escroquerie : la radioactivité est insensible au démantèlement ! Disons que avant elle était concentrée et dangereuse en un seul endroit et après les matériaux sont éparpillés un peu partout en contaminant tout ce qui a servi à les "traiter" et les transporter. D'où le choix de beaucoup de ne rien faire : en fin de vie on se contente de refroidir la centrale et on laisse le tout en l'état.

A noter cependant que si on avait laissé l'uranium au fond de la mine il aurait continué à se désintégrer tout aussi imperturbablement. Mais, étant beaucoup moins concentré, la montée en température est raisonnable. Quoique, si on descend un peu profond, ca chauffe !

[ticaribou]

attendre, certes
mais est-ce bien "raisonnable" (et fukushima c'est tout sauf raisonnable, mais bon.........) de charger à bloc des piscines qui, avec les explosions et le tsunami, permettent aux instits de poser des problèmes de maths aux élèves ? (le coup de la baignoire qui fuit etc)
ne vaudait-il pas mieux déplacer les barres les moins abimées vers des piscines à l'intérieur dans la zone des 20 km ? perdu pour perdu, autant en profiter après tout
article trouvé, sans confirmation ailleurs :
Fukushima est entré en fusion, c’est confirmé

Le 6 avril, Reuters a signalé que « le noyau du réacteur nucléaire de Fukushima au Japon est entré en fusion et a traversé la cuve du réacteur, »déclare le républicain Edward Markey lors d’une audience à la Chambre à propos de la catastrophe :
« J’ai été informé par la Commission de Réglementation Nucléaire (CNR) que le noyau a tellement chauffé qu’une partie de celui-ci a probablement fondu dans la cuve du réacteur. »
Promouvant avec inconscience la prolifération nucléaire, la Commission de Réglementation Nucléaire américaine est tristement célèbre pour dissimulation et déni de ses effets nocifs. En conséquence, leurs rares aveux confirment vraiment une réelle fusion du cœur dans un ou plusieurs réacteurs, signifiant qu’énormément de rayonnement est relâché de manière incontrôlable dans l’atmosphère, l’eau et le sol, sur une vaste zone. C’est le scénario cauchemar ultime qui se déroule actuellement, mais ne vous attendez pas à de grands reportages dans les médias ou des explications des représentants du gouvernement.
Néanmoins, le 6 avril, les écrivains du New York Times Matthew Wald et Andrew Pollack ont mis en gros titre « Le coeur du réacteur touché fuit probablement, annoncent les États-Unis « :
» La CNR américaine a déclaré mercredi qu’une partie du cœur d’un réacteur japonais touché avait probablement fui de sa cuve en acier vers le fond de la structure de confinement, impliquant que le dommage était encore pire qu’on ne le pensait. »
Bien pire, en fait, parce que le matériau du coeur en fusion brûle ensuite de manière incontrôlée à travers la fondation en béton, ce qui signifie que tous les paris sont ouverts.
Le 5 avril, James Glanz et William Broad ont titré ainsi le Times : » Les Etats-Unis voient une panoplie de nouvelles menaces à la centrale nucléaire du Japon » :
Des ingénieurs américains ont prévenu « que la centrale nucléaire en difficulté…. est confrontée à un large éventail de nouvelles menaces qui pourraient persister indéfiniment, et qui dans certains cas, devraient augmenter en raison des mesures mêmes prises pour garder la centrale stable, selon un rapport confidentiel du CNR.
Les menaces identifiées comprennent:
- Possibilité d’autres explosions en raison de l’hydrogène et l’oxygène de l’eau de mer utilisés pour refroidir les réacteurs, qui pourraient avoir fait plus de mal que de bien. Selon l’ancienne conceptrice de réacteur, Margaret Harding:
«Si j’étais dans les chaussures des japonais, je serais très réticente pour avoir des tonnes et des tonnes d’eau dans un contenant dont l’intégrité structurelle n’a pas été vérifiée depuis le tremblement de terre», et très probablement sérieusement endommagé.
- En raison de préoccupations au sujet de dommages graves au cœur du réacteur, CNR a recommandé que du bore soit ajouté à l’eau de refroidissement pour modérer l’absorption des neutrons.
- Les barres de combustible usé exposées/ non protégées dans les unités 1, 2, 3 et 4 présentent des dangers extrêmes. Par ailleurs, des explosions ont soufflé dans l’atmosphère du matériau nucléaire « jusqu’à presque deux kilomètres des unités », indiquant de beaucoup plus grands dégâts que précédemment dévoilés.
David Lochbaum de l’Union of Concerned Scientists (UCS) (union des scientifiques inquiets) estime:
« Ceci brosse un tableau très différent, et suggère que les choses sont bien pires. Ils pourraient avoir encore plus de dégâts à longue échéance, si certaines de ces choses ne fonctionnent pas pour eux …. Ils ont eu beaucoup de choses désagréables (à manipuler), et un faux pas pourrait rendre la situation bien bien pire. «
D’autres experts pensent que la criticité a été atteinte, ce qui pose de bien plus grands dangers que révélés.
Pourtant, le gouvernement et les fonctionnaires de TEPCO prétendent toujours « pas de risque immédiat pour une explosion d’hydrogène » ou un dommage grave pour la santé humaine. En fait, les niveaux de danger sont maintenant extrêmes. Plus à ce sujet ci-dessous.
Même le CNR a admis que l’eau salée a « sévèrement restreint » et probablement bloqué les circuits. En outre, à l’intérieur du noyau, « il n’y a probablement pas de niveau d’eau (il est donc) difficile de déterminer la mesure du refroidissement qui a accès au carburant. » Peut-être aucun, et trois réacteurs ou plus sont touchés, un ou plusieurs en fusion.
Opinions d’experts indépendants
Le 4 avril, le géoscientifique et expert international en radioactivité Leuren Moret, a déclaré lors d’une interview par Alfred Lambremont Webre qu’Obama et le Premier ministre canadien Stephen Harper vont cacher les effets d’une guerre nucléaire tectonique sur l’Amérique du Nord par les retombées de Fukushima. En fait, les cartes de radioactivité de l’Institut norvégien pour la recherche atmosphérique (NILU) confirment une contamination sur la côte ouest, le Midwest et l’Ouest du Canada, et dans certaines régions plus élevée qu’au Japon.
De I’iode-131 radioactif dans l’eau de pluie échantillonné près de San Francisco a été trouvé à plus de 18.000 fois au-dessus des normes fédérales de l’eau potable. Les échantillons de l’Idaho, du Minnesota, de l’Ohio,de la Pennsylvanie et du Massachusetts ont montré de l’iode-131 jusqu’à 181 fois supérieur à la norme, et qui devrait augmenter. Il fait aussi son apparition dans le lait.
En conséquence, les mesures mobiles dans certaines parties de l’Amérique et le Canada ont été suspendues jusqu’à nouvel avis pour dissimuler la gravité de la catastrophe.
Moret a cité deux éminents scientifiques en nucléaire qui ont déclaré publiquement que le nord du Japon (un tiers du pays) est inhabitable et doit être évacué. Marion Fulk est l’un des scientifiques du projet Manhattan qui a aidé à développer la bombe à hydrogène. Il a également été expert en retombées sur l’atmosphère américaine quand les tests ci-dessus ont été effectués.
Le Dr Chris Busby est l’autre, le spécialiste des rayonnements ionisants. Le 30 Mars, il a dit à la télévision Russia Today que la contamination de Fukushima causera au moins 417 000 nouveaux cancers.
Moret a appelé Fukushima une opération « false flag » pour affaiblir un rival économique, nuire à l’économie, l’agriculture et la pêche, et compromettre sa détente avec la Chine. Par rapport à Tchernobyl, Fukushima libére énormément plus de rayonnement, peut-être de trop énormes quantités pour imaginer les effets potentiellement catastrophiques sur le monde.
En réponse, le Japon, l’Amérique et le Canada sont dans le déni. Les niveaux acceptables d’exposition au rayonnement ont été élevés. Les tests atmosphériques américains et canadiens ont été suspendus. Les autorités de l’État ont dit aux médecins de Californie de ne pas donner de l’iode pour les patients concernés. Mesurer le rayonnement dans le lait a également été arrêté.
La contamination se répand de l’Arctique à l’équateur. Les isotopes radioactifs à longue durée de vie provoqueront des ravages sur la santé humaine et l’environnement pour des générations. Moret a dit que les formes de vie développées sur des milliards d’années seront détruits dans un siècle.
Le 29 mars, un article de Chris Busby de Rense.com s’intitulait « Démolir les experts nucléaires » :
« Ce que ces gens ont en commun c’est l’ignorance. (beaucoup de ceux) qui apparaissent (dans les grands médias) et pontifient n’ont pas vraiment fait de recherche sur la question du rayonnement et de la santé. Ou s‘ils l’ont fait, ils ont…. raté toutes les études clés et les références. (D’autres sont) réellement méchants en disant qu’on n’a rien à craindre de Fukushima, rien comme Tchernobyl ou Three Mile Island.
En fait, Fukushima est déjà bien supérieur aux deux autres et ira de plus en plus mal avec les disséminations de rayonnement qui se poursuivent et s’étendent. Busby citait Joseph Conrad en disant: «après que tous les cris se sont tus, le silence sinistre des faits demeurent. »
» «Je crois que (l‘éventail des) experts charlatans« , a déclaré Busby, « sont pénalement irresponsables, car leurs conseils mèneront à des millions de morts …. J’espère qu’ils seront envoyés en prison où ils pourront avoir beaucoup de temps pour lire les preuves scientifiques (montrant) que leur avis était fondé sur l’analyse mathématique de l’air léger. »
Il a cité le regretté professeur John Gofman, un grand expert responsable américain de l’énergie atomique à la Commission, qui a démissionné, en disant:
« L’industrie nucléaire est une guerre contre l’humanité. »
Jusqu’à présent, en fait, il a gagné. On est entré dans un « endgame » qui décidera si oui ou non l’humanité survivra. »Pas d’une soudaine guerre nucléaire », a déclaré Busby. « Mais d’une guerre nucléaire en cours et progressive qui a commencé avec les rejets dans la biosphère au cours des années 60 par toutes les retombées des essais atmosphériques, et qui s’est continué inexorablement depuis (à ce jour), accompagnée par un accroissement parallèle des taux de cancer et la perte de fertilité de la race humaine. »
» Busby l’appelle «le scandale de santé publique le plus grand de l’histoire humaine ….» Qui peut être en désaccord ?
Un dernier commentaire
Dans un e-mail personnel, le chercheur en environnement, le Dr Ilya Perlingieri a expliqué les dangers du déversement par les japonais de milliers de tonnes d’eau radioactive dans le Pacifique, en disant:
Nous sommes tous en grave danger! Ceci a été de la folie ! Cette eau radioactive va venir ici (vers l’Amérique). Ça ne fait aucun doute. Les courants l’emmèneront vers la côte ouest et contamineront les plages et toute la vie marine entre la côte et le Japon. Ce qui s’évapore naturellement viendra alors par les courants aériens sur le reste des États-Unis et le reste de la planète! «
«C’est homérique, et ce n’était pas un accident. »

Auteur: Stephen Lendman contact lendmanstephen@sbcglobal.net. pour "The progressive radio news hour"
Traduction française Hélios " Bistro Bar Blog " depuis "l'éveil 2011"
Attention, l'information originale n'existe plus, est introuvale, reste que l'auteur qu'il est possible de contacter par mail!
Dav "2012 un nouveau paradigme"

[sceptique]

attendre, certes mais est-ce bien "raisonnable" (et fukushima c'est tout sauf raisonnable, mais bon.........) de charger à bloc des piscines qui, avec les explosions et le tsunami, permettent aux instits de poser des problèmes de maths aux élèves ? (le coup de la baignoire qui fuit etc)
ne vaudait-il pas mieux déplacer les barres les moins abimées vers des piscines à l'intérieur dans la zone des 20 km ? perdu pour perdu, autant en profiter après tout

Mais le déplacement est dangereux et contaminerait les moyens de transports et le personnel ainsi que le nouveau site. Sinon, "perdu pour perdu, autant en profiter après tout" c'est de l'humour au second degré ?

Je répète donc : on peut laisser le matos en place, le déplacer, le brûler, taper dessus, prier, le dissoudre dans l'acide, jongler avec (dernières options peu conseillées ) tout cela n'aura aucun effet sur la radioactivité. La seule chose à faire est d'attendre en refroidissant suffisamment.

[ticaribou]

attendre, certes mais est-ce bien "raisonnable" (et fukushima c'est tout sauf raisonnable, mais bon.........) de charger à bloc des piscines qui, avec les explosions et le tsunami, permettent aux instits de poser des problèmes de maths aux élèves ? (le coup de la baignoire qui fuit etc)
ne vaudait-il pas mieux déplacer les barres les moins abimées vers des piscines à l'intérieur dans la zone des 20 km ? perdu pour perdu, autant en profiter après tout

Mais le déplacement est dangereux et contaminerait les moyens de transports et le personnel ainsi que le nouveau site. Sinon, "perdu pour perdu, autant en profiter après tout" c'est de l'humour au second degré ?

Je répète donc : on peut laisser le matos en place, le déplacer, le brûler, taper dessus, prier, le dissoudre dans l'acide, jongler avec (dernières options peu conseillées ) tout cela n'aura aucun effet sur la radioactivité. La seule chose à faire est d'attendre en refroidissant suffisamment.

perdu pour perdu, c'est la zone des 20 km. la situation actuelle en bord de mer a deux inconvénients majeurs pendant cette très longue attente : ils sont à la merci d'un tsunami même mini, si ce n'est pas les grandes marées tout simplement (ne connaissant pas leur situation au japon, je m'en réfère à ce qu'on connait ici. au japon, c'est plutôt marée méditerranée ou atlantique ?). et surtout ils sont obligés de continuer à arroser donc fuites d'eau et hop direct la mer. la situation des pêcheurs risque d'être durable.

nb pour jongler, je vais d'abord m'exercer avec des balles de tennis histoire d'acquérir la vitesse d'exécution nécessaire avec ce genre de matos

[energy_isere]

Areva choisi par Tepco pour décontaminer les eaux de Fukushima

Le 19 avril 2011 Usine Nouvelle

La méthode reposera sur un principe de co-précipitation, qui permet de séparer et récupérer les éléments radioactifs. Un procédé développé par le français et utilisé notamment dans les installations de la Hague. "C'est un procédé pour traiter la contamination: nous allons injecter des produits chimiques dans l'eau contaminée et cette technologie doit permettre aux substances radioactives de se déposer au fond", explique la présidente du groupe, Anne Lauvergeon, lors d'une conférence de presse à Tokyo. Les opérations devraient débuter d'ici à fin mai.

La demande émane de l’exploitant de Fukushima, qui avait réclamé le soutien de certaines entreprises françaises quelques jours après la survenance de la catastrophe nucléaire. Areva va aussi utiliser les compétences de Veolia Water, notamment pour une station d’épuration de gros débit. "Cette initiative répond au mieux à l’urgence du moment et pourrait être complétée par d’autres actions à moyen et long terme", assure le groupe français. Selon sa présidente, le groupe Areva n'a rien négocié encore en termes de prix, faisant entière confiance à ses interlocuteurs japonais.

Depuis trois semaines, le groupe Areva est sur place à travers des spécialistes du traitement des effluents radioactifs et participent à des groupes de travail avec Tepco. Le groupe japonais a commencé les opérations de pompage des eaux du réacteur numéro 2 le 19 avril, car elles empêchent le travail des ouvriers sur place. Plus de 60.000 tonnes d'eau radioactive sont présentes sur le site de la centrale en raison des masses d'eau injectées par Tepco dans les réacteurs ces dernières semaines pour empêcher l'accident nucléaire du 11 mars de dégénérer.

http://www.usinenouvelle.com/article/ar ... ma.N150329

[Remundo]

un principe de "co-précipitation"

Un mot qui a un double sens : chimique bien sûr, puis un autre figuré, mais passons.

Je suis curieux de savoir la soupe qu'a inventée Areva pour précipiter le cesium, et peut-être l'iode, l'uranium...

Areva est très discrète sur ce sujet...

[FOWLER]

Un marché juteux ou Tepco pourra affirmer qu'il fait quelquechose, Areva prendra des tunes quelque soit sont efficacité réelle en se faisant passer à la fois pour compétente et solidaire (le bon samaritain du nucléaire), et personne ne pourra en savoir plus sur la partie concrète du dossier.

La rhétorique se met en place "cette technologie doit permettre" c'est comme pour le dentifrice qui peut vous aider à empêcher les caries....

Regarde comment actuellement, Bouygues est quasiment présenté comme une ONG à Tchernobyl, alors que c'est un business comme un autre. Les monstres se donnent une image positive en se rendant utiles dans la gestion des catastrophes dont ils sont acteurs, le voyant "applaudissez" s'allume au dessus de votre téléviseur.

[energy_isere]

un principe de "co-précipitation"

Un mot qui a un double sens : chimique bien sûr, puis un autre figuré, mais passons.

Je suis curieux de savoir la soupe qu'a inventée Areva pour précipiter le cesium, et peut-être l'iode, l'uranium...

Areva est très discrète sur ce sujet...

Une thése de 2008 sur le sujet : http://pegase.scd.inpl-nancy.fr/theses/ ... CARY_V.pdf

Thése.
Etude des procédés de décontamination des effluents liquides radioactifs par coprécipitation : De la modélisation à la conception de nouveaux procédés.

2 CEA Marcoule et un AREVA dans le jury.

voir 2.3.3.1 (page 18) la co-precipitation

Va falloir choisir entre la thése et l' étude de l' amélioration du Berlingomoreen CATHI.

[energy_isere]

Décontaminer les sols de Fukushima en plantant du cannabis?

La culture de Marijuana permettrait de purifier à 80 % les zones radioactives. C'est du moins ce qu'affirme le site Cannaweed.com, qui met en avant des tests effectués à Tchernobyl pour désintégrer les métaux lourds présents dans les sols. Une solution pour le Japon?

le 20 April 2011,

LeMatin.ch & les agences

C’est un fait : certaines espèces végétales éliminent efficacement les métaux qui contaminent les sols.

L’expérience a été réalisée en 1998 à Tchernobyl, où l’entreprise Phytotech et l’Institute of Bast Crop d’ Ukraine a mené des tests sur un périmètre contaminé. Diverses espèces végétales ont été plantées là, notamment de la marijuana.

Un article des Inrocks.fr, citant le site Cannaweed, affirme ainsi que parmi les tests effectués, les plus concluants ont été réalisés avec du tournesol, et du cannabis. Ce dernier permettrait en effet de restaurer les sols grâce à ses racines très filtrantes, "absorbant les déchets de toutes sortes".

Selon Cannaweed, grâce à l’action de ces plantes, on constate "une purification de 80% du sol d’une zone affectée".

Ce procédé, nommé "phytoremédiation" (ou "action réparatrice d'une plante") a fait donc ses preuves.

Des propos de Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), tenus dans les colonnes du Midi Libre et cités par Les Inrocks.fr, confirment la pertinence de cette solution : "En ce qui concerne la décontamination des sols (...) nous avons suggéré la phytoremédiation, avec des plantes qui accumulent les radionucléides dans leurs racines puis sont traitées pour élimination."

Et ensuite ? A la fin de la saison, une fois les substances contaminantes absorbées dans les feuilles des végétaux, les cultures doivent être incinérées, et les cendres traitées comme des déchets radioactifs.

http://www.lematin.ch/actu/monde/decont ... bis-403469

Crédibilité ?

[ticaribou]

Décontaminer les sols de Fukushima en plantant du cannabis?

La culture de Marijuana permettrait de purifier à 80 % les zones radioactives. C'est du moins ce qu'affirme le site Cannaweed.com, qui met en avant des tests effectués à Tchernobyl pour désintégrer les métaux lourds présents dans les sols. Une solution pour le Japon?

le 20 April 2011,

LeMatin.ch & les agences

C’est un fait : certaines espèces végétales éliminent efficacement les métaux qui contaminent les sols.

L’expérience a été réalisée en 1998 à Tchernobyl, où l’entreprise Phytotech et l’Institute of Bast Crop d’ Ukraine a mené des tests sur un périmètre contaminé. Diverses espèces végétales ont été plantées là, notamment de la marijuana.

Un article des Inrocks.fr, citant le site Cannaweed, affirme ainsi que parmi les tests effectués, les plus concluants ont été réalisés avec du tournesol, et du cannabis. Ce dernier permettrait en effet de restaurer les sols grâce à ses racines très filtrantes, "absorbant les déchets de toutes sortes".

Selon Cannaweed, grâce à l’action de ces plantes, on constate "une purification de 80% du sol d’une zone affectée".

Ce procédé, nommé "phytoremédiation" (ou "action réparatrice d'une plante") a fait donc ses preuves.

Des propos de Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), tenus dans les colonnes du Midi Libre et cités par Les Inrocks.fr, confirment la pertinence de cette solution : "En ce qui concerne la décontamination des sols (...) nous avons suggéré la phytoremédiation, avec des plantes qui accumulent les radionucléides dans leurs racines puis sont traitées pour élimination."

Et ensuite ? A la fin de la saison, une fois les substances contaminantes absorbées dans les feuilles des végétaux, les cultures doivent être incinérées, et les cendres traitées comme des déchets radioactifs.

http://www.lematin.ch/actu/monde/decont ... bis-403469

Crédibilité ?

c'est tout à fait possible. le tabac prend bien le polonium pour le restituer dans les poumons des fumeurs (et non fumeurs accessoirement). et vu que certains préconisent la fumette pour traiter des douleurs cancéreuses, la boucle est bouclée !
nb j'ai pas essayé ! ne me faites pas dire ce que je n'ai pas écrit !

[ticaribou]

autre source
http://www.espace-sciences.org/archives ... 16707.html

apparemment, certaines plantes sont plus spécialisées que d'autres selon le métal lourd à absorber

traitement des eaux usées par les plantes
http://www.youthxchange.net/fr/main/phytorestore.asp

à tchernobyl, le tournesol pour le cesium et sélénium
http://www.lapepiniereaquatique.com/art ... 29950.html

d'où le danger supplémentaire de la déforestation. on fait disparaitre des plantes avant même d'avoir pu apprendre ce qu'elles auraient pu nous amener.
fin du hs (ou complément)

[Remundo]

Une thése de 2008 sur le sujet : http://pegase.scd.inpl-nancy.fr/theses/ ... CARY_V.pdf

Thése.
Etude des procédés de décontamination des effluents liquides radioactifs par coprécipitation : De la modélisation à la conception de nouveaux procédés.

2 CEA Marcoule et un AREVA dans le jury.

voir 2.3.3.1 (page 18) la co-precipitation

Va falloir choisir entre la thése et l' étude de l' amélioration du Berlingomoreen CATHI.

Ah merci Energy, il va falloir lire tout ça.

[energy_isere]

La zone d'exclusion de Fukushima vraiment interdite :

Les autorités japonaises interdisent désormais formellement aux habitants qui vivaient dans un rayon de 20km autour de la centrale nucléaire de Fukushima de rentrer chez eux, étant donné le risque de radiations. A compter de jeudi soir à minuit, les intrus risquent des amendes et même la détention.

"Nous demandons aux habitants d'être compréhensifs. Nous voulons vraiment que les habitants ne pénètrent pas dans ces zones", a déclaré le secrétaire général du gouvernement Yukio Edano. "Malheureusement, il y a encore des gens dans ces zones."

Près de 80.000 personnes vivaient dans le périmètre lorsque le séisme du 11 mars a déclenché un tsunami qui a endommagé les systèmes d'alimentation et de refroidissement de la centrale de Fukushima Dai-ichi, dans le nord-est du Japon. Presque tous les habitants ont quitté les lieux lors de l'évacuation du 12 mars.

Cependant, certains y sont retournés ensuite pour récupérer des affaires et d'autres semblent s'y être réinstallés. La police n'avait jusqu'alors aucun moyen de les empêcher de retourner ou de rester sur place. Contactée jeudi, elle ne disposait pas d'estimation du nombre de personnes présentes dans ce rayon de 20km autour de la centrale.

Jeudi, avant l'entrée en vigueur de la zone interdite, des déplacés s'aventuraient dans les villes désertées. Certains étaient vêtus de combinaisons blanches, d'autres portaient des masques et des habits de pluie, espérant se protéger ainsi des radiations. Leurs voitures aux vitres fermées, remplies de vêtements et d'objets, ne s'attardaient pas.

"C'est notre dernière chance mais nous n'allons pas rester longtemps", confiait Kiyoshi Kitajima, un manipulateur en radiologie, qui se rendait à son hôpital de Futaba pour récupérer du matériel avant minuit. "Nous prenons juste ce dont nous avons besoin et nous partons tout de suite."

La loi d'état d'urgence nucléaire prévoit des amendes et des peines d'emprisonnement pouvant atteindre 100.000 yens (850 euros) et 30 jours.

L'interdiction agace les habitants qui sont partis presque les mains vides le mois dernier, dans l'urgence de l'évacuation.

"Au début, je pensais que nous pourrions rentrer quelques jours plus tard. Alors je n'ai rien pris d'autre qu'une carte bancaire", explique Kazuko Suzuki, 49 ans. "Je veux vraiment rentrer."

Yukio Edano a promis que les autorités organiseraient de brèves visites en car, autorisant une personne par foyer à revenir pour un maximum de deux heures afin de récupérer ses possessions indispensables. Les habitants devront ensuite passer un examen médical pour mesurer leur degré d'irradiation.

Les évacués jugent ces limites -une personne par foyer et deux heures par personne- trop restrictives. "Je ne peux pas faire grand-chose en deux heures. Le gouvernement ne comprend pas nos besoins et nos soucis", estime Kazuko Suzuki.

Absolument aucune visite ne sera autorisée dans un rayon de 3km autour de la centrale de Fukushima, a précisé Hidehiko Nishiyama, de l'Agence de sûreté industrielle et nucléaire japonaise. Cette zone sera complètement interdite. AP

http://www.boursorama.com/international ... 2678828035

[Remundo]

Ah c'est ennuyeux que le Gouvernement Japonais ne soit pas un ardent promoteur de l'effet hormesis...

Cela dit, les Japonais ainsi déracinés soudainement de leur patrimoine matériel et affectif, privés de leur lieu de vie durablement, vivent une expérience particulièrement traumatisante.

C'est ça le nucléaire...