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CEA

Message par MadMax » 30 nov. 2005, 22:23

Bon, le CEA recherche actuellement 2,6 milliards d'euros pour le démantèlement de ses installations (voir l'info).

D'après leur site, cela concernerait une dizaine d'installations (bien que le site ne soit pas très frais), que l'on peut raisonnablement qualifier "de taille moyenne", du moins nettement plus petites que des centrales traditionnelles...

Le CEA dispose au total de 41 installations nucléaires "de base" (INB) ainsi que de 6 installations classées secrètes (INBS).

Intéressant à suivre pour voir les problèmes (financiers) que rencontrera EDF.
Dernière modification par MadMax le 14 janv. 2006, 16:41, modifié 2 fois.

Lansing
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Message par Lansing » 01 déc. 2005, 00:30

Il s'agit des tous les réacteurs qui sont à l'origine du nucléaire civile et militaire en France. Certaines installations que l'on appelait pile atomique à l'époque, ont plus d'un demi-siècle. Marcoule, Cadarache, Fontenay aux roses, Saclay et d'autres. La première pile, Zoe à Saclay, date de 1948.

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Sylvain
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Message par Sylvain » 01 déc. 2005, 09:23

Euh ... Je ne comprends pas le rapport avec l'IRA et l'ETA ... :?

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greenchris
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Message par greenchris » 01 déc. 2005, 11:19

Je ne comprend pas, le CEA, c'est l'état, non ?

Pourquoi ne pas faire payer le grand bénéficiaire de toutes ses recherches, EDF, et augmenter un peu l'électricité (le KWh, pas l'abonnement).

Au pire, ce sont nos impots.

C'est marrant les coùts cachés du nucléaire apparaissent par petite touches en ce moment.
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
Attention aux utopies techniques (Global Chance)

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Message par Lansing » 01 déc. 2005, 11:38

En France le nucléaire est une affaire d'état, le coût de la recherche n'a jamais été facturé à EDF, l'imputation de ces crédits l'ont toujours été sur le budget de l'état. Nous ne payons pas le nucléaire uniquement par le prix du Kwh mais aussi et surtout par l'impôt.
Le cas le plus flagrant étant l'usine de la Hague où l'opacité est encore plus grande. Sans pouvoir citer mes sources, les dirigeants du CEA savent depuis 30 ans que le démantellement des vieux réacteurs (piles) va coûter très cher à la France, ces travaux n'ont jamais été budgétés, nous allons avoir de sacré surprises.
Greenchris a raison, tout cela va apparaître par petites touches.

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Message par energy_isere » 16 déc. 2009, 15:03

Le CEA change de dénomination

(src : CEA)

Lundi, lors de sa présentation des priorités financées par l'Emprunt national, Nicolas Sarkozy en a profité pour signaler le changement de nom du CEA.
"Il s'agit bien ici de respecter l'engagement du Gouvernement d'une parité absolue des efforts de recherche entre le nucléaire et les énergies renouvelables. Je vous annonce donc que pour porter cette nouvelle ambition,le CEA deviendra le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives" a indiqué le le Président de la République.

La nouvelle dénomination permet de mieux refléter les domaines de recherches menées par le CEA depuis plusieurs années dans le domaine des énergies bas carbone : nucléaire mais aussi solaire, production d'hydrogène, piles à combustible, stockage de l’électricité pour l'habitat et le transport, transformation de la biomasse en biocarburants.

En juin dernier à l’Institut national de l’énergie solaire (Ines), le Président de la République avait souhaité que la dénomination actuelle du Commissariat à l’énergie atomique évolue de façon à mieux refléter le périmètre de ses activités et à tenir compte des engagements de l’Etat à investir à parts égales dans le nucléaire et dans les énergies renouvelables. « Là où nous dépensons un euro pour le nucléaire, nous dépenserons un euro pour la recherche sur les énergies propre », avait-il déclaré.

Créé en 1945 par le Général de Gaulle, le CEA avait à l’origine pour mission de permettre à la France de tirer le meilleur parti de l’atome dans les domaines de l’industrie, de la recherche et de la défense. Aujourd’hui, le CEA intervient dans trois grands domaines d’activité : défense et sécurité globale, technologies innovantes pour l’information et la santé et énergies décarbonées – nucléaire et énergies renouvelables –. Il s’agit, dans ces domaines, de créer de la valeur et de soutenir le développement économique, en s’appuyant sur un socle de recherche fondamentale d'excellence.

Le Président a déclaré lors de sa conférence de presse : "Le CEA a un savoir-faire technologique inégalé dans le nucléaire, mais il nous permet de figurer aux premiers rangs de la recherche mondiale dans le domaine solaire, des biocarburants ou le stockage d'énergie…. Demain, je souhaite qu'il approfondisse encore ces orientations en faveur des autres énergies décarbonées…"


LE CEA EN QUELQUES CHIFFRES :

Le CEA comprend, fin 2008, 15 581 salariés, répartis sur 9 sites. En 2008, le financement des programmes civils du CEA est assuré à 45 % par l’Etat, à 35 % par des recettes externes (entreprises partenaires, fonds incitatifs nationaux, collectivités locales et Union européenne) et enfin à 20 % grâce à deux fonds dédiés à l’assainissement des installations civiles et de défense.

Par ailleurs, le financement des programmes de défense reste principalement assuré par des subventions versées par le ministère de la Défense (90%).

En 2008, le budget du CEA était de 3,5 milliards d’euros. Il se décompose ainsi :

2,1 milliards d’euros pour les programmes civils.
1,4 milliards d’euros pour les programmes défense.

Le CEA en 2008 c’est :

1 498 brevets prioritaires (ou inventions) délivrés et en vigueur en portefeuille ;
526 dépôts de brevets prioritaires ;
109 nouvelles entreprises créées depuis 1984 dans le secteur des technologies innovantes ;
51 Unités mixtes de recherche (UMR) lient le CEA à ses partenaires de recherche ;
30 Laboratoires de recherche correspondants (LRC) associés au CEA.
http://www.enerzine.com/2/8889+le-cea-c ... tion+.html

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Re: CEA

Message par Remundo » 16 déc. 2009, 16:05

Aaaaaaaaaahhhhhhhh... ça faisait longtemps que le CEA voulait montrer qu'il est fortement engagé dans les EnR.

On saura maintenant que c'est le cas ;)

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Re: CEA

Message par krolik » 17 déc. 2009, 11:55

Et dans les programmes civils ils auraient pu mettre en exergue les programmes médicaux : production des isotopes médicaux, recherches n tous genre en collaboraion avec des hôpitaux...

@+

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Re: CEA

Message par krolik » 05 nov. 2010, 09:38

Accident de contamination au centre DAM de Valduc.
@+
http://www.leparisien.fr/saint-maur-des ... 136186.php
Deux salariés exposés à un produit radioactif au CEA
04.11.2010, 22h31 | Mise à jour : 23h53
Deux salariés d'une entreprise prestataire du CEA 2M Process, localisée à Saint-Maur (Val-de-Marne), ont été exposés à une dose d'un produit radioactif, le tritium, dépassant la limite autorisée pour leur profession de techniciens, a indiqué jeudi soir le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Dans un communiqué, le CEA a indiqué que «cet incident a été déclaré à l'Autorité de sûreté nucléaire de Défense, le 4 novembre et classé au niveau 2 de l'échelle INES (International Nuclear Event Scale) qui en compte 7».
Mercredi, un contrôle systématique de radioprotection, réalisé par le centre CEA de Valduc, en Côte-d'Or, sur un salarié de l'entreprise prestataire a révélé une dosimétrie positive au tritium, «sans relation avec le travail qu'il avait effectué dans les locaux du CEA».
Selon les «premières investigations», l'exposition de ce salarié s'est produite lors d'une opération sur un équipement en provenance du CEA Valduc, confié à l'entreprise 2M Process, ayant impliqué 5 autres salariés.

Après contrôles, «seuls deux salariés ont été exposés à une dose de tritium dépassant la limite autorisée au regard de leur classification professionnelle». Les deux contaminés font l'objet d'un suivi médical. Mais, «les doses engagées, bien que supérieures à la dose admise pour le public, restent inférieures aux limites réglementaires pour les travailleurs du nucléaire, qui elles-mêmes sont en dessous de niveaux de risques avérés pour la santé publique», explique-t-on au CEA.
Le centre CEA de Valduc s'est immédiatement assuré la sécurisation de cet équipement afin d'éviter d'autres contaminations. L'appareil, un «tamis moléculaire» destiné à filtrer le tritium contenu dans les gaz, «avait fait l'objet, en 1996, d'une opération de nettoyage conforme aux procédures en vigueur à l'époque» et «avait été correctement répertorié comme contenant des résidus de tritium».
Cependant, «lors de la transcription, en 2000, des données du suivi de ces équipements, il a été répertorié par erreur comme neuf». «En conséquence, le centre CEA de Valduc procède à une vérification de la totalité des données concernées». Le CEA s'est engagé à fournir plus d'explications sur cet incident lors d'un point de presse vendredi à son siège parisien.


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