[Chiffres] Le cours de l'uranium

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Prix de l'uranium: les prix restent hauts

Publié le : 20/09/2022 RFI Par : Marie-Pierre Olphand

La tendance de fond se confirme sur le marché de l'uranium. Les prix grimpent dans un contexte où la diversification de l'approvisionnement devient un enjeu pour tous les acteurs du marché.

Les prix de l'uranium ont repris des couleurs depuis l'été 2021 et le premier semestre 2022 confirme cette tendance à la hausse. Les prix des contrats à long terme qui constituent l'essentiel des transactions – l'uranium étant acheté à l'avance pour garantir le bon fonctionnement des centrales –, a augmenté de 20% en six mois (soit 51,50 dollars la livre fin juin). Les prix spots, pour une livraison immédiate, ont baissé au second trimestre, mais l'augmentation reste de 11% entre janvier et juin dernier.

Si la hausse est moins forte que les prix à long terme, « c'est qu'il n'y a pas de pression sur l'approvisionnement, explique un expert, on ne manquera pas d'uranium dans l'année qui vient ». L'accélération des prix spots au premier trimestre (40%) était artificielle, autrement dit spéculative, précise notre interlocuteur, il y a donc eu correction, mais au final les prix augmentent bien.

La tendance de fond est celle d'une demande alimentée par les nouveaux projets chinois, japonais et russes alors que les investissements ont baissé ces dernières années en raison des prix trop bas du marché. « Le déséquilibre est latent et conforte une hausse progressive des prix ».

Des prix encore trop bas pour relancer certaines mines

Mais cette augmentation ne suffira pas pour autant à relancer des projets difficilement rentables. C'est notamment le cas de celui d'Imouraren au Niger. « Les conditions économiques ne sont toujours pas favorables au développement du site », explique le groupe français Orano. Imouraren étant caractérisé par une faible teneur et une géologie qui rend l'exploitation, avec les techniques actuelles, particulièrement coûteuse.

Comme d'autres acteurs du nucléaire, le géant français travaille à diversifier ses approvisionnements. Déjà exploitant de deux sites miniers au sud du Kazakhstan avec le groupe Kazatomprom, Orano a décidé d'augmenter sa capacité de production. Le géant français s'est engagé, le mois dernier, avec son partenaire dans l'exploitation d'une nouvelle parcelle qui devrait assurer la production de la coentreprise Katco pendant une quinzaine d'années.

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... tent-hauts

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Sur 321energy le cours de l'uranium spot est à 50.25 dollars au 11 janvier 2023

[mobar]

A relativiser, c'est un tiers du prix spot max de 2007!

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Uranium price expected to rise in 2023 on nuclear power revival

Bruno Venditti | January 31, 2023

There will likely be a further recovery of uranium prices in 2023 as nuclear energy regains popularity, was the sentiment among uranium specialists who spoke on Monday at the Vancouver Resource Investment Conference (VRIC).


With several of the world’s most developed countries announcing plans to extend the life of their existing nuclear power plants and some expanding their fleets, there was an optimistic buzz at VRIC.

Amid the energy crisis accelerated by the Russian-Ukraine war, countries like Japan, France, South Korea, India, the UK, the US, and Germany recently announced new constructions and additional incentives and funding for nuclear power.

“I think the principal factor is the change of public opinion in Japan. With regards to the pace of Japanese restarts, the biggest source of new demand that you could have on the planet is from their 40 existing reactors,” said Rick Rule, CEO of Sprott US Holdings.

“They don’t have to be built, they just have to be restarted. That would raise the structural demand for uranium by between 10 and 12 million pounds a year.”

According to Goviex Uranium CEO Daniel Major, demand is set to increase while supply remains tight.

“At the end of the day, we consume about 190 million pounds a year. Currently, we dig out of the ground about 130 million pounds,” said Major.

Spot uranium started the year rising from $48.66 to over $50/lb in a two-week period.

For Rick Rule, some greenfield supply could come from Kazakhstan, but with a new incentive price close to $70 a pound.

According to the veteran investor, the outlook is also very bullish over the next ten years.

“There’s a billion people on Earth that have no access to electricity at all. There are 2 billion people on Earth who experience energy poverty, either intermittent energy or unaffordable energy,” said Rule.

“When we talk about energy in the West, we talk about stuff like Teslas,” he pointed out. “Increasing the living standards of the poorest of the poor means that we’re gonna need more energy from all sources. Solar, sure. Wind, yeah. Coal, of course. But nuclear is a wonderful source of post-construction, cheap, reliable, non-carbon generating baseload power.”

https://www.mining.com/uranium-price-ex ... r-revival/

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Sur 321energy le cours de l'uranium spot est à 51 dollars au 12 avril 2023

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Sur 321energy le cours de l'uranium spot est à 58.25 dollars au 23 aout 2023 . source uxc.com

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Sur 321energy le cours de l'uranium spot est à 60.75 dollars au 6 sept 2023 . source uxc.com

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Uranium: les prix grimpent face aux besoins croissants du nucléaire
Les programmes nucléaires en cours de développement font grimper les prix de l'uranium. Ils ont augmenté de plus de 18% depuis le début de l'année.

Publié le : 19/09/2023

La hausse a débuté il y a plus d'un an et se poursuit encore cette année. Les prix spots, c'est-à-dire pour une vente immédiate d'uranium, qui avaient augmenté de 10% en 2022, ont déjà grimpé de plus de 18% entre janvier et août, et dépassent désormais 67 dollars la livre. Les prix pour une vente à long terme, soit la majorité des transactions, ont augmenté de 12% depuis le début de l'année.

La hausse de ces contrats, négociés de gré à gré – l'uranium n'est pas côté à la bourse des métaux de Londres –, va de pair avec la volonté de la Chine, du Japon, des États-Unis ou encore des pays européens de réduire leurs émissions de CO2. Une politique qui s'accompagne d'un agrandissement du parc nucléaire.

Une demande qui pourrait doubler d'ici à 2040

Avec plus d'une vingtaine de réacteurs en construction et plus d'une quarantaine en projets, la Chine est devenue le deuxième consommateur mondial d'uranium derrière les États-Unis, avec une demande évaluée pour 2023 à 11 300 tonnes. « Cette demande qui s'accélère sert notamment à alimenter les stocks de précaution de l'Empire du Milieu », explique un expert du secteur.

Si la production minière est en augmentation, elle reste en deçà des besoins annoncés par l'Association nucléaire mondiale. L'organisation évalue la demande à 65 000 tonnes pour 2023, mais anticipe des besoins deux, voire trois fois plus élevés au moins, à l'horizon 2040. « Cette prévision alimente la hausse des prix, tout comme les tensions au Niger », assure un de nos interlocuteurs, le pays approvisionnant plusieurs pays européens à hauteur d'un quart de leurs besoins avant le coup dernier coup d'État.

La stratégie du Kazakhstan

Cette augmentation s'accompagne également d'une interrogation majeure, selon les auteurs du rapport Cyclope sur les matières premières, celle de la place du Kazakhstan sur l'échiquier géopolitique. L'approvisionnement mondial est en effet très dépendant de ce pays qui a produit 45,2% du total mondial en 2021. « Son président réélu en novembre dernier a réservé sa première visite à Vladimir Poutine avant d'aller rencontrer Emmanuel Macron », rappelle la Lettre Géopolitique de l'Électricité.

Le pays joue pour l'instant la carte de « la prudence » vis-à-vis de son grand voisin russe. Prudence associée au « libre choix de ses collaborations », relève la lettre d’information. Une posture délicate qui pourrait évoluer, mais qui a jusque-là permis d'assurer la continuité de l'approvisionnement mondial.

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... %C3%A9aire

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forte remontée :

Sur 321energy le cours de l'uranium spot est à 73.65 dollars au 08 nov 2023 . source uxc.com

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Global Uranium Shortage Spurs Investment Frenzy

By ZeroHedge - Nov 22, 2023

The price of yellowcake - uranium concentrate used in nuclear generation - has hit the highest level in more than 15 years, driven by soaring demand as a crucial energy source for a "green future." Additionally, global supply disruptions are further pressuring prices higher.

Nymex futures tracking physical-market contracts of uranium ore topped $80.25 per pound on Monday, the highest level since February 2008. Since we first recommended uranium stocks in December 2020, in a note titled "Buy Uranium: Is This The Beginning Of The Next ESG Craze," uranium ore prices have soared 173%.
Prices have also exceeded the level last seen since the disaster at Japan's Fukushima reactor put nuclear energy on worldwide probation -- and in Germany, delivered it a death sentence -- various factors, including decarbonization of power grids, have revived the nuclear industry.

While the International Energy Agency says to fulfill "net zero" goals - global nuclear generation capacity must double from 2020 levels by 2050 - demand for yellowcake is skyrocketing at a time when Western governments are sanctioning Russia, which currently accounts for about 8% of the world's uranium supplies. This means the West must develop new supply sources.

According to Colin Hamilton, managing director for commodities research at BMO Capital Markets, "Utility contracting continues to pick up," and "there is very little uncommitted production available to meet uncovered utility requirements."

Bloomberg pointed out top miner Cameco Corp. has revised production targets lower due to various supply chain challenges in Canada, while a coup in Niger has disrupted shipments to Europe.

As for uranium stocks, Terra Capital's Matthew Langsford told Bloomberg, "[Uranium] equities could see dramatic upside -- 50%, 100%, possibly more."
Uranium is back.

https://oilprice.com/Alternative-Energy ... renzy.html

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forte remontée :

Sur 321energy le cours de l'uranium spot est à 82.30 dollars au 13 dec 2023 . source uxc.com

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ça monte encore :

Sur 321energy le cours de l'uranium spot est à 91.0 dollars au 3 janvier 2024 . source uxc.com

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Uranium hits new post-Fukushima high
The spot price of uranium continues to rise, boosted by pledges to triple nuclear power by mid-century, supply hiccups from producers such […]

By Colin McClelland January 4, 2024

The spot price of uranium continues to rise, boosted by pledges to triple nuclear power by mid-century, supply hiccups from producers such as Cameco (TSX: CCO; NYSE: CCJ) and the looming threat of a ban on Russian exports to the West.

Uranium hit US$91 per lb. this week, another record since triple-digit prices in 2007 and the fallout after the 2011 Fukushima disaster in Japan that saw several countries curb nuclear energy plans. The price has increased from about US$50 per lb. at mid-year.

“Some call it a nuclear renaissance but I like to think of it as a resurgence given the growing momentum,” John Ciampaglia, CEO of Sprott Asset Management, which runs the Sprott Physical Uranium Trust (TSX: U.U for $US; U.UN for $CAD), said in a blog post on Wednesday. “Who would have thought that in just two years, public sentiment and government support would have shifted this strongly?”

The price could now be near a level that can sustain new mining projects as the globe increasingly looks to atomic power to help combat global warming. The increase comes as 24 nations including the United States, Japan, Canada, Britain and France pledged last month in Dubai at the 28th Conference of the Parties to the United Nations Framework Convention on Climate Change, known as COP28, to triple nuclear power capacity by 2050.

China, which wasn’t part of that pledge, still leads global nuclear plant construction with plans to nearly double capacity to 100 gigawatts by the end of this decade. The Asian country has 22 of 58 plants being built worldwide.

https://www.canadianminingjournal.com/n ... hima-high/

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L’uranium passe la barre des 100 dollars la livre, mais cela n'inquiète pas la filière nucléaire

L’uranium a passé la barre symbolique des 100 dollars la livre sur le marché spot le 12 janvier. En un an, les prix du combustible nucléaire ont plus que doublé, portés par les programmes de construction de réacteurs et des soucis de production chez les grands acteurs miniers. Cela ne devrait pourtant pas affecter la rentabilité de l’atome.

Nathan Mann 16 janvier 2024

Ce n’est pas encore un record, mais on s’en rapproche. En un mois seulement, les prix de l’uranium ont crû de 24%, au point de dépasser la barre symbolique des 100 dollars la livre (à peu près 453 grammes) et s’établir à 104 dollars (de l’ordre de 95 euros) lundi 15 janvier, chiffre une note d’analyse de la banque d'affaires Jefferies. Un chiffre d’autant plus impressionnant si l’on se rappelle que le “yellow cake”, s’échangeait à 30 dollars la livre début 2021 et 50 dollars la livre début 2023. Il faut remonter à 2007 soit 17 ans en arrière et surtout avant la catastrophe de Fukushima de 2011 (qui avait plongé la filière du nucléaire civil dans un long marasme), pour retrouver de tels cours. Selon Jefferies, les dynamiques de court-terme font que «les prix sont sur la bonne voie pour dépasser le record historique de 2007, à 136 dollars la livre».

L’uranium kazakh en petite forme
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https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N2206490

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L’uranium se négocie à plus de 100 dollars la livre, une première depuis 2007

Agence Ecofin 19 janvier 2024

Dans les derniers mois de 2023, le prix de la livre d’uranium franchissait la barre des 80 dollars pour la première fois en 15 ans. Dans un contexte de regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire, l’uranium continue sa montée, une bonne nouvelle notamment pour le Niger et la Namibie.

Pour la première fois depuis 2007, la livre d’uranium se négocie à plus de 100 dollars. L’information a été confirmée jeudi 18 janvier dans une mise à jour opérationnelle par la compagnie minière Elevate Uranium, active en Namibie sur le projet Koppies.

Sur une tendance haussière depuis fin novembre 2023 où il avait atteint la barre des 80 dollars la livre (une première en 15 ans), l’uranium continue sur sa lancée en ce début d’année. Selon les détails relayés par plusieurs médias, la hausse observée cette semaine intervient après que la société kazakhe Kazatomprom (plus grand producteur mondial) a annoncé ne pas pouvoir atteindre ses objectifs de production au cours des deux prochaines années.

Si la compagnie prévoit de publier une évaluation plus détaillée de l’impact de ses difficultés opérationnelles sur sa production le 1er février prochain, la nouvelle a ravivé les inquiétudes du marché quant à la disponibilité de l’offre à un moment où l’intérêt pour l’uranium s’accroit.

Comme le rappelle le site Mining.com, à la COP28 à Dubaï, 24 pays, dont les États-Unis, le Japon, le Canada, la Grande-Bretagne et la France, se sont engagés à tripler la capacité de production d’énergie nucléaire d’ici 2050. La Chine a également des plans pour presque doubler sa capacité à 100 gigawatts d’ici la fin de cette décennie.

Selon de récentes données de l’AIE, la production d’électricité à partir du nucléaire a augmenté de 10,2 % sur un an en octobre 2023, sous l’effet d’importantes hausses en France (+39,7 % en glissement annuel), au Japon (+70,6 %), aux États-Unis (+4,2 %) et au Canada (+28,7 %).

Le regain de santé du marché de l’uranium depuis plusieurs mois pousse de plus en plus d’entreprises à relancer des projets placés en maintenance et entretien depuis plusieurs années. Et pour les compagnies possédant des licences d’exploration sur le continent africain, le moment est propice pour intensifier les travaux. Selon les données d’Ecofin Pro, la plateforme de l’Agence Ecofin dédiée aux professionnels, la Namibie, le Niger, l’Afrique du Sud, le Malawi et la Mauritanie sont les pays africains les mieux positionnés pour profiter de la hausse de la demande et des prix.

https://www.agenceecofin.com/uranium/19 ... epuis-2007