Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par kercoz » 09 juil. 2013, 11:18

houlouk a écrit :
kercoz a écrit :sauf avis contraire, le prix du gaz est aussi lié au prix des engrais ...ce qui change pas mal de choses .
C'est pas l'inverse plutot ??
Quand c' est "lié" ça relie des deux cotés .....Il y a qqs temps une usine d' engrais du Nord a pu rouvrir apres avoir négocié une baisse de tarif du gaz avec les Russes .
Ce qui montre que les tarifs peuvent se déconnecter de l' objectivité marchande.......Qd on ne peut monter le cours sans faire plonger le consumérisme "nécessaire", on peut privilégier certains clients et refuser de livrer certains......Y' a pas que les tunes dans la vie , y' a aussi le Pouvoir !
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par energy_isere » 20 août 2013, 14:01

Le Brésil aimerai que les compagnie gaziéres tazus les aident au sujet du Gaz de schiste présent au Brésil.
US energy firms eye Brazil shale gas: US official
Shale gas production could be viable only by 2023 assuming that investments begin now


AFP Published: August 18, 2013

Brasilia: US energy companies want to use their experience to help Brazil tap into its vast shale gas reserves, US Energy Secretary Ernest Moniz said on a visit to the Brazilian capital.

Studies show that one-tenth of the world’s known shale gas reserves are in Brazil, and if it decides to exploit them the South American giant — currently a gas importer — could be the world’s second natural gas producer.

Shale gas production could be viable only by 2023 assuming that investments begin now, a representative of the state-run National Petroleum Agency said in May.

The United States “clearly today has the most experience in this area,” Energy Secretary Ernest Moniz said at a press conference on Friday in Brasilia after a meeting with Brazilian industrialists.

Shale gas is extracted by a controversial technique known as hydraulic fracturing, or fracking.

Fracking has unlocked an energy boom in the United States, but has been banned in other countries over fears of environmental damage.

“It really has enormous impact and then when you come to Brazil, with its potential resource in gas, of course, our companies are very interested in participating,” Moniz said.

“Our government has made it clear that we think development of unconventional resources across the world could be a very good thing for the global hydrocarbon markets.”

According to Moniz, shale gas production in the United States has been “a revolution, it has lowered carbon dioxide emissions by replacing coal, it has led to a revival of a lot of manufacturing.”

In the fracking process, huge amounts of pressurised water mixed with chemicals are blasted into a well to crack open shale, a sedimentary rock, to release natural gas.

Environmentalists warn that the chemical-laced waste could contaminate freshwater resources, while many believe fracking causes minor earthquakes.

Fracking is practiced in the United States, Spain, Poland and Hungary, but it is banned in France and has sparked fierce debate in other countries with shale gas
http://gulfnews.com/business/oil-gas/us ... -1.1221688

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par energy_isere » 03 oct. 2013, 20:18

L' Indonésie aimerait que les USA les aident à développer le Gaz de schiste.

Pour le moment le seul projet de shale Gaz est mené par la compagnie Pertamina dans le Nord de Sumatra.
Indonesia ripe for U.S. investment in shale gas?

JAKARTA, Sept. 30 (UPI) -- Indonesia is encouraging the United States to invest in shale gas exploration in the Southeastern Asian country.

Energy and Mineral Resources Minister Jero Wacik said the government hopes the United States will transfer technology to develop shale gas, following on the success of the U.S. natural gas boom, The Jakarta Post reports.

"The U.S. government has successfully developed shale gas. Indonesia also possesses potential reserves of shale gas; thus, we are asking them to launch shale gas exploration in our country," Jero said in a statement Friday.

Indonesia has estimated shale gas resources of 574 trillion cubic feet in Sumatra, Kalimantan, Papua and Java, the ministry says.

State-owned oil firm Pertamina in May was awarded the country's first shale gas project, the Sumbagut block in North Sumatra, estimated to contain 18.56 trillion cubic feet of shale gas.
http://www.upi.com/Business_News/Energy ... 380564855/

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par energy_isere » 12 oct. 2013, 13:04

Repsol s’entiche des importantes réserves des hydrocarbures de schiste en Afrique du Nord

Agence Ecofin 09 Oct 2013

Les réserves des hydrocarbures non-conventionnels d’Afrique du Nord, qui correspondent à
7,5% du total des ressources mondiales, ne laissent pas indifférent le groupe espagnol Repsol.


«L’Afrique du Nord pourrait être la deuxième grande opportunité pour la production du pétrole et du gaz de schiste après l’Amérique du Nord», a affirmé ce groupe déjà très actif en Libye et en Algérie dans communiqué publié le 7 octobre.

«Repsol a réalisé une étude géologique régionale couvrant l'ensemble de la plateforme saharienne afin d'identifier les domaines potentiels de gaz et de pétrole de schiste», a souligné le directeur des études géologiques de Repsol, Eduardo Negri, cité dans le communiqué. Les résultats de cette étude devraient être dévoilés lors d’un colloque sur les perspectives des hydrocarbures non conventionnels en Afrique du Nord prévu les 22 et 23 octobre à Tunis.

M. Negri a toutefois souligné la nécessite de réduire les coûts de l’exploration des hydrocarbures de schiste dans la région grâce notamment à des incitations fiscales. «Il est primordial de bénéficier de conditions contractuelles et fiscales claires et conçues spécialement pour les hydrocarbures non conventionnels afin de garantir la réussite des projets d’exploration», a-t-il indiqué.

Le ministre algérien de l’Energie et des mines, Youcef Yousfi, avait déclaré, le 1er octobre, que son pays, qui prévoit de doubler sa production d’hydrocarbures d’ici 7 à 10 ans, a décidé d’assouplir sa fiscalité pour attirer des investissements dans le gaz de schiste.

La compagnie pétrolière publique libyenne National Oil Corporation (NOC) avait, quant à elle, indiqué, le 11 septembre dernier, qu’elle compte inviter des compagnies spécialisées à explorer les réserves de gaz et de pétrole de schiste en Libye et inclure l’exploitation de ces hydrocarbures non conventionnels dans une loi sur l’industrie pétrolière en cours d’élaboration.
http://www.agenceecofin.com/gaz-de-schi ... ue-du-nord

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par yvesT » 15 oct. 2013, 11:29

les résultats de l’étude extensive lancée entre autres par Tad Patzek et la University of Texas sont maintenant disponibles :
http://www.beg.utexas.edu/info/sloan_barnett.php
(liens o&g journal partie 1 et 2)
Pas encore eu le temps de regarder.

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par energy_isere » 21 nov. 2013, 19:38

Le gaz de schiste va-t-il tuer la pétrochimie européenne?

21 Nov 2013 La Tribune

L'Institut français des relations internationales (Ifri) organise ce jeudi une conférence sur les gaz de schiste aux Etats-Unis. Leur essor va impacter lourdement la pétrochimie européenne. Par Cécile Maisonneuve, directrice du Centre Energie de l'Ifri.


Le débat sur les gaz de schiste se concentre souvent sur la dimension énergétique ou environnementale. La question de leur impact industriel est tout aussi majeure : le renouveau de l'industrie pétrochimique américaine en témoigne. Alors qu'à la fin de la décennie 2000, cette industrie semblait vouée au déclin, la révolution des gaz de schiste aux Etats-Unis change radicalement la donne. Le pays des nouvelles technologies voit renaître sur son sol une industrie traditionnelle qui bénéficie d'un choc de compétitivité massif.

Le gaz, une matière première pour la pétrochimie

Source d'énergie, le gaz est également la matière première fondamentale du secteur pétrochimique. Avec un prix du gaz divisé par trois entre 2008 et 2012, le développement des gaz de schiste a fait chuter les prix de l'énergie aux Etats-Unis et réduit significativement le coût de l'éthane, qui forme la matière première utilisée par la pétrochimie américaine. Alors qu'en 2005, le coût de production des matières premières pétrochimiques aux États-Unis était équivalent à celui de l'Europe, il était, en 2012, trois fois moins élevé.


Les pétrochimistes américains voient leurs marges s'envoler

Les États-Unis sont devenus la deuxième région offrant les coûts en énergie et matières premières les plus bas au monde, juste derrière le Moyen-Orient. Non seulement, les pétrochimistes aux États-Unis voient leur marges commerciales s'envoler par rapport à leurs concurrents, mais des méga-projets de nouvelles capacités de production d'éthylène et de polyéthylène sont annoncés aux États-Unis, à tel point que l'on peut parler de relocalisation de l'industrie pétrochimique.

Le monde entier investit aux Etats-Unis

Et les investisseurs sont aussi bien américains qu'issus des pays émergents : saoudiens, indiens, brésiliens ou thaïlandais, les pétrochimistes du monde entier ont annoncé leur intention d'investir aux États-Unis. Si les projets annoncés voient le jour, les États-Unis vont devenir, avant la fin de la décennie, exportateurs nets de produits chimiques, éliminant le déficit commercial lié à l'importation croissante de produits pharmaceutiques.

La pétrochimie européenne en mauvaise posture

A l'opposé, la pétrochimie européenne se trouve dans une position difficile, entre une demande européenne atone, des coûts de l'énergie en hausse et un outil de production surcapacitaire et vieillissant. L'essor de la production américaine aggrave la crise et accélère les fermetures de sites en Europe. À terme, les pétrochimistes européens, déjà confrontés à la concurrence du Moyen-Orient, vont devoir affronter celle des produits Made in America, qui vont déferler sur le marché international après 2016-2017. Les produits américains vont concurrencer directement les produits à haute technicité dont l'Europe est actuellement le champion.

Aller vers de produits à plus forte valeur ajoutée

Prise en étau, la pétrochimie européenne se trouve ainsi confrontée à une nécessaire restructuration et adaptation de son outil de production en Europe. Adaptation qui passe par un redéploiement de leur production vers des produits plus innovants, à plus forte valeur ajoutée, moins intensifs en matière première énergie et moins émetteurs de CO2 (chimie verte, biochimie). Adaptation qui passe aussi par des investissements aux États-Unis pour profiter de la manne des gaz de schiste.

L'accord de libre échange, un atout supplémentaire pour les américains

Face à cette double concurrence du Moyen-Orient et des Etats-Unis, l'Europe doit réagir rapidement, plus encore dans la perspective de la conclusion d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Celui-ci devrait faciliter les échanges de produits chimiques entre les deux zones et permettre d'économiser 1,5 milliard d'euros par an de droits de douane selon le Conseil européen de l'industrie chimique (CEFIC). Mais il favorisera aussi l'importation de produits pétrochimiques américains si le différentiel de compétitivité reste aussi important entre les deux zones.

Une réponse européenne en ordre dispersé

Là est bien la question : jusqu'à quand le prix du gaz de schiste américain restera-t-il aussi bas et, quand il augmentera, dans quelle proportion ? Cette interrogation en entraîne immédiatement une autre : attendre la hausse du prix du gaz américain peut-il tenir lieu de stratégie à l'Europe qui dispose, elle aussi, de ressources en gaz de schiste ? Pour l'heure, les Européens répondent en ordre dispersé : Britanniques, Danois et Polonais sont décidés à exploiter leur ressource ; à l'opposé, la France s'interdit même d'explorer son sous-sol, laissant au département de l'énergie américain le soin de l'évaluer à partir d'échantillons et de données comparatives.

Et elle attend de pouvoir bénéficier des importations de gaz de schiste américain pour son approvisionnement énergétique, gommant totalement la dimension industrielle - d'aucuns diraient de « redressement productif » - du débat.

Un attentisme risqué

L'attentisme est risqué. La pétrochimie est un secteur clé de l'économie européenne. Au-delà, c'est toute l'industrie qui est concernée : les produits pétrochimiques - plastiques et autres dérivés - irriguent une grande part de l'industrie manufacturière. L'état du secteur pétrochimique est un précurseur de la bonne ou mauvaise santé de l'économie d'une région et un indicateur clé du dynamisme de la production industrielle et de sa compétitivité à venir.
http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... eenne.html

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par energy_isere » 26 nov. 2013, 17:41

suite de ce post de Juin 2013 viewtopic.php?p=348247#p348247
Du fracking sans eau, cité comme l'une des 25 inventions de l'année

26 Nov 2013 enerzine

Le magazine TIME a cité dans les « 25 Meilleures Inventions de l'Année 2013 » une technologie qui reconnaît la fracturation au gaz de pétrole liquéfié (GPL) comme susceptible de révolutionner l'extraction des hydrocarbures non conventionnels, sans utiliser une seule goutte d'eau.

ecorpStim** a tenu à rappeler qu'elle a mis au point depuis 2012 sa propre technologie alternative à la fracturation hydraulique, la stimulation au propane pur (PPS), qui utilise du propane liquide en lieu et place du gel de propane*.

Avec cette formulation, tous les éléments sujets à controverse (non seulement l'eau, mais aussi les additifs chimiques) sont exclus du processus.

Selon eCorp, associée à un respect strict des bonnes pratiques de forage de puits et de gestion du site, l'impact environnemental de l'exploration et de la production d'huile et de gaz de schiste s'en trouve considérablement réduite. L'expérimentation 'in situ' de la technologie PPS, menée avec succès en décembre 2012 dans l'Eagle Ford Shale, au Texas, a par ailleurs confirmé la faisabilité et l'efficacité de l'option au propane pur.

En 2013, la dernière innovation d'ecorpStim, la stimulation au propane non-inflammable (NFP) a marqué une deuxième avancée décisive sur la voie d'une exploitation « propre » et durable du gaz de schiste. En effet, l'utilisation d'une forme fluorée de propane comme fluide de fracturation supprime purement et simplement le risque lié à l'inflammabilité du GPL, garantissant ainsi la sécurité du processus industriel de stimulation propane.

** filiale d'eCORP International

* La compagnie canadienne 'GasFrac' utilise du gaz de pétrole liquéfié en gel plutôt que de l'eau pour fracturer la roche. Le gel s'évapore sous terre, éliminant le risque de contamination.
http://www.enerzine.com/12/16598+du-fra ... nnee+.html

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par oleotax » 27 nov. 2013, 12:05

energy_isere a écrit :suite de ce post de Juin 2013 viewtopic.php?p=348247#p348247
Du fracking sans eau, cité comme l'une des 25 inventions de l'année

26 Nov 2013 enerzine

Le magazine TIME a cité dans les « 25 Meilleures Inventions de l'Année 2013 » une technologie qui reconnaît la fracturation au gaz de pétrole liquéfié (GPL) comme susceptible de révolutionner l'extraction des hydrocarbures non conventionnels, sans utiliser une seule goutte d'eau.

ecorpStim** a tenu à rappeler qu'elle a mis au point depuis 2012 sa propre technologie alternative à la fracturation hydraulique, la stimulation au propane pur (PPS), qui utilise du propane liquide en lieu et place du gel de propane*.

Avec cette formulation, tous les éléments sujets à controverse (non seulement l'eau, mais aussi les additifs chimiques) sont exclus du processus.

Selon eCorp, associée à un respect strict des bonnes pratiques de forage de puits et de gestion du site, l'impact environnemental de l'exploration et de la production d'huile et de gaz de schiste s'en trouve considérablement réduite. L'expérimentation 'in situ' de la technologie PPS, menée avec succès en décembre 2012 dans l'Eagle Ford Shale, au Texas, a par ailleurs confirmé la faisabilité et l'efficacité de l'option au propane pur.

En 2013, la dernière innovation d'ecorpStim, la stimulation au propane non-inflammable (NFP) a marqué une deuxième avancée décisive sur la voie d'une exploitation « propre » et durable du gaz de schiste. En effet, l'utilisation d'une forme fluorée de propane comme fluide de fracturation supprime purement et simplement le risque lié à l'inflammabilité du GPL, garantissant ainsi la sécurité du processus industriel de stimulation propane.

** filiale d'eCORP International

* La compagnie canadienne 'GasFrac' utilise du gaz de pétrole liquéfié en gel plutôt que de l'eau pour fracturer la roche. Le gel s'évapore sous terre, éliminant le risque de contamination.
http://www.enerzine.com/12/16598+du-fra ... nnee+.html
Le problème des fracs , ce n'est pas seulement d'ouvrir des fractures dans la roche mère , mais aussi de les laisser ouvertes (un certain temps) et de stimuler la roche mère; il faut donc envoyer à part l'eau un nombre certain d'autres constituants .
Est-ce que la technique au GPL a fait ses preuves sur la durée ?

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par energy_isere » 27 nov. 2013, 12:17

oleotax a écrit : ....Le problème des fracs , ce n'est pas seulement d'ouvrir des fractures dans la roche mère , mais aussi de les laisser ouvertes (un certain temps) et de stimuler la roche mère; il faut donc envoyer à part l'eau un nombre certain d'autres constituants .
Est-ce que la technique au GPL a fait ses preuves sur la durée ?
dans le post auxquel je faisais réference viewtopic.php?p=348247#p348247 il est bien mentionné explicitement Propane + Sable/Céramique.

Sable/Céramique c'est bien ce qui permet de laisser ouvert les petites fractures.

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par oleotax » 27 nov. 2013, 12:44

energy_isere a écrit :
oleotax a écrit : ....Le problème des fracs , ce n'est pas seulement d'ouvrir des fractures dans la roche mère , mais aussi de les laisser ouvertes (un certain temps) et de stimuler la roche mère; il faut donc envoyer à part l'eau un nombre certain d'autres constituants .
Est-ce que la technique au GPL a fait ses preuves sur la durée ?
dans le post auxquel je faisais réference viewtopic.php?p=348247#p348247 il est bien mentionné explicitement Propane + Sable/Céramique.

Sable/Silice c'est bien ce qui permet de laisser ouvert les petites fractures.
Et concernant la durée ?

Il est marqué , "le gel s'évapore"

l'eau non

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par energy_isere » 27 nov. 2013, 19:53

oleotax a écrit :
Et concernant la durée ?

Il est marqué , "le gel s'évapore"

l'eau non
Je ne sais pas. Et je n' ai pas le temps de creuser la question.
Mais si vous étres motivé vous pouvez essayer de creuser cette question. Google est trés vaste. ;-)

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par oleotax » 27 nov. 2013, 20:00

energy_isere a écrit :
oleotax a écrit :
Et concernant la durée ?

Il est marqué , "le gel s'évapore"

l'eau non
Je ne sais pas. Et je n' ai pas le temps de creuser la question.
Mais si vous étres motivé vous pouvez essayer de creuser cette question. Google est trés vaste. ;-)
Je ne vais pas perdre mon temps sur Google , je vais envoyer un mail à mes copains de 'IFP

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par energy_isere » 31 janv. 2014, 17:21

Gaz de schiste : la fracturation au propane, l’une des meilleures inventions 2013 selon le "Time"

Usine Nouvelle le 31 janvier 2014,

Selon le "Time", la fracturation au propane dans le cadre de l’exploration-production du gaz de schiste est l’une des 25 meilleures inventions de 2013

Parmi ses nombreux classements, le "Time" fait chaque année la liste des meilleures inventions, que ce soit par leur aspect ludique ou leur dimension pratique. Dans son classement 2013, paru en novembre dernier, l’hebdomadaire liste 25 technologies remarquables comme le gratte-ciel invisible sud-coréen, le drone X47-B, le Spaceship 2 de Virgin… et la fracturation au propane pour le gaz de schiste. C’est la technologie défendue par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

Le magazine américain met en avant la technologie développée par la société canadienne GasFrac, qui utilise du gaz de pétrole liquéfié (GPL), principalement du propane. Le GPL est injecté sous forme de gel avec du sable dans le sous-sol pour réaliser la fracturation. Il est ensuite récupéré en même temps que le gaz naturel. Cela permet de ne pas utiliser les milliers de mètres cubes d’eau de la fracturation hydraulique et d’éviter des risques de contamination de la nappe phréatique, explique le journal.

Une alternative acceptable

Selon Arnaud Montebourg, qui souhaite soumettre un rapport sur ce sujet à François Hollande après les municipales, la fracturation au propane pourrait être la technologie propre pour explorer le potentiel du gaz de schiste en France. Elle pourrait être "l’alternative acceptable" à laquelle le président de la République avait fait allusion en novembre 2012. Lors de sa deuxième conférence de presse, il déclarait : "Tant qu'il n'y a pas de nouvelle technique, il n'y aura pas d'autorisation de permis d'exploration des gaz de schiste [...]. Je prendrai mes responsabilités le moment venu [...]. Je laisse les entreprises, les chercheurs travailler."
http://www.usinenouvelle.com/article/ga ... me.N236999

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par energy_isere » 05 févr. 2014, 18:45

Gaz de schiste : le documentaire anti-Gasland des pétroliers français

05 Fev 2014 Usine Nouvelle

Dans les jours qui viennent, un groupement professionnel de parapétroliers diffusera en ligne un documentaire sur le gaz de schiste qui doit faire contrepoids au célèbre film anti-gaz de schiste Gasland.

Le groupement des entreprises parapétrolières et paragazières (GEP) a produit un film sur le gaz de schiste et la fracturation hydraulique. Il est censé prendre le contre-pied du documentaire oscarisé "Gasland" qui sert de porte-étendard aux anti-gaz de schiste. "Le film 'Gasland' s’est emparé du sujet, qui aurait dû être une affaire de professionnels", explique Jean Ropers, président du GEP.

Pour visionner le film du GEP dans son intégralité.
http://www.gep-aftp.com/association/act ... hp?id=1551

Pour Pascal Baylocq, président du club de réflexion sur les hydrocarbures de roches mères au GEP et coordonnateur du documentaire, il s’agit de rétablir des vérités. Selon lui, "la diffusion du film 'Gasland', anxiogène, et le contexte électoral de la présidentielle de 2012 ont amené à un vote trop rapide de la loi de juillet 2011 qui interdit la fracturation hydraulique."

Les "impostures de Gasland"

Le documentaire de 15 minutes est sobrement nommé "Gaz de schiste". Il se veut globalement peu polémique. Il commence par rappeler la situation en France de la fracturation hydraulique interdite depuis deux ans et demi. Il explique ensuite, à l’aide de vidéographies, les technologies d’exploration-exploitation des gaz de schiste et quels sont les risques associés. On y retrouve interviewés Pascal Baylocq du GEP, Bruno Courme, responsable des gaz de schiste en Europe chez Total, ou Bernard Tardieu, président de la commission énergie et changement climatique de l'Académie des technologies.

Dans une deuxième partie plus offensive, le documentaire dénonce le rôle de José Bové dans l’opposition au gaz de schiste en France, mais surtout pointe du doigt les "impostures de 'Gasland'", comme le décrit Jean Ropers. Le film du GEP s’arrête sur le célèbre épisode de l’eau du robinet qui s’enflamme à cause des exploitations de gaz de schiste à proximité en Pennsylvanie. Le documentaire rappelle que cette scène de Gasland a été tournée entre l’Ohio et l’Indiana où il n’y pas de forage de gaz de schiste, comme l’avait démontré une enquête du journaliste irlandais Phelim McAleer du Financial Time.

Deux ans trop tard

Le documentaire s’arrête aussi longuement sur la célèbre interpellation du réalisateur de "Gasland", Josh Fox, par ce même journaliste. Ce dernier y pointe le fait que des rapports très antérieurs à l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis font état de fortes quantités de méthane dans les aquifères. Enfin, le film termine en évoquant très rapidement les effets économiques du gaz de schiste sur l’économie américaine, entre autres à travers des extraits d’un discours de Barack Obama.

Ce court documentaire, adressé au grand public, se veut très didactique. Le GEP espère qu’il pourra réellement faire contrepoids au film "Gasland", sorti en 2011… Ce qui semble difficile tant le documentaire américain a marqué les esprits de la population française. Le film du GEP arrive sans doute avec deux ans de retard pour réellement influer sur le débat. Il sera diffusé sur le site Viméo, peut-être à la télévision et utilisé lors de conférences. Le GEP prévoit de sortir un second documentaire de 50 minutes dans les mois qui viennent.

Le groupe professionnel GEP regroupe des industries pétrolières et parapétrolières qui comptent 60 000 salariés et génèrent 35 milliards d’euros de chiffre d’affaires (hors grands groupes comme Total, GDF Suez, Technip…) chaque année.
http://www.usinenouvelle.com/article/ga ... is.N238088

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Re: Le shale gas (Gaz naturel de shistes)

Message par energy_isere » 15 févr. 2014, 13:14

De plus en plus fort : du Gaz de schiste ...... offshore.
Gaz de schiste : vers l’exploitation offshore ?

15 fev 2014

Chris Cornelius, fondateur de la compagnie pétrolière britannique Cuadrilla, s’apprête à lancer des travaux exploratoires pour exploiter du gaz de schiste offshore, dans la mer d’Irlande. Une première mondiale. Le pionnier du gaz de schiste affirme que de larges réserves seraient exploitables.

Une question à un milliard de dollars

Nebula Resources, la nouvelle compagnie de Chris Cornelius, s’est vue accorder trois licences d’exploitation par le département britannique à l’Energie et au Changement climatique afin d’explorer les fonds marins de la mer d’Irlande. « Il est vrai que le gaz de schiste offshore est un nouveau concept », a concédé Chris Cornelius à la BBC. « Mais il n’existe aucune raison, compte tenu de l’expérience britannique en matière d’exploitation pétrolière offshore, pour laquelle nous ne pourrions pas développer l’exploitation du gaz de schiste offshore ».

La zone couverte par les licences accordées à Nebula va de Blackpool à la baie de Morecombe, soit au large d’une région où Cuadrilla a prévu de mettre en place deux nouveaux sites de forage d’exploitation onshore. S’appuyant sur les données géologiques existantes, Chris Cornelius estime que de vastes quantités de gaz de schiste pourraient être présentes, allant jusqu’à parler de 250 trillions de mètres cubes. Et les estimations du très respecté British Geological Survey viennent conforter la confiance de Chris Cornelius. Selon l’organisme, les réserves offshore de gaz de schiste pourraient être jusqu’à 10 fois supérieures à celles disponibles sur le territoire.

« Nous sommes convaincus que les ressources seront présentes et que les quantités seront exceptionnelles », conclut Chris Cornelius. « Mais seront-elles exploitables ? C’est une question à un milliard de dollars à laquelle nous ne pourrons répondre avant de nombreuses années ».
http://www.legazdeschiste.fr/focus-tech ... ,1112.html

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