Hydrates de gaz ... au fou !

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Re: Hydrates de gaz ... au fou !

Message par mobar » 04 avr. 2020, 08:18

C'est à l'inverse que ça se passe!
Les acheteurs, ils sont là, la question c'est comment réduire les coûts d'extraction pour être en dessous des prix du marché ?
Pas possible aujourd'hui?
Attendons et continuons à chercher comment faire mieux pour moins cher
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Hydrates de gaz ... au fou !

Message par nemo » 05 avr. 2020, 10:49

Ben c'est de la logique on peut pas se passer d'hydrocarbure donc on va arrêter d'en acheter quand on trouvera ça trop cher pour retourner à la traction animale bien sur :roll: .
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Re: Hydrates de gaz ... au fou !

Message par mobar » 05 avr. 2020, 11:02

Pour le moment le prix du marché il est au ras des pâquerettes
Du gaz nat, du trolpé et du bonchar, tu en as pour 50 ans
Les hydrates de gaz ce sont nos enfants qui les exploiteront! :shock:
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Hydrates de gaz ... au fou !

Message par energy_isere » 14 juil. 2020, 09:47

QUI CHERCHE ENCORE LES HYDRATES DE MÉTHANE OCÉANIQUES ?

7 FÉVRIER 2020 DANIEL ALLARD

Si on vous dit que 1 centimètre cube de cette glace libère jusqu’à 164 centimètres cubes de méthane ! Oui : 164 fois la mise… Sous des conditions de température et de pression particulières, la glace (H2O) peut piéger des molécules de gaz, formant une sorte de cage emprisonnant les molécules de gaz. On appelle les composés résultants des hydrates de gaz ou encore des clathrates (du latin clatatrus, encapsulé). Le cas qui nous intéresse ici est celui des hydrates de méthane, une glace qui contient une quantité énorme de gaz.

Énormément beaucoup de gaz !

Le long de la seule côte sud-est des États-Unis, une zone de 26 000 kilomètres carrés contient 35 Gt (milliards de tonnes) de carbone. C’est plus de 100 fois la consommation de gaz naturel des USA en 1996 !

Mondialement, on estime même que les hydrates de méthane des fonds océaniques contiennent deux fois plus en équivalent carbone que la totalité des gisements de gaz naturel, de pétrole et de charbon connus. Wow !

LE JAPON ACTIVEMENT DANS LA COURSE
Parce que le gouvernement japonais a fait stopper la plupart des centrales nucléaires du pays suite à la catastrophe de Fukushima et que des prospections sismiques et des forages exploratoires ont souligné la présence d’environ 1 000 milliards de mètres cubes de méthane au large de sa côte est, le Japon est actuellement en tête des puissances qui tentent d’exploiter cette « glace qui brûle ».

La Japan Oil, Gas and Metals National Corporation (JOGMEC) qui réussissait en 2013 à extraire du méthane de manière satisfaisante durant un essai au large des péninsules d’Atsumi et de Shima grâce à son navire de recherche Chikyu, planifiait une seconde ronde de tests in situ pour 2015. Pour l’instant, il ne nous a pas été possible d’en apprendre davantage pour confirmer si la phase 2015 a été effectivement réalisée. L’internet est muet.

Seule l’expérience de 2013, réalisée à 330 mètres en sous-sol sous 1 000 mètres de profondeur marine est documentée publiquement. Elle a consisté à provoquer une chute de pression pour récupérer le gaz, enfermé avec de l’eau sous forme cristallisée dans les sédiments superficiels des eaux océaniques profondes, sous des conditions de forte pression et basse température. Du gaz avait effectivement été obtenu en surface pendant 6 jours (120 000 m3). Assez pour alors planifier une plateforme d’extraction à développer entre 2016 et 2018 avec une exploitation commerciale en mire.
.......

Il est vrai que depuis, l’extraction des clathrates est présentée comme une « bombe écologique en puissance ».

Les autorités canadiennes ont d’ailleurs mis un terme à des investissements dans le même sens, après notamment une coopération avec le Japon (voir encadré). Parce que l’extraction des clathrates est dite dangereuse et coûteuse.

Pour la première fois, une solution technologique intéressante avait été démontrée sur le site de Mallik, dans l’extrême-nord du Canada. Un site de recherche rapidement devenu international pour l’étude des hydrates de gaz naturel de l’Arctique dans le delta du Mackenzie. En 2002, un consortium élargi de sept partenaires internationaux et de plus de 300 scientifiques et ingénieurs avait permis le forage d’un puits d’une profondeur de 1 200 m pour l’exploitation et de deux puits adjacents pour l’observation scientifique.

C’est d’ailleurs grâce aux travaux à Mallik que le Japon a pu confirmer la technique de la chute de pression – la dépressurisation – comme procédé pour récupérer le gaz.

Mais le Canada ne semple plus y croire.

Les critiques craignent, par exemple, que ce type d’exploitation cause d’immenses glissements de terrain sous-marins sur le talus continental, entraînant des tsunamis très importants menaçant les populations riveraines.

LA FRANCE CHERCHE À COMPRENDRE
Ce qui est certain, c’est qu’en septembre 2015, quarante géologues et chimistes sont sortis en mer Noire, au large de la ville roumaine de Constanta, pour y étudier la dynamique des hydrates de méthane, à bord du navire océanographique français « Pourquoi pas ? » dans le cadre de la mission scientifique GHASS.

Cette campagne était menée par l’Ifremer en collaboration avec des chercheurs allemands (GEOMAR), roumains (GeoEcoMar), norvégiens (NGI) et espagnoles (université de Barcelone).

Enjeux de la campagne GHASS
Améliorer les connaissances sur les hydrates de méthane et leurs stabilités dans un contexte de changement global;
Identifier les aléas liés à la déformation sédimentaire des fonds marins («glissements sous-marins»).
Les connaissances à propos de cette ressource énergétique exceptionnelle sont relativement récentes, car ce n’est qu’en 1996, dans l’océan Pacifique, que le navire de recherche Sonne remontait d’une profondeur de 785 mètres, environ 500 kg d’hydrate de méthane.

Gaz à effet de serre par excellence, toute manipulation de méthane commande une extrême attention.
https://commercemonde.com/2017/02/hydrates-de-methane/

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Re: Hydrates de gaz ... au fou !

Message par energy_isere » 01 sept. 2022, 09:26

Des hydrates de méthane ‘déstabilisés’ lors du précédent interglaciaire

par Damien Altendorf, rédacteur scientifiqueDamien Altendorf, rédacteur scientifique 31 août 2022,

Une étude dirigée par l’Université de Californie à Santa Barbara (États-Unis) a identifié un mécanisme d’amplification climatique impliquant les hydrates de méthane lors du précédent interglaciaire. Ces résultats publiés dans la revue PNAS ce 22 août invitent à reconsidérer les impacts potentiels du réchauffement contemporain sur ces formations.
...............
https://sciencepost.fr/hydrates-de-meth ... glaciaire/

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