Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 28 nov. 2017, 18:56

Le gazier russe Novatek vise un nouveau hub de GNL au Kamtchatka

Publié le 28/11/2017 lemarin.fr

Dans la foulée de sa nouvelle usine de liquéfaction de gaz naturel de Yamal LNG, le gazier russe Novatek envisage la réalisation d’un nouveau centre de transbordement de GNL dans la péninsule du Kamtchatka, en Extrême-Orient russe.

Image
Novatek avance ses solutions logistiques de GNL alors que le méthanier brise-glace « Christophe de Margerie » devrait effectuer début décembre son premier voyage commercial au départ de Yamal LNG. (Photo : DR)
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... kamtchatka

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 31 mars 2018, 13:59

L'Estonie et la Finlande signent un accord de construction du gazoduc sous la Baltique

AFP parue le 29 mars 2018

La compagnie d'électricité et de gaz estonienne Elering et la société d'Etat finlandaise Connector OY ont signé jeudi avec le Suisse Allseas Group S.A. l'accord de construction d'un gazoduc sous la Baltique reliant la Finlande à ce pays balte, a annonncé la compagnie estonienne.


Le gazoduc, Balticconnector, qui sera mis en service en 2020, doit relier la Finlande au reste du marché énergétique européen afin de réduire la dépendance de ce pays vis-à-vis de la Russie, actuellement son unique fournisseur en gaz. Le coût du projet est estimé à 300 millions d'euros, dont 206 sont assurés par l'Union européenne.

Les pays baltes ont partiellement réduit leur dépendance en janvier 2015, lorsque la Lituanie a brisé le monopole du Gazprom en inaugurant le premier terminal flottant GNL dans le port de Klaïpeda. Les travaux de construction doivent commencer cet été et le gazoduc doit être posé sur le fond marin en été 2019. Le tronçon sous marin, à travers le Golfe de Finlande, sera long de 77 kilomètres.

Le projet prévoit également la construction des parties terrestres et des stations de comptage dans les deux pays. L'Allemagne a levé mardi les derniers obstacles à la construction et à l'exploitation dans ses eaux du gazoduc Nord Stream 2, un projet russe soutenu par Berlin mais critiqué au sein de l'Union européenne.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-180329

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 26 mai 2018, 14:59

Accord polono-lituanien pour construire un gazoduc

AFP parue le 24 mai 2018

L'opérateur du système polonais de transport de gaz, Gaz-Système, et son homologue polonais, Amber Grid, ont signé lundi un accord portant sur la construction d'un gazoduc reliant les deux pays, a annoncé la partie polonaise.

L'accord, signé à Copenhague, porte sur les aspects légaux, économiques et techniques du projet. Son but est l'intégration des marchés gaziers des pays baltes avec celui de l'Union européenne, la diversification des sources de livraisons et l'amélioration de leur sécurité, a indiqué Gaz-System dans un communiqué.

L'investissement porte sur 357 km de gazoduc côté polonais et 165 km côté lituanien. Les deux parties doivent être mises en service d'ici au 31 décembre 2021.

L'Union européenne, qui avait déjà accordé un financement de 10 millions d'euros à l'élaboration du projet - classé PCI (Projet d'Intérêt Commun) - doit apporter à la construction de la canalisation un financement de 266 millions d'euros, 58 millions pour Amber-Grid et 208 millions pour Gaz-System. Ces fonds viennent de l'instrument CEF (Mécanisme pour l'interconnection pour l'Europe).

Le transport et la distribution de gaz en Europe centrale et orientale font l'objet d'importantes tensions entre la Russie et ses voisins, l'Ukraine et la Pologne en tête, soutenues par Washington. La source de ces tensions est le projet de gazoduc sous-marin Nord Stream 2 qui doit relier la Russie à l'Allemagne via la mer Baltique et qui, une fois opérationnel fin 2019, permettra au russe Gazprom de réduire notamment le transit de gaz via l'Ukraine.
https://www.connaissancedesenergies.org ... duc-180524

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 13 juin 2018, 21:24

Erdogan inaugure un nouveau gazoduc permettant d'alimenter l'Europe

Istanbul 13 juin 2013

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a inauguré mardi un gazoduc qui permettra à terme d'acheminer du gaz naturel de l'Azerbaïdjan vers l'Europe, en passant par l'Anatolie, et de réduire la dépendance du continent envers les hydrocarbures russes.

Le Gazoduc transanatolien (Tanap), dont la construction est estimée à 8,5 milliards de dollars, fait partie des grands projets d'infrastructures mis en avant par M. Erdogan dans le cadre de sa campagne pour les élections présidentielle et législatives anticipées du 24 juin.

Le chef de l'Etat turc a inauguré le Tanap lors d'une cérémonie à Eskisehir (centre) avec ses homologues azerbaïdjanais Ilham Aliev, serbe Aleksandar Vucic, ukrainien Petro Porochenko, ainsi que le dirigeant de la république turque autoproclamée de Chypre-Nord (RTCN), Mustafa Akinci.

"Le Tanap est le dernier fruit de notre vision commune", a déclaré M. Erdogan. "Il est aussi annonciateur des futurs projets que nous entreprendrons".

Les dirigeants ont ensuite assisté à la mise en place de la section finale du gazoduc avant de manipuler une roue permettant au gaz de circuler.

Long de 1.850 km, le Tanap est connecté au gazoduc du Caucase-sud (SCP) qui pompe du gaz dans le vaste gisement Shah Deniz, en mer Caspienne, puis achemine l'or bleu en Turquie via l'Azerbaïdjan et la Géorgie.

L'autre extrémité du Tanap sera connecté au gazoduc transadriatique (TAP) qui doit acheminer le gaz naturel en Italie via la Grèce et l'Albanie.

Ensemble, le SCP, le Tanap et le TAP forment le "Southern Gas Corridor", un méga-projet au coût estimé à environ 40 milliards de dollars qui s'inscrit dans la volonté de l'Europe de réduire sa dépendance au gaz russe dans un contexte de fortes tensions depuis plusieurs années.

Le gazoduc Tanap permettra, à terme, d'acheminer 10 milliards de mètres cubes de gaz par an vers l'Europe et six milliards vers la Turquie. Les premières livraisons en Europe sont attendues en 2020.
https://www.romandie.com/news/Erdogan-i ... 926891.rom

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 18 oct. 2018, 00:13

Novatek et le belge Fluxys vont construire un terminal méthanier en Allemagne

AFP le 17 oct. 2018

Le numéro deux du gaz russe, le groupe privé Novatek, a annoncé mercredi une co-entreprise avec le groupe belge Fluxys pour construire un terminal de transbordement de gaz naturel liquéfié (GNL) à Rostock, en Allemagne.

La co-entreprise entre Novatek et le Fluxys, groupe spécialisé en infrastructures de transport de GNL, "concevra, construira, financera, détiendra et exploitera un terminal de transbordement de GNL de taille moyenne d'une capacité d'environ 300 000 tonnes par an dans le port de Rostock", précise un communiqué.

Ce terminal recevra du GNL par des méthaniers en provenance d'une entité de liquéfaction de gaz que Novatek est en train de construire dans le port de Vyssotsk, dans la région de Saint-Pétersbourg.

Depuis le terminal, "les livraisons au marché des consommateurs se fera par camions", précise ce communiqué, sans préciser le coût et le calendrier de ce nouveau projet.

"Une de nos initiatives stratégiques en matière de GNL consiste à développer des projets de faible à moyen tonnage pour cibler des marchés de niche et des segments du marché", a déclaré Leonid Mikhelson, patron de Novatek.

"Cette approche nous permet de créer des canaux de commercialisation efficaces sur différents marchés", a-t-il indiqué, ajoutant que le terminal de Rostock permettra de commercialiser le GNL en tant que "carburant marin et carburant pour moteurs à la place du diesel et du mazout".

Novatek fait figure de champion du GNL en Russie, multipliant les méga-projets dans l'Arctique tels que l'usine Yamal, lancée avec le français Total en décembre 2018.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gne-181017

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 28 nov. 2018, 20:35

Reportage : Zeebrugge, porte d’entrée du GNL européen

Publié le 28/11/2018 lemarin.fr

Le terminal méthanier de Zeebrugge, opéré par Fluxys a accueilli plus de 1 600 méthaniers pour 85 millions de tonnes de GNL déchargées depuis sa mise en service en 1987.

Début novembre, Virginie Wojtkowski est allée voir cette infrastructure hors norme à l’atmosphère hautement explosive. C’est le sujet du reportage du marin à découvrir dans son édition du 29 novembre. Aperçu en images (photos signées Fluxys).

Image
Image Fluxys
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... l-europeen

aller dans le lien pour le reportage photo.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 22 janv. 2019, 22:15

Gaz: "non" des régulateurs français et espagnol à un projet d'interconnexion

AFP le 22 janv. 2019

Les régulateurs de l'énergie français et espagnol ont donné mardi un avis défavorable à un projet de nouvelle interconnexion gazière à travers les Pyrénées, baptisée Step.

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) et son homologue espagnole CNMC "sont convenues que le projet Step, dans sa configuration et ses capacités actuelles, ne répondait pas aux besoins du marché et ne présentait pas une maturité suffisante pour pouvoir faire l'objet d'une décision favorable", indique la CRE.

Cette dernière, conjointement avec la CNMC, "rejette la demande d'investissement".

Le projet de gazoduc est porté par les entreprises Teréga (ex-TIGF) côté français et Enagás côté espagnol. Elles veulent interconnecter les réseaux gaziers des deux pays pour "sécuriser durablement les approvisionnements en gaz".

Les coûts du projet "South Transit East Pyrenees" s'élèveraient à 442 millions d'euros, dont 290 millions sur le réseau de Teréga.

La CRE relève notamment que "la capacité actuelle d'interconnexion entre la France et l'Espagne n'est pas saturée" et que "le coût du projet est élevé par rapport aux moyennes européennes".

"Nous sommes surpris de ces décisions qui rejettent tous les arguments notamment de sécurité, de fluidité des marchés et de compétitivité", a déclaré à l'AFP une porte-parole de Teréga.

"Step est toujours un projet d'intérêt commun", a-t-elle souligné, en référence aux projets d'infrastructure reconnus comme essentiels par l'Union européenne.

La décision a en revanche été saluée par des ONG de défense de l'environnement, qui étaient hostiles au projet.

"Ce projet aurait eu des impacts environnementaux désastreux", selon Claude Bascompte du collectif contre le gazoduc transfrontalier, dans un communiqué relayé par Les amis de Terre et 350. "Il comportait aussi des risques économiques et climatiques. L'abandon de ce projet est une bonne nouvelle pour la transition énergétique localement", estime-t-il.
https://www.connaissancedesenergies.org ... n-190122-0

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 20 févr. 2019, 08:03

Where Will Putin Build His Next Gas Pipeline?

By Vanand Meliksetian - Feb 19, 2019

Russian gas giant Gazprom has invested billions in extending and diversifying its pipeline infrastructure to Europe through Turk Stream and Nord Stream 2. Both projects are part of Moscow’s vision to circumvent Ukraine and deprive the country of its strategic value as a transit country for its gas. Nord Stream 2 has been the focus of attention of critics while Turk Stream has gone relatively unnoticed. Both pipelines are scheduled for completion this year. In Turk Stream's case, the entry point of the pipeline into Europe has not yet been announced.

The project consists out of two pipes, each with a total capacity of 31.5 bcm. One string is marked for the domestic Turkish market, while the second string is intended for the European market. Gazprom has several options regarding the entry point into Europe: west into Greece and Italy or north into Bulgaria and towards Baumgarten Austria. Gazprom, intentionally, has created a veil of uncertainty to maximize its financial gains and achieve Moscow’s political goals. Recent developments and Russia’s long-term strategic goals imply an announcement in favour of South Stream Lite (the northern option).

Strategic implications

From an economic point of view, Turk Stream is not the most logical option to get Russian gas into Europe due to existing infrastructure in Ukraine. Some countries, however, will benefit from the project. Direct access to Russian gas by Turkey, for example, will reduce costs due to the absence of transit fees which instead will be paid by other countries, down the road.

Gazprom, as a state-controlled company, needs to take into account the Kremlin’s strategic goals. The 2014 revolution in Ukraine created an unprecedented crisis between Russia and its one-time ally. Therefore, Turk Stream’s primary goal is to deprive Ukraine of its strategic value and much-needed revenue from transit fees. It is projected that the country could lose up to 3 percent of its GDP when transit through Ukraine decreases from 90 bcm/year to approximately 10-15 bcm/year due to Nord Stream 2 and Turk Stream.

The church and state

Politics will be the primary factor in Gazprom’s final decision regarding Turk Stream, and the political crisis between Ukraine and Russia has blown over from the physical realm, into the spiritual one. Historically, the Orthodox Church in Ukraine has been under the authority of the Russian Orthodox Church in Moscow. The Church in Ukraine, however, has declared its independence due to the political crisis between the countries which has been formalized by Ecumenical Patriarch Bartholomew, the head of the global Orthodox Church.

The Russian Orthodox Church, in turn, cut off ties with the Fener Greek Patriarchate of which Bartholomew is the highest cleric. While Greece and Russia still maintain close political relations and Athens has offered to extend Turk Stream into its territory, the religious conflict could have serious political ramifications. Volkan Özdemir, head of the Ankara-based Institute for Energy Markets and Policies (EPPEN), said in an interview that "Russians in response to this are focusing on the Bulgarian option, and not on Greece. Therefore, in this sense, I think that the Russians will make a political preference."

Bulgaria’s green light

Due to South Stream's cancellation, Bulgaria missed out on a significant economic opportunity. Turk Stream, however, offers a window of opportunity to obtain a strategic and financial advantage vis-à-vis its current position. Bulgaria is not biding its time and waiting for Gazprom to make an announcement. Instead, Sofia has doubled down on its effort to construct the extension of Turk Stream and receive Russian gas for its domestic market and beyond.

Bulgartransgaz announced the successful completion of the economic test for expanding Bulgaria’s gas transit network from Turkey to Serbia. This means that the capacity of the future pipeline has been booked for 20 years. Following the positive results, the national transmission company has taken the final investment decision for the €1.4 billion project.

Image
Gazprom’s apparent decision

Despite Gazprom’s attempt to maintain a veil of uncertainty, all factors seem to point towards the north and Bulgaria. The Turk Stream project is meant to circumvent Ukraine. Furthermore, Gazprom has long-term delivery contracts with customers in southeast Europe. To preserve the security of supply and deprive Ukraine of its strategic value, Turk Stream needs to be extended into Bulgaria and towards Austria. Therefore, it seems highly likely that Gazprom will soon announce its decision for the preferred northern extension.

By Vanand Meliksetian for Oilprice.com
https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... eline.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 27 févr. 2019, 08:24

Le marché du LNG va encore croître de 11 % en 2019.
Plus de la moitié du tonnage supplémentaire pour la seule Chine.
Global LNG trade to rise 11 percent this year: Shell

LONDON (Reuters) 25 Feb 2019

Global liquefied natural gas (LNG) trade will rise 11 percent to 354 million tonnes this year as new facilities increase supplies to Europe and Asia, Royal Dutch Shell said in an annual LNG report on Monday.

Shell, the largest buyer and seller of LNG in the world, said trade rose by 27 million tonnes last year, with Chinese demand growth accounting for 16 million tonnes of those volumes.

Shell’s forecasts, which see LNG demand climbing to 384 million tonnes next year, reflect a burgeoning industry with new production facilities opening in Australia, the United States and Russia and more countries becoming importers by constructing receiving terminals.

Asia dominates the market with Japan remaining the top buyer. China became the second largest in 2017 as demand soared due to a government-mandated push for power stations to switch from coal to cleaner-burning gas to help reduce pollution.

Due to the uneven progress of developing liquefaction-export facilities on the one hand and regasification-import terminals on the other, many analysts see the global market becoming oversupplied if not this year then next year.

But most also see a supply crunch around the mid-2020s because, at the moment, there are not enough liquefaction facilities being planned, financed and built.

Such projects are underpinned by long-term supply contracts struck years in advance by their operators. Between 2014 and 2017 buyers were signing shorter-duration contracts for smaller volumes, making financing difficult to complete.

However, Shell said the duration of contracts signed last year had on average more than doubled to 13 years.

“A rebound in new long-term LNG contracting in 2018 could revive investment in liquefaction projects,” Shell said. “Based on current demand projections, Shell still expects supplies to tighten in mid-2020s.”

Spot trade amounted to 1,400 cargoes in 2018 which was close to 30 percent of the global market compared to 25 percent in 2017, Shell said. Spot trade, the buying and selling of cargoes for immediate delivery, signals a more flexible, mature market.
https://www.reuters.com/article/us-lng- ... SKCN1QE0NJ

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 22 mai 2019, 22:36

La Bulgarie et la Grèce lancent officiellement la construction d'un gazoduc de 182 km

AFP parue le 22 mai 2019

La Bulgarie et la Grèce ont officiellement lancé mercredi la construction, plusieurs fois reportée, d'un gazoduc de 182 km destiné à permettre une diversification des sources d'approvisionnement de la Bulgarie, actuellement dépendante de la Russie.

À quatre jours des élections européennes, les Premiers ministres bulgare Boïko Borissov et grec Alexis Tsipras ont profité de cette occasion pour effectuer un bain de foule à Kirkovo, une localité bulgare jouxtant la frontière grecque. "Avec ce projet d'interconnexion nous assurons une diversification réelle des livraisons de gaz" vers la Bulgarie, a souligné M. Borissov. Le projet "renforce la stabilité économique et géopolitique de l'Europe", a pour sa part estimé M. Tsipras.

Initialement prévue pour 2018, la mise en exploitation de ce projet d'interconnexion (IGB) entre Komotini (Grèce) et Dimitrovgrad (Bulgarie) est désormais fixée à fin 2020. Ce gazoduc doit permettre à la Bulgarie de se raccorder via la Grèce au futur gazoduc Tanap/Tap destiné à acheminer vers l'ouest de l'Europe du gaz de la Caspienne. L'IGB sera aussi relié au terminal gazier grec d'Alexandropoulos pour des livraisons depuis l'Algérie ou le Qatar notamment.

Le coût de ce projet de gazoduc, d'une capacité de 3 milliards de m3, est chiffré à 220 millions d'euros, dont 45 millions d'euros de financements européens.

La Bulgarie dépend presque entièrement des livraisons de gaz russe via l'Ukraine, et cherche à toutes forces à diversifier ses sources d'approvisionnement, d'autant que l'accord russo-ukrainien de transit expire fin 2020. Le pays a renforcé ses capacités d'échange avec la Turquie. Les projets de raccordements destinés à lui permettre d'importer du gaz via la Roumanie et la Serbie ont toutefois pris du retard.

Sofia a lancé unilatéralement en avril la construction, pour 1,1 milliard d'euros, d'un gazoduc de 474 km destiné à constituer une prolongation du projet russe TurkStream vers l'ouest de l'Europe, une desserte qu'Athènes souhaite également assurer. Concernant ce projet d'une capacité de 16 milliards de mètres cubes selon la Bulgarie, Moscou a toutefois souligné attendre avant de s'engager "des garanties" de l'Union Européenne après l'échec du projet South Stream fin 2014.
https://www.connaissancedesenergies.org ... rec-190522

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 05 juil. 2019, 20:48

Le président Sissi valide la construction d'un gazoduc entre l'Égypte et Chypre

Par RFI Publié le 04-07-2019

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a « approuvé » un accord pour la construction d'un gazoduc entre son pays et Chypre, dans une région où le gaz naturel est devenu un enjeu stratégique et une source de tensions.

« Le président de la République (...) a approuvé l'accord gouvernemental entre l'Égypte et Chypre sur (la construction) d'un pipeline marin direct pour le gaz naturel », indique le Journal officiel.

Le 19 septembre 2018, les gouvernements égyptien et chypriote ont signé à Nicosie un accord pour la construction du premier pipeline sous-marin transportant du gaz naturel chypriote vers l'Égypte avant sa réexportation vers l'Europe. Cet accord est destiné à « encourager » ces exportations, à assurer la « sécurité » du transport du gaz naturel et « éviter la double imposition » dans ce commerce, a indiqué le Journal officiel.

Les récentes découvertes de gisements en Méditerranée orientale ont entraîné une kyrielle d'accords entre l'Égypte, Chypre, la Grèce et Israël. Résultat : depuis l'an dernier, l'Égypte n'importe plus de gaz naturel liquéfié. Devenu auto-suffisant, le pays entend devenir une nouvelle puissance exportatrice. Et c'est dans cette perspective que Le Caire a décidé de faire venir du gaz, afin de le liquéfier dans ses usines du nord du pays, puis de le réexpédier vers l'Europe.

C'est dans le cadre de cette stratégie qu'en septembre 2018, un accord avait été signé avec Chypre pour la construction d'un gazoduc sous-marin de plusieurs centaines de kilomètres. Ce pipeline devrait transporter du gaz chypriote vers l'Égypte, puis faire le chemin inverse après sa transformation.

Cet accord n'est pas sans susciter des tensions avec la Turquie. Ankara, qui occupe la partie nord de Chypre depuis 45 ans, entretient des relations tendues avec l'Égypte du président al-Sissi. Ankara s'oppose à toute exploration et exploitation des ressources gazières chypriote qui exclurait le tiers nord de l'île. L'Union européenne et les États-Unis ont appelé la Turquie à cesser des projets de forages d'exploration réalisés au large de Chypre et considérés comme illégaux.

L'Égypte a signé en mai un accord avec une entreprise basée à Chypre pour l'installation d'un câble sous-marin de 310 kilomètres entre les deux pays afin d'exporter de l'électricité en Europe.
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190704 ... pte-chypre

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89514
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 04 déc. 2021, 10:31

ENI cède 49,9 % de ses parts dans les gazoducs entre l’Algérie et l’Italie pour 436 millions $

Agence Ecofin 30 nov 2021

Eni réduit sa participation dans certains actifs pour à terme, optimiser son portefeuille et accélérer sa croissance dans les secteurs liés à la transition énergétique.

Le 27 novembre dernier, la société pétrogazière italienne ENI a annoncé avoir cédé à Snam 49,9 % des parts qu’elle détient dans les filiales qui exploitent Transmed, un ensemble de gazoducs internationaux reliant l’Algérie à l’Italie en passant par la Tunisie. Snam est la principale entreprise italienne de transport de gaz naturel et l’unique opérateur de gaz naturel liquéfié dans le pays.

Selon les termes de l’accord détaillé dans un communiqué conjoint des deux sociétés, l’ensemble de la participation d’Eni sera transférée à NewCo, une société italienne nouvellement constituée et dans laquelle Eni continuera à détenir une participation de 50,1 %. Les 49,9 % restants seront cédés à Snam pour 436 millions $.

La transaction sera achevée au dernier trimestre de l’année prochaine et elle permettra de valoriser les initiatives de développement potentiel dans la chaîne de valeur de l’hydrogène en Afrique du Nord tout en favorisant une synergie d’action en matière de transport de gaz, axée sur l’expertise des deux entreprises, explique le communiqué.

Selon Claudio Descalzi, PDG d’Eni, « cette transaction permettra à Eni de libérer de nouvelles ressources à utiliser sur le chemin vers la transition énergétique, tout en conservant la gestion d’une infrastructure stratégique avec Snam, pour assurer la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel ».

Pour Marco Alverà, PDG de Snam, cette opération est « une occasion de renforcer le rôle majeur de SNAM dans le transport d’énergie depuis la région méditerranéenne, zone stratégique pour l’approvisionnement en gaz de l’Italie et le développement de l’hydrogène vert en Afrique du Nord ».

Il faut préciser que la finalisation de la transaction est soumise à certaines conditions suspensives à savoir les autorisations obligatoires des autorités tunisiennes en vertu de la loi antitrust ainsi que l’approbation des actionnaires et des Conseils d’administration de certaines sociétés cibles.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... 6-millions


SNAM est une société Italienne de transport de Gaz.
chiffre d'affaire 2017 de 2.5 milliards d 'euros
En France elle contrôle la filliale Teréga.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Snam

Répondre