Et le tight gas ?

[phyvette]

Le tight gas c'est un peu comme le shale gas, c'est plus difficile a produire que le gaz conventionnel. C'est du gaz piégé dans un réservoir étanche, c'est du gaz naturel qui est d'accès difficile en raison de la nature de la roche et de sable entourant le dépôt.

Normalement le gaz naturel est assez facile d'accès. Lors qu'un gisement est identifié, un puits peut être foré, et la pression du gaz naturel dans le puits rend la récupération facile.

Dans le cas du tight gas , les roches piège, du grès, du schiste, de la pierre ou autre n'est pas si perméable. Le manque de perméabilité verrouille le gaz en réservoir étanche difficile a percer et il faut avoir recours à la fracture hydraulique.

Le tight gas est une ressource dorénavant intégrée au réserves US de gaz.

[Philippe]

Philippe,

Tu as raison, le tight gas représente un potentiel tout à fait considérable, et pas seulement au Texas (Cotton Valley) ou dans l’Utah (Moxa Arch). Le pétrolier que je suis sera ravi d’en discuter face à face, ou mieux encore en présence d’Yvette, qui est chaleureusement invitée à t’accompagner dans un restaurant de la Place Félix-Eboué à Paris 12ème. N’en veuille pas à Aérobar qui a vendu la mèche. Il savait ce qu’il faisait en me donnant ton numéro de téléphone.

Je t’appellerai prochainement pour t’inviter, avec Yvette, de préférence au Trou Gascon, qui a une carte des Armagnac de 10 pages (si l’un de vous préfère la Marie-Brizard, ce breuvage a droit, quand même, à une ligne sur la carte des spiritueux, ce qui est déjà bien payé ; en revanche, si l’un de vous préfère l’Amaretto, alors il faudra trouver une pizzeria dans le coin). Nous trinquerons au blog de celui qui le vaut bien, qui m’a fait l’honneur de venir déjeuner avec moi à Vincennes en fin d’année 2010, avant son speech à l’Assemblée Nationale… Il me ferait plaisir que nous nous arsouillassions ensemble, à sa santé, dans le cadre de ce French Paradox que le monde entier nous envie.

Tu ne m’en voudras pas, j’espère, de venir sans Rolex, avec un ticket de métro à 1,20 euro, mais je réalise, tardivement, que j’ai raté ma vie…

[phyvette]

Bonjour Philippe.

C'est avec un grand plaisir de nous nous rencontrerons, ce n'est pas tous les jours que l'on peut rencontrer un professionnel du pétrole. Yvette sera très heureuse de pouvoir parler agrocarburants de 20 ans d'âge avec un amateur averti, et pui(t)s le Trou Gascon quel heureux présage pour discuter de la cimentation des vieux puits.

Sinon on n'est peut être pas à bout de surprise avec les fossiles, j'ai vu passer un acronyme les "CBM", il est probable que ce soit du gaz de charbon et donc pas très nouveau, mais je n'en suis pas sûr, ni si on doit le considérer comme une nouvelle ressource P1, ou si il était déjà intégré dans les réserves prouvées.

[Philippe]

L'acronyme n'est-il pas plutôt CBM ? Coal Bed Methane, ou gaz de charbon. Exploité depuis déjà une bonne vingtaine d'années aux USA. Une petite exploitation existe dans le Nord-Pas-de-Calais, avec la société GAZONOR, propriété de l'Australien EUROPEAN GAS LIMITED. Ce sont les concessions dites de "Désirée" et "Poissonnière". Les essais de produire du gaz de charbon en Lorraine ont échoué jusqu'à présent (neuf forages réalisés entre 1988 et 1995).

[energy_isere]

L'acronyme n'est-il pas plutôt CBM ? Coal Bed Methane, ou gaz de charbon. Exploité depuis déjà une bonne vingtaine d'années aux USA. Une petite exploitation existe dans le Nord-Pas-de-Calais, avec la société GAZONOR, propriété de l'Australien EUROPEAN GAS LIMITED. Ce sont les concessions dites de "Désirée" et "Poissonnière". Les essais de produire du gaz de charbon en Lorraine ont échoué jusqu'à présent (neuf forages réalisés entre 1988 et 1995).

Voir aussi les gros projets de Gaz de Houille en Australie, à plusieurs milliards de $, dans ce post : viewtopic.php?p=280865#p280865

[phyvette]

Oui c'est CBM. j'ai corrigé.