Gaz en Iran

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Message par franck1968 » 20 févr. 2008, 09:38

Gazprom a obtenu mardi 19/02/2008 une entrée dans le projet gazier de South Pars. L'accord a été conclu, lors d'une rencontre en Iran avec le ministre iranien du Pétrole Gholam Hossein Nozari.
Le gisement de gaz de Pars-Sud est situé dans la partie centrale du golfe Persique à 100 km des côtes iraniennes et ses réserves sont estimées à 12 600 milliards de mètres cubes de gaz.

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Message par energy_isere » 15 mai 2008, 20:14

La bataille pour le gaz iranien ne fait que commencer

LE MONDE | 15.05.08

Le 11 février 2008, à l'ambassade d'Iran à Paris, Christophe de Margerie était des nombreux convives qui se pressaient à la réception marquant le 29e anniversaire de la révolution islamique. Le directeur général de Total est loin d'être un inconditionnel de la république des mollahs, mais la compagnie pétrolière française a toujours cherché à entretenir de bonnes relations avec Téhéran. Malgré la difficulté d'investir dans un pays sanctionné par les Nations unies pour son programme nucléaire, rien ne serait pire que d'injurier l'avenir : l'Iran, qui possède les deuxièmes réserves mondiales de gaz, sera tôt ou tard une nouvelle source d'approvisionnement de l'Europe.

Pour l'heure, la situation des majors américaines, européennes et asiatiques est intenable. Elles lorgnent toutes sur les champs pétrolifères et le gisement géant de South Pars dans le golfe Persique, le plus grand réservoir gazier de la planète. Mais tout se conjugue pour retarder leur mise en production : les tensions géopolitiques, l'emballement des coûts des projets pétro-gaziers, le caractère peu lucratif des contrats buy-back proposés par les Iraniens en paiement des investissements des majors.

Depuis le Qatar, qui partage l'immense champ gazier avec l'Iran, M. de Margerie a réitéré, lundi 12 mai, son intérêt "sur le long terme" pour des partenariats en Iran, tout en ajoutant qu'il ne faut pas s'attendre à une décision rapide. Total hésite à investir plusieurs milliards de dollars dans Pars LNG, un projet d'extraction et de liquéfaction de gaz. Plusieurs compagnies pétrolières tergiversent aussi. L'anglo-néerlandais Shell et l'espagnol Repsol veulent renégocier le contrat d'exploitation d'un bloc de South Pars, signé en 2002, qui devait déboucher sur une production en 2007, et se donner du temps.

Ces hésitations ne sont pas du goût des Iraniens. "L'Occident affirme que l'Iran est en train d'expulser Total et Shell, mais aucun ultimatum ne leur a été adressé", a récemment déclaré le ministre du pétrole. En mars, Gholam Hossein Nozari leur avait pourtant signifié qu'ils avaient jusqu'au mois de juin pour se décider. Et Téhéran ne cesse de rappeler que, en cas de délais excessifs, le russe Gazprom et des groupes indiens ou chinois prendront leur place.

Non sans dépit, les Iraniens constatent en effet que sur la côte opposée du golfe Persique, le Qatar est devenu en quelques années le premier exportateur mondial de GNL grâce à des partenariats avec les majors étrangères. Puits d'extraction et usines de liquéfaction du gaz sont si nombreux que Doha a décidé un moratoire sur les nouveaux investissements gaziers jusqu'en 2010 !


CONCURRENCE RUSSO-IRANIENNE


Téhéran en est encore à se demander ce que le pays doit faire de son gaz. "Il existe un débat interne sur la définition des priorités gazières : privilégier l'utilisation du gaz pour la consommation interne (L'Iran a dû en importer cet hiver), les injections dans les champs de pétrole (pour améliorer le pompage) ou les exportations", souligne Clément Therme, spécialiste de l'Iran à l'Institut français des relations internationales (IFRI).

Faute de capacités financières suffisantes, l'Iran ne peut suivre toutes ces pistes. Dans tous les cas, ajoute M. Therme, "d'importants investissements étrangers seront indispensables pour réaliser l'objectif fixé par les autorités : devenir le troisième producteur mondial d'ici dix ans". Une ambition systématiquement contrariée par Washington. La loi d'Amato, votée par le Congrès en 1996, sanctionne tout investissement important dans la République islamique. Et les Etats-Unis, qui n'ont cessé de renforcer leur arsenal, font pression sur les banques et les industriels de l'énergie pour tuer dans l'oeuf toute velléité de conclure des affaires avec la République islamique.

En attendant des jours meilleurs, l'Iran cherche à prouver qu'il est resté un grand pays pétrolier capable d'exploiter seul ses richesses. Son président, Mahmoud Ahmadinejad, est de ceux qui veulent pousser les sociétés nationales à démontrer leur capacité à se passer des technologies et des financements occidentaux. Après le quasi-retrait du japonais Inpex fin 2006 - sous la pression des Etats-Unis, indiquaient alors certaines sources -, il a fait de la mise en production en février de l'énorme champ d'Azadegan (sud-ouest) un enjeu autant politique qu'économique.

Plus complexe, la production de GNL nécessite le recours au savoir-faire des majors étrangères. Gazprom peut-il se substituer aux Occidentaux et renforcer ainsi son emprise sur les livraisons vers l'Europe ? Le géant russe ne dispose pas de compétences dans ce domaine et n'a donc fait aucun investissement massif dans South Pars. Quant au rapprochement énergétique scellé en 2007 par M. Ahmadinejad et Vladimir Poutine, il ne fait pas l'unanimité à Téhéran, où certains courants dénoncent la vieille tentation "impérialiste" russe, rappelle M. Therme.

Sous couvert du rapprochement Téhéran-Moscou dans l'énergie (électricité, nucléaire, pétrole), les deux pays sont en fait concurrents. La situation géographique de l'Iran en fait un fournisseur-clé de l'Europe et de l'Asie. Or Gazprom ne souhaite pas que le gaz iranien coule vers le Vieux Continent, notamment dans le pipeline Nabucco, ce qui en ferait un rival redoutable. Et sans l'or bleu iranien, ce projet de gazoduc soutenu par l'Union européenne et les Etats-Unis n'est pas viable puisque l'Europe a si mal manoeuvré en Asie centrale qu'elle a laissé la Russie préempter une partie du gaz des pays à l'est de la Caspienne.

Avec le pétrolier italien Eni, Gazprom défend son propre "tuyau", le South-stream, qui acheminera le gaz de Sibérie et d'Asie centrale au coeur de l'Europe, ce qui accroîtra sa dépendance. Et Moscou soutient le "gazoduc de la paix" reliant l'Iran à l'Inde (et peut-être à la Chine) à travers le Pakistan. Un projet vigoureusement combattu par Washington, qui voit là un moyen pour la République islamique de sortir de son isolement économique et diplomatique.

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Message par FOWLER » 15 mai 2008, 21:40

Passionnant article !
la nuit la raison dort, et simplement les choses sont.
St Ex

Tout ça pour dire comment ils ne savent pas pourquoi.
Prévert (et pas Guitry !)

J'ai fait fortune...parce que j'ai toujours vendu trop tôt !
Rotschild.

http://www.les-pieds-sur-terre.info

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Message par energy_isere » 03 déc. 2008, 13:16

Accord de 14 milliards de $ entre l' Iran et la Malaisie (Petronas) pour de la fourniture de gaz sous forme liquefié.
Iran, Malaysia sign $14bn gas deals

Tehran: 2 Dec 2008

Iran signed gas deals worth $14 billion with Malaysia, state television reported on Tuesday, the latest Asian investment in the country.

The deals involved a project to produce liquefied natural gas (LNG) and the development of two gas fields, the television said, without making clear if they were all new or were related to contracts sealed in late 2007.

The ISNA news agency said they were signed on Monday with Malaysia's SKS group, which in December last year struck a multi-billion-dollar gas development contract with Iran, which boasts the world's second largest gas reserves after Russia.

The National Iranian Oil Company (NIOC) and SKS, which is linked to tycoon Syed Mokhtar Al-Bukhary, reached a preliminary $16 billion deal in January 2007 to develop the southern Golshan and Ferdows gas fields and build plants to produce LNG.

But a spokeswoman for the National Iranian Gas Exporting Company (NIGEC) said those contracts concerned upstream development of the fields, while the ones signed on Monday evening concerned "midstream" development and an LNG plant.

"Three documents pertaining to the Golshan and Ferdows fields' midstream development were signed last night," she told Reuters, without giving further detail.

Malaysian state oil firm Petroliam Nasional (Petronas) had said in July it was interested in Iran but said it was assessing its involvement in the Pars LNG project because of rising costs. It was not clear if TV was referring to this deal.

Pars LNG is one of several projects that Iran has been planning but which has made limited progress. Iran has been slow to develop exports partly because of US sanctions.

Iran's Oil Minister Gholamhossein Nozari said exports of crude and 120,000 barrels of gas condensates were part of the agreements signed on Monday.

"The development of Golshan and Ferdows gas fields will be based on a buy-back contract, and (it was) also agreed for Malaysia to invest in and build an LNG plant," the ISNA news agency quoted him as saying.

Iran's "buy-back" oil and gas deals have been unpopular with foreign investors. Under such deals, firms hand over operations of fields to NIOC after development and receive payment from oil or gas production for a few years to cover their investment.

Western firms have become increasingly wary of investing in Iran, with some scrapping projects, because of US and UN sanctions imposed over Iran's disputed nuclear programme.
Several Asian companies have stepped in to negotiate deals. - Reuters

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Message par energy_isere » 11 mars 2009, 20:52

Gaz : l'Iran écarte Total du développement du champ de South Pars

Le gouvernement iranien a annoncé mercredi qu'il allait confier à une entreprise que Total le développement du champ de gaz offshore de South Pars, l'un des plus grands gisements au monde, estimant que le groupe français ralentissait le projet et subissait des pressions de la part des Etats-Unis.

Le directeur de Compagnie pétrolière iranienne, Seifollah Jashnsaz, a expliqué que Téhéran n'était pas satisfait de Total, et que l'Iran était déterminé à développer la Phase 11 du champ de South Pars, avec ou sans la participation du pétrolier français.

"Cette compagnie perd du temps dans ce projet national", a déclaré Seifollah Jashnsaz, selon des propos rapportés par l'agence officielle IRNA. "En coordination avec la direction de Total, un autre partenaire participera à la Phase 11 du champ gazier de South Pars, et la part de direction de Total sera transférée (au nouveau partenaire, NDLR)", a-t-il affirmé.

En juillet dernier, Total avait jugé trop risqué d'investir en Iran en raison de la situation politique du pays, soulevant la question de la future implication des sociétés étrangères dans le développement des considérables réserves de gaz iranien. Cette décision était intervenue alors que le gouvernement français exhortait Total et Gaz de France à ne pas investir en Iran.

A Paris, Paul Floren, porte-parole de Total, a toutefois indiqué mercredi que "les discussions se poursuivent".

Comme les autres compagnies du secteur, Total subit une pression importante des Etats-Unis et de ses alliés en raison des tensions croissantes autour du programme nucléaire iranien. Seifollah Jashnsaz a estimé mercredi que le groupe français "n'a fait aucun progrès dans la Phase 11 sous l'effet direct des pressions américaines". Il n'a pas précisé le nom du successeur de Total.

Le gisement géant de South Pars, où Total est impliqué depuis 1997, est développé en 24 phases, et devrait produire 751 millions de mètres cubes de gaz naturel en 2014. L'Iran a besoin de la technologie occidentale pour liquéfier le gaz du gisement de manière à pouvoir le transporter et le vendre à l'étranger.
AP

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Message par energy_isere » 16 mars 2009, 22:24

Gaz : l'Iran écarte Total du développement du champ de South Pars

Le gouvernement iranien a annoncé mercredi qu'il allait confier à une entreprise que Total le développement du champ de gaz offshore de South Pars,..........
Yves a écrit :C'est grâce à l'adhésion à l'OTAN ?
Voila la raison : :idea:


Accord de 3.39 milliards de $ avec les Chinois sur South Pars ! Pour une production e Gaz naturel liquefié de 1.5 millions de tonnes par an.
Iran, China firms sign 3 bln dollar LNG deal: report

2 days ago TEHRAN (AFP)

Iran's state-owned gas company and a Chinese consortium Saturday signed a multi-billion dollar deal to produce liquefied natural gas in the Islamic republic's South Pars field, a report said.

The deal, worth 3.39 billion dollars, was signed by Iran LNG company with the Chinese consortium for an annual production of 10.5 million tonnes of LNG, the state broadcaster reported.

It did not reveal the name or give any details of the Chinese consortium.

"According to this contract, building gas liquefying lines in phase 12 and another block of South Pars gas field will be handed to the Chinese consortium," the television said. The gas field is located in the Gulf.

It added that the project would be implemented in three years and that an unnamed European firm would join the Chinese consortium in three months.

In January, Iran and China signed a separate 1.76 billion dollar contract for the initial development of the North Azadegan oil field in western Iran.

Western oil companies have refused to invest in Iran because of the controversy over its nuclear energy programme and Tehran has increasingly turned to Asian companies.

Iran holds the world's second-largest gas reserves and has significant economic ties with China -- a veto-wielding member of the UN Security Council, which has imposed sanctions against Tehran over its refusal to halt sensitive nuclear work.

Iran said on Wednesday that French energy giant Total would have no "active role" in developing phase 11 of the offshore South Pars gas field and that a new partner had been found for the project.

The development of South Pars field, which holds about eight percent of world reserves, has been delayed amid a lack of investment in a country faced with severe gas needs of its own in winter.
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... GGOioWs8yg

Heureusement que http://321energy.com/ est la pour nous tenir au courant.

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Message par energy_isere » 04 juin 2009, 18:18

Total reste engagé dans le champ gazier South Pars :

PARIS (Reuters)

Total reste engagé dans le développement du champ gazier iranien South Pars, a déclaré jeudi Jean-Jacques Mosconi, directeur "stratégie et intelligence économique" du groupe pétrolier, démentant les annonces de l'agence de presse officielle iranienne.

"Nous sommes toujours engagés dans ce projet et plus particulièrement dans South Pars 11 et dans le terminal de gaz naturel liquéfié", a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Reuters à l'occasion d'un sommet sur l'énergie.

"Nous n'avons pas pour habitude d'entrer dans un projet majeur sans être un opérateur clé, notre rôle ne peut pas changer profondément (...), ce qui implique une participation clé dans le projet", a-t-il ajouté.

L'agence de presse officielle Iranienne Irna a annoncé mercredi que Total était remplacé par la China National Petroleum Corporation (CNPC) pour le développement de la phase 11 de South Pars, ce qui se serait traduit par la signature d'un contrat de 4,7 milliards de dollars (2,9 milliards d'euros) entre Téhéran et CNPC pour développer une partie de ce champ gazier .

Jean-Jacques Mosconi a toutefois ajouté que les conditions économiques et politiques proposées par l'Iran pour développer les champs gaziers n'étaient toujours pas suffisamment attractives mais que les discussions avec les autorités iraniennes n'avaient jamais cessé.

DÉSACCORDS

Le groupe français précise sur son site internet que South Pars, d'une superficie de plus de 1.300 km2, est "l'un des plus importants gisements de gaz naturel au monde".

Total a signé un protocole d'accord avec la National Iranian Oil Company (NIOC) pour le développement de la phase 11 de ce gisement situé au large des côtes iraniennes non loin du Qatar, mais les modalités du contrat ont suscité des désaccords.

Le directeur général de la NIOC, Seifollah Jashnsaz, avait dit en mars que Total avait perdu du temps sur cette phase 11 et qu'un nouvel associé - dont il n'avait pas dévoilé le nom à l'époque - participerait au projet avec "une participation majeure".

L'Iran dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz naturel après la Russie mais les sanctions imposées par les Etats-Unis et l'Onu freinent le développement de l'exportation.

Pour tenter d'isoler Téhéran en raison de son programme nucléaire, le gouvernement français et le précédent gouvernement américain ont fait pression sur les pétroliers occidentaux pour les inciter à ne pas traiter avec l'Iran.

Téhéran suscite parallèlement l'intérêt de groupes chinois et indiens, jugés moins sensibles à de telles pressions occidentales.

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Message par energy_isere » 26 juin 2009, 18:58

Des compagnies Indiennes veulent investir 5 milliards de $ dans un champ gazier en IRAN, dans un bloc du champ offshore de Farsi.
OVL consortium to invest $5 billion in Iranian gas fields

Special Correspondent / NEW DELHI

Giving thrust to exploration of oil and gas assets abroad, Oil and Natural Gas Corporation Videsh Ltd (OVL) in partnership with Indian Oil Corporation (IOC) and Oil India Ltd (OIL) has outlined a plan to invest around $5 billion over the next four years to produce gas from the Farsi block discovered in offshore Iran.

Official sources said that a detailed investment and development plan had been submitted to the Iranian authorities for approval. Iran had in September 2008 upheld commercial aspect of the Farsi block. The discovery, which was subsequently named Farzad gas field, could possibly hold in place reserves of up to 21.68 trillion cubic feet (tcf), of which recoverable reserves may be 12.8 tcf.

Although, the Indian companies want to ship the gas to India in the form of liquefied natural gas (LNG), the Iranian authorities have not responded to this as yet. OVL and IOC have 40 per cent stake each in the 3,500 sq. km Farsi offshore block that was awarded to the consortium in 2002. OIL has the remaining 20 per cent. The three firms had also found oil on the block and in November 2008 submitted commerciality report of the discovery. Iran has not yet approved the commerciality of the oil find, which may hold reserves of up to one billion barrels. If the consortium gets the developmental rights, it will be paid a 15 per cent rate of return over and above the investments it makes.

Iran’s State-owned National Iranian Oil Company (NIOC) is the owner of the oil and gas found in that country. Iranian law does not allow foreign firms ownership of oil and gas and they get a fixed fee for their effort in discovering hydrocarbons and bringing them into production. NIOC also has the marketing rights and the Indian consortium has requested them to allocate the gas to it for converting it into LNG, the sources said.

Under the Iranian rules, the project promoters are not allowed to take oil or gas out of the country. OVL had to fund all exploration operations that would be reimbursed only after ascertaining commerciality.
http://www.hindu.com/2009/06/26/stories ... 521600.htm

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Message par energy_isere » 03 juil. 2009, 17:22

L'Iran projette d'investir 70 milliards de dollars dans le gaz

Le 03 juillet 2009 TEHERAN (Reuters)

L'Iran prévoit d'investir environ 70 milliards de dollars dans deux gisements de gaz naturel offshore pour la période 2010-2015, a annoncé vendredi le directeur exécutif de la National Iranian Oil Company (NIOC).


Selon Seifollah Jashnsaz, Téhéran va investir 40 milliards de dollars pour achever des projets en cours sur le gisement de Pars-Sud sur cette période.

Il n'a pas précisé comment l'Iran, dont la capacité d'emprunt et d'investissement est limitée par des sanctions diplomatiques et économiques, financerait ce projet.

L'Iran se tourne de plus en plus vers l'Asie, qui dispose encore de liquidités à investir dans le secteur et dont la demande en énergie est toujours grandissante.

Le gouvernement iranien a accepté une proposition du ministère du Pétrole, qui proposait de contracter un emprunt obligataire d'un milliard d'euros auprès de banques asiatiques pour financer le développement de Pars-Sud, a rapporté vendredi l'agence iranienne Mehr News.

Le champ gazier de Pars-Sud, dans le Golfe arabo-persique, est le plus vaste gisement mondial de gaz naturel. Il est partagé entre l'Iran et le Qatar.

Seifollah Jashnaz a également annoncé l'investissement prochain de 25 milliards de dollars dans le développement de Pars-Nord.

"Globalement, il est à prévoir que l'Iran va investir quelque 70 milliards de dollars dans ces deux gisements, ce qui est un montant très élevé. Aucun autre gisement du pays ne devrait recevoir un tel niveau d'investissement", a-t-il déclaré à la télévision nationale.

Il n'a pas précisé l'origine ou la destination des cinq milliards de dollars de différence entre son total annoncé de 70 milliards et la somme des deux montants affectés à Pars-Sud et Pars-Nord.

L'Iran dispose des deuxièmes réserves de gaz mondiales. Elles représentent près de 16% des réserves mondiales.
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... az.N114005

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Message par energy_isere » 12 oct. 2009, 22:27

Total en négociations pour un contrat de 5 milliards en Iran

L'Expansion.com - 12/10/2009

Après avoir essuyé plusieurs échecs , Total serait revenu à la table des négociations pour participer au développement d'une usine de production de gaz naturel liquéfié, selon la chaîne publique iranienne IRIB.
L'Iran a affirmé lundi que la compagnie française Total était revenue à la table des négociations pour participer au développement d'une usine de production de gaz naturel liquéfié (GNL) dans la phase 11 du champ gazier de South Pars (Golfe), selon la télévision d'Etat.

Reza Kassaïzadeh, le directeur général de la Compagnie nationale de l'exportation de gaz a déclaré que les responsables de Total ont repris les négociations avec l'Iran pour participer à la phase 11 du projet.

"Total a annoncé sa disponibilité pour rejoindre les Chinois dans la partie en amont de la phase 11 de South Pars", a déclaré M. Kassaïzadeh, selon le site de la télévision d'Etat.

Il a ajouté que le montant du contrat avec Total pour le projet de GNL pourrait atteindre entre 7,5 et 8 milliards de dollars".

Total avait conclu un accord de principe en 2004 avec l'Iran pour le développement de la phase 11 et pour l'usine de GNL censée traiter sa production. Cet accord n'a jamais été finalisé.

Finalement, en juin dernier l'Iran a signé un contrat de près de cinq milliards de dollars avec la société chinoise China National Petroleum Corporation pour le développement de la phase 11 du champ de South-Pars.

"Nous avons proposé à Total d'entrer en discussion avec les Chinois pour participer à la phase 11 ou de prendre le développement d'une autre phase", a ajouté M. Kassaïzadeh.

Il a ajouté que Total avait déjà entamé des discussions avec la société chinoise.

L'Iran dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz mais l'essentiel de sa production est consacré à sa consommation intérieure.

Les investissements étrangers dans le secteur des hydrocarbures sont minimes, notamment à cause des sanctions frappant le pays.

Le champ gazier offshore de South-Pars recèle environ 14.000 milliards de m3 de gaz, soit environ 8% des réserves mondiales.
http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 03473.html

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Re: L'Iran (ici on parle gaz & pétrole)

Message par energy_isere » 13 oct. 2009, 18:12

Signature d' un contrat de 1.24 milliard d' Euro, (il semble libelé en Euro ;) ) , entre les Iraniens et une société Sud Coréenne pour des installations de traitement du Gaz Naturel en vue d' alimenter le marché domestique (= non exporté).
Report: Iran, South Korea sign euro1.24 billion agreement on refining gas

Associated Press 10/13/09

TEHRAN, IRAN — Iran's official news agency says Iran and a South Korean company signed a billion dollar agreement on refining natural gas.

Tuesday's report by IRNA says the state-owned Pars Gas and Oil Company and South Korean GS Company signed the euro 1.24 billion — about $1.83 billion — deal on Monday night.

The project, to be completed in four years, will refine 3.9 billion square feet of natural gas per day to feed Iran's domestic consumption.

Iran is the world's second largest owner of natural gas resources but routinely struggles with gas shortages during winter because it lacks sufficient facilities to capture and distribute the gas to market.

Dozens of people died in rural areas because of lack of heating gas when a cold winter snap hit the country in 2007.
http://www.washingtonexaminer.com/econo ... 65477.html#

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Message par moinsdewatt » 21 janv. 2010, 18:53

gaz : La Russie et Bahreïn exploiteront ensemble le gisement gazier iranien de Pars du Sud

jeudi 21 janvier

La Russie et Bahreïn étudient un projet d’exploitation commune du champ gazier iranien de Pars du Sud, l’un des plus importants au monde, a annoncé mercredi le premier vice-premier ministre russe Victor Zoubkov, en visite à Manama.

"Nous avons des relations étroites dans le secteur énergétique. Nous étudions un projet d’exploitation du champ gazier de Pars du Sud en Iran. Ce travail sera réalisé par trois acteurs - le groupe Gazprom (Russie), Bahreïn et l’Iran", a indiqué le vice-premier ministre, qui conduit la délégation russe au Salon aérospatial international de Bahreïn (BIAS 2010).

"Les prévisions sont très bonnes. Le projet de Pars du Sud peut rapporter des centaines de millions, voire des milliards de dollars", a ajouté M.Zoubkov.

Situé dans le Golfe, le champ gazier de Pars du Sud recèle des réserves d’environ 14.000 milliards de mètres cubes de gaz.

Mercredi, le vice-premier ministre russe a rencontré son homologue bahreïni Mohammed ben Mubarak al Khalifa. Les deux hommes ont examiné les perspectives de la coopération spatiale russo-bahreïnie. "Nous discutons du lancement d’un satellite" de télécommunications, a annoncé M.Zoubkov.

Par ailleurs, les parties se sont penchées sur la coopération dans la production d’aluminium à Bahreïn, le dessalement de l’eau de mer, la création d’une banque et de fonds d’investissement conjoints.

Sources Novosti

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Gaz en Iran

Message par energy_isere » 01 mars 2010, 13:00

Projet de construction d' un Gazoduc entre l' Iran et le Koweit , dont une partie en sous marin.

Il est question de l' exportation via ce gazoduc de 3 a 4 milliards de m3 de Gaz par an depuis le gisement Iranien de South Pars.

Kuwait ready to link gas network with Iran

28 Feb 2010

Tehran Times cited Mr Reza Almasi head of Iran's Gas Transportation Company as saying Kuwait has

expressed interest in linking its gas network to Iran's cross country gas network.

He said that Iran's gas network has already expanded to Khorramshahr in southern Iran and it's possible to

further extend the network to Kuwait.

Mr Reza Almasi said that the plan to link the 2 countries gas networks includes building a submarine pipeline

to Kuwait's border, which is possible in a short time considering the infrastructure of the southern Iranian

province of Khuzestan.

The issue of annually exporting 3 billion cubic meters to 4 billion cubic meters of natural gas pumped from

Iran's South Pars gas field to Kuwait was the 1 of major topics raised in a meeting in November, 2009

between Mr Masoud Mirkazemi oil minister of Iran and his Kuwaiti counterpart Mr Ahmad Al Abdullah Al Sabah

in Tehran.

According to statistics, Iran's 2008 estimated proven natural gas reserves stand at about 950 trillion cubic

feet, second only to Russia. Roughly two-thirds of Iranian natural gas reserves are located in non associated

fields and have not yet been developed.

(Sourced from Tehran Times)

http://steelguru.com/news/index/MTM0NjI ... _Iran.html

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Re: Gaz en Iran

Message par energy_isere » 03 mars 2010, 19:32

Les discussions pour un gazoduc Iran --> Pakistan reprennent. Accord final en cours de finalisation :
Iran, Pakistan to Sign Agreement on Implementation of Gas Pipeline Project

TEHRAN (FNA)- Iran and Pakistan are slated to sign a final agreement to launch implementation of a project for exporting Iran's rich gas reserves to the energy-hungry south-Asian nation through a long-waited multi-billion-dollar pipeline, a senior Iranian oil official announced on Tuesday.


"The text for the implementation of gas exports to Pakistan through the Peace Pipeline (Iran-Pakistan pipeline) will be signed on March 9-10," Iran's special envoy to the pipeline talks Hojjatollah Ghanimifard said in an interview with FNA.

"Once so, the ground is prepared for the export of gas Pakistan and India," Ghanimifard, who is also deputy head of the National Iranian Oil Company (NIOC) for Investment, added.

He said that the agreement will be the last annexation to the deal signed between the two countries in Istanbul, Turkey in May, 2009.

The official further expressed the hope that the new move would pave the way for exports of natural gas to Pakistan by 2014.

The 2700-kilometer long pipeline was to supply gas for Pakistan and India
which are suffering a lack of energy sources, but India has evaded talks. Last year Iran and Pakistan declared they would finalize the agreement bilaterally if India continued to be absent in meetings.

In a major breakthrough on March 20, the Pakistani government approved Iran's proposed pricing formula for gas supplies to the South Asian nation.

According to the project proposal, the pipeline will begin from Iran's Assalouyeh Energy Zone in the south and stretch over 1,100 km through Iran. In Pakistan, it will pass through Baluchistan and Sindh but officials now say the route may be changed if China agrees to the project.

The gas will be supplied from the South Pars field. The initial capacity of the pipeline will be 22 billion cubic meters of natural gas per annum, which is expected to be later raised to 55 billion cubic meters. It is expected to cost $7.4 billion.
http://english.farsnews.com/newstext.php?nn=8812111470

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energy_isere
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Re: Gaz en Iran

Message par energy_isere » 03 mars 2010, 21:15

comme l' entrée Wikipedia en Francais sur South Pars est vide ( ! ) je donne celle en Anglais :
http://en.wikipedia.org/wiki/South_Pars ... sate_field

Ce que je n' avais pas encore capté c' est que c' est le premier champs gazier du monde, et qu' il est à cheval dans les eaux de l' Iran et du Quatar.
....
The South Pars / North Dome field is a natural gas condensate field located in the Persian Gulf. It is the world's largest gas field, shared between Iran and Qatar.[1]
.....
Image

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