Le Gaz dans le monde

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Message par energy_isere » 03 avr. 2022, 13:33

Les Etats baltes ont cessé d'importer du gaz russe

AFP le 03 avr. 2022

Les Etats baltes ont cessé d'importer du gaz naturel russe qui "n'est plus acheminé vers la Lettonie, l'Estonie et la Lituanie depuis le 1er avril", a indiqué samedi le dirigeant de l'entreprise de stockage lettone Conexus Baltic Grid.

"Il y a des années, mon pays a pris des décisions qui nous permettent aujourd'hui de rompre sans peine les liens énergétiques avec l'agresseur", a expliqué Uldis Bariss, PDG de Conexus Baltic Grid à la radio lettone.

"Si nous pouvons le faire, le reste de l'Europe peut le faire aussi !", a-t-il affirmé. Les pays baltes sont désormais desservis par des réserves de gaz stockées sous terre en Lettonie.

Sur Twitter, le président lituanien Gitanas Nauseda a également appelé le reste de l'Union européenne à suivre l'exemple des pays baltes: "A partir de ce mois-ci, plus de gaz russe en Lituanie", a-t-il déclaré.

Selon Eurostat, en 2020, la Russie comptait pour 93% des importations estoniennes de gaz naturel, 100% des importations lettones et 41,8% des importations lituaniennes.

..........................
https://www.connaissancedesenergies.org ... sse-220403

ca ne dit pas comment ces pays vont faire pour l'hiver prochain ........

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Re: Le Gaz dans le monde

Message par phyvette » 03 avr. 2022, 16:31

L''hiver prochain les livraisons de gaz Russe reprendront, la Russie aura perdue la guerre, l'Ukraine aura restauré sa souveraineté dans ses frontières de 2012, et Vladolf sera emprisonné à La Haye, jugé pour crimes de guerre et crimes contre l'Humanité.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Message par energy_isere » 06 mai 2022, 20:45

Ursula von der Leyen juge « crucial » de renforcer la connexion gazière entre l'Espagne et la France

AFP le 06 mai 2022

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a de nouveau plaidé vendredi pour la relance du projet d'interconnexion gazière entre la France et l'Espagne, baptisé MidCat, jugé "crucial" pour diversifier l'approvisionnement de l'UE et réduire sa dépendance à la Russie.

"Aujourd'hui, toute l'Europe s'accorde à dire qu'il faut réduire notre dépendance aux énergies fossiles russes", a rappelé Mme Von der Leyen lors d'un discours à Barcelone aux côtés du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.

"C'est essentiel pour atteindre nos objectifs climatiques et mettre fin au chantage du Kremlin", a-t-elle ajouté, en rappelant que les 27 Etats membres de l'Union européenne s'étaient mis d'accord sur un plan, baptisé "Repower UE", pour renforcer l'indépendance énergétique de l'UE.

Dans le cadre de ce plan, "nous privilégierons les projets transfrontaliers, comme par exemple la liaison cruciale entre le Portugal, l'Espagne et la France", a souligné la présidente de la Commission, en insistant sur "l'importance géopolitique" de cette interconnexion.

"Il faut le faire maintenant", pour "nous libérer des menaces russes", a-t-elle insisté.

Bruxelles cherche depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie à mettre un terme à la dépendance énergétique de l'UE vis-à-vis de Moscou, notamment en diversifiant ses sources d'approvisionnements en gaz naturel liquéfié (GNL).

Les importations de GNL pourraient notamment transiter par l'Espagne, qui dispose de six terminaux gaziers (installations portuaires qui permettent de regazéifier et de stocker le GNL), soit le réseau le plus important d'Europe -- à condition que le réseau gazier ibérique soit mieux relié au reste de l'UE.

L'Espagne ne possède actuellement que deux connexions avec les gazoducs français, à Irún (Pays Basque) et Larrau (Navarre). Or, ces pipelines n'ont qu'une faible capacité de livraison.

Pour combler ce manque, un projet de pipeline baptisé Midcat avait été lancé en 2013 entre la Catalogne (nord-est de l'Espagne) et le sud-est de la France. Mais les travaux ont été interrompues en 2019, faute d'accord sur le financement du projet et en raison de l'opposition de mouvements écologistes.

Le gouvernement espagnol comme la Commission européenne se sont dits depuis favorables à la reprise du projet, dont le coût avait été évalué à plus de 440 millions d'euros.

Madrid insiste cependant sur le fait que cette interconnexion doit également concerner le transport d'"hydrogène vert", et que le coût des travaux ne doit pas être supporté par les contribuables espagnols, s'agissant d'un projet destiné aux consommateurs du reste de l'Europe.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-220506

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Message par energy_isere » 11 mai 2022, 10:07

Ressusciter le projet de gazoduc MidCat (Midi-Catalogne), un pari ambitieux mais compliqué

AFP le 10 mai 2022

Depuis l'invasion de l'Ukraine, l'Espagne réclame la relance du projet de gazoduc MidCat, destiné à renforcer son interconnexion gazière avec la France et l'indépendance énergétique de l'UE à l'égard de la Russie. Un objectif ambitieux mais qui se heurte à plusieurs obstacles.

Qu'est-ce que le MidCat ?

Lancé initialement en 2003, le projet MidCat (Midi-Catalogne) visait à relier les réseaux gaziers français et espagnol via un pipeline de 190 kilomètres allant d'Hostalric, au nord de Barcelone, à Barbaira, à l'est de Carcassonne, en passant par les Pyrénées.

Son but était de faire remonter le gaz provenant d'Algérie vers le reste de l'Europe et de mettre fin à l'isolement énergétique de la péninsule ibérique, que seuls deux gazoducs de faible capacité relient à la France et donc au reste de l'UE.

Après plusieurs années de travaux, le projet, rebaptisé STEP (South Transit East Pyrenees), a finalement été abandonné début 2019 après l'avis défavorable des régulateurs français et espagnol. En cause : son impact environnemental, dénoncé par les écologistes, et son manque d'intérêt économique. Une étude commandée par la Commission européenne avait en effet conclu en 2018 qu'il ne pourrait pas être rentable.

Pourquoi le relancer ?

Depuis la guerre en Ukraine, l'UE s'est engagée à mettre fin à sa dépendance au gaz russe, qui représente près de 40% de sa consommation, ce qui a relancé l'intérêt stratégique d'une interconnexion entre l'Espagne et la France.

L'Espagne est en effet relié à l'Algérie par un gazoduc sous-marin de 750 kilomètres, le Medgaz, ainsi que par un deuxième pipeline, le GME - mis hors service à l'automne par Alger sur fond de crise diplomatique avec le Maroc mais qui n'a pas pour autant été démonté. Le pays dispose en outre de six terminaux destinés à regazéifier le gaz naturel liquéfié (GNL), soit plus que n'importe quel autre pays européen. Ce réseau, auquel s'ajoute un port gazier au Portugal, pourrait faire de la péninsule une porte d'entrée de choix pour le gaz dans l'UE.

Le MidCat revêt une importance "cruciale" pour "réduire notre dépendance aux énergies fossiles russes" et "mettre fin au chantage du Kremlin", a ainsi insisté vendredi à Barcelone la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Quels obstacles ?

La mise en œuvre du MidCat se heurte toutefois à plusieurs obstacles, à commencer par son coût - évalué en 2018 à 440 millions d'euros - et la durée des travaux, estimée à trois ou quatre ans. "Le MidCat ne peut pas être abordé comme une solution à court terme", a ainsi rappelé mi-mars l'ambassadeur de France en Espagne, Jean-Michel Casa, dans le quotidien barcelonais La Vanguardia.

À ce problème s'ajoute le manque de connexions entre la France et l'Allemagne, principal pays intéressé par le gaz pouvant venir d'Espagne : sans travaux additionnels, "il pourrait y avoir un goulot d'étranglement", a insisté M. Casa.

Une analyse partagée par Thierry Bros, professeur à Sciences Po Paris, qui juge "plus simple d'amener le gaz directement par bateau en Allemagne" que de "construire un tuyau entre l'Espagne et la France". "Cela implique bien sûr de construire des terminaux gaziers en Allemagne", mais leur coût ne serait "pas plus élevé" que celui du Midcat, assure-t-il à l'AFP.

Quels soutiens ?

Malgré le débat encore vif sur son utilité, le MidCat bénéficie d'importants soutiens en Espagne, où les autorités régionales catalanes comme le gouvernement central poussent pour que Bruxelles déclare le projet "d'intérêt communautaire".

La France s'est montrée jusqu'à présent plus réservée. Mais selon Madrid, cette position est en train d'évoluer : il y a une nouvelle "perception des risques et opportunités", a ainsi assuré mercredi la ministre de la Transition écologique Teresa Ribera, pour qui Paris "a compris" qu'il fallait "faire" le MidCat.

Le projet pourrait néanmoins achopper sur son financement. Pour Madrid, le coût doit reposer sur Bruxelles et non sur les contribuables espagnols, car ce projet bénéficierait à l'ensemble de l'UE. Si elle le juge "crucial", la Commission ne s'est pas encore engagée à le financer.

Tout dépendra sans doute des contours exacts du projet : soucieux de défendre sa viabilité, Madrid a plaidé ces dernières semaines pour un gazoduc compatible avec le transport d'hydrogène vert. Une réorientation de nature à convaincre Bruxelles, qui souhaite financer prioritairement les énergies renouvelables.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-220510

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Message par energy_isere » 23 mai 2022, 09:06

L'Allemagne en discussions "intensives" avec le Sénégal autour du gaz (Scholz)

AFP le 22 ma

L'Allemagne est en discussions "intensives" avec le Sénégal pour participer à des projets autour des ressources en gaz du pays ouest-africain, qui est lui-même prêt à alimenter l'Europe, ont dit dimanche le chancelier allemand Olaf Scholz et le président sénégalais Macky Sall.

Ils s'exprimaient lors d'une conférence de presse conjointe à Dakar, avec la guerre en Ukraine en toile de fond, et son impact sur les approvisionnements en énergie, en particulier pour l'Allemagne, fortement dépendante du gaz russe.

Le Sénégal, pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, place beaucoup d'espoir dans l'exploitation future commune avec la Mauritanie des champs de gaz et de pétrole découverts dans l'Atlantique ces dernières années. Le président sénégalais a prévu le début de la production en décembre 2023, à raison de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an dans un premier temps, et 10 millions en 2030.

"Nous sommes prêts, nous Sénégal en tout cas, à travailler dans une perspective d'alimenter le marché européen en GNL", a-t-il déclaré.

"J'ai demandé au chancelier de nous accompagner pour le devéloppement de ces ressources de gaz, pour la production de LNG à partir de l'Afrique vers l'Europe, et aussi pour le gas-to-power", c'est-à-dire la production de gaz destinée à alimenter les centrales électriques locales, a-t-il déclaré.

L'Allemagne est déjà engagée au Sénégal dans des projets d'énergie renouvelable ou de stockage de l'énergie, et des discussions ont commencé en ce qui concerne le gaz, a déclaré le chancelier. Elles devaient se poursuivre de "manière très intensive" au niveau des experts "parce que cela a du sens" et qu'il "est dans notre intérêt commun d'accomplir des progrès", a-t-il dit.

Le président sénégalais s'est à nouveau élevé contre un arrêt des financements de l'exploitation des énergies fossiles au nom de la lutte contre le réchauffement climatique.

Une vingtaine d'Etats, dont les Etats-Unis et la France, se sont engagés lors de la conférence sur le climat COP26 en 2021 à mettre un terme d'ici fin 2022 au financement à l'étranger de projets d'énergies fossiles sans techniques de capture du carbone.

L'Afrique est un continent d'1,3 milliard d'habitants, dont 600 millions n'ont pas accès à l'électricité, a dit M. Sall.

Il faut aussi soutenir l'industrialisation, a-t-il poursuivi. "Dans ce contexte, n'étant pas les plus grands pollueurs puisque n'étant pas industrialisés, il serait injuste dans la recherche de solution (au réchauffement climatique) qu'on veuille interdire à l'Afrique d'utiliser les ressources naturelles qui sont dans son sous-sol", a-t-il dit.

Interrogé sur le caractère éventuellement prématuré d'engagements pris contre le réchauffement, M. Scholz, faisant référence aux crises en cours, a répondu que "le fait que, de manière générale, nous devions regarder d'un nouvel oeil la situation dans le monde résulte de ce que j'ai appelé un tournant entre deux époques".

"Nous ne pouvons pas accepter qu'on empêche quelques pays dans le monde d'exploiter leurs possibilités" parce qu'ils n'avaient pas les capacités financières de le faire ou parce qu'ils n'en avaient pas encore eu l'occasion, a-t-il dit.
https://www.connaissancedesenergies.org ... olz-220522

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Message par energy_isere » 23 mai 2022, 09:12

La Turquie rêve d'un improbable gazoduc avec Israël

AFP le 23 mai 2022

La Turquie rêve d'un gazoduc la reliant à Israël pour exporter le gaz israélien vers l'Europe et espère relancer le projet à la faveur de la guerre entre l'Ukraine et la Russie, qui pèse sur les approvisionnements énergétiques.

Mais un tel projet, à la logistique complexe et couteuse, semble difficilement réalisable aux yeux des experts.

La visite du président israélien Isaac Herzog en mars à Ankara et Istanbul pour renouer avec son homologue Recep Tayyip Erdogan a ouvert selon les deux responsables une nouvelle ère dans leurs relations, après une décennie de tensions.

Le chef de l'Etat turc s'est dit "prêt à coopérer avec Israël en matière d'énergie et de sécurité énergétique", avec en tête l'idée d'acheminer le gaz israélien vers l'Europe via la Turquie, alors que la guerre en Ukraine menace l'Europe de pénuries.

"La Turquie a de l'expérience et la capacité pour mettre en place ces projets", a fait valoir le chef de l'Etat.

Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu se rend mercredi en Israël et devrait être accompagné du ministre de l'Energie Fatih Dönmez - mais les autorités turques n'ont pas encore confirmé ce dernier.

A ce stade pourtant, l'enthousiasme turc n'est pas partagé côté israélien.

"Le sentiment qui prévaut est qu'en matière d'énergie les pays doivent se faire mutuellement confiance. Ce n'est pas ce qui caractérise la dynamique entre les deux pays", relève Gabi Mitchell, attaché à l'Institut Mitvim, spécialiste de la politique régionale d'Israël.

"Pour certains, Erdogan n'est pas un partenaire fiable", ajoute-t-il.

En 2009, il avait quitté une table-ronde à Davos après un échange tendu avec le président israélien d'alors, Shimon Peres à propos des Palestiniens.

Puis en 2010, dix civils ont été tués par un raid israélien sur un navire turc qui tentait d'acheminer de l'aide à la bande de Gaza, sous blocus israélien.

- "Compliqué et coûteux" -

Mais Erdogan a récemment fait taire ses critiques et n'a exprimé que sa "tristesse" lors des heurts sur l'esplanade des Mosquées en avril.

En 2016, les deux pays s'étaient accordés pour étudier la faisabilité d'un gazoduc sous-marin vers la Turquie et l'Europe.

Depuis le projet n'a pas avancé.

"Je n'ai jamais pensé que le projet était faisable", affirme Aaron Stein, directeur du programme du Moyen-Orient au Foreign Policy Research Institute à Washington.

"L'idée revient sur la table chaque fois qu'il y a rapprochement entre les deux pays mais la logistique pour passer du rêve en réalité est compliquée et coûteuse", ajoute-t-il.

Un gazoduc sous-marin depuis Israël jusqu'en Turquie reviendrait à 1,5 milliard de dollars, selon certaines études.

L'option turque est réapparue après l'abandon par les Etats-Unis du projet EastMed de gazoduc en Méditerranée orientale visant à transporter le gaz israélien vers l'Europe via Chypre et la Grèce, excluant la Turquie.

Malgré les difficultés, Ankara estime que le nouveau plan de gazoduc est plus faisable.

"C'est difficile mais raisonnable et, surtout, faisable en comparaison à EastMed", juge un responsable turc sous-couvert d'anonymat.

- De nouveaux contrats nécessaires -

La Turquie dépend étroitement de la Russie pour ses approvisionnements en énergie et cherche à diversifier les sources.

"Un gazoduc passant par le sud de la Turquie est logique", affirme Necdet Pamir, expert en énergie à l'Université internationale de Chypre.

La Turquie a consommé 48 milliards de m3 de gaz en 2020 puis 60 milliards en 2021 et devrait atteindre 62 à 63 milliards cette année, ajoute-t-il.

L'année dernière, 45% du gaz consommé en Turquie provenait de Russie, le reste d'Iran et d'Azerbaïdjan, complété par du gaz liquéfié (LNG) du Qatar, du Nigeria, d'Algérie et des Etats-Unis.

"Nous avons besoin de sources d'approvisionnement alternatives", insiste M. Pamir.

Cependant le projet de gazoduc avec Israël traverserait la Méditerranée orientale où la Turquie, Chypre et la Grèce, membres de l'Union européenne, sont souvent en désaccord.

Pour cette raison, "le projet n'intéresse pas Israël car il pourrait nuire à ses relations" avec ces deux pays et l'UE, affirme Gabi Mitchell.

A ce stade, les terminaux terrestres acheminant du LNG semblent plus réalistes, "financièrement ils ont plus de sens", estime M. Stein. "Et politiquement, c'est plus facile".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ael-220523

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Message par energy_isere » 05 juin 2022, 00:29

Oman et l'Iran signent des accords gazier et pétrolier

AFP le 04 juin 2022

Oman a annoncé samedi la signature d'accords avec l'Iran pour développer des projets concernant deux gazoducs et un champ pétrolier à cheval sur leur frontière maritime, moins de deux semaines après la visite du président iranien dans le sultanat.

Lors de la venue du président Ebrahim Raïssi le 23 mai à Oman, l'agence de presse omanaise officielle, Oman News Agency, avait fait état de la signature d'une série de protocoles d'accord portant entres autres sur l'énergie.

Citant le ministre omanais de l'Energie, Mohammed al-Rumhi, l'agence a déclaré samedi que les accords énergétiques avaient été signés et concernaient "le développement de deux projets de gazoducs reliant les deux pays et le champ pétrolier de Hengam".

Situé sur la frontière maritime omano-iranaise, dans la région du détroit d'Ormuz, à l'entrée du Golfe, ce champ est connu sous le nom de Hengam dans la partie iranienne et de West Bukha dans la partie omanaise.

L'un des deux projets de gazoduc, qui était en discussions depuis plus d'une vingtaine d'années, doit alimenter en gaz iranien Oman, partenaire des Etats-Unis qui entretient également des liens étroits avec Téhéran.

Il devrait fournir 28 millions de mètres cubes de gaz iranien sur les quinze prochaines années.

Aucun détail sur le deuxième gazoduc n'était disponible samedi.

Les sanctions internationales touchant l'Iran pourraient cependant mettre à mal la mise en oeuvre de ce projet.

La visite fin mai à Oman du président iranien est intervenue sur fond de blocage des discussions pour raviver l'accord international sur le programme nucléaire iranien, dont les Etats-Unis s'étaient retirés en 2018.

A plusieurs reprises, le sultanat d'Oman a joué les médiateurs entre l'Iran et les pays occidentaux parties de l'accord.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ier-220604
Hengam Oil and Gas Field, Persian Gulf
Hengam oil and gas field lies 70km off Iranian shores near Hormoz Straight in the Persian Gulf.
5 August 2013
.................
https://www.offshore-technology.com/pro ... sian-gulf/

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Re: Le Gaz dans le monde

Message par energy_isere » 15 juin 2022, 23:23

Protocole d'accord gazier entre l'UE, Israël et l'Egypte

AFP le 15 juin 2022

L'Union européenne (UE), Israël et l'Egypte ont signé mercredi un protocole d'accord pour approvisionner l'Europe en gaz naturel, lors d'une visite au Caire de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Cette visite intervient alors que l'UE cherche à diversifier ses approvisionnements énergétiques après la décision de la Russie de couper ses livraisons de gaz à des pays européens. Avant l'Egypte, Mme von der Leyen s'était rendue en Ukraine puis en Israël.

La commissaire européenne à l'énergie Kadri Simson, le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minières Tarek El-Molla et la ministre israélienne de l'Energie Karine Elharrar "ont signé (aujourd'hui) un protocole d'accord trilatéral entre l'UE, l'Egypte et Israël en vue de l'exportation de gaz naturel vers l'Europe", ont annoncé l'Egypte et l'Union européenne dans un communiqué conjoint.

Lors d'une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, Mme von der Leyen s'est félicitée de la signature de ce "protocole d'accord concernant l'acheminement de gaz naturel d'Israël vers l'Egypte", où le gaz devra être liquéfié avant d'être expédié en Europe.

L'Union européenne veut développer sa coopération énergétique avec les deux pays de méditerranée orientale pour "mettre un terme à sa dépendance aux énergies fossiles russes", a-t-elle expliqué.

Israël a commencé à produire du gaz après la découverte au début des années 2010 de plusieurs réservoirs au large de ses côtes.

En l'absence d'un pipeline reliant ses gisements gaziers offshore à l'Europe, l'Etat hébreu envoie son gaz naturel vers l'Egypte depuis la signature en 2020 d'un accord historique de 15 milliards de dollars entre les deux pays.

"C'est aussi l'occasion pour l'Egypte de devenir un centre régional en matière d'énergie" a affirmé mercredi la présidente de la Commission.

Mme von der Leyen a également appelé de ses voeux la mise en place immédiate d'un "fond de 100 millions d'euros" pour permettre à l'Egypte d'assurer sa sécurité alimentaire ainsi que la mise en place d'un fond de 3 milliards d'euros pour différents programmes agricoles et alimentaires.

Avant le début de la guerre en Ukraine, l'Egypte, en tant que premier importateur mondial de blé, dépendait de la Russie et de l'Ukraine pour 85% de son approvisionnement.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-220615-0

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Re: Le Gaz dans le monde

Message par energy_isere » 05 juil. 2022, 09:07

La consommation mondiale de gaz naturel sévèrement affectée par la guerre en Ukraine, dit l'AIE

AFP le 05 juill. 2022

La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.

"La consommation mondiale de gaz naturel devrait se contracter légèrement en 2022 et croître lentement au cours des trois années suivantes, alors que la guerre en Ukraine fait grimper les prix et alimente les craintes de perturbations persistantes des approvisionnements", selon un rapport trimestriel de l'Agence internationale de l'énergie.

Conséquence de cette nouvelle donne géopolitique, la demande mondiale de gaz "devrait augmenter au total de 140 milliards de mètres cube (bcm) entre 2021 et 2025", soit "moins de la moitié du total prévu précédemment et moins que la progression de 170 bcm constatée pour la seule année 2021", marquée par un redémarrage de l'économie mondiale paralysée en 2020 par la pandémie de Covid, constate l'AIE.

Un frein pour les prochaines années imputable "essentiellement" à la plus faible activité économique et à un moindre basculement du charbon et du pétrole vers le gaz. "Un cinquième seulement" de cette baisse de la croissance peut être attribué à une meilleure efficacité énergétique et à un remplacement du gaz par les énergies renouvelables, selon ce rapport.

Ce constat met en lumière "la nécessité d'accélérer la transition vers les énergies propres", selon l'AIE.

Face à une "flambée des prix inévitable alors que les pays du monde entier se font concurrence pour les expéditions de gaz naturel liquéfié", Keisuke Sadamori, directeur Marchés et sécurité énergétique au sein de l'AIE, estime que "la réponse la plus durable à la crise énergétique mondiale actuelle consiste à renforcer les efforts et les politiques pour utiliser l'énergie plus efficacement et accélérer les transitions vers les énergies propres", comme le biogaz, le biométhane et l'hydrogène vert.

Cela permettrait de calmer la flambée des prix et "faciliterait l'accès des marchés émergents à des approvisionnements susceptibles de contribuer à court terme à une amélioration de l'intensité carbone et de la qualité de l'air", selon l'AIE.

À l'inverse, l'effort grandissant de l'Europe pour éliminer le gaz russe en le remplaçant par du gaz naturel liquéfié (GNL), conjugué à une capacité mondiale "limitée" à accroître les exportation de GNL, "augmente le risque" de tensions sur le marché, conclut le rapport.
https://www.connaissancedesenergies.org ... aie-220705

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Re: Le Gaz dans le monde

Message par al2o3 » 06 juil. 2022, 22:46

Le gaz au Dutch ttf index a passé les 160. L indice était entre 15 et 25 début 2021.
Pour moi la facture va passer les 500€ par mois…

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Re: Le Gaz dans le monde

Message par phyvette » 06 juil. 2022, 23:06

Faudrait plutôt envisager le pire, et installer vite vite une PAC et former madame a l'utilisation de la cheminée à bois.
Rien ne dit que ça ne sera pas encore plus pire bientôt. viewtopic.php?p=2339352#p2339352

https://www.lalibre.be/economie/conjonc ... QOAXMHP44/
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Re: Le Gaz dans le monde

Message par Yoann41 » 07 juil. 2022, 00:12

Ta cheminée est fonctionnelle? Tu a du bois en quantité ? Il faut déjà t occupé de cela...tu n auras jamais le temp de changer tout ton système de chauffage dans les délais

Pour maintenir un max la chaleur tu cloisonne au mieux toute ta famille dans la pièce chauffé et tu vires ta cheminée pour un poêle à bois .
C est le plus rapide et encore le plus économique...qu en a madame je te promet que au premier frimas elle ira elle même chercher le bois dehors.

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Re: Le Gaz dans le monde

Message par al2o3 » 08 juil. 2022, 00:01

phyvette a écrit :
06 juil. 2022, 23:06
Faudrait plutôt envisager le pire, et installer vite vite une PAC et former madame a l'utilisation de la cheminée à bois.
Rien ne dit que ça ne sera pas encore plus pire bientôt. viewtopic.php?p=2339352#p2339352

https://www.lalibre.be/economie/conjonc ... QOAXMHP44/
Merci pour le lien phyvette, je ne connaissait pas cette info.
En perso: j ai dû lancer le changement de mon toit en ardoise éternite de 1960, 20 ans plus tôt que prévu, car aucun poseur ne voulait signer pour une installation étanche… ok pour 1ere de septembre 150€/m2 en bon arrangement.
22 panneaux de 390wc, fin septembre. 1,2e par watt.
Mon dernier doute est pourquoi personne ne préconise ou dit pas possible d utiliser un paC air-eau pour chauffer l eau d un circuit de chauffage centrale. Alors qu ils veulent tous vendre des bouler avec pompe à chaleur. L eau chaude sanitaire et l eau du chauffage tournent autour de 55c. D accord le rendrement chute fortement et encore… analyse en cours, sinon ce sera full air-air

Yoann Cheminee bois prête au cas où :-)

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Re: Le Gaz dans le monde

Message par energy_isere » 11 juil. 2022, 08:09

Gaz russe: l'Europe bascule dans l'inconnu

AFP le 11 juill. 2022

L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.

Le géant russe Gazprom entame dans la matinée des travaux de maintenance des deux gazoducs Nord Stream 1, qui acheminent une grande quantité de son gaz livré encore à l'Allemagne ainsi qu'à plusieurs autres pays de l'Ouest de l'Europe.

Cet arrêt pour dix jours des deux tuyaux, annoncé de longue date, ne devait en théorie n'être qu'une formalité technique.

Mais dans le contexte de la guerre en Ukraine et du bras de fer entre Moscou et les Occidentaux sur l'énergie, personne ne peut parier sur la suite.

- 'Robinet fermé' -

"Poutine va nous fermer le robinet de gaz... mais le rouvrira-t-il un jour?", s'inquiétait dimanche le quotidien le plus lu d'Allemagne, Bild.

"Nous sommes confrontés à une situation inédite, tout est possible", a reconnu au cours du week-end le vice-chancelier allemand, Robert Habeck, sur la radio publique.

"Il est possible que le gaz coule à nouveau, même en quantité supérieure à avant. Il est possible que plus rien ne vienne et nous devons nous préparer comme toujours au pire", a-t-il ajouté.

Moscou, arguant d'un problème technique, a déjà réduit ces dernières semaines de 60% les livraisons de gaz via Nord Stream, une décision dénoncée comme "politique" par Berlin. Ailleurs en Europe, Gazprom a fait de même, réduisant ses fournitures à certains pays et les coupant complètement à d'autres, comme la Pologne et la Bulgarie.

Berlin a par conséquent beaucoup oeuvré pour convaincre, samedi, le Canada de lui restituer une turbine destinée à Nord Stream 1, qui était en maintenance dans le pays. Et ce malgré les protestations de l'Ukraine.

L'Allemagne ne voulait pas donner un argument supplémentaire à Moscou d'interrompre ses livraisons de gaz. Le chancelier allemand Olaf Scholz, par la voix de son porte-parole dimanche, a "salué la décision de nos amis canadiens".

Berlin fait aussi valoir que, pour des raisons techniques, il serait difficile à Gazprom de stopper net ses livraisons via Nord Stream, le gaz exploité dans le champ sibérien étant "sous pression" et ne pouvant pas être éternellement stocké. "Ce n'est pas comme un robinet d'eau", a dit M. Habeck.

- Crainte de rationnement -

Depuis le début de la guerre, l'Allemagne a fermé un autre gazoduc russe qui devait entrer en fonction - Nord Stream 2 - et fait des efforts pour réduire sa dépendance, mais celle-ci reste encore importante: 35% de ses importations gazières proviennent de Russie, contre 55% avant la guerre. Et le chauffage des foyers est toujours assuré à plus de 50% avec du gaz.

Un arrêt durable de Nord Stream 1 ne pénaliserait pas seulement la première économie européenne.

Selon le site de la société Nord Stream, le gaz qui arrive en Allemagne, dans la ville de Lubmin, continue ensuite à être aussi transporté vers la Belgique, le Danemark, la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas "et d'autres pays".

Un arrêt prolongé des livraisons aggraverait donc la crise énergétique dans laquelle se débat déjà l'Europe, avec des prix qui flambent et la crainte d'un hiver très difficile.

En Allemagne, les autorités réfléchissent déjà à des plans de rationnement.

L'industrie chimique est particulièrement vulnérable,dépendant fortement du gaz. L'organisation du secteur VCI dit se préparer "au scénario du pire", avec lourde récession à la clé.

Le géant BASF réfléchit à mettre une partie des salariés en chômage partiel.

"Si nous ne recevons plus de gaz russe (...) les quantités actuellement stockées ne suffiront que pour un ou deux mois", alerte Klaus Müller, le président de l'Agence fédérale des réseaux.

La chambre des députés a déjà adopté jeudi pour elle un plan symbolique d'économie: plus de chauffage au-dessus de 20 degrés l'hiver et plus d'eau chaude dans les bureaux individuels.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nnu-220711

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Re: Le Gaz dans le monde

Message par energy_isere » 12 août 2022, 00:00

Gaz : Scholz en faveur d'un pipeline reliant la péninsule Ibérique et l'Europe centrale

AFP le 11 août 2022

Le chancelier Olaf Scholz a plaidé jeudi pour un pipeline entre le Portugal et l'Europe centrale passant par la France qui manque, selon lui, "dramatiquement" dans le contexte de la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine.

"Je me suis beaucoup intéressé à un pipeline qui nous manque hélas aujourd'hui dramatiquement, à savoir le pipeline qu'on aurait dû construire entre le Portugal, l'Espagne via la France jusqu'à l'Europe centrale", a déclaré le chef de l'exécutif allemand lors de sa conférence de presse estivale à Berlin.

Ce gazoduc "contribuerait aujourd'hui massivement à soulager et détendre la situation de l'approvisionnement", a-t-il ajouté.

"J'ai proposé qu'on s'attaque à un tel projet auprès de mes homologues espagnol et portugais, mais aussi lors de conversations avec le président français" Emmanuel Macron, et "la présidente de la Commission européenne" Ursula van der Leyen, a ajouté le chancelier, qui dirige la première économie européenne depuis décembre.

M. Scholz n'a pas donné plus de détails sur le pipeline en question.

Mais un projet de gazoduc baptisé MidCat avait été lancé en 2013 entre la Catalogne (nord-est de l'Espagne) et le sud-est de la France.

Il avait été abandonné en 2019 faute d'accord sur son financement et de réel soutien de la France, peu convaincue de son utilité.

Une étude de viabilité commandée par la Commission européenne avait conclu en 2018 que cette infrastructure, d'un coût évalué à plus de 440 millions d'euros, ne serait ni rentable ni nécessaire.

La ministre espagnole de l'Économie, Nadia Calviño, s'était dite en mars favorable à la relance de ce projet, tout en insistant sur le fait que cette interconnexion devait concerner également le transport d'"hydrogène vert".

Le Portugal est aussi favorable à la création d'un gazoduc supplémentaire entre l'Espagne et la France.

La question de la sécurité énergétique de l'Allemagne, très dépendante du gaz russe, se pose avec une acuité accrue depuis que la Russie réduit progressivement ses flux vers l'Europe.

Berlin, qui s'inquiète d'un manque de gaz cet hiver, a ainsi entamé de démarches tous azimuts afin de diversifier ses sources d'approvisionnement en gaz.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ale-220811

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