Ghawar est bien le plus gros gisement de pétrole de la planète. Ses réserves sont un secret d'Etat, bien gardé par la société nationale SAUDI Aramco. Néanmoins, des doutes commencent à se faire jour quant aux possibilités futures de ce gisement, et notamment ses réserves ultimes. Ces doutes ont été formulés récemment par un analyste financier, Matthew SIMMONS, qui est quand même un conseiller de George W. Folamour, mais pas un pétrolier. Il a étudié 200 papiers publiés par la société savante de la profession pétrolière, la Society of Petroleum Engineers, et est arrivé à la conclusion que le gisement de Ghawar avait probablement atteint son apogée. Il faut lire la lettre n° 41 pour voir la réaction violente des Saoudiens à ce sujet.
On trouvera une présentation de Matthew SIMMONS au lien
http://www.simmonsco-intl.com/files/Hud ... 0(B&W).pdf. Il y en a d'autres, mais vue l'heure tardive, je n'ai pas le courage de faire des recherches. Je laisse les internautes fouiller dans les archives de Matthew SIMMONS sur son site, pour se faire une idée. Il donne l'évolution de la production de la meilleure partie du gisement, les zones de Ain Dar et de Shedgum sur plus de 30 ans, ce qui devrait répondre aux interrogations émises dans les messages précédents. Maintenant, que penser quand on est pétrolier ? Il faudrait reprendre les 200 papiers en question, soit entre 1000 et 2000 pages de texte en anglais, plus les graphiques, ce qui n'est pas à la portée d'un pétrolier encore en exercice. Je n'ai donc pas d'avis. Simplement, si SIMMONS a raison, nous sommes mal...