Le ministre de l'énergie russe nous fait une dépression
http://steelguru.com/news/index/2009/02 ... _2013.html
Slowdown signs - Russian oil production could decline 8% by 2013
Interfax cited Mr Sergei Shmatko energy minister of Russian as saying that oil and gas condensate production in Russia could decline 7.8% to 450 million tonnes in 2013 from 488.486 million tonnes in 2008 if the current tax regime is not changed.
He said that "The Energy Ministry's five year forecast, which was prepared on the basis of oil company statistics, shows that the industry is stagnating under the existing tax regime and even under the most optimistic scenarios with oil prices at USD 60 per barrel, the dollar's exchange rate at RUB 36 and inflation at 6.6%. Oil production is declining throughout the country and will reach 450 million tonnes [9 millions de barrils/jours] by 2013."
Mr Sergei said that the main factor behind the decline in production is the high level of taxes companies must pay as well as the constantly growing tariffs for natural monopolies. He said that "Tax payments and expenses that do not depend on oil companies are totaling 73% of companies' revenue."
Il est donc plus pessimiste que moi, mon scénario ne voyait un déclin significatif qu'à partir de 2012. Il est vrai que je tablais sur de gros investissements en sibérie orientale et ailleurs, qui risquent d'être différés avec la crise.
Il va sans dire que si la russie décline dans une telle proportion, l'ensemble de la production non-OPEP va diminuer au moins autant. Les nouvelles et énormes découvertes au brésil ne produiront pas à grande écghelle avant 5 ans, les investissements dans les sables bitumineux canadiens sont réduits et différés, le Mexique produit chaque mois en dessous des prévisions, le Soudan et l'Azerbaijan vont atteindre leur pic de production dans les deux ans qui viennent, l'Arctique ne produira pas grand chose avant la fin de la prochaine décennie.
Chaque jour qui passe me renforce dans ma conviction que la production non-OPEP a piqué en 2007.
On a eu l'effet Whiskey : déclin de la production écossaise (enfin mer du nord).
Puis ça a continué, accompagné du déclin Mexicain, ce que j'appelle le double effet Whiskey-Téquila.
Maintenant, on se prend dans la gueule le triple effet Whiskey-Téquila-Vodka.
Toujours moins.