rien dans les news officièles
sur yahoo par exemple... le blabla quotidien
le fait qu'ils souhaitent baisser leur production n'est peut être pas anodin... ils voulaient passer cela en douce... mais... la donne a changée...
http://fr.biz.yahoo.com/21012006/202/l- ... eaire.html
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samedi 21 janvier 2006, 13h19
L'Opep entraînée malgré elle dans le difficile dossier nucléaire iranien
PARIS (AFP) - L'Opep, qui doit décider sous une dizaine de jours de sa politique de production pour les mois à venir, risque de se retrouver entraînée malgré elle dans la querelle entre l'Iran et l'Occident sur le nucléaire et de subir des pressions des deux camps.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui représente 40% de la production mondiale, doit se réunir le 31 janvier à Vienne pour décider d'abaisser ou non sa production pour le deuxième trimestre, période où la demande de pétrole baisse traditionnellement en raison de la fin de l'hiver dans l'hémisphère nord.
La décision devrait s'avérer particulièrement difficile à prendre cette fois: outre des cours qui s'approchent de nouveau des sommets historiques de quelque 70 dollars le baril atteints l'été dernier à New York (ils ont dépassé 68 dollars vendredi soir), l'incertitude demeure forte en ce qui concerne la demande mondiale de pétrole, notamment du côté du géant chinois dont la croissance est toujours très vigoureuse.
Mais l'Opep, qui se définit elle-même comme une organisation apolitique, risque surtout de se retrouver sous pression si le bras de fer autour du nucléaire iranien gagne encore en intensité dans les jours à venir.
L'Iran, membre influent du cartel dont il est le numéro deux en termes de production, a appelé avec vigueur vendredi à une baisse de 1 million de barils par jour (mbj) du plafond de production (actuellement fixé à 28 mbj) du cartel.
"L'Opep ne doit pas retarder la question de la baisse de sa production", a affirmé son représentant Hossein Kazempour Ardebili. "Si l'Opep maintient son niveau de production actuel, les 2 mbj de surproduction feront augmenter les réserves (...) (qui) descendront comme une avalanche sur le niveau des prix" pour les pousser vers le bas, a-t-il insisté.
Cette déclaration intervient alors que les pays occidentaux cherchent à renvoyer le dossier du nucléaire iranien devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
Aucune corrélation n'a été établie entre les deux dossiers mais Francis Perrin, rédacteur en chef de la revue spécialisée Le pétrole et le Gaz Arabes relève qu'"il n'est pas interdit non plus de faire un lien".
Cela "peut être entendu comme un moyen d'envoyer un message aux pays occidentaux", souligne-t-il, tout en reconnaissant que convaincre les dix autres pays membres du cartel (Arabie saoudite, Algérie, Indonésie, Irak, Koweït, Libye, Nigeria, Qatar, Emirats arabes unis, Venezuela) ne sera pas forcément une tâche facile pour Téhéran.
Pour l'heure, aucun pays membre n'est d'ailleurs allé publiquement dans son sens: l'Algérie s'est dite opposée à une baisse de production au vu du niveau très élevé des cours, de même que le président vénézuélien Hugo Chavez. Le Nigeria et l'Indonésie montreraient les mêmes inclinations selon l'Agence internationale de l'énergie.
Et Washington est venu mettre son poids dans la balance vendredi soir en se réclamant de la coopération de l'Opep en cas de perturbation de la production suite à d'éventuelles sanctions contre l'Iran.
Les pays membres "trouveront le moyen de faire ce qu'il faut" dans un tel cas de figure, a affirmé vendredi le secrétaire américain à l'Energie Samuel Bodman.
"Ils n'ont pas donné d'assurance spécifique mais ils comprennent quelles sont les demandes et ils savent quels sont les problèmes qu'une nouvelle hausse des prix pourrait créer pour l'économie mondiale", a-t-il ajouté.
Les analystes font toutefois valoir que l'équilibre entre offre et demande est déjà extrêmement précaire et que le marché serait bien en peine de remplacer les barils de l'Iran si ceux-ci venaient à manquer.