[Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Message par energy_isere » 14 juil. 2020, 23:29

Pétrole: la production de l'Opep a de nouveau reculé en juin

AFP parue le 14 juill. 2020

La production de l'Opep a de nouveau reculé au mois de juin, les pays membres du cartel continuant de faire bloc derrière l'accord trouvé pour soutenir les cours de l'or noir, déprimés par la crise du Covid-19.

Leur production a reculé de 1,9 million de barils par jour (mbj) sur un mois pour atteindre 22,271 mbj au mois de juin, selon des sources secondaires (indirectes) citées par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans son rapport mensuel, paru mardi.

Au mois de mai, la production avait déjà chuté spectaculairement de 6,3 mbj.

Ces sources secondaires, reposant sur un ensemble de données telles que le trafic de pétroliers, des statistiques de raffinage ou des informations confidentielles, sont celles qui font référence pour évaluer la production d'or noir.

L'Arabie saoudite, chef de file de l'organisation, a de nouveau fourni à elle seule un peu plus de la moitié de cet effort, ses extractions d'or noir reculant de 923.000 barils par jour sur un mois.

L'Irak y a également contribué, pompant 449.000 barils par jour de moins que le mois précédent, tandis que le Venezuela, qui a produit 356.000 barils par jour en juin, en a pompé 199.000 de moins que le mois précédent.

Les membres de l'Opep et leurs alliés, dont la Russie, se sont accordés pour prolonger en juillet la baisse historique de production à laquelle ils s'astreignent depuis le 1er mai.

Cette baisse est destinée à soutenir des cours en chute libre à cause de la crise sanitaire du Covid-19, qui s'est traduite par un effondrement de la demande, en particulier pour les transports.

Après une chute de la demande mondiale de pétrole en 2020 estimée à 8,9 mbj sous l'effet des conséquences de la pandémie due au coronavirus, l'Opep table sur un rebond de 7 millions de barils par jour en 2021.
https://www.connaissancedesenergies.org ... uin-200714

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Message par energy_isere » 15 juil. 2020, 20:02

L'Opep+ va assouplir en août son accord de baisse de la production

PUBLIÉ LE 15/07/2020 Reuters

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés au sein du groupe Opep+ vont assouplir à partir d'août leur pacte de baisse coordonnée et sans précédent de leur production de pétrole alors que l'économie mondiale se remet progressivement de la pandémie liée au nouveau coronavirus, a déclaré mercredi le ministre saoudien de l'Energie, le prince Abdoulaziz ben Salman.

Cet accord a permis de réduire la production pétrolière l'Opep+ de 9,7 millions de barils par jour (bpj) depuis mai, soit 10% de l'offre mondiale, alors que la crise du coronavirus a fait plonger la demande mondiale d'un tiers.

Au-delà du mois de juillet, la limitation de l'offre sera progressivement ramenée à 7,7 millions de bpj d'ici décembre. Abdoulaziz ben Salman a déclaré que les réductions seraient dans les faits plus importantes en raison des compensations faites par les pays ayant dépassé leurs quotas de production au cours des mois précédents.

Les documents internes à l'organisation et consultés par Reuters montrent que les baisses de production seront limitées à environ 8,54 millions de bpj en août et en septembre.

"Alors que nous passons à la prochaine phase de l'accord, la production supplémentaire sera consommée à mesure que la demande continuera sur le chemin de la reprise", a déclaré le ministre saoudien.

Abdoulaziz ben Salman a formulé ses remarques dans le cadre de la réunion du comité ministériel de suivi de l'Opep+ (JMMC) pour examiner la situation du marché.

Le cours du Brent est remonté à près de 43 dollars le baril après avoir chuté à un plus bas de 21 ans en avril, à moins de 16 dollars le baril.

Le redressement des prix du brut a permis à certains producteurs américains de redémarrer leur activité. La Russie et l'Opep, très dépendantes des revenus pétroliers, se garderont toutefois de faire monter les cours trop hauts afin d'éviter de doper la croissance de la production pétrolière des Etats-Unis.

L'Opep a dit mardi attendre un rebond de la demande mondiale de 7 millions de barils par jour en 2021, après une chute de 9 millions cette année.

Elle a également annoncé qu'elle approvisionnerait le marché de 6 millions de bpj supplémentaires de brut l'année prochaine tandis que la production américaine et russe resterait globalement stable.

Abdoulaziz ben Salman a indiqué que le niveau des exportations du pétrole saoudien en août serait identique à celui de juillet et que l'augmentation de la production servirait uniquement à alimenter la consommation intérieure.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... on.N986104

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Message par energy_isere » 13 août 2020, 08:30

Pétrole: la production de l'Opep est repartie à la hausse en juillet

AFP parue le 12 août 2020

La production de l'Opep est repartie à la hausse en juillet, principalement en lien avec une augmentation de la production de l'Arabie saoudite, selon le rapport mensuel de l'Opep publié mercredi, qui a ajusté à la baisse sa prévision de demande mondiale en 2020.

Les 13 pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont produit en juillet 23,17 millions de barils par jour (mbj), soit une hausse de 980.000 barils par jour par rapport au mois précédent, selon des sources indirectes citées par l'Opep.

La majeure partie de cette progression vient de l'Arabie saoudite, qui a produit 8,4 mbj en juillet (+866.000 bj). Les Emirats, le Koweit et l'Irak figurent également parmi les producteurs en hausse, tandis que l'Angola était en baisse.

Les membres de l'Opep et leurs alliés, dont la Russie, avaient reconduit en juillet leur engagement de baisse de production, entamée début mai pour soutenir des cours du brut déprimés par la chute de la demande liée à la pandémie de Covid-19.

La production Opep avait baissé en mai et juin.

Plus globalement, les chiffres préliminaires montrent une augmentation de la production mondiale d'hydrocarbures liquides en juillet à 88,75 mbj (+1,29 mbj), selon le rapport.

L'Opep a toutefois légèrement abaissé son estimation de la demande mondiale de pétrole en 2020, principalement en raison d'une activité économique plus faible dans les pays hors zone OCDE.

En 2020, la demande mondiale de pétrole devrait reculer de 9,2 mbj (révisé en baisse de 0,1 mbj par rapport au mois précédent) à 90,6 mbj. Pour 2021, l'Opep a maintenu sa prévision d'un rebond de 7 mbj à 97,6 mbj.

Mais "de grandes incertitudes existent, qui pourraient se traduire par un impact négatif sur la consommation mondiale de pétrole", estime l'Opep.

L'organisation cite notamment l'ampleur du rebond de l'activité économique qui déterminera la hausse de la demande de pétrole l'année prochaine. Un autre facteur d'incertitude est la poursuite des infections de Covid-19 et la vitesse à laquelle la recherche pourra trouver un vaccin ou un traitement.

Dans ses perspectives sur l'évolution des prix du brut et des produits pétroliers, l'Opep estime que ceux-ci "continueront à être affectés au second semestre par les préoccupations quant à une seconde vague d'infection et des stocks mondiaux en hausse".

Cette situation "souligne la nécessité d'efforts continus pour soutenir le rééquilibrage du marché, tant du côté de l'offre avec des ajustements de production des producteurs de l'Opep et non-Opep (...) que du côté de la demande à travers des incitations gouvernementales pour soutenir l'économie mondiale", estime l'Opep dans son rapport mensuel.
https://www.connaissancedesenergies.org ... let-200812

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Message par energy_isere » 14 sept. 2020, 21:40

Pétrole : l'OPEP revoit à la baisse la demande mondiale pour 2020 et 2021

AFP parue le 14 sept. 2020

L'OPEP s'est montrée lundi plus pessimiste pour la demande mondiale de pétrole cette année et en 2021, en raison de la faiblesse persistante dans certains pays asiatiques à la suite de la pandémie de Covid-19.

Sa prévision de l'évolution de la demande a été révisée en baisse de 0,4 million de barils par jour (Mb/j) par rapport au mois d'août, indique l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans son rapport mensuel sur le pétrole. La demande mondiale cette année doit ainsi reculer plus fortement qu'anticipé jusqu'à présent, de 9,5 Mb/j, pour atteindre 90,2 Mb/j en raison de la crise sanitaire et économique liée à la pandémie de Covid-19.

Celle-ci a notamment pesé lourdement sur le secteur des transports, en particulier aérien. "Les risques restent élevés et orientés à la baisse, particulièrement en ce qui concerne l'évolution des cas d'infection au Covid-19 ainsi que de potentiels traitements", juge le rapport. Cette révision est notamment liée aux difficultés que connaissent certains pays d'Asie. "Jusqu'à présent, la demande pétrolière en Inde, en Indonésie, en Thaïlande et aux Philippines a été bien moins solide que ce qui avait été attendu initialement", explique l'OPEP.

Cette conjoncture négative dans certains pays asiatiques devrait se encore faire sentir au premier semestre de l'an prochain. Par conséquent, les prévisions concernant la demande mondiale pour 2021 ont aussi été revues en baisse, de 0,4 Mb/j par rapport au mois dernier. Cette demande doit ainsi rebondir de seulement 6,6 Mb/j en 2021 pour s'établir à 96,9 Mb/j, selon les dernières prévisions de l'OPEP.

Le cartel est engagé avec ses alliés, dont la Russie, dans une politique de restriction volontaire de sa production afin de soutenir les cours du brut. Les pays membres de l'OPEP ont toutefois pompé plus au cours du mois d'août par rapport à juillet, selon des sources secondaires (indirectes) citées dans le rapport. L'OPEP a ainsi produit 763 000 barils par jour de plus, entraînée notamment par l'Arabie saoudite.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 021-200914

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Message par energy_isere » 15 sept. 2020, 18:23

Pour ses 60 ans, l'OPEP n'est pas à la fête

Publié le : 14/09/2020

À cause du Covid-19, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a renoncé aux commémorations prévues à Bagdad en Irak, là où elle fut fondée il y a exactement 60 ans, le 14 septembre 1960.

Le Covid-19 a décidément gâché la fête, pour les 60 ans de l’OPEP. Pour des raisons sanitaires, les commémorations sont annulées et reportées sine die à Bagdad. C’est là que le 14 septembre 1960 cinq pays : Arabie saoudite, Iran, Irak, Koweït et Venezuela fondèrent l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Il s’agissait alors de rééquilibrer les pouvoirs entre les multinationales du pétrole et les États producteurs, qui ne recevaient alors que de maigres taxes et redevances de l’exploitation de leur sous-sol.

Apogée dans les années 1970

Les pionniers sont vite rejoints par la Libye, les Émirats arabes unis, l’Algérie, le Nigeria, l’Équateur et le Gabon. Fini le système des concessions, place aux compagnies nationales qui traitent d’égal à égal avec les compagnies internationales privées. À son apogée, dans les années 1970, l’OPEP concentre plus de la moitié de l’offre mondiale de pétrole. Une puissance qui lui permet d’imposer un embargo en 1973 contre les alliés d’Israël. Premier choc pétrolier : les prix du baril grimpent de 1 à 10 dollars. Six ans plus tard, le conflit Iran-Irak les porte à 35 dollars le baril.

L’OPEP ne pèse plus qu’un tiers du pétrole mondial

Depuis, la puissance de l’OPEP s’est érodée. Dans les années 1990, le marché du pétrole se financiarise. Les marchés à terme traitent sous forme de contrats papier deux fois plus de volume de pétrole que le marché physique.

Des concurrents de plus en plus redoutables émergent : la Russie, le Mexique, la Norvège, le Royaume-Uni. Et bien sûr dans les années 2000, le pétrole de schiste américain. L’OPEP, qui compte pourtant 13 membres aujourd’hui, ne pèse plus aujourd’hui que pour un tiers du marché mondial. Le Venezuela qui avait eu l’idée de l’OPEP, n’exporte presque plus rien, l’Iran, sanctionné par les États-Unis, est sur la touche. Entre les rivalités diplomatiques et la volonté de chacun de conserver ses parts de marché, l'OPEP est plus difficilement un cartel qu’autrefois. Fin 2016, l’organisation doit faire appel à la Russie et à 9 autres pays producteurs pour redresser les cours. Une alliance OPEP+ qui a bien du mal à maintenir le baril à 40 dollars depuis que le Covid-19 a fait s’effondrer la demande de brut.

Mais c’est encore le pétrole le moins cher à produire

L’OPEP a-t-elle pour autant dit son dernier mot ? Non, pas tant que l’on consommera du pétrole. Ses pays membres ont sans doute les réserves les plus abondantes et le brut le moins cher à produire. L’OPEP peut aussi se consoler en constatant que cette fois, elle a été priée d’agir par Washington, qui s’était toujours opposée à son existence.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200914 ... -f%C3%AAte

J' ai l' age de l' OPEP et je le savais pas !

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Message par energy_isere » 17 sept. 2020, 20:16

Réunion de l'Opep+ face à la baisse des prix du pétrole

PUBLIÉ LE 17/09/2020 par Vladimir Soldatkin, Ahmad Ghaddar et Rania El Gamal
DUBAI/LONDRES/MOSCOU (Reuters)

L'Opep et ses alliés, réunis sous l'acronyme Opep+, tiendront une réunion en ligne jeudi pour discuter du respect de leur accord de baisse coordonnée de leur production de pétrole et des tendances sur les marchés alors que les prix du brut chutent et que les perspectives d'une reprise économique s'amenuisent.

Le panel principal de l'Opep+ examinera un document interne sur les risques engendrés par une résurgence des cas de coronavirus dans certains pays, qui pourrait freiner la demande de pétrole malgré les signes d'une reprise économique et les prémices d'une baisse des stocks de pétrole, selon une copie du rapport consultée jeudi par Reuters.

Il est peu probable que les membres et les alliés clés de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, comme l'Arabie saoudite et la Russie, décident de réviser leur objectif de réduction actuel de 7,7 millions de barils par jour (bpj), soit environ 8% de la demande mondiale.

L'Opep+ est en revanche susceptible de faire pression sur les retardataires, tels que l'Irak, le Nigeria et les Émirats arabes unis, afin qu'ils réduisent le nombre de bpj à partir de septembre pour compenser la surproduction observée entre mai et juillet. Cette période de compensation pourrait éventuellement être prolongée, ont annoncé des sources de l'Opep+.

Un panel technique de l'organisation, connu sous le nom de JTC, s'est par ailleurs réuni mercredi pour s'assurer du suivi, par les exportateurs de pétrole, de l'objectif de 101% convenu au mois d'août dernier, d'après des sources et le rapport consulté par Reuters.

Il s'est également dit préoccupé par l'augmentation de la surproduction cumulée, qui a atteint 2,38 millions de bpj entre mai et août, selon le rapport.

Le comité ministériel de suivi de l'Opep+ (JMMC) devrait commencer à 12:00 GMT, selon des sources de l'organisation.

Les producteurs concernés ont commencé à baisser leur production en janvier 2017 afin de soutenir les prix et de réduire les stocks mondiaux de pétrole. Ils ont porté la réduction de leur production jusqu'à 9,7 millions de bpj entre mai et juillet après que la demande a chuté dans le sillage de la pandémie.
https://www.usinenouvelle.com/article/r ... e.N1005859

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Message par energy_isere » 03 oct. 2020, 10:09

En septembre, l’OPEP a enregistré une augmentation de sa production pétrolière de 160 000 barils par jour

Agence Ecofin 1er oct 2020

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole a vu grimper sa production de pétrole de 160 000 barils par jour en septembre. Cette performance est principalement imputable au retour de l’offre libyenne sur le marché.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a pompé en moyenne 24,4 millions de barils de pétrole par jour en septembre, soit 160 000 barils par jour de plus qu’en août. Cette hausse s’explique entre autres par le redémarrage de certaines installations libyennes et l’amélioration des exportations iraniennes.

Il faut dire que l’augmentation de l’offre des membres de l’OPEP depuis le mois précédent et les doutes liés à la demande ont eu un impact sur les prix du pétrole, les investisseurs ayant affiché très peu de confiance au marché. Ainsi on note en septembre, une chute de 10 % des prix pour s’établir à près de 40 $ le baril.

« Alors que la demande peine à suivre, l’offre augmente », a regretté Paola Rodriguez-Masiu, analyste chez Rystad Energy.

Rappelons que selon les prévisions de la banque d’investissement américaine Goldman Sachs, la demande de pétrole devrait augmenter de 3,7 millions de barils par jour entre janvier et août de l’année prochaine, tandis que l’offre restera plafonnée grâce à la politique de l’OPEP+ combinée à une légère augmentation de l’offre hors OPEP.
https://www.agenceecofin.com/production ... s-par-jour

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Message par energy_isere » 08 oct. 2020, 20:40

La demande de pétrole pourrait stagner après 2030, reconnaît l'Opep

PUBLIÉ LE 08/10/2020 par Alex Lawler Reuters

La demande mondiale de pétrole pourrait stagner à partir de la fin de la décennie 2030, estime l'Opep dans ses nouvelles prévisions publiées jeudi, qui intègrent un effet durable de la crise du coronavirus sur l'économie et les habitudes de consommation.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'attend désormais à ce que la consommation de brut atteigne 107,2 millions de barils par jour (bpj) dans dix ans contre 90,7 millions cette année. Une prévision 2030 inférieure de 1,1 million de bpj à celle présentée l'an dernier et de plus de 10 millions au chiffre avancé en 2007.

"La demande pétrolière mondiale va croître à un rythme relativement soutenu pendant la première partie de la période de prévision avant que la demande ne plafonne pendant la deuxième partie", expliquent les Perspectives pétrolières mondiales, qui couvrent la période 2019-2045.

"La demande future pourrait demeurer durablement inférieure aux prévisions passées en raison des effets durables des confinements liés au COVID-19 et à leur impact sur l'économie mondiale et le comportement des consommateurs", ajoute le rapport.

L'Opep explique ainsi que le rebond des besoins en pétrole attendu après la crise actuelle pourrait être limité par le recours accru au télétravail, un déclin des voyages d'affaires et du tourisme, de nouveaux gains de productivité ou encore un essor plus rapide qu'anticipé des véhicules électriques.

Ce scénario d'"accélération technologique" ne prend pas en compte l'éventualité de nouvelles avancées technologiques majeures et n'inclut donc pas la plus importante diminution de la demande théoriquement envisageable.

"Il existe une importante marge pour une mise en oeuvre plus importante de mesures d'efficacité énergétique qui pourraient faire tomber la demande de pétrole future à des niveaux bien plus bas", reconnaît ainsi l'Opep.

À plus court terme, elle table sur une consommation de 97,7 millions de bpj pour 2021, de 99,8 millions pour 2022 (donc au-dessus du niveau de 2019) et de 102,6 millions pour 2024. Ce dernier chiffre a été revu en baisse par rapport aux prévisions de l'an dernier.

L'organisation estime que ses pays membres devraient augmenter leur production en 2021 après avoir pompé 30,7 millions de bpj cette année mais précise que leur production 2025, à 33,2 millions de bpj, devrait rester inférieure à son niveau de 2019.

A l'horizon 2040, elle table sur une demande pétrolière mondiale de 109,3 millions de bpj, qui reviendrait ensuite à 109,1 millions en 2045.

Le cartel espère néanmoins toujours augmenter sa propre production dans les décennies à venir en profitant du déclin de celle de certains de ses concurrents.

"Le pétrole continuera de représenter la part la plus importante du mix énergétique d'ici 2045", écrit son secrétaire général, Mohammed Barkindo, dans son introduction au rapport.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... p.N1014329

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Message par energy_isere » 11 nov. 2020, 14:09

Pétrole: l'Opep prévoit une nouvelle détérioration de la demande en 2020 et 2021

AFP parue le 11 nov. 2020

L'Opep a révisé à la baisse la demande mondiale de pétrole pour la fin de 2020 et 2021 en raison de la dégradation des perspectives économiques consécutive aux mesures de restrictions prises pour endiguer la deuxième vague du Covid-19, selon son rapport mensuel publié mercredi.

Dans ses nouvelles prévisions, l'Opep s'attend à une chute de la demande mondiale de pétrole de 9,8 millions de barils par jour (mb/j) en 2020 alors qu'elle tablait sur un recul de 9,5 mb/j lors de ses précédentes estimations il y a un mois.

La demande totale devrait ainsi se situer "légèrement au-dessus de 90 mb/j".

"Le carburant pour le transport et l'industrie devrait rester affecté au cours du quatrième trimestre 2020", explique l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans son rapport.

Pour 2021, la demande a également été revue à la baisse de 0,3 mb/j, l'Opep anticipant désormais à un rebond de 6,2 mb/j, contre 6,5 mb/j dans son précédent rapport publié mi-octobre. La demande globale devrait ainsi atteindre 96,3 mb/j l'an prochain.

Ces ajustements prennent en compte "la dégradation des perspectives économiques des pays développés de l'OCDE en raison des mesures de restrictions liées au Covid-19 et les effets négatifs qu'elles entraînent sur la demande de carburant pour les transports et l'industrie jusqu'à la mi-2021", souligne l'Opep.

En octobre, la production des pays de l'Opep a augmenté de 322.000 barils par jour par rapport à septembre, pour s'établir à 24,386 mb/j, selon des sources secondaires (indirectes) citées dans le rapport.

Ce sont essentiellement l'apport de la Libye (+299.000 barils par jour en octobre), exemptée de quotas, et de l'Irak (+148.000 b/j) qui a conduit à cette progression.

L'Opep+ pourrait "ajuster" l'accord sur la réduction de la production de pétrole qui vise à endiguer la baisse des prix due à l'impact de la pandémie de Covid-19 sur la demande, a déclaré lundi le ministre saoudien de l'Energie.

Suivant un accord conclu en avril, l'Opep et ses alliés, Russie en tête, avaient confirmé à la mi-octobre que le retrait actuel de 7,7 millions de barils par jour (sans compter les éventuels rattrapages des retardataires) serait ramené à 5,8 millions à compter de janvier 2021.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 021-201111

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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

Message par energy_isere » 29 nov. 2020, 08:59

Or noir: l'Opep au chevet d'un marché toujours déprimé par la pandémie

AFP parue le 29 nov. 2020

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés se réunissent lundi et mardi pour tenter de redonner un peu de vigueur à un marché du brut toujours déprimé par la pandémie de coronavirus.

Après une "annus horribilis" qui a vu la consommation d'or noir et les cours sombrer, les membres du cartel pourraient décider de prolonger le niveau de réduction de leur production actuelle au-delà du 1er janvier.

L'Opep et d'autres grands producteurs, notamment la Russie, réunis sous le terme d'Opep+, se sont astreints cette année à des coupes drastiques dans leur production d'or noir pour tenter de l'adapter à un niveau de demande qui a fondu.

Selon l'accord en vigueur décidé en avril, le retrait actuel du marché de 7,7 millions de barils par jour doit être ramené à 5,8 millions à compter de janvier 2021, mais la plupart des observateurs tablent sur un report de trois à six mois.

Les ministres influents du cartel ont d'ailleurs envoyé ces dernières semaines des signaux en ce sens, et les bonnes nouvelles autour des vaccins ne devraient pas les faire changer d'avis.

Les laboratoires AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Moderna ont en effet fait part ces dernières semaines d'une efficacité élevée de leurs candidats vaccins contre le Covid-19, une véritable planche de salut pour faire repartir l'activité économique, les déplacements et donc la consommation d'or noir.

Mais leur impact ne devrait pas se faire sentir avant des mois tandis que l'action du cartel vise a minima le premier, au plus le deuxième trimestre 2021.

- Tensions et psychodrames -

Mais rien n'est jamais gagné d'avance avec l'Opep+ car le groupe des vingt-trois pays producteurs figure autant de situations intérieures différentes, et presque autant d'avis sur la politique de l'offre qu'il conviendrait de tenir.

Mi-novembre, les Émirats arabes unis ont par exemple fait preuve d'une certaine réticence à continuer à appliquer pleinement les réductions volontaires au-delà de la fin de l'année.

Le cartel doit également gérer l'appréciation toute relative de certains de ses membres à respecter les quotas de coupes qui leur sont assignés.

Les mauvais élèves qui pompent davantage que prévu par l'accord, Irak et Nigeria en tête, se font régulièrement tancer par le chef de file de l'alliance, le ministre saoudien de l'Energie Abdel Aziz ben Salmane.

Et le souvenir du fiasco du premier sommet de l'année est toujours vif. Au début du mois de mars, la Russie et l'Arabie saoudite étaient reparties de Vienne dos à dos et s'étaient engagées l'espace d'un mois dans une guerre des prix fratricides.

- Contrôle de l'offre -

Si le cartel est attentif aux cours du brut, qui sont revenus à leurs niveaux du début de la pandémie, soit entre 45 et 50 dollars pour les deux références mondiales (Brent de mer du Nord et WTI américain), il guette également les données de production hors de son giron et les niveaux de remplissage des capacités de stockage à travers le monde.

L'offre du premier producteur mondial, à savoir les Etats-Unis, est en baisse depuis ses records historiques atteints en début d'année, à 11 millions de barils par jour. Et la victoire du démocrate Joe Biden, qui porte un projet timide mais réel de limitation de l'exploitation du pétrole de schiste dans le pays, laisse présager que le pic de la production américaine est passé.

L'Opep+ doit également surveiller les niveaux de production dans ses rangs, d'autant que trois de ses membres ne sont pas tenus à des quotas.

C'est le cas de la Libye, dont la production presque réduite à néant en 2020 des suites d'un conflit intérieur est repartie en flèche depuis octobre. Elle a désormais dépassé le million de barils par jour, selon la Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC).

A moyen terme, une politique américaine plus souple vis-à-vis de l'Iran, également non concerné par les quotas, pourrait faire revenir sur le marché des centaines de milliers de barils quotidiens qu'il aura des difficultés à absorber en l'état.
https://www.connaissancedesenergies.org ... mie-201129

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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

Message par energy_isere » 30 nov. 2020, 18:59

L’Opep+ doit décider du calendrier de réouverture des vannes de pétrole

Publié le : 30/11/2020 RFI

La capitale autrichienne est de nouveau confinée. Ce n’est donc pas à Vienne, mais en visioconférence, que l’alliance Opep+ se réunit ces lundi 30 novembre et mardi 1er décembre. Ses 23 membres doivent se mettre d’accord sur la prolongation des quotas de production, face à un regain des cours du pétrole qui reste fragile.
lire : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... C3%A9trole

On en saura donc plus demain soir......

tita
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

Message par tita » 01 déc. 2020, 08:44

energy_isere a écrit :
30 nov. 2020, 18:59
L’Opep+ doit décider du calendrier de réouverture des vannes de pétrole

Publié le : 30/11/2020 RFI

La capitale autrichienne est de nouveau confinée. Ce n’est donc pas à Vienne, mais en visioconférence, que l’alliance Opep+ se réunit ces lundi 30 novembre et mardi 1er décembre. Ses 23 membres doivent se mettre d’accord sur la prolongation des quotas de production, face à un regain des cours du pétrole qui reste fragile.
lire : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... C3%A9trole

On en saura donc plus demain soir......
Jeudi finalement
DUBAI/LONDON/MOSCOW (Reuters) - OPEC and allies led by Russia postponed talks on oil output policy for 2021 to Thursday, three sources said on Monday as key players still disagreed on how much oil they should pump amid weak demand due to the coronavirus pandemic.
https://www.reuters.com/article/us-oil- ... SKBN28A0X3

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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

Message par energy_isere » 04 déc. 2020, 01:37

L'Opep+ choisit d'augmenter prudemment sa production d'or noir

AFP•03/12/2020

Les membres de l'Opep+ se sont mis d'accord jeudi pour "restituer progressivement" sur le marché les quelque 2 millions de barils par jour prévus en début d'année prochaine, en commençant par 500.000 barils quotidiens en janvier, à l'issue de quatre jours d'âpres négociations.

"À partir de janvier 2021", les pays signataires de l'accord Opep+ "ont décidé d'ajuster volontairement leur production de 0,5 million de barils par jour (mbj)", a indiqué l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans un communiqué diffusé à l'issue d'un réunion interministérielle avec ses alliés qui s'est tenue par visioconférence.

Cette décision fait donc passer le volume de pétrole brut retiré volontairement du marché par l'alliance de 7,7 mbj à 7,2 mbj au 1er janvier et amende l'accord précédent arraché au printemps, qui prévoyait une marche plus haute à 5,8 mbj, jugée par beaucoup trop conséquente au vu d'un marché toujours déprimé par la pandémie de Covid-19.

Les pays producteurs n'ont pas pour autant abandonné ce dernier objectif, précisant qu'ils l'atteindraient de façon progressive et non abrupte, pour mieux s'aligner sur une demande qui repart moins vite du fait de la deuxième vague.

Pour ce faire, les membres de l'Opep+ ont convenu de se retrouver à chaque début de mois à partir de janvier afin "d'évaluer les conditions du marché et décider des ajustements de la production pour le mois suivant", est-il écrit dans le communiqué.

Ce suivi attentif permettra "d'être plus précis et de répondre aux demandes du marché en tenant compte des facteurs, positifs et négatifs, qui l'affectent à chaque moment", a expliqué le vice-Premier ministre russe chargé du secteur énergétique, Alexandre Novak, à l'occasion d'une conférence de presse en ligne après la réunion.

L'obtention de cet accord ne s'est pas fait sans peine, en témoigne le report de la réunion, initialement prévue mardi. M. Novak a évoqué des "négociations difficiles" quand son homologue saoudien Abdel Aziz ben Salmane, chef de file du cartel, a préféré souligner la nature consensuelle de la décision trouvée à vingt-trois.

L'ouverture progressive du robinet d'or noir en fonction de la demande et des prix est au cœur de la stratégie de l'alliance cette année, et traduit ici le compromis entre d'un côté les pays qui souhaitaient prolonger les réductions actuelles, de l'autre ceux qui voulaient suivre les étapes du calendrier en vigueur.

L'effort consenti au cours des derniers mois, pénible pour les finances de tous, a montré son efficacité pour les producteurs puisqu'il a contribué à la reprise des cours du brut depuis les abîmes visitées fin avril.

- Prix en convalescence -
Les marchés ont accueilli plutôt positivement cette décision: les deux cours de référence - le Brent de mer du Nord et le WTI américain - ont clôturé jeudi en hausse de près de 1%, à respectivement 48,71 et 45,64 dollars le baril.

"Ce n'est pas le scénario cauchemardesque que le marché craignait, mais ce n'est pas non plus ce qu'il attendait il y a quelques semaines" quand une simple prorogation des coupes actuelles ne semblait être qu'une formalité, a réagi Paola Rodriguez Masiu, analyste de Rystad.

Mais la remontée récente des cours - de l'ordre de 25% sur le seul mois de novembre pour les deux références, soit le meilleur mois depuis mai - a changé la donne. Cette remontée est portée par l'espoir de campagnes de vaccination massives contre le Covid-19, perspective de retour "à la normale" de la demande de pétrole.

L'alliance a également rappelé l'importance des compensations de la production de certains pays qui excèdent leurs quotas, comme récemment l'Irak ou encore le Nigeria. Ceux-là ont toutefois bénéficié d'un nouveau sursis: il leur est désormais laissé jusqu'à la fin du mois de mars pour se mettre en règle.

Le cartel doit également surveiller les niveaux de production des trois membres exemptés de coupes, dont certains sont amenés à croître: c'est le cas de la Libye actuellement et peut-être de l'Iran dans un futur proche, en cas d'assouplissement des sanctions américaines à son endroit.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d5804a2c22

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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

Message par energy_isere » 20 déc. 2020, 09:58

Pétrole: Ryad et Moscou affichent leur unité avant le sommet de l'Opep+

AFP parue le 19 déc. 2020

Les ministres saoudien et russe de l'Energie ont affiché leur unité samedi lors d'une réunion bipartite avant le sommet en janvier de l'Opep+ et après une année marquée par des divergences sur les coupes de production de pétrole face à la chute des prix.

Au début du mois, les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires, dont la Russie, ont décidé à l'issue d'âpres négociations de limiter à 500.000 barils par jour l'augmentation de leur production en janvier, contre près de 2 millions initialement prévus.

"La charte de coopération de l'Opep+ nous a rassemblés et a apporté de bons résultats (...) C'est pour cette raison qu'elle doit continuer", a déclaré le ministre de l'Energie saoudien Abdelaziz ben Salmane, lors d'une conférence de presse diffusée par la chaîne d'Etat Al-Ekhbariya.

"Nous avons confirmé une nouvelle fois notre loyauté envers les accords en vigueur aujourd'hui", a dit le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak, chargé du secteur énergétique.

"Nous envisageons de travailler ensemble afin d'aboutir à un équilibre de la situation sur le marché", a-t-il ajouté.

L'Opep+ tiendra virtuellement sa 13e conférence ministérielle le 4 janvier, tandis que Ryad et Moscou se réuniront autour d'un comité de coopération bilatérale en mars.

Le ministre saoudien de l'Energie a dit espérer que cette réunion se tiendrait "en personne", alors que son pays vient de lancer une vaste campagne de vaccination contre le Covid-19.

Les membres de l'Opep+ se sont mis d'accord le 3 décembre pour remettre "progressivement" sur le marché quelque 2 millions de barils par jour en début d'année prochaine, en commençant par 500.000 barils en janvier.

En début d'année, une véritable guerre des prix avait opposé l'Arabie saoudite à la Russie, respectivement troisième et deuxième producteurs de pétrole, dans un marché miné par la pandémie.

Face au refus de Moscou de réduire davantage la production mondiale dans la lignée des coupes consenties par le cartel et ses partenaires depuis 2018, Ryad avait brutalement augmenté la sienne, faisant dégringoler les prix pour atteindre un plus bas en près de deux décennies. un accord avait finalement été trouvé au sein de l'Opep+.
https://www.connaissancedesenergies.org ... pep-201219

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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

Message par energy_isere » 04 janv. 2021, 09:09

Pétrole : réunion très attendue de l'Opep sur les quotas de production
Le cartel, associé à la Russie, tient une visioconférence ce lundi pour décider de la quantité de brut à remettre sur le marché en ce début d'année. Une décision qui influera sur les cours du pétrole.


Par Le Figaro avec AFP 4 janv 2020

Quel chemin vont prendre les cours du pétrole dans les prochaines semaines? La réponse dépendra en partie de l'issue de la réunion qui se tient aujourd'hui à Vienne, en visioconférence, entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires, dont la Russie. Ces derniers se retrouvent pour arrêter la quantité de brut à remettre sur le marché mondial le mois prochain.

L'objectif de ce rendez-vous, très surveillé par les acteurs du marché pétrolier, est d'ajuster l'offre d'or noir à une demande sabrée par la pandémie de Covid-19 et dont la reprise est incertaine, avec en ligne de mire le soutien des prix du brut. Le cartel et ses partenaires vont tenter de consolider la hausse des cours du pétrole enregistrée ces derniers mois. Le WTI et le Brent, références américaines et européennes, tournent aujourd'hui autour des 50 dollars.

Premier palier de 500.000 barils quotidiens

Le dernier cycle de réunions, entre le 30 novembre et le 3 décembre, avait «ouvert la voie à un retour progressif de 2 millions de barils par jour sur le marché au cours des prochains mois, les pays participants se tenant prêts à ajuster ces niveaux en fonction des conditions et de l'évolution du marché», a rappelé dimanche le secrétaire général de l'Opep, Mohammed Barkindo, lors d'un comité technique conjoint (JTC) de l'Opep+.

Cette stratégie s'était traduite par un premier palier de 500.000 barils quotidiens supplémentaires en janvier et par une promesse de rendez-vous chaque début de mois des treize membres du cartel, emmenés par l'Arabie saoudite, et de leurs dix alliés, conduits par la Russie, afin de statuer sur le volume de production pour le mois suivant.

Pierres d'achoppement

Ce suivi au cordeau montre la volonté du cartel de garder une forte influence sur le marché mais aussi la gravité de la situation dans laquelle sont plongés les producteurs de brut qui se satisfaisaient avant la crise sanitaire de deux sommets par an au siège de l'organisation à Vienne, en Autriche. Leur effort de coupe, pénible pour les finances des 20 pays qui y sont soumis (l'Iran, le Venezuela et la Libye sont exemptés), a joué son rôle l'an dernier en inversant la chute vertigineuse des prix du brut, jusqu'en terrain négatif pour la référence américaine en avril, une première dans l'histoire.

Le résultat de la politique des membres de l'Opep+ reste par ailleurs assez dépendant du bon vouloir de deux d'entre eux, la Russie et l'Arabie saoudite, respectivement deuxième et troisième producteurs mondiaux derrière les Etats-Unis. En mars dernier, c'est la mésentente entre Ryad et Moscou, débouchant sur une courte mais intense guerre des prix, qui avait fait trébucher une première fois les cours du brut. Le climat est aujourd'hui plus apaisé, les responsables saoudiens et russes ayant affiché mi-décembre leur unité lors d'une réunion bipartite.

Toutefois, les pierres d'achoppement au sein du club ne manquent pas, au sujet du respect des quotas notamment ou encore des prévisions plus ou moins optimistes quant à la reprise de la demande pétrolière. Dans son dernier rapport mensuel, le cartel lui-même s'était voulu prudent en révisant à la baisse l'appétit mondial pour le pétrole en 2021. Il avait noté au passage «les incertitudes élevées, essentiellement en ce qui concerne le développement de la pandémie de Covid-19 et le déploiement des vaccins», de même que l'impact des «effets structurels du Covid-19 sur les comportements des consommateurs, en particulier dans le secteur des transports».
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/pet ... n-20210104

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