[Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Message par energy_isere » 26 mars 2020, 22:19

La demande mondiale de pétrole risque de chuter de 20%

REUTERS•26/03/2020

La demande mondiale de pétrole pourrait chuter de 20% en raison de la multiplication des mesures de confinement, qui touchent désormais quelque trois milliards de personnes dans le monde, a déclaré jeudi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), en appelant l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, à favoriser une stabilisation du marché.

"Aujourd'hui, trois milliards de personnes dans le monde sont confinées. En conséquence, on pourrait bien assister au cours de cette année à une chute de la demande d'environ 20 millions de barils par jour selon certains", a dit Fatih Birol, lors d'une téléconférence.

La demande pétrolière mondiale représentait 100 millions de barils par jour (bpj) en 2019.

Fatih Birol a ajouté que malgré cette chute attendue de la demande, l'offre globale de brut pourrait augmenter de trois millions de bpj supplémentaires en raison de la guerre des prix en cours entre l'Arabie saoudite et la Russie.

"Puisqu'elle préside le G20 cette année, on pourrait s'attendre à ce que l'Arabie saoudite apporte une contribution positive à la stabilisation des marchés pétroliers mondiaux au vu de son comportement passé", a-t-il dit.

Il a ajouté que l'AIE, qui conseille les pays de l'OCDE en matière de politique énergétique, présenterait des prévisions actualisées et détaillées d'évolution de la demande dans deux semaines à l'occasion de al publication de son rapport mensuel.

Il a précisé que la chute de la demande pourrait rapidement aboutir à une saturation des capacités mondiales de stockage de brut et estimé que la reprise de la demande ne serait sans doute ni facile ni rapide.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 30981fb834

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Message par energy_isere » 29 mars 2020, 11:34

L’AIE appelle à exploiter le potentiel « énorme » du biogaz et du biométhane

parue le 25 mars 2020

Le potentiel du biogaz et du biométhane est « énorme et largement inexploité », souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport publié le 19 mars(1). Ce qu’il faut en retenir.

Une production très faible par rapport au potentiel estimé par l’AIE
...............
lire https://www.connaissancedesenergies.org ... ane-200325

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Message par energy_isere » 15 avr. 2020, 11:29

Pétrole: Aucune baisse de l'offre ne peut compenser la chute de la demande, déclare l'AIE

REUTERS•15/04/2020

La demande mondiale de pétrole a plongé en avril de 25 millions de barils par jour (bpj), à des niveaux qui n'avaient plus été observés depuis 25 ans, et aucune réduction de l'offre de la part des pays producteurs ne permettra de compenser pleinement ce puissant déséquilibre de court terme sur le marché, a déclaré mercredi l'Agence internationale de l'Energie.

L'AIE prédit une baisse de la demande de 9,3 millions de bpj sur l'ensemble de 2020 malgré ce qu'elle qualifie de "solide départ" de la part des producteurs, après leur récent accord sur une réduction sans précédent de leurs extractions face au choc provoqué par la pandémie de nouveau coronavirus.

"En abaissant le pic de l'excédent d'offre et en aplatissant la courbe de la constitution des stocks, ils aident un système complexe à amortir le pire de cette crise", déclare l'AIE dans son rapport mensuel.

"Il n'existe pas d'accord réaliste qui permettrait de réduire suffisamment l'offre pour compenser de telles pertes à court terme du côté de la demande. Cependant, ce qui a été accompli la semaine dernière constitue un solide départ", ajoute-t-elle.

Outre ces efforts de l'Opep, emmenée par l'Arabie saoudite, et d'autres pays comme la Russie, certains Etats devraient augmenter leurs achats pour leurs réserves stratégiques.

L'AIE relève ainsi que les Etats-Unis, l'Inde, la Chine et la Corée du Sud proposent ou envisagent d'effectuer de tels achats.

"Si les transferts vers les réserves stratégiques, qui pourraient atteindre jusqu'à 200 millions de barils, devaient avoir lieu au cours des quelques trois prochains mois, ils pourraient représenter environ 2 millions de bpj d'offre retirés du marché", estime l'agence.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d744a3a02c

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Message par mobar » 15 avr. 2020, 12:08

Si, si, la baisse de l'offre compensera la baisse de la demande ... dès que les stocks, les bidons et les tankers disponibles seront pleins raz la gueule! :ghost: :wtf: :-"
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par Pétroleur » 15 avr. 2020, 12:15

mobar a écrit :
15 avr. 2020, 12:08
Si, si, la baisse de l'offre compensera la baisse de la demande ... dès que les stocks, les bidons et les tankers disponibles seront pleins raz la gueule! :ghost: :wtf: :-"
Ce qui devrait arriver mi-mai à ce rythme, d'après Benjamin Louvet: https://youtu.be/YsexpEbZUG0

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Message par mobar » 15 avr. 2020, 18:45

Ce qui va être drôle c'est quand tous les stocks et les oléoducs seront pleins et que les tankers iront directement livrer des raffineries à l'arrêt! :lol: :lol:
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Message par energy_isere » 18 avr. 2020, 10:37

La demande mondiale moyenne de pétrole va dégringoler de 29 millions de barils par jour en avril

Agence Ecofin 15 avril 2020

En avril 2020, la demande mondiale moyenne de pétrole va descendre de 29 millions de barils par jour, par rapport à la même période l’année dernière. Un niveau jamais atteint depuis 1995. C’est ce qu’indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport sur la contraction de la demande due au coronavirus.

Sur le reste de l’année la demande moyenne ne se contractera que de 9 millions de barils par jour, par rapport à 2019 avec une reprise timide de celle-ci à partir du second semestre de cette année. Cela mettra fin à plusieurs années de croissance de la demande.

« Les chiffres sont stupéfiants (…). Même si les blocages s’atténuent au second semestre, nous prévoyons une baisse de la demande de neuf millions de bpj, d’ici fin 2020 », a commenté Fatih Birol, le directeur exécutif de l’AIE.

Les nouvelles mesures prises par le groupe OPEP+ devraient permettre de baisser l’offre et d’aplatir la courbe de constitution des stocks. La demande pourrait dépasser l’offre au cours du second semestre de 2020, ajoute l’AIE.
https://www.agenceecofin.com/trade/1504 ... r-en-avril

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Message par energy_isere » 30 avr. 2020, 09:23

Quelle leçon tirer de la chute de 6 % de la consommation mondiale d'énergie en 2020, selon l'AIE ?

AURÉLIE BARBAUX Usine Nouvelle 30/04/2020

Historique, la chute de la consommation d’énergie dans le monde devrait atteindre 6 % sur l’année 2020, selon les estimations de l’Agence internationale de l’Énergie. Toutes les énergies sont touchées. Certaines s’en sortent mieux que d’autres.

Si lors du confinement, la consommation d’énergie a chuté entre 18 et 25 % selon les pays durant le confinement, sur l’année 2020, la baisse totale devrait être de 6 % dans le monde, estime l’Agence internationale de l’Énergie. Du jamais vu depuis 1930 !

Selon un scénario tablant sur l’hypothèse que les mesures de confinement mises en œuvre dans le monde entier en réponse à la pandémie seront progressivement assouplies dans la plupart des pays au cours des prochains mois, parallèlement à une reprise économique progressive, l’AIE a évalué l’impact sur la crise pour chaque vecteur énergétique.

- 9 % de pétrole, - 3 % de nucléaire

Le pétrole et le charbon seront les plus touchés. La demande du pétrole pourrait chuter de 9 % (- 9 millions de barils par jour en moyenne sur l'année), revenant au niveau de 2012 et celle du charbon baisserait de 8 %, en grande partie à cause d’une demande d'électricité inférieure de près de 5 % sur l'année, voire 10 % dans certaines régions. La consommation de gaz devrait reculer de 5 % en 2020 et le nucléaire de 3 % par rapport au niveau record qu'elle a atteint en 2019. Même les renouvelables, dont la consommation devrait augmenter de 5 % en raison des faibles coûts d'exploitation et de l'accès préférentiel à de nombreux réseaux électriques et de l’hydroélectricité, devraient voir leur croissance inférieure à celle des années précédentes.

Conséquences, les émissions mondiales de CO2 devraient diminuer de 8 %, soit près de 2,6 gigatonnes (Gt), pour revenir aux niveaux d'il y a dix ans, estime l’AIE. Pas de quoi se réjouir. Comme après les crises précédentes, cependant, le rebond des émissions pourrait être plus important que la baisse, à moins que la vague d'investissements pour relancer l'économie ne soit consacrée à des infrastructures énergétiques plus propres et plus résistantes.

+ 5 % de renouvelables

Et pourquoi pas ? Cette crise a mis en évidence la résilience des énergies renouvelables, aidée certes par leur coût marginal qui les rend prioritaires sur les réseaux électriques, mais aussi parce qu’elles sont pilotables à distance et nécessitent peu de maintenance, comparé à des productions centralisées lourdes et exigeantes comme le nucléaire. "Les gouvernements peuvent tirer les leçons de cette expérience en plaçant les technologies énergétiques propres - énergies renouvelables, efficacité énergétique, batteries, hydrogène et captage du carbone - au cœur de leurs plans de relance économique. Investir dans ces domaines peut créer des emplois, rendre les économies plus compétitives et orienter le monde vers un avenir énergétique plus résistant et plus propre", espère le directeur de l’AIE. A bon entendeur.
https://www.usinenouvelle.com/article/q ... ie.N959256

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Message par energy_isere » 20 mai 2020, 21:52

L'AIE appelle à placer les énergies renouvelables au cœur des plans de relance

AFP parue le 20 mai 2020

Le soutien aux énergies renouvelables devra être au cœur des plans de relance post-Covid-19, a appelé mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui prévoit cette année un ralentissement, pour la première fois depuis 20 ans, des installations de sites et centrales.

"Après une baisse cette année, l'addition de nouvelles capacités de production d'énergie renouvelable devrait repartir en 2021, mais la stabilité en matière de politiques sera essentielle pour assurer la confiance des investisseurs", insiste l'AIE dans un rapport consacré à l'impact de la crise sanitaire sur la transition énergétique.

Bien "avant que la pandémie de Covid-19 ne frappe, le monde devait absolument accélérer, et ce significativement, le déploiement des renouvelables pour avoir une chance d'atteindre ses objectifs énergétiques et climatiques", souligne son directeur, l'économiste Fatih Birol. "Avec les extraordinaires défis sanitaires et économiques d'aujourd'hui, les gouvernements ne doivent pas perdre de vue cette tâche essentielle de transition vers une énergie propre, pour nous permettre de sortir de cette crise sur une voie sûre et durable".

Éolien, solaire, biomasse ou hydroélectricité... ces sources d'énergie ont, selon l'AIE, fait preuve d'une "résistance impressionnante" en ces temps de crise, et leur position continue de se renforcer. Le cumul des puissances électriques d'origine renouvelable dans le monde devrait croître de 6% en 2020.

Pour autant, si le monde disposera de 167 gigawatts (GW) de capacités de production renouvelables supplémentaires en 2020, ce sera 13% de moins par rapport au bilan des installations de 2019, selon les estimations de l'Agence, qui conseille les pays dans leur politique énergétique.

Tous les marchés concernés

Ce ralentissement dans la construction de sites et centrales tient aux perturbations dans la production d'équipements, aux mesures de confinement et de distanciation sociale, mais aussi de plus en plus à des blocages financiers. En 2021, les additions de capacités devraient retrouver leur niveau de 2019, notamment grâce à deux projets de méga-barrages hydroélectriques en Chine. Mais la croissance combinée de 2020 et 2021 resterait 10% en-deçà de ce que l'AIE avait prévu avant la crise.

Tous les marchés matures sont concernés, à l'exception des États-Unis où l'activité se maintient avant l'expiration prévue d'un dispositif fiscal. En Europe, après une année 2019 exceptionnelle, les installations nouvelles devraient se trouver réduites d'un tiers en 2020, la plus forte baisse annuelle constatée depuis 1996, avant une "reprise partielle" l'an prochain. Seul l'éolien offshore devrait être épargné, du fait de temps de construction plus longs.

Pour l'AIE, les gouvernements devraient miser sur des secteurs à la fois créateurs d'emplois et sources de moindres émissions de gaz à effet de serre, avec la décarbonation des transports et du bâtiment. "La chute continue du coût des renouvelables ne suffira pas à les protéger des incertitudes accrues par le Covid-19", pointe M. Birol. "D'où l'importance critique de plans de relance permettant de garantir la confiance des investisseurs", ajoute-t-il, citant par exemple le risque que, face au faible coût du pétrole, des projets visant à se passer des énergies fossiles soient abandonnés.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-200520

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Message par energy_isere » 16 juin 2020, 20:37

La crise du secteur aérien va peser durablement sur la demande de pétrole, prévient l'AIE

Usine Nouvelle 16/06/2020

La demande de pétrole se remet lentement de la chute - la plus forte de son histoire - liée à la pandémie de Covid-19. Mais elle devrait être durablement pénalisée par la baisse du trafic aérien, a alerté le mardi 16 mars l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui ne prévoit pas de retour aux niveaux de consommation d'avant-crise avant 2022.

La baisse du trafic aérien après la crise sanitaire liée au Covid-19 va peser durablement sur la demande, et donc sur les prix du pétrole, alerté l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le 16 juin, en présentant ses premières prévisions pour 2021. Celles-ci "montrent un bond de 5,7 millions de barils par jour (mbj) de la demande mondiale de pétrole, pour atteindre 97,4 mbj", ce qui reste "2,4 mbj au-dessous du niveau de 2019", écrit l'AIE dans son rapport mensuel.

L'agence, basée à Paris, a revu sa prévision de demande de pétrole à la hausse de près de 500 000 barils par jour, s'appuyant sur des importations en Asie plus fortes qu'attendu.

"Crise existentielle" dans l'aéronautique

"La réduction des livraisons de jet et de kérosène aura un impact sur la demande totale de pétrole au moins jusqu'à 2022 (...) L'industrie aéronautique fait face à une crise existentielle", prévient l'AIE. "La levée des mesures de confinement en Chine a permis de se rapprocher des niveaux de demande d'il y a un an. On a aussi constaté un bond important en Inde au cours du mois de mai, même si la demande se trouve toujours nettement en dessous des niveaux de l'année dernière."

Production réduite par l'Opep+

L'agence rappelle que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, dont la Russie (qu'on regroupe sous l'appellation Opep+) ont réduit en mai leur production de 9,4 mbj pour faire face à la chute de la demande. "Si les tendances de production se maintiennent et que la demande finit par se rétablir, le marche sera sur des bases plus stables d'ici la fin du deuxième semestre", indique l'AIE. "Nous ne devons pas toutefois sous-estimer l'énorme degré d'incertitude", ajoute l'agence, alors que certains quartiers sont reconfinés en Chine et que les Etats-Unis et l'Amérique du Sud peinent à endiguer l'épidémie.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... le.N975906

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Message par energy_isere » 08 juil. 2020, 08:11

Fatih Birol de l' IEA pense que la demande de pétrole reviendra au niveau d'avant le covid.
Global oil demand unlikely to have peaked due to pandemic: IEA’s Birol

in Oil & Companies News 07/07/2020

Global oil demand will likely to recover to above pre-pandemic levels in the future despite some predictions that the crisis may have already triggered a structural decline in world oil consumption, the head of the International Energy Agency said July 6.

Most market watchers see global oil demand recovering to pre-COVID levels of around 100 million b/d over the next two years after collapsing by an expected 8 million-9 million b/d in 2020. Last month, the IEA forecast that global demand for crude is not expected to recover until 2022.

Last week, however, Norwegian energy consultants DNV GL said oil demand may have already peaked as the coronavirus pandemic accelerates the world’s transition to low carbon, renewable energy sources.

When asked whether he thought the world had already passed peak oil demand, Fatih Birol said: “If oil demand goes back to 100 million b/d I would not be surprised. And under a strong recovery, I would not be surprised if it went higher than that.”

As the global economy slowly restarts from lockdowns, political parties, business leaders and environmental groups have been calling for more climate-friendly policies to ‘bake-in’ behavior changes in order to speed the transition away from fossil fuels.

But Birol was skeptical that hoped-for, long term behavior changes, such as more remote working and less commuting, would make a significant impact on future oil demand.

“Some say demand for oil is falling because we are changing our lifestyles. I’m not so sure. Teleworking alone is not going to send oil demand lower. We will need the right policies,” said Birol.

In its June oil market report, the IEA said the estimated recovery in 2021 puts oil demand 2.4 million below 2019 levels at 97.4 million b/d.

S&P Global Platts Analytics currently sees global oil demand about 3 million b/d lower than its pre-COVID forecasts out to 2040, with jet fuel and marine fuels suffering the biggest losses. Rather than accelerating peak oil demand, however, Platts Analytics believes it could be extended by about a year to 2041 due mostly to the expected resilience of long-term petrochemicals demand.
https://www.hellenicshippingnews.com/gl ... eas-birol/

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Message par energy_isere » 10 juil. 2020, 18:10

La prévision de demande de pétrole pour 2020 revue à la hausse par l'Agence internationale de l'énergie

le 10/07/2020

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu en hausse vendredi 10 juillet ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2020, tout en mettant en garde contre l'incertitude causée par la propagation de l'épidémie de coronavirus.

En 2020, la demande de pétrole, qui a moins diminué que prévu au deuxième trimestre, devrait se situer à 92,1 millions de barils par jour (bpj), soit 400 000 bpj de plus que les projections réalisées en juin, selon le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui coordonne les politiques énergétiques des pays industrialisés.

L'agence met néanmoins en garde contre l'incertitude causée par la propagation de l'épidémie de coronavirus. "Alors que le marché du pétrole a indubitablement réalisé des progrès (...) le nombre important, et dans certains pays l'accélération, des cas de COVID-19 est un rappel inquiétant du fait que la pandémie n'est pas maîtrisée et que nos prévisions de marché risquent de se retrouver presque certainement à la baisse", a indiqué l'agence.

L'activité de raffinage à la peine

L'assouplissement des mesures de confinement dans de nombreux pays a entraîné une forte reprise des livraisons de carburant en mai, juin et probablement aussi en juillet, estime l'AIE. Mais selon l'agence, l'activité de raffinage du pétrole en 2020 devrait connaître une baisse plus marquée que celle prévue par l'AIE le mois dernier et sa croissance devrait être moindre en 2021.

"Pour les raffineurs, les avantages apportés par l'amélioration de la demande seront probablement contrebalancés par les prévisions de contraction à venir sur le marché des matières premières. Les marges de raffinage seront également mises à mal par la quantité de stock excédentaire au deuxième trimestre de 2020", explique l'AIE.

L'assouplissement des mesures de confinement dans de nombreux pays a entraîné une forte reprise des livraisons de carburant en mai, juin et probablement aussi en juillet, estime l'AIE. Mais selon l'agence, l'activité de raffinage du pétrole en 2020 devrait connaître une baisse plus marquée que celle prévue par l'AIE le mois dernier et sa croissance devrait être moindre en 2021.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... ie.N984624

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Message par energy_isere » 13 août 2020, 15:25

Pétrole: l'AIE abaisse les prévisions de demande à cause des transports

AFP parue le 13 août 2020

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a abaissé jeudi ses prévisions de la demande mondiale de pétrole pour 2020 et 2021 en raison de la faiblesse persistante du secteur des transports, notamment aérien, avec la crise sanitaire.

La demande de brut doit chuter cette année à 91,9 millions de barils par jour (mb/j), soit 140.000 barils par jour de moins que prévu jusqu'alors, avant de rebondir à 97,1 mb/j l'an prochain, soit 240.000 de moins que prévu.

"Les secteurs du transport aérien et terrestre, qui constituent tous deux des composantes essentielles de la consommation de pétrole, continuent à connaître des difficultés", note l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.

L'agence basée à Paris, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique, explique en particulier avoir revu à la baisse ses perspectives pour l'an prochain car "le secteur aérien va probablement mettre plus longtemps à se remettre".

La pandémie de Covid-19 a en effet mis quasiment à l'arrêt le trafic aérien, qui reprend maintenant très doucement.

Selon des statistiques citées par l'AIE, le trafic mondial était ainsi en juillet encore en baisse des deux tiers par rapport à la normale, après -75% en juin et -79% en mai.

"Les voyages d'affaires vont rester très réduits au niveau mondial tant qu'un vaccin ne sera pas trouvé, tandis que les voyages de loisirs seront essentiellement limités aux vols intérieurs et court-courrier", estime l'AIE.

Ces difficultés dans les transports et la chute de l'activité en général avaient conduit l'AIE à anticiper un effondrement historique de la demande de brut cette année. Elle doit rebondir l'an prochain mais sans toutefois revenir aux niveaux de 2019.

Face à cette situation, les pays producteurs ont fini par ajuster l'offre de brut pour soutenir des cours qui se sont effondrés avec la crise et se sont désormais stabilisés.

La production est toutefois repartie à la hausse en juillet, note l'AIE. L'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait ainsi indiqué mercredi avoir plus pompé le mois dernier, notamment l'Arabie saoudite.

"L'incertitude actuelle concernant la demande, à cause du Covid-19, avec la possibilité d'une production en hausse, signifient que le rééquilibrage du marché reste délicat", met en garde l'AIE.
https://www.connaissancedesenergies.org ... rts-200813

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par energy_isere » 15 sept. 2020, 18:34

Semblable à la declaration OPEP hier :
Pétrole: l'AIE revoit à la baisse sa prévision de demande pour 2020

Usine Nouvelle 15/09/2020 (Reuters)

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2020, face aux inquiétudes liées à l'impact de l'épidémie sur le rythme de la reprise économique.

Selon le rapport mensuel de l'AIE publié mardi, la demande devrait se situer cette année autour des 91,7 millions de barils par jour (bpj), soit 200.000 bpj de moins que la projection du mois dernier pour 2020.

La recrudescence des cas de coronavirus dans de nombreux pays, les mesures de confinement, le télétravail et un secteur de l'aviation en convalescence sont autant de facteurs qui nuisent à la demande, explique l'AIE.

L'augmentation de la production pétrolière et la révision à la baisse de la demande signifient également un ralentissement de l'écoulement des stocks de pétrole brut qui se sont accumulés au cours de la période de confinement, a-t-elle ajouté.

Lundi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait également revu à la baisse ses prévisions de demande pour 2020 et 2021 en raison de la pandémie.
https://www.usinenouvelle.com/article/p ... 0.N1004734

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par energy_isere » 13 oct. 2020, 08:23

Energie: l'AIE esquisse un difficile chemin vers la neutralité carbone

AFP parue le 13 oct. 2020

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) appelle à accroître les efforts pour aboutir à une baisse durable des émissions de gaz à effet de serre et esquisse pour la première fois un scénario de neutralité carbone, dans son rapport annuel publié mardi.

La pandémie de Covid-19 a bousculé le monde de l'énergie: la demande doit chuter de 5% cette année, les émissions de CO2 liées au secteur énergétique de 7% et les investissements dans le secteur de 18%, selon les dernières estimations de l'AIE. Le pétrole (-8%) et le charbon (-7%) vont reculer tandis que les renouvelables doivent tirer leur épingle du jeu. Mais au-delà de cette crise, l'AIE appelle à plus de volontarisme.

"Malgré une chute record des émissions mondiales cette année, le monde est loin de faire assez pour les mettre sur le chemin d'un déclin décisif", met en garde son directeur exécutif, Fatih Birol.

"Seuls des changements structurels dans la manière dont nous produisons et nous consommons peuvent casser la tendance des émissions pour de bon", poursuit-il.

Comme chaque année, l'AIE élabore différents scénarios pour le futur dans son rapport de plus de 450 pages.

Le scénario qui extrapole à partir des politiques et des engagements existants, et celui qui fait l'hypothèse d'une reprise économique plus tardive, ne se traduisent pas par une chute durable des émissions au-delà de celle prévue cette année.

L'AIE a décidé de créer un nouveau scénario: le "zéro émission nette" d'ici 2050 (dit NZE2050), qui va plus loin que son scénario dit de "développement durable".

Un certain nombre d'entreprises, de pays et de régions, à commencer par l'Union européenne (UE), se sont fixé cet objectif de neutralité carbone à l'horizon du milieu du siècle afin de limiter le changement climatique. Il suppose de réduire les émissions de CO2 au minimum et compenser ce qui reste par différents moyens d'absorption (forêts, capture de carbone, etc.).

- "Premier pas" -

Mais ce scénario de neutralité carbone suppose une série d'actions radicales au cours des dix prochaines années.

Pour déjà réduire les émissions de 40% en 2030, il faudrait par exemple que les sources de production d'électricité faiblement émettrices atteignent près de 75% de la production (contre moins de 40% en 2019) et que plus de 50% des voitures vendues dans le monde soient électriques (contre 2,5%).

"L'électrification, les gains d'efficacité énergétique massifs et les changements de comportements ont tous des rôles à jouer, ainsi qu'une accélération de l'innovation concernant un large choix de technologies comme les électrolyseurs pour produire de l'hydrogène ou les petits réacteurs (nucléaires) modulaires", prévient l'AIE.

Ces efforts sans précédent concernent tout le monde, insiste l'Agence: les gouvernements, les entreprises, le secteur financier mais aussi les citoyens, qui doivent faire des choix décisifs sur leurs façons de se chauffer ou encore de voyager.

L'AIE, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique, a souvent été critiquée par les défenseurs de l'environnement pour sa prudence, son manque d'ambition climatique, pour le rôle qu'elle accorde au gaz comme énergie de transition ou encore l'espoir qu'elle met dans des technologies comme la capture et le stockage du carbone. Et son nouveau rapport est loin de satisfaire certaines ONG de défense de l'environnement.

"L'AIE s'arrête au milieu du gué: le NZE2050 est un scénario incomplet, limité à dix ans et qui continue à ménager les énergies fossiles en misant sur le déploiement de technologies incertaines", ont regretté Reclaim Finance et Oil Change International.

"C'est un premier pas utile, mais tant que l'objectif des 1,5ºC (de réchauffement) ne sera pas au centre de tous ses outils et rapports, l'AIE continuera de protéger les intérêts de l'industrie fossile et d'être un frein à l'action pour le climat", a jugé Romain Ioualalen chez Oil Change International.
https://www.connaissancedesenergies.org ... one-201013

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