Le "cauchemar de Darwin" pour un pétrolier : au moment où, enfin, le pétrole commence à devenir une denrée chère et appréciée, ne plus en avoir à vendre
Le phénomène n'est pas tant la raréfaction (relative) du pétrole, que la tendance (affirmée) des pays producteurs à nationaliser leurs ressources pendant qu'il en est encore temps ; les rares pays qui n'en ont pas les moyens "exnationalisent", comme le Kazakhstan qui est en train de se vendre en totalité à la Chine.
Changer de patron n'y fera rien : les compagnies pétrolières doivent confronter une sitation politique étrange où on leur interdira de toucher au pétrole, tout en leur demandant de l'exploiter.
Les compagnies ne peuvent se transformer en simples prestataires de sevices intégrées : trop grandes, trop lourdes, trop puissantes, elles se trouveront partout en concurrence avec de petites sociétés spécialisées moins suspectes de dîner avec le roi/ le président / le camarade Directeur.
Il leur reste la possiblité, pendant qu'elles sont encore très riches, de se diversifier vers GTL+CTL, si possible avec CCS, domaine dans lequel elles ont une avance certaine.