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Re: [Chiffres] Ça descend !

Publié : 03 mai 2023, 10:48
par tita
Depuis le dernier message de phyvette, le Brent était remonté à $85, puis redescendu à $80. Hier, il est descendu à $75.

Re: [Chiffres] Ça descend !

Publié : 12 mai 2023, 18:30
par energy_isere
Les cours du pétrole fléchissent, reprise imminente des exportations de pétrole kurde

AFP le 12 mai 2023

Les prix du pétrole glissaient légèrement vendredi avec l'annonce de la reprise imminente des exportations de brut venant du Kurdistan irakien, sur fond de craintes de récession et d'inquiétudes sur la santé économique des Etats-Unis.

Vers 09H45 GMT (11H45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, perdait 0,15%, à 74,87 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, abandonnait 0,08%, à 70,81 dollars.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... rde-230512

Re: [Chiffres] Ça descend !

Publié : 05 oct. 2023, 08:20
par tita
Hier, suite aux annonces de l'OPEP, le prix du pétrole a fortement baissé. Chose qui n'était plus arrivé depuis mai dernier.

Alors qu'il évoluait à son plus haut jeudi passé à $94, le WTI est descendu depuis à $84, soit 11% de baisse en quelques jours. Les explications sont basiques, craintes sur la demande et annonces de l'OPEP.

Re: [Chiffres] Ça descend !

Publié : 08 déc. 2023, 16:28
par mobar
Toujours plus bas, le WTI à 71.2 $
https://oilprice.com/

Re: [Chiffres] Ça descend !

Publié : 08 janv. 2024, 23:01
par energy_isere
Le pétrole décroche, les saoudiens passent à l'offensive et cassent les prix

AFP le 08 janv. 2024

Les cours du pétrole ont fléchi, lundi, entraînés par l'offensive de l'Arabie saoudite, qui a abaissé brutalement ses tarifs pour se repositionner face à la concurrence, sur un marché sans certitude.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a clôturé en baisse de 3,34%, à 76,12 dollars.

Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en février, il a reculé de 4,11%, à 70,77 dollars.

Selon un document communiqué à l'AFP par Aramco, la compagnie nationale saoudienne prévoit de réduire ses prix de deux dollars par baril en février pour ses clients asiatiques.

Le tarif proposé n'est plus supérieur que de 1,5 dollar par baril à celui de Dubaï, référence du marché asiatique, soit le plus faible écart depuis novembre 2021.

Pour Susannah Streeter, d'Hargreaves Lansdown, c'est un signe que "l'Arabie saoudite voit la demande ralentir".

"Cela ressemble à un coup de semonce, probablement à destination des autres producteurs, que ce soit la Russie, les Etats-Unis, mais aussi ceux qui ont refusé des coupes de production (lors de la dernière réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole) ou qui ne tiennent pas leurs engagements de réductions", a commenté Robert Yawger, de Mizuho.

Jusqu'ici, le Royaume avait fait preuve d'une discipline sans faille, contractant sa production d'environ deux millions de barils par jour depuis l'automne 2022 pour soutenir les cours, quand d'autres rechignaient.

"Les Saoudiens en ont assez de faire tout le travail", selon Robert Yawger.

Ce pivot rappelle celui de 2014, qui avait vu l'Arabie saoudite inonder brusquement le marché, notamment pour contrer l'émergence des Etats-Unis et le boom du pétrole de schiste. Le prix du WTI avait fini par tomber à 26 dollars, début 2016.

"Je ne crois pas à une guerre des prix, mais l'hypothèes est plus plausible aujourd'hui qu'elle ne l'était vendredi", a fait valoir Robert Yawger. "Ils perdent patience."

Ces développements interviennent sur fond de détérioration de la conjoncture économique mondiale. Selon les analystes de JPMorgan, la demande a crû en décembre à son plus faible rythme depuis neuf mois.

Au-delà, le revirement saoudien est un mauvais signal pour l'unité de l'Opep et de ses alliés de l'accord Opep+.

Outre la défection de l'Angola, le cartel doit composer avec l'afflux de barils iraniens, le désir de l'Irak d'augmenter sa production et "la Russie qui arrose tous ceux qu'elle peut, en particulier l'Inde et la Chine", selon Robert Yawger, pour qui l'Opep+ "se fissure".
https://www.connaissancedesenergies.org ... rix-240108

Re: [Chiffres] Ça descend !

Publié : 08 mars 2024, 22:02
par energy_isere
Le pétrole recule, préoccupé par une offre trop abondante

AFP le 08 mars 2024

Les cours du pétrole ont fini dans le rouge, vendredi, affaiblis par le spectre d'une offre mondiale trop abondante, malgré les coupes de production de l'alliance Opep+.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a lâché 1,06%, pour clôturer à 82,08 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en avril a lui cédé 1,16%, à 78,01 dollars.

Pour Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, "le marché est préoccupé par les flux supplémentaires en provenance d'Amérique, alors que la demande ralentit".

L'analyste faisait notamment référence aux Etats-Unis, qui produisent actuellement 13,2 millions de barils par jour, un niveau proche de leur record absolu (13,3 millions).

Il avait aussi en tête le Guyana, qui extrait désormais quotidiennement plus de 600.000 barils, alors que sa production était quasi-nulle il y a cinq ans seulement.

Le Venezuela est aussi en phase ascendante, avec des volumes 2023 en hausse d'un tiers par rapport à 2020.

Dans le même temps, "on commence à voir des informations selon lesquelles (les membres de l'Opep+ tenus par des engagements) n'ont pas respecté les coupes de production en février", souligne Andy Lipow.

Cinq pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et trois nations parties à l'accord Opep+ ont promis de prolonger, au deuxième trimestre, les réductions supplémentaires de production consenties en fin d'année dernière.

Au total, ces coupes atteignent 2,2 millions de barils par jour.

"Je pense que l'Opep+ va maintenir ces réductions au troisième trimestre, parce qu'ils ne peuvent pas faire grand-chose d'autre tant que la demande n'aura pas rattrapé l'offre", anticipe Andy Lipow, quitte à perdre des parts de marché.

"Un petit déficit lié aux coupes de production vaut mieux qu'un grosse perte s'ils innondaient le marché", fait-il valoir.

Pour Barbara Lambrecht, de Commerzbank, le rapport mensuel de l'Agence international de l'énergie (AIE), attendu la semaine prochaine, devrait néanmoins tabler "sur un marché avec une offre qui ne serait que légèrement supérieure à la demande au deuxième trimestre".

Les opérateurs ont aussi réagi, vendredi, à la hausse du taux de chômage aux Etats-Unis en février, "qui présage d'un ramollissement de la demande", selon José Torres, d'Interactive Brokers.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nte-240308