oleocene.org

youplaboum a écrit :http://www.bloomberg.com/apps/news?pid= ... refer=home

"U.S. motorists cut their driving by 4.3 percent in March, the biggest monthly drop ever."

Super. Merci.

c'est dejà reparti +3.1 % par rapport à septembre de l'an denier!!

La consommation de carburants en France a rebondi de 3,1% au mois de septembre par rapport à l'an dernier, après avoir chuté de plus de 10% en août, selon les chiffres de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Un rebond tiré par le gazole, le carburant le plus consommé en France, en hausse de 5,2% en septembre sur un an. La consommation d'essence, en revanche, a reculé de 3,4%.

http://www.lexpansion.com/economie/actu ... or=RSS-123

ABC a écrit :je ne crois pas à cette date, trop rapprochée. La récession est profonde et la demande va continuer à diminuer.

Où est-elle, cette demande qui continue à diminuer ?



On est revenus au niveau de la consommation de cet historique mois de juillet dernier... Pas de raison que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets, non ?

L'hiver est traditionnellement une période de forte consommation. Je note simplement que la conso du mois de Décembre est significativement inférieure à celle du mois de Janvier. Je vois aussi que les grandes vagues de licenciements n'ont pas encore été déclenchées...
Quant aux traders que tu évoques sur ton site, cela me paraît relever du conspirationnisme économique.

L'hiver est traditionnellement une période de forte consommation.

certes, et donc cette année ne fait pas exception.

Je note simplement que la conso du mois de Décembre est significativement inférieure à celle du mois de Janvier.

5% d'écart, ce n'est pas très significatif

Je vois aussi que les grandes vagues de licenciements n'ont pas encore été déclenchées...

Les licenciements font faire des économies (significatives) de pétrole ?

Quant aux traders que tu évoques sur ton site, cela me paraît relever du conspirationnisme économique.

Chacun ses historiettes pour expliquer simplement ce qui est peut-être parfaitement aléatoire. L'avantage de notre version, c'est qu'elle explique pourquoi une situation belliqueuse en bande de Gaza, à grande distance des champs pétrolifères et des routes maritimes des supertankers, parvient à faire bondir à près de $50 le cours du contrat de janvier.

Cela dit, soyons humbles : notre approche paraît assez efficace pour estimer la direction que va prendre le prix, mais assez mauvaise pour définir le prix cible (nous avions prévu $75 à fin 2008, la réalité fut moitié moindre).

Aerobar a écrit :5% d'écart, ce n'est pas très significatif

!!! qu'est ce qu'il te faut ! 5 % au niveau mondial, c'est -4 Mb/j, ça suffit tres largement pour rétablir l'équilibre offre demande, l'excès de demande sur l'offre n'a jamais dépassé cette valeur ! en un an, c'est au contraire très significatif. La baisse historique de consommation apres le 2e choc pétrolier etait de l'ordre de 10 à 15 %, sur quelques années.

Aerobar a écrit :Les licenciements font faire des économies (significatives) de pétrole ?

Ben oui.
Qui dit licenciements, dit appauvrissement des licenciés, ce qui entraîne moins de consommation. Ce qui de façon très claire entraîne une baisse de la consommation de pétrole.

GillesH38 a écrit :5 % au niveau mondial, c'est -4 Mb/j, ça suffit tres largement pour rétablir l'équilibre offre demande, l'excès de demande sur l'offre n'a jamais dépassé cette valeur ! en un an, c'est au contraire très significatif.

Oui mais là on ne parle que de la consommation états-unienne, sachant qu'il y a les stocks commerciaux et les stocks stratégiques (2 mois de consommation) en coussins amortisseurs, et qu'entre les mois de décembre 2007 et de décembre 2008 il y a eu une énôôrme décrochage (cf graphe plus haut).

ABC a écrit :Qui dit licenciements, dit appauvrissement des licenciés, ce qui entraîne moins de consommation. Ce qui de façon très claire entraîne une baisse de la consommation de pétrole.

Même si le chômage US doublait instantanément, et que les familles de chômeurs s'arrêtaient instantanément de consommer du pétrole, cela ne ferait pas baisser la consommation de plus de 7%.

joint a la baisse d"activité industrielle, donc de matières premières et de produits finis transportés, aussi.